C’est la substance du point de presse de ce 15 mai 2020, donné par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Après les 2 milliards de F de matériels octroyés aux 360 Communes du pays, Paul Biya le Président de la République a décidé de faire un autre geste, qui s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), a annoncé que le Chef de l’Etat met à la disposition des dix régions du Cameroun, un don de 2 millions de masques de protection.
« Le président Paul Biya a décidé de monter d’un cran dans la sensibilisation des populations contre les dangers du COVID-19. C’est pourquoi il a instruit le ministre de l’Administration Territoriale, qui est chargé de la Protection civile, de procéder ce jour à la distribution de 2 millions de masques dans les dix régions. Le premier stock de 500 000 masques quitte Yaoundé ce jour à destination des dix régions », a fait savoir le patron de l’Administration territoriale.
D’après le Minat, les masques du Président de la République seront en priorité remis aux couches jugées défavorables. Ils seront également remis en premier lieu, dans les espaces où règne une grande promiscuité. Pour ce qui est de la région du Centre, 50 000 masques seront distribués. Ils seront donnés dans les principaux marchés de la capitale camerounaise, notamment le marché central de Yaoundé, le marché du Mfoundi, marché Etoudi, marché Mokolo, marché Mvog-Mbi, marché Elig-Edzoa, marché Messassi, marché du 8e arrondissement, marché Mvog-Ada, marché Ekounou, marché Biyem-Assi, marché Essos. Chacun desdits marchés recevra 1000 masques.
Les associations des conducteurs de moto-taxis, des chauffeurs de taxis, des Bayam-sellam, et des personnes handicapées recevra chacune un stock. Il faut rappeler que c’est depuis le 13 avril 2020, que le port du masque a été généralisé pour les espaces ouverts au public, au Cameroun.
Liliane N
Selon nos confrères du site d’information Cameroun web, qui relaient à leur tour la primeur de l’information publiée par le journal l’anecdote, sauf changement de calendrier de dernière minute, le Président de la République devrait s’adresser aux Camerounais la semaine prochaine à la veille de la célébration de la 48ème fête nationale du pays. L’information est aussi apprend-on confirmée par un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Dans un contexte où le monde en général, le Cameroun en particulier sont secoués par la pandémie du coronavirus, le Chef de l’Etat, Paul Biya opte pour la préservation des vies humaines sans discrimination aucune. C’est un secret de polichinelle, il a mis la croix sur les manifestations publiques qui devraient conduire à une communion de l’ensemble des forces vives sur l’ensemble du triangle national. Il ne s’agit pas ici d’une décision propre au Cameroun comme le pourraient penser certains. Plusieurs pays ont déjà opté pour la mise en berne des festivités de leur fête nationale. A titre illustratif, la Russie, le Sénégal et bien d’autres de par le monde. Il est sans doute question pour ces pays de rester en phase avec les règles barrières prescrites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Un discours très attendu
Le discours du Chef de l’Etat est donc très attendu et viendra donner une saveur spéciale à la célébration de cette édition de la fête nationale de l’Unité. Pour de nombreux Camerounais, ce sera l’occasion pour l’homme du Renouveau de faire le point sur l’état de la Nation sous les prismes politique, sécuritaire et surtout sanitaire. Paul Biya pourrait notamment revenir sur les résolutions du Grand dialogue national, le code général des collectivités territoriales décentralisées qui fait la part belle aux communes, le plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lancé depuis quelques semaines, sans oublier évidemment le plan de riposte du Cameroun contre la Covid-19. Tous ces sujets auront certainement pour socles, l’Unité nationale, mieux l’intégration nationale à l’heure où le vivre ensemble reste et demeure un ingrédient indispensable pour le développement. Il sera donc question une fois de plus pour le père de la Nation de condamner les tares telles que, le sectarisme, le tribalisme, le népotisme, la corruption, l’injustice et bien d’autres maux qui tentent de gagner l’esprit de certains compatriotes.
Des observateurs avertis estiment aussi que le discours du Chef de l’Etat permettra de montrer que le Cameroun est bel et bien un Etat de Droit. Il tranchera ainsi sur l’hypothèse d’une prétendue vacance à la présidence dont semble entretenir certains opposants politiques aux agendas cachés.
Innocent D H
Le projet de construction d’un port en eau profonde dans la cité balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun est dans l’air du temps. Parfaite illustration, la publication récente du décret portant organisation autonome le Limbe (PAL) par le Président de la République, Paul Biya.
Le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe dans une interview accordée au quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune a révélé quelques pans du projet de construction du port en eau profonde de Limbe. Selon le membre du Gouvernement, les études de faisabilité y relatives, « menées il y a plus de 10 ans (et qui) ont estimé la construction du port en eau profonde de Limbe à environ 400 milliards », sont en cours « d’actualisation depuis octobre 2019 ».
L’infrastructure portuaire en gestation dans la ville de Limbe sera spécialisée dans le transport des produits lourds. Il s’agit entre autres des hydrocarbures, du fait de sa proximité avec la Société nationale de raffinage(Sonara), des produits agricoles. A ce titre, la région du Sud-Ouest dispose d’un atout indéniable dans la mesure où elle abrite d’immenses plantations de bananes. En autre, elle est un important bassin de production de Cacao au Cameroun.
Si le projet venait à être matérialisé, le pays de Paul Biya pourra compter deux ports en eau profonde. Le port en eau profonde de Limbe viendra alors s’ajouter à celui de Kribi (dans la région du Sud) dont la deuxième phase de construction a été relancée en février 2020, apprend-on de sources internes au Port. En mars dernier, Alain Mpila Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au Port autonome de Kribi (PAK) confiait que ces travaux initialement prévus pour 42 mois, devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. Ce qui laisse tout de même espérer la livraison du chantier en 2023.
Ces infrastructures futuristes contribueront donc le moment venu à conforter davantage la posture du Cameroun en tant que plaque tournante des échanges économiques dans la sous-région Afrique centrale.
Innocent D H
Depuis le mois de novembre 2019, rien ne va plus entre Maurice Kamto et son ancien directeur de campagne. Bien que la déchirure entre les deux hommes soient consommés, Paul Eric Kingue, le Maire de la ville de Djombé Penja ne cesse de faire l’actualité par des sorties sporadiques sur son compte Facebook, où il fait des piques en réponse aux attaques de certains sympathisants du MRC. Dans l’une de ces réponses ce mercredi matin sur une radio de Douala, il affirme qu’il s’est rendu compte que depuis toujours Maurice Kamto s’est juste contenté de se servir de lui.
La raison de son animosité contre Kamto
Paul Eric Kingué n’a pas digéré la méprise du leader du MRC quant à l’accord passé avec lui. Accord qui énonçait entre autre que à l’occasion d’une élection locale, la coalition soutiendra le parti qui est le plus implanté dans une circonscription. Ce que visiblement n’a pas respecté Maurice Kamto. Au contraire, le président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau, a vu son allié (alors que le contrat qui les lie n’est pas encore rompu), procéder à l’investiture de candidats aux élections locales dans les arrondissements de Djombé Penja.
Pire, lorsque le Président du MRC a décidé de boycotter les élections au lieu pour ses partisans de se joindre à Paul Eric Kingué qui était leur allié politique jusqu’à lors, ces militants du MRC choisissent de faire une coalition avec le SDF, dit-il « dans le seul but de me faire tomber. Mais je les ai tous battu ». Paul Eric Kingué cite le représentant du MRC dans sa localité, Antoine Nguetou comme étant le bras utiliser par Maurice Kamto pour le déstabiliser. Ce dernier aurait mené la campagne électorale pour les municipales et les législatives aux côtés du SDF en arborant les effigies officielles du parti de la renaissance.
Dans la suite de son propos, il va enchaîner une série de déclarations fortes, mettant en accusation le président du MRC. Il affirmera entre autre : « Kamto voulait m’utiliser. Il voulait m’empêcher de m’en sortir ». Faisant ainsi allusion au fait que le président du MRC soit venu le chercher avant les élections, dans le simple but d’exploiter sa popularité et sa liberté de ton.
Il dira d’ailleurs que « Kamto et Fogue sont venus chez moi. Ils m’ont fait la cour comme si j’étais une petite fille de 14 ans ». Il poursuit en faisant savoir : « Je crois que Paul BIYA est mieux que Kamto. Parce que BELO BOUBA est dans son gouvernement depuis mille ans. Depuis qu’il fait des gouvernements ; il n’a jamais rompu l’alliance qu’il avait avec Belo Bouba ».
Car pour lui, « que vaut un homme qui ne peut pas respecter ses propres engagements ? Quand vous signez une convention, vous devez le respecter. » Les punchlines de Paul Eric Kingué ne sont visiblement qu’à leurs débuts si l’on croit qu’il dit vrai en annonçant dans les jours à venir des « révélations » plus désobligeantes sur Maurice Kamto et ses anciens amis d’hier.
Stéphane NZESSEU
Le Chef de l’Etat a accordé à François Louncény Fall, une audience au cours de laquelle, ils ont parlé de plusieurs sujets parmi lesquels, la gestion de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.
L’audience de ce 13 mai 2020 est la deuxième après la première accordée à S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun, depuis que la pandémie du Coronavirus bat son plein dans notre pays. Il s’agit donc là, de la deuxième apparition du Président de la République que d’aucuns ont donné pour mort. Le menu de cette audience que Paul Biya a accordé à François Louncény Fall, a porté sur les questions économiques; politiques de notre pays et de la sous-région sans oublier le Coronavirus.
Le Président et son hôte ont insisté sur les questions relatives à la sécurité et aux problèmes d’intégration. François Louncény Fall qui est le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies, par ailleurs chef de Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique Centrale, au terme de cet entretien a indiqué avoir eu avec le Président de la République, un échange “franc et fructueux”.
Pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus, selon François Louncény Fall, Paul Biya a parlé de la stratégie gouvernementale de riposte. « Le Chef de l’Etat m’a longuement entretenu de toutes les mesures que le Cameroun est en train de prendre pour faire face à cette pandémie. Je saisis l’occasion pour apporter le soutien total des Nations Unies à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens », a-t-il déclaré.
La sécurité ayant fait partie des sujets retenus au cours de l’audience, François Louncény Fall rapporte que pour ce qui est de la situation dans les régions anglophones le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Paul Biya l’a paru être « un observateur attentif et avisé sur les défis auxquels le Cameroun fait face et sur les dispositions du Gouvernement pour renforcer la stabilité et la cohésion du Cameroun ».
Liliane N.
Telle est la substance d’un décret du Chef de l’Etat, Paul Biya, signé ce lundi, 11 mai 2020. Un second décret du Président pris à cette même date, organise la nouvelle Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (ENSPD).
Selon l’alinéa 2 du décret portant transformation de la Faculté de Génie industrielle (FGI) en ENSPD, celle-ci « est une grande école de l’Université de Douala ». L’organisation de cette institution universitaire de formation professionnelle est fixée par un texte particulier à savoir le second décret pris par le Chef de l’Etat.
Le décret N°2020/273 du 11 mai 2020 portant organisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala précise les missions de cette grande école dans son article 2, titre I des dispositions générales. Elle assure « la formation des ingénieurs et des cadres supérieures dans les métiers de l’ingénierie ; la promotion de la recherche dans ses domaines de formation ; l’appui au développement sous forme de prestation de services ». L’article 3 ajoute que, dans le cadre de ses missions, l’ENSPD « entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ; peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et règlements en vigueur au Cameroun ».
L’ENSPD comprend les organes suivants : Un Conseil de direction, une Direction, un Conseil d’établissement, une Assemblée d’établissement, des Départements, à en croire les dispositions de l’article 4 dudit texte.
Rappel historique
La FGI de Douala est située à Logbessou, au lieu-dit km 17 (route Douala-Yabassi). Elle est devenue « opérationnelle depuis décembre 2006 à la suite de l’arrêté ministériel N°06/0130/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture de la Faculté de génie industriel à l’Université de Douala et du décret N°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’Université de Douala ». Ses diverses offres de formation qui ont évolué au fil des années sont : Hygiène, sûreté et sécurité industrielle ; Technologie et Construction industrielle ; Pêche industrielle ; Télécommunications et Technologies de l’information et de la Communication ; Génie civil ; Technologie automobile, Génie chimique et Génie des procédés. Cette faculté depuis sa création a eu à sa tête comme doyens, le Pr Robert Nzengwa Ekeri, et le Pr Adolphe Moukengue Imano (actuel doyen).
Il faut indiquer que le Chef de l’Etat a également signé d’autres décrets ce lundi. Il s’agit tour à tour du décret portant changement de dénomination et réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY), ainsi que celui portant réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua (ENSPM). Par ces actes présidentiels, les cursus de formation dans ces écoles être harmonisés (cursus de formation des ingénieurs et celui des sciences de l’ingénieur). Objectif, leur permettre d’être des pôles du savoir et du savoir-faire afin de mieux répondre aux attentes des entreprises, et par ricochet impulser le développement du Cameroun.
Innocent D H
Ce lundi, 11 mai 2020, le Président de la République a signé d’importants décrets portant nomination des responsables dans certaines structures publiques. Il s’agit du Laboratoire national vétérinaire qui a un nouveau Directeur Général (DG) et un Président du Conseil d'Administration (PCA), Paul Biya nomme également un nouveau PCA à l’Agence de Régulation des Marchés publics (ARMP).
Les actes du Président de la République lus sur les ondes du Poste national de la Crtv au cours du journal bilingue grand format de 17 heures, concernent la nomination d’un DG et d’un PCA à Lanavet, ainsi que d’un PCA à l’Agence de régulation des Marchés publics.
Pour ce qui de Lanavet, Paul Biya a jeté son dévolu sur Wade Abel nommé au poste de Directeur général. Le Président de la République a également nommé Moussa Yaya comme président du Conseil d’administration.
Entre autres missions du Laboratoire national vétérinaire : la production et la commercialisation des vaccins ; l’analyse des prélèvements biologiques en vue de poser le diagnostic, l’étude des maladies animales, la surveillance des épizooties. Créé en 1983, le Lanavet est placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Elevage et la tutelle financière du ministère des Finances.
Quant à ARMP, le Chef de l’Etat a signé un décret portant nomination d’un Président du Conseil d’administration à l’ARMP. Il s’agit de Aliou Dewa, membre du Comité central du RDPC, parti au pouvoir. Le nouveau PCA aura aux côtés de l’actuel Directeur général de l’ARMP, Joseph Ngo ainsi que des autres collaborateurs, pour mission de veiller sur la transparence et le respect des règles applicables dans les marchés publics.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) se réjouit des mesures d’assouplissement et de soutien au secteur économique décidées par le chef de l’Etat le 30 avril 2020. Les membres de cette organisation syndicale disent merci au Président de la République pour cette réponse pertinente apportée à leurs doléances portées à la haute attention du Premier Ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Les débits de boisson sont identifiés parmi les secteurs économiques les plus touchés par les mesures de restriction anti-covid-19 instituées par le Gouvernement pour contenir cette pandémie dès sa survenue. Par exemple, la fermeture des snacks bars dès 18 heures pendant plus d’un mois a provoqué un gros manque à gagner pour les tenanciers.
Les mesures d’assouplissement et de soutien prises par le Chef de l’Etat sont perçues comme un ouf de soulagement. Une raison de plus de dire merci à Paul Biya, le père de la Nation. Dans ce communiqué signé de son coordonnateur, Valery Ntendie, le Synedeboc exhorte le Président de la République à poursuivre cette œuvre de soutien au secteur brassicole, acteur important de l’économie camerounaise et pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects.
Le Syndicat s’engage, « à poursuivre la lutte contre le Covid-19, engagés aux côtés du Gouvernement à travers la systématisation du respect des mesures barrières dans les débits de boisson », relève-t-on.
Le Synedeboc garantit en outre que, « le lavage des mains régulier à l’eau et au savon, la mise à disposition du gel hydro alcoolique, le port du masque et des gangs obligatoires par le personnel, la réduction de 50% des places assises dans les débits de boisson pendant la durée de la pandémie, l’usage obligatoire des thermo flashs aux entrées pour les établissements de loisir (snacks bars, cabarets, boîtes de nuit etc.), le respect de l’aération autant que possible des espaces de débits de boisson sont désormais de rigueur dans les débits de boisson et feront l’objet de contrôle de la part du syndicat ».
Enfin, le Synedeboc invite tous ses membres à se conformer aux mesures prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya avec le plus grand sérieux.
Innocent D H
Le Chef de l’Etat, Paul Biya a signé ce mardi, 05 mai 2020 deux décrets relatifs au fonctionnement de cette plateforme portuaire. Si le premier porte réorganisation du Port, le second concerne l’approbation de ses statuts.
Le décret portant réorganisation du Port autonome de Limbé (PAL) indique clairement que le Port est une société à capital public, ayant l’Etat comme unique actionnaire. Cependant, l’acte présidentiel précise que l’actionnariat de la plateforme portuaire peut être ouvert à d’autres entités publiques ou privées.
On lire sur le décret que, le Port autonome de Limbé « assure la gestion, l’aménagement, la promotion et le marketing du domaine public portuaire de Limbé ».
Le PAL comprend une Assemblée générale, le Conseil d’administration formé de 12 membres et une direction générale. Il tire ses revenus de différentes redevances, notamment d’usage du domaine public portuaire, d’usage des infrastructures, d’usage des équipements portuaires, d’occupation du domaine portuaire, des navires, des marchandises, mais aussi du produit résultant des prestations et services, des revenus issus de l’aliénation de certains de ses biens, des emprunts, crédits de trésorerie et d’escompte entre autres.
Le siège social du Port de Limbé se trouve dans la ville éponyme située dans la région du Sud-Ouest. La tutelle technique sur cette société est assurée par le « ministère en charge des affaires portuaires ». La tutelle financière quant à elle, est confiée au ministère des Finances.
Innocent D H
Le journal le Jour en date du 27 avril 2020 a relayé l’information sur un mémorandum des problèmes des fils du Septentrion qui sembleraient se désolidariser du Président Paul Biya pour se rallier au MRC et à son dirigeant. A la suite de ce sujet qui a fait la une de l’actualité récemment, Issa Tchiroma, le président national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) vient de monter au créneau pour un recadrage.
Dès l’entame de ses propos, Issa Tchiroma Bakary rappelle les faits qui ont marqué l’actualité concernant le sujet au moment où le Cameroun. « Pendant que notre pays, à l’instar d’autres Nations, ploie sous la menace existentielle d’un ennemi d’autant plus redoutable et cruel, qu’invisible et implacable, le journal « Le Jour » dans sa parution du 27 avril 2020, jette un gros pavé dans la mare de la classe politique, de la société civile, mettant ainsi un terme à la nécessaire trêve des confiseurs, observée par tous, au nom de l’Union sacrée, rempart et antidote à ce terrible virus », rappelle-t-il.
Le président national du FSNC, pose la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour vaincre cet ennemi commun et cruel, car dit-il, « il y a un temps pour tout », notamment « un autre temps pour la politique politicienne ».
Le Choix du FSNC
« Je voudrai en ma qualité de président du FSNC, l’un des pères fondateurs de la coordination des partis politiques de l’opposition lors de la période dite de braises, l’un des pères fondateurs et modérateur de la coalition des Partis politiques de l’opposition des années 2000(…). Je commence d’abord par réaffirmer pour dissiper tout doute et tout malentendu que le FSNC dont je préside à la marche, à l’humanité de ses dirigeants, a choisi d’accompagner le Président Biya jusqu’à la fin heureuse de sa carrière politique », martèle Issa Tchiroma Bakary.
Parlant de la géopolitique septentrionale, l’ancien ministre de la communication, souligne pour le rappeler qu’à la faveur de la convocation de tous les partis politiques présents à l’Assemblée nationale pour la concertation et la coordination de la lutte contre la pandémie de Covid-19, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, « les partis politiques, porteurs de la légitimité du septentrion que sont le RDPC, l’UNDP, le FSNC et le MDR ont renouvelé au Premier Ministre leur soutien total à la politique menée par le Président de la République à la tête de notre Nation, et ont demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de rassurer le Président de la République de leur soutien total et indéfectible. Qui en dehors des dirigeants de ces partis politiques, détiendraient légitimité élective et autorité morale pour décider de la rupture ou de la consolidation d’une alliance ? », s’interroge Issa Tchiroma.
L'ingénieur SUPMECA parlant du Septentrion questionne pourquoi le Grand Nord suscite tant de convoitises ? Il réalise après réflexion qu’en démocratie, démographie est synonyme de pouvoir ; parce que 50% des pauvres et parfaitement illettrés disposent du pouvoir de désignation de celui qui présidera aux destinées de la Nation, parce que de son poids démographique de 1992 à ce jour, le vote du septentrion a été déterminant pour la désignation du Président de la République. De ce fait, Tchiroma pense que « quiconque aspire à gouverner notre Nation par voies démocratiques ne resterait indifférent ou à l’écart de ce vivier électoral. Je comprends pourquoi les thuriféraires du MRC ont estimé utile, par les artifices et des mises en scène dignes des impresarios hollywoodiens, d’annoncer urbi et orbi le divorce de l’alliance Septentrion-RDPC-Paul Biya ».
Issa Tchiroma Bakary dans la conclusion de ses propos, invite les Camerounais dans leur ensemble à s’inscrire massivement sur les listes électorales. « C’est ça la panacée universelle à tous nos problèmes », conseille-t-il.
Innocent D H