Militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de la section Bénoué Nord-Est à Pitoa au Nord-Cameroun, ont à l’unisson, exprimé leur attachement indéfectible aux valeurs que prône le parti de la flamme ardente. Le temps d’une célébration, le 34ème anniversaire du Rdpc qui a eu pour cadre l’esplanade de l’école publique de Badjengo est une occasion de remercier le président de la République Son excellence Paul Biya pour les multiples réalisations du renouveau en faveur de l’Arrondissement de Pitoa. Le Secrétaire général de la section Rdpc Bénoué Nord-Est, en la personne de Robert Ngoura a cité aux rangs de ces réalisations : « la construction des salles de classes dans plusieurs localités de l’arrondissement notamment à l’école publique de Badjengo ». Il ajoute aussi, les dotations telles que des adductions d’eaux potables avec des forages, mais aussi l’équipement de l’hôpital de district de Pitoa et des centres de santé dans plusieurs villages.
Deux allocutions vont ainsi meubler la cérémonie, d’abord celle du Président de la Sous-section de Badjengo Monsieur Sali et puis celle du représentant du Président de la section Robert Ngoura. De ces deux discours, une constance se dégage, les militants et sympathisants doivent dors et déjà se préparer à affronter les prochaines échéances électorales afin de reconquérir la Commune de Pitoa longtemps entre les mains de l’opposition. Et « cela passe nécessairement par une inscription massive sur les listes électorales et un vote massif en faveur du Rdpc aux prochaines échéances électorales », a souligné Robert Ngoura.
L’autre temps fort de la cérémonie, c’est la lecture de la motion de soutien adressée au Chef de l’Etat. Elle a été faite par Mademoiselle Diya Djenabou, membre de la section Ojrdpc Bénoué Nord-Est. Un instant qui a suscité une attention particulière chez les militants et qui a provoqué de fortes acclamations.
Cette commémoration du 34ème anniversaire du Rdpc à Badjengo, a connu la forte présence d’autorités administratives, traditionnelles, et religieuses de l’Arrondissement de Pitoa.
Des intermèdes musicaux ont été également au rendez-vous. Des artistes du terroir ont ainsi presté pour faire éloge au Rdpc.
Innocent D.H
Les élections régionales au Cameroun sont tout aussi attendues par les partis politiques comme les élections législatives et municipales. Avec le dépôt du projet de loi N°1046 déposé au Parlement portant modification du Code électoral, on a compris que lesdites élections sont une certitude. Cependant on note déjà des sons discordants autour de celles-ci. Car à peine le projet de loi déposé, que les partis politiques de l’opposition montent déjà au créneau pour faire des dénonciations. C’est le cas du Social democratic front (Sdf).
« Organiser les élections régionales alors que le mandat des conseillers municipaux tire déjà à expiration est anti républicain », fait savoir Jean Robert Waffo le ministre chargé de l’information et des médias au sein du Shadow Cabinet du Sdf. « Au regard de la composition du collège électoral actuel, le Rdpc aura 100% de conseillers régionaux sur l’étendue du territoire, ce qui est anormal car, les partis politiques qui disposent des conseillers municipaux dans les Mairies ne seront pas représentées », ajoute Jean Robert Waffo.
Au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) du Pr Maurice Kamto, on déclare déjà ne pas pouvoir prendre part à ces élections en l’état des choses. «Le Mrc ne compte pas participer à cette élection puisque le jeu est faussé d’avance. Tous les chefs traditionnels sont dans le Rdpc. Les ¾ des conseillers sont du Rdpc. Nous attendons les législatives et les municipales. Pourquoi sauter ces élections pour organiser les régionales», affirme Christopher Ndong le secrétaire général du Mrc dans les colonnes du journal Le Jour N°2898.
Jean Robert Waffo en revenant à la charge pense qu’il faut qu’on intègre dans le projet de loi, une disposition qui modifie le scrutin actuel. «Passer du système majoritaire et proportionnel à un système proportionnel intégral. Si le mode de scrutin est maintenu, le Rdpc raflera tous les sièges et cela pourrait accentuer la crise dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Adamaoua», ajoute-t-il.
A titre informatif, il faut savoir la région est le second échelon de la décentralisation, institué par la Constitution du 18 janvier 1996 en son article 55, alinéas 1 et 2 qui disposent notamment que «les collectivités territoriales de la République sont les régions et les communes… Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elles s’administrent librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par la loi».
Liliane N.
Ivres de joie, les militants et militantes de la section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 sont sortis en masse pour communier ensemble l’avènement de la naissance du parti de Paul Biya. ” 34 ans après, Diang peut se bomber le torse au regard des avancées palpables sur tous les plans”, se réjouissent-ils.
Pêle mêle, l’Hon Tak Bienvenu par ailleurs président de ladite circonscription politique cite le démarrage imminent du deuxième lot des travaux de bitumage de l’axe routier numéro 1 Nanga – Eboko - Bouam ; l’augmentation de la carte scolaire, la santé pour tous et la promotion des fils et filles de Diang à d’importants postes de responsabilités.
Selon le chef politique local, « tous ces projets et bien d’autres vont permettre le décollage définitif du développement de l’arrondissement qui a toujours fait preuve de loyalisme et fidélité au président national du RDPC et Chef de l’État, S.E. Paul Biya. »
Pour d’autres cadres du parti, Paul Biya est un homme providentiel. « Notre grand champion de tous les temps est un génie politique. Pour nous conforter dans cette logique, il a confié à un digne fils de Diang, un important poste de souveraineté politique. Depuis le 4 janvier 2019, François Bolvile Wakata, occupe la prestigieuse fonction de ministre délégué à la présidence, chargé des Relations avec les Assemblées. Il y a lieu de s’enorgueilli de remercier le président de la République pour cette haute marque de confiance », a indiqué Zachari Ngba par ailleurs président du conseil d’administration de la Société de Développement du Cacao(SODECAO).
D’où l’adhésion plus que jamais solennelle des filles et fils de Diang derrière les idéaux que prônent le Chef de l’État. Pour renouveler le pacte d’amour et de confiance vis-à-vis de leur grand champion de tous les temps, c’est par une motion de soutien et de déférence que le meeting de Diang s’est achevé. Rendez-vous a été donné pour le 27 avril prochain, à l’occasion du retour officiel de l’enfant prodige de Diang au village, le ministre François Bolvine Wakata.
Mais en attendant, les inscriptions sur les listes électorales biométriques d’Elecam se poursuivent intensément dans la Section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 dans le but de plébisciter les listes du parti flambeau lors des prochaines échéances électorales en vues. « Le RDPC à Diang, doit régner sans partage plus que par le passé », a laissé entendre Hubert Ndé Sambone, élite politique et directeur général de l’Agence nationale des investigations financière (ANIF).
Source : actucameroun.com
Tout comme les autres circonscriptions électorales du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le Littoral veut aussi faire bonne figure lors des prochaines échéances électorales à savoir les municipales et les législatives prévues cette année. Pour parvenir à cet objectif, les cadres du parti ont initié un séminaire régional qui s’est déroulé dans la ville de Douala, samedi dernier.
Présidé par Laurent Esso en sa qualité de chef de la délégation permanente du comité central du Rdpc dans la région du Littoral, il a indiqué à chaque militant sa responsabilité électorale. Il les a rappelé qu’ils ont tous contribué à l’élection de Paul Biya à la magistrature suprême, ils lui ont de ce fait donné leur parole et ils doivent la respecter. Parce que le président de leur parti est un homme de parole.
« Ce séminaire régional devrait à terme, nous permettre de nous mettre en accord avec nous-mêmes et de prendre conscience de notre responsabilité en tant que Rassemblement démocratique du peuple camerounais en particulier dans le vote, sans état d’âme en faveur de nos listes et de nos candidats », a-t-il déclaré.
Laurent Esso a par ailleurs profité de ce cadre pour faire le point sur la situation politique dans cette région et la présence des militants sur le terrain. Sur la situation politique, il a fait un rapport détaillé de la participation de ladite région à l’élection présidentielle de 2018. « Pendant la Présidentielle 2018, nous avons mené une campagne électorale dans un contexte peu ambigu et plein de sous-entendus. Il semble impératif pour les prochaines échéances de mettre rapidement en place un dispositif approprié pour les préparer car, les résultats du scrutin présidentiel du 7 octobre dernier ont démontré que la région du Littoral constitue une zone de vulnérabilité électorale en défaveur du Rdpc », a déclaré Laurent Esso.
Les militants et les militantes pour marquer leur engagement ont adressé une motion de soutien au Président de la République et président de leur parti politique. Le Pr Paul Celestin Ndembiyembe en qualité de conférencier-coordonnateur et Mme Moampea Mbio Véronique conférencière ont porté leurs discours sur la cohésion, la discipline du parti, les libertés des militants et enfin la situation des femmes et des jeunes au sein du parti.
Par la Rédaction
Le parti politique au pouvoir a organisé le 16 mars 2019 à Ebolowa, un séminaire régional de formation des cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Le Rdpc ne veut pas se reposer sur ses lauriers. Le parti souhaite avoir de bons scores lors des prochaines élections législatives et municipales. C’est en cela que le parti du Président Paul Biya a décidé d’organiser un séminaire régional de formation de ses cadres dont les travaux ont été coordonnés par le Dr Madeleine Tchuente. Le Rdpc veut rallier les jeunes et les femmes à sa cause. Trois exposés ont meublé ledit séminaire. Ils ont été présentés par le Dr Madeleine Tchuente la coordonnatrice de cette activité et Cyrus Ngo’o le Directeur Général (Dg) du Port Autonome de Douala (Pad).
Prenant la parole le Pr Jacques Fame Ndongo secrétaire national à la communication du parti par ailleurs Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré « nous sommes permanemment en campagne. Nous devons en tout temps mobiliser nos militants leur dire de travailler en synergie dans la cohérence et la cohésion. Nous devons être mobilisés pour faire triompher les idéaux du parti et faire gagner les candidats du Rdpc aux prochaines échéances électorales ».
Dans la région du Sud, le parti au pouvoir veut réduire au maximum les frustrations, revoir les procédures de sélection des candidats, établir la transparence sur toute la ligne dans les choix des représentants du parti. Un changement de paradigme pour les prochaines élections à caractère local.
Il est question pour le parti du Renouveau d’éviter comme par le passé d’avoir dans ses rangs des traîtres, des incrédules et des militants qui vont le moment venu, aller à l’encontre des idéaux du Rdpc. Une interpellation forte qui passe nécessairement par les inscriptions massives sur les listes électorales.
« Nous devons éviter l’abstention, donc il faut inscrire le maximum de militants mais pas le tout-venant. Nous devons ratisser le terrain, intégrer de plus en plus de jeunes et des femmes qui sont le lectorat le plus important numériquement et même en terme d’énergie et de dynamisme », a ajouté le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
Les Etats-Unis affirment que l’élection présidentielle de 2018 a été entachée d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes.
Le Cameroun est une république dominée par une présidence forte. Le pays a un système de gouvernement multipartite, mais le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est au pouvoir depuis sa création en 1985. En pratique, le président conserve le pouvoir de contrôler la législation. Le 07 octobre, les citoyens ont réélu Paul Biya, président du Rdpc, poste qu'il occupe depuis 1982.
Les élections ont été entachées d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes électorales, bourrage de bulletins de vote, électeurs avec plusieurs inscriptions et manipulation présumée des résultats de vote. Le 25 mars 2018, le pays a organisé les deuxièmes élections sénatoriales de son histoire. Ils étaient pacifiques et considérés généralement libres et justes. En 2013, des élections législatives et municipales ont été organisées simultanément.
Et la plupart des observateurs les ont considérés libres et justes. De nouvelles élections législatives et municipales devraient avoir lieu au cours de l’année ; Cependant, en consultation avec le parlement et le conseil constitutionnel, le président Biya a prolongé de 12 mois le mandat des parlementaires et des conseillers municipaux et des élections générales devaient avoir lieu à l'automne 2019 ou au début de 2020.
Les autorités civiles n’ont parfois pas contrôlé efficacement les forces de sécurité, notamment la police et la gendarmerie.
La crise sociopolitique qui a commencé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à la fin de 2016 en raison de la marginalisation apparente s'est transformée en un conflit armé entre les forces gouvernementales et des groupes séparatistes. Le conflit a entraîné de graves violations des droits de l'homme et des exactions commises par les forces gouvernementales et les séparatistes anglophones.
Les questions relatives aux droits de l'homme comprenaient des homicides arbitraires et illégaux perpétrés par les forces de sécurité et des séparatistes armés anglophones ; disparitions forcées imputables aux forces de sécurité, à Boko Haram et à des séparatistes; torture par les forces de sécurité et les séparatistes anglophones ; les détentions arbitraires prolongées, notamment de séparatistes anglophones présumés, par les forces de sécurité ; des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger ; atteinte arbitraire ou illégale à la vie privée ; violence et harcèlement à l'encontre de journalistes par des agents du gouvernement ; restrictions périodiques imposées par le gouvernement sur l'accès à Internet; lois autorisant la diffamation criminelle ; atteinte substantielle au droit de réunion pacifique ; le refoulement des réfugiés et des demandeurs d'asile par le gouvernement ; restrictions à la participation politique; la violence à l'égard des femmes, due en partie à l'inaction du gouvernement ; recrutement ou utilisation illégale d'enfants soldats par des séparatistes anglophones, des comités de vigilance appuyés par le gouvernement et Boko Haram; la violence ou les menaces de violence ciblant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et la criminalisation des relations consensuelles entre personnes du même sexe; le travail des enfants, y compris le travail forcé des enfants ; et violations des droits des travailleurs.
Bien que le gouvernement ait pris certaines mesures pour identifier, enquêter, poursuivre en justice ou punir les responsables d'atteintes aux droits humains commises dans les forces de sécurité et la fonction publique, il n'a pas souvent rendu publiques ces procédures, et certains auteurs d'infractions, notamment des auteurs d'infractions en série, ont continué agir en toute impunité.
Les députés se sont retrouvés ce jeudi en fin de matinée à l’hémicycle de Ngoa-Ekele à Yaoundé pour une séance plénière d’élection d’un nouveau bureau pour l’année législative 2019. Ainsi, Pour la 27ème fois d’affilée, Cavaye Yeguié Djibril, le député du parti au pouvoir RDPC, issu de la circonscription électorale du Mayo-Sava, dans l’Extrême-Nord du pays, a été reconduit par ses collègues.
L’homme de 79 ans, a récolté 118 voix sur 138 votants. Il y a eu 20 bulletins nuls. Il a fait une performance moins bonne comparativement aux 140 voix récoltées l’année dernière, mais il reste au perchoir pour l’exercice législatif 2019. A l’issue d’un scrutin supervisé par le doyen d’âge Enow Tandjong, le bureau sortant élu en 2018, a été entièrement reconduit.
Le RDPC, parti au pouvoir contrôle également le poste de 1er vice-président avec l’élection de Hilarion Etong. Sur proposition de tous les partis qui siègent a l’Assemblée nationale, l’on a aussi reconduit les cinq autres vice-présidents, quatre questeurs et 12 secrétaires.
Les élus ont immédiatement pris fonction pour la suite de la session de mars 2019 qui sera aussi marquée par l’examen et l’adoption des projets de loi.
L’élection du bureau de l’Assemblée nationale permet donc aux parlementaires de se pencher désormais sur les textes et règlements qui leur seront soumis par le gouvernement.
Rappelons que, Cavaye Yeguié Djibril, est né le 1er janvier 1940 (79 ans) à Mada. Président de l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, il est passé par tous les postes de décision : questeur, vice-président et président. Secrétaire d’administration principal à la base, il est membre du bureau politique du RDPC.
Installé au perchoir de l’Assemblée nationale depuis de longues années, sa longévité tient évidemment au poids électoral de la province de l’extrême-Nord où il a une bonne clientèle politique mais aussi et surtout à la confiance du chef de l’Etat qui a fait tout ce temps de lui son cheval de base. Très honoré, l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, fort de son expérience et de sa connaissance des usages parlementaires, étonne et détonne donc par sa maîtrise dans la conduite des débats dans un hémicycle où les députés de l’opposition, même minoritaires, savent donner du répondant.
Le maire et président de la section RDPC Haut Nyong Centre 1 à Abong Mbang multiplie des actions de visibilités dans l'ensemble de sa commune.
Le mardi 05 mars 2019, l'homme politique de développement dans la commune d'Abong Mbang s'est rendue au village Sokamalam pour clôturer une série de réunions de sensibilisation et de mobilisation des militants et militantes du RDPC à s'inscrire massivement sur les listes électorales et profiter de l'occasion pour réarmer moralement les convives sur la politique.
Une localité rurale située à environ 8 kilomètres du centre ville d'Abong Mbang, chef-lieu du département du Haut Nyong à L'Est, village dirigé par sa majesté Roger Mbamb.
Avant de se rendre dans ce Sokamalam, village localisé sur l'axe (route) qui mène aux arrondissements de Lomié ; Messok... Le magistrat municipal dans ces actions de développement avait déjà entrepris des travaux d'entretien routiers sur cette voie il y'a quelques jours. Ce jour là, il était question de clôturer une longue série des réunions de sensibilisation et de mobilisation des militants et militantes du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à les motiver d'avantages aux inscriptions sur les listes électorales d'Elections Cameroon. Profitant également de l'occasion pour échanger avec les populations riveraines, potentiels électeurs lors des futures échéances électorales des municipales de 2019 sur les difficultés réelles que connaît ledit village.
Dans sa suite des jeunes de l'Ojrdpc qui ont saisi l'opportunité des échéances (questions réponses) avec l'autorité municipal de leur commune pour lui exprimer leur soucis d'entrée dans le conseil municipal de 2019. « Nous avons présentés au maire, tout notre désir d'avoir des places dans l'exécutif de 2019 à la commune d'Abong Mbang » déclare Some Enrique Emmanuel, jeune militant du parti des flammes.
Une réunion riche en enseignements avec des exposés qui tournaient autour de la vie et de la politique nationale impulsée par le président de la république Paul Biya. Le leader politique de la localité, le parlementaire jeune issu de la 3 e cuvée du parlement jeunesse du ministère de la jeunesse et de l'éducation civique, l'honorable jeune Gaël Cédric Mpamb a entretenu l'assistance sur le rôle incontournable de la jeunesse dans la gestion durable de la chose politique, ainsi que des qualités d'un bon leader politique dans la société camerounaise. Avant qu’Élie Ndjobouda ne vienne présenter la politique comme étant « un tout en un mot, pour militants utiles et convaincus ».
L'antenne de l'agence Elecam d'Abong Mbang a dépêché à Sokamalam une équipe conduite par Claude Ekané avec le kit d'inscription sur les listes électorales. « notre mission ici, est de procéder aux inscriptions sur les listes électorales, de porter des modifications de résidence, de continuer également les remises des cartes nos retirées » dixit Claude Ekané, chef de mission Elecam à Sokamalam. Sur les lieux, une cinquantaine de personnes en âge de voter ont bénéficié de l'occasion pour se faire inscrire et modifier leurs lieux de résidence. Une opération salutaire et encouragé par l'autorité administrative de l'arrondissement qui a signé l'autorisation de manifestations publique pour la circonstance.
Dans la phase des discours et autres articulations qui s'apparentaient à une campagne électorales de candidature, les intervenants présentaient et défendaient chacun sa cause. Les jeunes avaient un message fort à l'endroit de leur pairs celui de l'engagement et de l'éveil d'esprit : « le message de la jeunesse ce jour est celui de l'engagement personnel, que le jeune militants d'aujourd'hui ne soit plus celui qu'on appel juste pour la mise en place lors des cérémonies officielles. Moi, en ma qualité de vice-présidente de l'Ojrdpc Haut Nyong Centre 1, invite mes frères à un éveil d'esprit afin d'être celui-là qui apporte un plus dans la politique locale de notre arrondissement, ce la passe d'abord par les inscriptions sur les listes électorales et par la suite, que interpeller le maire, président de section RDPC à impliquer nous conviées à la table des négociations et de prise des décisions » exprime Carole Abizou, vice-présidente de l'Ojrdpc haut Nyong centre 1. Pour l'initiateur de cette rencontre, c'était lui l'occasion de présenter l'offre politique et d'évaluer par la suite sa capacité de mobilisation avant les échéances électorales avenir. Et d'inculquer déjà à la notion de politique aux riverains.
C'est par la lecture d'une motion de et d'appel à la candidature de l'homme politique de développement Charmant Oyal qu'à pris fin ladite réunion de sensibilisation et de mobilisation des militants RDPC à s'inscrire massivement sur les listes électorales et de réaménagement moral politique tenue à Sokamalam le 06 mars dernier.
Bossis Ebo'o, de retour de Sokamalam
L’élu du Mayo-Sava a rendu l’âme ce 21 janvier 2019 des suites de maladie.
Le département du Mayo Sava, dans l’extrême–Nord du Cameroun pleure le décès de l'honorable Abba Malla Boukar, député du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Décédé ce jeudi 21 février 2019 aux environs de 3h du matin, des suites d'une courte maladie. Il est devenu député à l’Assemblée nationale du Cameroun en 2007, après avoir hérité du fauteuil laissé à l’hémicycle par le titulaire Abba Boukar, frappé par la loi sur le Cumul de fonctions.
Le député du Mayo-Sava était le principal négociateur pour la libération des otages détenus par Boko Haram et avait lui même été otage du groupe terroriste en 2014. Il avait été retenu au Nigeria durant deux semaines avant d’être relâché. Abba Malla Boukar fut le principal négociateur entre le Cameroun et les ravisseurs dans la libération de la famille française Moulin Fournier, le père Vandenbeusch, les 10 chinois kidnappé à Waza ou encore l'épouse du vice premier ministre Amadou Ali.
Toutes ses négociations ont obligé Yaoundé à le soupçonner d'être de mèche avec le groupe islamiste. L'honorable Abba Malla avait été alors accusé par certains faiseurs d'opinion d'être complice du groupe terroriste nigérian.
En octobre 2014, son domicile situé au quartier Douggoi à Maroua avait fait l'objet d'une perquisition pendant plus d'une heure par des éléments du Gpign, à la recherche d'indices qui le lieraient au groupe terroriste basé au Nigeria. Le décès d’Abba Malla Boukar constitue pour le Rdpc, parti au pouvoir au Cameroun, un de plus en l’espace de quelques mois. Depuis le début de cette année 2019, cette formation politique est à environ huit importants décès dont plusieurs députés et sénateurs.
Félix Swaboka
Dans la nuit du 10 au 11 février 2019, l’hôpital de district de Kumba a été mis en feu par les groupes armés militant pour la cause sécessionniste dans les régions anglophones. De cet incendie, l’ensemble des services hospitaliers notamment les unités de médecine, de chirurgie, du bloc opératoire et d’hospitalisation ont été réduits en cendre. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) le parti politique au pouvoir condamne ce qui s’est passé.
« Les rebelles ont semé la panique en faisant usage des fusils d’assaut dont ils étaient munis. Ils s’en sont également pris aux résidences des personnels. Au-delà des importants dégâts matériels, le bilan humain provisoire de cet acte odieux et barbare est de quatre morts, dont deux malades brûlés vifs sur leur lit d’hospitalisation. Pour apprécier l’aveuglement et la schizophrénie des rebelles, il convient de rappeler que les hôpitaux et les structures sanitaires sont des institutions spécialement protégées par la morale et le droit international, même en situation de conflit », écrit Jean Kuete.
Pour le Rdpc la destruction des biens publics vise tout simplement à empêcher le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Les militantes, les militants, les amis et les sympathisants du Rdpc expriment leur vive indignation et leur grande colère devant tant d’animalité, d’infamie et d’atrocité et condamnent avec la dernière énergie ces actes barbares, irresponsables et inqualifiables perpétrés par des hors la loi et inqualifiables perpétrés par des hors la loi et des illuminés qui ont perdu toute humanité. En effet forts des leçons de l’histoire, nous nous devons de rappeler une fois de plus l’adresse des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que les destructions massives perpétrées par les troubles sur les biens, les services et les êtres humains constituent des pertes sèches et irréversibles dont le but caché visé est de reculer la dynamique de notre pays et de ralentir son processus de développement », écrit le Secrétaire général du Rdpc.
En outre de condamner l’acte commis à l’hôpital de district de Kumba, le parti au pouvoir appelle à une mobilisation de tous pour barrer les terreurs. « Le Secrétaire général du Comité central du Rdpc renouvelle également ses appels à une mobilisation générale, forte et vigilante des militantes, militants et amis du Rdpc, ainsi que tous nos compatriotes de bonne foi pour faire échec à la terreur, tout en invitant les autorités compétentes à faire preuve plus que jamais de rigueur et de fermeté dans la protection des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national », peut-on lire dans le communiqué de Jean Kuete.
Liliane N.