Le parti dirigé par Cabral Libii est la troisième formation politique à détenir le plus grand nombre de Députés à l’Assemblée.
Si on s’en tient au critère lié au nombre de représentants d’un parti à l’Assemblée nationale, on pourrait penser que le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se positionne comme étant la troisième force politique du Cameroun. Les résultats rendus publics par le Conseil constitutionnel indiquent que ce parti qui a pour président Cabral Libii, comptabilise un total de 5 Députés à l’Assemblée nationale, parmi lesquels, on note la présence de l’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018.
Il convient de rappeler que le Pcrn a acquis sa notoriété avec l’arrivée à son bord de Cabral Libii qui du temps de la dernière Présidentielle, était main dans la main avec le parti politique Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo. Pour revenir donc à la position qu’il va occuper à la chambre basse du Parlement, il est judicieux de préciser qu’elle la partage avec le Social democratic front (Sdf) qui s’en est sorti aussi avec cinq Députés. Toutefois, la donne pourrait changer pour le Sdf qui a eu gain de cause lors du contentieux post-électoral vidé la semaine dernière par le Conseil constitutionnel. Les élections législatives de 2020 seront repris dans 11 circonscriptions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Pour ce qui est du parti qui conserve sa place de première force politique du Cameroun, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, il enregistre un nombre de 139 Députés. Il est suivi de l’Union nationale pour la démocratie (UNDP) et le progrès qui a 7 Députés. L’Union démocratique du Cameroun (UDC) a 4 sièges. Le parti Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) du Ministre Issa Tchiroma détient 3 sièges.
Liliane N.
Selon le document rendu public ce Mardi, les sanctions qui vont de l’avertissement au blâme en passant par des suspensions ont pour objectif d’assurer la nécessité absolue de discipline et garantir un fonctionnement harmonieux du parti dans les communes de Makak et de Matomb et partout où cela sera nécessaire.
Un verdict nécessaire pour Cabral Libii Li Ngue Ngue, qui laisse entendre que la maturité en politique s’acquière au fil du temps et, « La démocratie se construit aussi avec ses soubresauts post-électoraux ! Le redressement du Cameroun passera avant tout, par celui des mentalités…Sur 7 communes remportées aux élections, les élus de 4 d'entre elles ont suivi dans leur majorité, les directives du Président du Parti dans la désignation des exécutifs tel que convenu lors des concertations des 14, 15, 16 et 17 février 2020, à savoir : Messondo, Nkondjock, Massok – Songloulou et Eséka. Dans la même veine, il faut noter la discipline observée par les camarades dans la désignation de certains des nôtres dans les Exécutifs communaux à Edéa 1er, Douala 3ème, Douala 5ème et Meiganga… ».
D’autres explications données par le président national de cette formation politique qui apparaît aujourd'hui comme le principal challenger du parti proche du pouvoir
« Règlements de compte internes ? Césure intelligente ? Sanction de l'injustice ? On le saura très vite. Place à l'ouverture des laboratoires d'implémentation du projet de société du PCRN là où la confiance n'a pas de lézardes. Sous mon magistère, jamais on ne prendra des libertés avec les missions que le peuple nous a assignées. Les mandats électifs du PCRN, seront des mandats de travail, des mandats d'épuisement au travail... ».
Des sacrifices consentis par tous
« Je dis sincèrement merci à ces camarades qui, conscients de ce que notre victoire électorale certes collective, devait désormais être convertie en actions programmatiques coordonnées par un leader national qui incarne le Parti qui a investi, et dont l'autorité mérite (encore) confiance dans la perspective de l'objectif national. Refouler ses pulsions ambitieuses a nécessité pour certains, je le sais, de se faire rudement violence. Un lourd sacrifice pour que l'objectif ultime soit sauf !
A Ngog Mapubi, la majorité s'est inscrite dans la même perspective pour la désignation du Maire...uniquement. Quant à Matomb et Makak, la majorité des élus a manifesté son doute vis-à-vis de l'autorité que j'incarne. Au delà des sanctions prononcées par le Parti, j'ai pris la mesure de mes illusions. Les hommes sont imprévisibles. Le temps nous dira quelle aura été la cause réelle de cet affront (prématuré ?). Auto-suffisance politique ? Opportunisme politique ? Nous avons l'occasion de marquer historiquement le management politique au Cameroun. La plate-forme d'accompagnement des Mairies que je mettrai très vite en place, y veillera. Par la Grâce de Dieu on y parviendra.
Nous irons de victoires en victoires palpables et mesurables… ».
Parce que les défis à relever s’avèrent nombreux pour Cabral Libii, il est important de tout remettre entre les mains de celui par qui toute chose est rendue possible : « Que Dieu nous bénisse par son inspiration et sa révélation… », conclut –il devant ses militants et sympathisants.
Nicole Ricci Minyem
Le président national du Parti camerounais pour la rénovation sociale (PCRN) vient de réagir aux propos d’Emmanuel Macron. Dans sa déclaration, Cabral Libii estime le Gouvernement camerounais doit opposer une réaction officielle et ferme car il en va de l’honneur du Cameroun.
« Le Gouvernement camerounais a certes en de telles circonstances l’obligation de réagir officiellement avec fermeté pour préserver l’honneur de la patrie, mais les recettes, pour restaurer la dignité et la respectabilité du Cameroun doivent avoir, et cela relève du bon sens, un fondement endogène », suggère Cabral Libii au nom de sa formation politique.
Pour lui, l’échange entre le président français, Emmanuel Macron et un activiste camerounais, est qualifié de spontané. Selon le président national du PCRN, un tel échange commande pour sa part la réaction que suit. « Le ton et les mots avec lesquels les révélations des discussions entre les chefs d’Etats français et camerounais ont été faites, retourneraient de toute évidence dans leurs tombes, les pères de notre indépendance dont le courage, la maturité et la lucidité s’opposèrent à la colonisation et à l’indigénat. De même elles blesseraient dans son amour propre, le moins patriotique des camerounais », déclare-t-il.
Cabral Libii dit convenir que, depuis quelques années, « le Cameroun perd progressivement de son influence et de sa respectabilité dans le concert des nations et nos dirigeants sont à la merci des caprices et des humeurs des soutiens internationaux qui se font de plus en plus rares et exigeants. (…) Et pourtant, le soutien de son peuple et le respect de nos partenaires internationaux n’est possible que grâce à la bonne gouvernance, un climat sociopolitique apaisé, des libertés publiques optimales, la démocratie authentique dépouillée d’un appareillage électoral taillé sur mesure et la prospérité économique qui profite à tous les citoyens », remarque le politique.
« Le PCRN s’engage, oint de la dignité du peuple, à poursuivre avec tous les partenaires internationaux privilégiés du Cameroun, le juste combat de nos Héros Nationaux en tirant le meilleur de l’œuvre des deux (02) Présidents du Cameroun », conclue-t-il.
Innocent D H
Depuis quelques heures, certaines informations relayées sur les réseaux sociaux par les adeptes des Fake news prétendent que dans ces deux communes, « les conseillers du PCRN qui avaient pourtant gagné ces mairies votent contre le candidat du PCRN et pour le candidat RDPC… »
La mise au point de Anne Féconde Noah- Porte parole de Cabral Libii
« Une fausse information largement relayée sur les réseaux sociaux fait état de ce que les mairies de Makak et de Matomb, dans lesquelles le PCRN a gagné les élections à la majorité absolue ont des exécutifs communaux issus du RDPC.
Autrement dit, les conseillers municipaux du PCRN auraient voté des maires issus des listes du RDPC.
Non seulement c'est une impossibilité sur le plan juridique, je dirais même une incongruité, mais c'est une nième fabrication mensongère, traduisant beaucoup de fébrilité chez les délateurs.
En effet les exécutifs communaux désignés à Matomb et Makak sont bel et bien des conseillers municipaux du PCRN. Ce sont des militants bien connus d’ailleurs. Ces compatriotes se sont placés du mauvais côté de l'histoire et ils font feu de tout bois.
Toute cette haine met en réalité en exergue la grande gêne qu'ils éprouvent face à la croissance rapide du PCRN. La montée fulgurante du PCRN sous la conduite de son président national l'honorable Cabral LIBII dérange.
Néanmoins, en tant que citoyens réconciliateurs, nous les invitons à revenir sur le droit chemin. Par droit chemin, nous entendons la confrontation idéologique dont jailliront les solutions que le peuple camerounais recherche .En effet, le défi de la jeune génération est de faire la politique autrement.
Nous leur faisons remarquer que cette persécution qui dure depuis 3 ans ne nous a jamais arrêtés, au contraire, nous n'avons de cesse d'engranger des victoires et le PCRN s'impose dorénavant comme la meilleure alternative pour une alternance pacifique au sein de nos institutions. Ils devraient donc libérer leurs énergies pour construire, au lieu de les dépenser dans des combats perdus d'avance.
Enfin, nous prenons le public à témoin de cet autre fakenews, pour conclure ensemble que: toutes ces attaques que vous lisez sur Facebook, dans les groupes watsapp, et via d'autres supports, contre le PCRN et son président national, sont en réalité des bobards auxquels vous ne devez plus accorder aucune attention. Ignorez-les tout simplement… ».
N.R.M
Dans un message publié sur sa page Facebook ce Lundi, le président du Pari Camerounais pour la Réconciliation Nationale présente ses condoléances aux familles éprouvées et demande que lumière soit faite sur ces atrocités.
« J'ai appris avec effroi, consternation et stupeur, le massacre par des personnes armées, de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, à Ngarbuh, un village du Département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest du Cameroun.
Je m'incline devant la mémoire de ces victimes innocentes de cette guerre inutile et au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale-PCRN, j'adresse mes sincères condoléances aux familles endeuillées.
Je demande avec insistance au Gouvernement et aux organisations des droits de l'homme nationales et internationales, de faire toute la lumière sur ce massacre. Que les coupables soient rapidement identifiés, interpellés et présentés à la justice pour y subir la rigueur de la loi.
Je saisis une fois de plus cette occasion pour appeler toutes les parties en conflit à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, notamment à ceux qui ne devaient jamais porter les armes de les déposer, pour donner une chance à la paix… ».
S’agit–il réellement des soldats Camerounais ?
Les avis sont partagés. En commentaires sous le post du Président du PCRN, certains semblent en douter et affirment que ce sont les ambazoniens qui arborent les tenues des Forces de Défense et de Sécurité tués par eux.
« Ces amba boys s’habillent comme nos militaires avant de commettre les atrocités comme le meurtre d’enfants de Ntumbaw, Donga Mantung. Puis les mêmes terroristes d’amba se tournent prennent des photos des enfants qu’ils ont tués, publient sur les médias sociaux, pleurent génocide et font tout pour attirer la sympathie internationale.
Ces amba fools croient vraiment qu’en tuant leurs propres parents, incitant le génocide à leur propre peuple, qui leur donnera l’indépendance. Le nouveau plan qu’ils planifient est d’attaquer les communautés « Bamiléké » déguisés en soldats du Cameroun. Ils pensent que ça va causer un soulèvement dans la région de l’Ouest… ».
D'autres se souviennent de l’exécution des mamans et de leurs enfants au Nord, du refus de la quasi majorité des Camerounais de croire que l’armée Camerounaise pouvait commettre de tels actes. Malheureusement, la suite a démontré le contraire. Il apparaît dès lors évident que face à tout ce qui est dit depuis le 14 Février dernier, il convient de prendre des précautions et ne pas se fendre en déclarations, et espérer qu’une enquête va permettre de faire la lumière sur ces meurtres barbares.
Il est toutefois important de relever qu’un Camerounais tué, quelque soit le camp auquel il appartient, est un mort de trop. Et, dans une guerre les enfants doivent au delà de toute « conviction » être protégés et rien, aucune raison ne saurait justifier leur assassinat.
Nicole Ricci Minyem
Après l’attaque perpétrée contre le journaliste Ernest Obama, ses agresseurs, membre de la « brigade anti sardinards » ont peut être estimé qu’ils sont puissants, intouchables et que rien ne pourrait les atteindre.
Ils ont donc estimé que tout comme avec les artistes musiciens, ils peuvent également s’en prendre à celui que les jeunes, dans leur grande majorité considèrent comme un exemple. Dans un message publié sur Facebook, voici le contenu du message attribué à une certaine winnie savannah : « Tous ceux qui pactisent avec Biya ont intérêt ont intérêt à ne pas mettre les pieds dans la diaspora y compris Cabral Libii ».
En réponse à ce post et faisant foi à d’autres recoupements, Anne Feconde Noah Porte parole de Cabral LIBII s’est voulue très claire
« Des informations portées à notre connaissance font état de ce que des activistes de la BAS projetteraient d'étendre leurs agressions physiques, sur la personne du Président National du PCRN, l'honorable Cabral LIBII.
Faisant suite à cette menace, nous apportons à l'attention de l'opinion publique nationale et internationale les précisions suivantes:
1- Le parti Camerounais pour la réconciliation nationale est un parti souverain dont l'idéologie est du centre droit. Il ne se laissera influencer par aucun courant extrémiste.
2- Le parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est un parti qui prône le débat d'idées, la confrontation des points de vue, mais pas la guerre entre les enfants de la patrie.
3- Mais en revanche, si des individus réfractaires à la contradiction idéologique, venaient à s'arroger le droit de s'en prendre physiquement à à l'honorable Cabral LIBII, une riposte assidue et proportionnelle sera assurée.
Dans une telle hypothèse, le PCRN défendra son président sans lésiner sur aucun moyen pertinent.
L'approche paisible est un choix… ».
Réactions
Dieudonné Essomba : « Après s’être attaquée à Ernest Obama, la racaille appelée BAS prétend s’attaquer maintenant à Cabral ! Mais tout le monde sait qu’ils n‘oseraient pas ! Ce sont des lâches ! Ils ne prendraient jamais le risque de s’attaquer aux Bassa, ni aux Bamoun, ni aux Fulbé, ni aux Anglophones, ni à tout autre peuple du Cameroun ! Ils le paieraient extrêmement cher, car ceux-là ne sont pas des amuseurs publics ! Et ils n‘hésiteraient pas une seconde à leur briser les os ! Sans le moindre état d’âme ! Kangalash ! Kangalash ! Les os brisés, et la douleur lancinante de bras cassés, de contusions profondes et de traumatismes crâniens ! Il n’y a qu’aux Ekang qu’ils peuvent venir faire « leur maman », simplement parce qu’ils s’appuient sur un argument : « les Ekang ont le pouvoir » ! Cela signifie que si les Ekang les frappaient dur comme il convient et comme ils le méritent, ils inonderaient l’univers de leurs geignements de vieille femme, en appelant au secours le monde entier pour « génocide organisé par le pouvoir Ekang » ! Mais comme dans toute chose, il y a des limites. Et ces limites commencent à être franchies ! Il arrivera bien un moment où les Ekang se décideront de purger définitivement cette racaille de l’asticot qui leur tourmente l’esprit »!
Boris Fotso : « M. Essomba, si nous étions dans un pays sérieux, vous deviez être interpellé et enfermé, le pouvoir de Yaoundé vous aimes beaucoup, mais vous rendrez des comptes à cette nation, Une telle dérive langagière ne peut être tolérée dans une république !!! Bon Dieu !!! C'est sauvagement dangereux vos propos ! Venant d'un intellectuel vous devez être enfermé dans une prison de haute sécurité, c'est plus que du terrorisme que vous prônés, c'est une tuerie en masse… ».
Joseph Collins Atonnang Magbou : « Je suis du MRC et désapprouve cette barbarie de cette secte appelé BAS. Nous menons un combat noble et ne devons pas être distrait par les gens qui nous tirent vers le bas. Notre adversaire est connu et c'est le système Biya. On n’a pas besoin de la distraction… ».
Nicole Ricci Minyem
Le débat politique au Cameroun depuis les dernières élections municipales et législatives du 09 février 2020, porte sur les chiffres et le sens à donner aux taux de participation ou d’abstention. Qu’est-ce qui peut bien justifier qu’on en soit à ne pas se préoccuper de qui a été élu où, mais que tous les acteurs politiques se battent pour confirmer ou infirmer des taux d’abstention et de participation.
Le problème que pose la question du taux d’abstention est celui de la légitimité du processus électoral, de l’élection et des élus sortis des urnes. Le renseignement que le taux d’abstention apporte est celui de savoir le niveau d’adhésion des populations à l’élection.
Les camerounais ont des raisons de douter de la sincérité du processus électoral. Tout d’abord au regard de ce qu’ils ont observé depuis la dernière élection. Pur nombre de camerounais, le premier obstacle à cette élection est la justice électorale.
Les magistrats ont à plusieurs reprises donné l’impression d’être au service d’une cause qui est aux antipodes de la protection de la démocratie. Des exemples, la question des 32 PV soulevés par le MRC lors du Contentieux de la présidentielle, ou l’exclusion de l’UPC des élections locales du fait d’une sorte de déni judiciaire. Sans parler des griefs du PCRN de Cabral Libii à l’endroit de la justice.
D’un autre côté, le code électoral et les acteurs qui ont la responsabilité d’organiser l’élection ne sont pas toujours considérés comme neutre. Ce qui donne l’impression aux citoyens que le jeu est fait pour privilégier certains partis politiques.
Par ailleurs, les populations ne sont pas dupes. Elles connaissent très bien les différents candidats et ne leurs font aucunement confiance. Cette crise de légitimité entraîne un désintérêt évident à l’égard des élections et de la politique.
L’une des conséquences directes sera la démission du peuple face à ses responsabilités citoyennes. Les citoyens ne payent plus les impôts et les taxes, les caisses de l’Etat sont sous tension, ils ne valorisent pas les institutions puisqu'ils ne s’y reconnaissent plus. Il y a une recrudescence de la justice populaire. La cité devient difficile à gouverner.
D’autre part, les élus ne se sentent pas le devoir de rendre compte aux populations, ils ne se soucient pas de leurs conditions de vies. Puisqu'ils savent très bien qu’ils n’ont aucune légitimité auprès desdites populations. Et d’autres travers sociaux consécutifs à l’illégitimité des élus, du fait du fort taux d’abstention. Et dans cet environnement, bonjour la mal gouvernance, la corruption et le sous-développement.
Terminer une élection avec un taux de participation aussi bas, ou un taux d’abstention aussi élevé est simplement l’indicateur que les populations ne se reconnaissent plus en ce processus électoral. Une Nation qui se veut démocratique, constatant cet état de fait, travaillera à améliorer le processus électoral question de construire une véritable légitimité des élus et par conséquent de la machine administrative qui sera dirigée par ces élus.
Stéphane NZESSEU
Sur sa page Facebook, la candidate du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale dans le Wouri Est apparaît comme la « révélation » de ces élections couplées et, consciente que les tendances que présentent les procès verbaux n’auraient pu être possibles sans l’apport de tous ceux qui lui ont fait confiance, elle a voulu leur montrer sa reconnaissance.
« Nourane Moluh Hassana epse Fotsing vous dit : Merci
Je remercie les populations de Wouri Est pour leurs voix à ma modeste personne.
Je félicite toute mon équipe pour le travail abattu. Il n'y a de mot dans le dictionnaire pour qualifier ce travail qu'ils ont abattu.
Je remercie tous les médias nationaux et internationaux.
Je tenais à remercier de manière particulière ceux qui sont administrateurs des pages
« JeVoteNourane #NouraneDeputé #
Nourane sera-t-elle Député ? Sans aucun doute ! Le résultat sorti des urnes est clair et net.
Mais seulement notre véritable victoire sera celle d'avoir un groupe parlementaire à l'assemblée nationale. Ceci passe par le fait que nous obtenons le maximum d'élus possible pour le PCRN notamment à #Wouri Est qu'au moins nous passons avec deux députés.les jours qui suivent nous le diront.
Vous pouvez déjà ouvrir vos champagnes et entre temps la surveillance du processus électoral est en cours pour que le vote ne soit pas détourné.
Nous allons continuer le travail jusqu'à la proclamation des résultats officiels. Vive le PCRN
Vive la jeunesse consciente
Vive la jeunesse dynamique
Vive le député 2.0
Vive le Cameroun… ».
Réactions dans les réseaux sociaux et groupe PCRN
Congrats. Nourane. Après une campagne pleines d'innovations ce n'est que mérité. Bravo
C'est la plus grande victoire de ces élections, bravo combattante. Vous nous avez montré qu’on peut faire la politique autrement et, ce n’est que justice. Nous savons que le visage de l’Assemblée nationale va changer et ceux qui pensaient qu’il s’agit de leurs champs personnels et un héritage pour leur famille, ils sauront que « Les jeunes doivent oser » dit par le Président de la République ne sont pas des propos qui sont tombés dans les oreilles des sourds…
Bravo et Félicitations. Nous avons besoin de la jeunesse. Cette jeunesse dynamique, engagée à prendre son destin en main, consciente qu’elle ne peut plus se laisser entraîner par ceux qui n’ont plus aucun rêve même pas pour leurs propres enfants…Bravo encore honorable Nourane…
La campagne moderne de cette dame a mis tout le monde d'accord. Elle et son leader ont bravé les difficultés pour faire vivre le rêve aux Camerounais. L’effet Cabral porte des fruits et nous savons qu’au cours des cinq prochaines années, il y’aura une différence entre vous et ceux qui sont aux affaires depuis des décennies. Nous allons vous accompagner et, nous serons avec et derrière vous pour vous rappeler vos promesses mais, nous avons confiance…
La Cour Constitutionnelle doit prendre en compte les procès verbaux sortis des bureaux de vote. Nous voyons donc aujourd'hui que les réseaux sociaux ne sont pas complètement mauvais. Grâce à ces derniers, il n’y a plus moyen qu’on nous serve des « irrecevables » que nous avons eu pendant le contentieux post électoral en 2018. Les résultats des urnes sont connus et bravo madame le député…
Nicole Ricci Minyem
Le parti de Cabral Libii a investi ce jeune ingénieur de génie civil âgé de 24 ans comme tête de liste aux municipales du 09 février prochain. Sur le terrain, il met le paquet double à travers des stratégies de charme pour conquérir le maximum de potentiels électeurs.
Le jeune ingénieur de génie civil tête de listes du PCRN aux municipales du double scrutin du 09 février 2020, est né en 1996 à Sabongari dans l’Arrondissement de Pitoa. Là-bas où il est candidat, il a quasiment perdu le sommeil pendant cette période de campagne électorale. Il utilise chaque seconde à sa disposition pour séduire l’électorat. « Mon projet de société se décline en 11 points. Il s’agit entre autres, des domaines de la santé, de l’urbanisme, de l’éducation, de l’environnement. S’agissant du volet crucial qu’est l’éducation, le PCRN compte absolument construire des salles de classe, des équipements, et recruter des enseignants qui sont formés chaque année à l’ENIEG de Pitoa, mais, qui se retrouvent sans emploi », dévoile le jeune candidat.
Salassa Youssoufa Djitaou, est cadet d’une fratrie de 11 enfants. Il a fait ses études secondaires au lycée technique de Pitoa. Il nous confie que la chose politique n’est pas nouvelle pour lui car lycéen, le jeune candidat militait déjà dans diverses associations. « Depuis ma prime enfance, j’ai rêvé faire la politique. Je me suis dit un jour, qu’il me fallait être un grand homme politique au Cameroun voire en Afrique. J’ai dirigé des associations dans mon lycée et ailleurs. Je suis président du comité de base du PCRN à Pitoa. C’est mon premier engagement dans un parti politique. Je suis avec mon président Cabral Libii depuis le mouvement onze millions de jeunes, puis onze millions de citoyens et aujourd’hui le PCRN », nous confie Djitaou.
Pendant cette période de campagne électorale, il se dit confiant de ses acquis politiques. Pour lui la victoire des listes du PCRN dans la mairie de Pitoa ne serait pas une surprise vu l’adhésion massive des populations à son projet de société. Ce sont quatre parti quatre partis politiques qui vont à l’assaut de cette commune. Il y a outre le Parti camerounais pour la réconciliation nationale, le RDPC, l’UNDP et le FSNC.
Innocent D H
Le montant a été dévoilé par le leader de cette formation politique, dans un tweet publié ce Mardi
« Juste à titre d'information, le PCRN a reçu au titre de l'appui financier public à la campagne électorale, la somme de 49 300 000 FCFA ».
Cabral Libii souhaite ainsi, selon ses proches « rester dans la même dynamique que celle qu’il a initié lors des présidentielles de 2018, parce qu’il est conscient que les questions d’argent dans ce pays sont très délicates et, le pas est souvent très vite franchi, lorsqu’il s’agit de le dénigrer et de lui coller des étiquettes qui n’ont rien à voir avec sa personnalité et la politique qu’il veut implémenter dans ce pays… ».
Dans la même logique, le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a ajouté : « Cette somme ne représente que la moitié des cautions payées par le PCRN pour déposer les listes… ».
Jean Emmanuel Kengne, électeur se dit très admiratif : « Vous savez, j’ai 50 ans aujourd’hui et je n’ai pas honte de le dire mais après la déception de 1992, c’est en 2018 que j’ai à nouveau ressenti un intérêt certain pour la chose politique dans ce pays. Cabral Libii m’a convaincu et après avoir donné toutes les informations relatives à cet élan de cœur de ses concitoyens, il prouve une fois encore qu’il est un grand homme politique, un leader né, un homme qui malgré son jeune âge mérite que nous lui fassions confiance. Je suis très admiratif et, je suis certain, convaincu qu’il fera du bien à notre pays… ».
« Cabral Libii n’est pas un extra terrestre. Il est un Camerounais qui vit et connait nos réalités. Il se limite à répondre à nos aspirations, à ce que chacun de nous voulait voir comme homme politique dans ce pays qui regorge de richesses, des richesses dont se sont accaparés quelques individus. Si chaque homme politique, qui aspire à un poste électif avait agi comme lui, le Cameroun ne serait jamais tombé dans cette décrépitude totale. C’est donc normal à mon sens qu’il nous dise combien il a reçu et à la fin, nous savons qu’il va nous dire comment cet argent a été utilisé … », soutient Pierre Batcham – Electeur.
A titre de rappel, c’est le 28 Janvier dernier que Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale avait annoncé le déblocage du financement public pour la campagne électorale, en vue des élections législatives et municipales qui auront lieu le 9 février 2020 au Cameroun. 1,7 milliard de FCFA, est le montant qui a été reparti aux partis politiques en lice pour ce scrutin. La moitié de cette somme, 850 millions de FCFA, a été débloquée pour la campagne, repartie au prorata des listes validées.
Nicole Ricci Minyem