Ils sont descendus dans la rue ce mardi 25 février 2020.
Le message qu’ils ont voulu transmettre est clair. Les jeunes de la région du Nord ne sont pas prêts à céder à la pression. Qu’importe le côté où elle vient. Ils ont tenu à indiquer qu’ils apportent leur soutien au Président de la République. C’est en somme le résumé des messages qu’ils avaient inscrits sur les pancartes qu’ils ont brandi tout au long de leur marche.
Pour comprendre le sens de cette marche, il convient de rappeler que le 22 février 2020, à Paris à l’ouverture du salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a fait des déclarations portant entre autres sur la libération de Maurice Kamto et la crise sociopolitique qui sévit encore dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
A titre de rappel, il a déclaré lorsqu’il s’adressait à l’activiste Calibri Calibro : « J'ai mis la pression sur Paul Biya pour qu'il traite le sujet de la zone anglophone et ses opposants. Je lui avais dit que je ne voulais pas le recevoir à Lyon Tant que Maurice KAMTO n'était pas libéré. Et il a été libéré parce qu'on a mis la pression. Et là, la situation est en train de se re-dégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président Biya et là, on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les violences faites aux Cameroun et qui sont intolérables. Je fais le maximum ».
Du fait donc de ces propos, depuis hier 24 février 2020, une manifestation a été organisée à Yaoundé devant l’Ambassade de France au Cameroun. Il y a eu une autre ce matin à Douala devant le consulat de France et celle que les jeunes de la région du Nord ont tenue.
Liliane N.