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Dès le samedi 21 novembre 2020, le RDPC, le PCRN, l’UDC, le PAL pour ne citer que ces partis politiques vont essayer chacun de convaincre le plus grand nombre d’électeurs.

C’est demain samedi 21 novembre 2020, que la campagne pour les toutes premières élections régionales du Cameroun va débuter. Elle va durer deux semaines. Cameroon tribune rapporte qu’uune dizaine de partis politiques vont essayer de conquérir les voix des 10 632 conseillers municipaux qui constituent le collège électoral de ce que l’on appelle à ce niveau, les délégués des départements alors que les représentants du commandement traditionnel vont briguer les deux cent sièges qui leur sont attribués dans les dix Conseils régionaux, à raison de 20 par région.

Les partis politiques qu’on verra sans nul doute sont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), le Parti de l’Alliance libérale (PAL), entre autres.

Dans son édition de ce 20 novembre 2020, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics tente de parler des figures bien connues de la scène camerounaise, qu’on verra au cours de cette campagne électorale.

«On retrouvera ainsi des noms comme Hermine Tomaino Patricia Ndam Njoya pour l’UDC, Célestin Bedzigui pour le PAL, Marcel Yondo du MLDC, Gilbert Tsimi Evouna, André Siaka, Zacharie Perevet, Anne Marthe Mvoto, Lisette Elomo Ntonga, Zacharie Ngniman, Etienne Owono Owono du RDPC pour ne citer que ceux-là. A côté de ceux-là, l’on a des ‘’têtes couronnées’’ comme Alim Garga Hayatou, le Fon Angwafor III de Mankon, Guy Tsala Ndzomo ou Honoré Djomo...», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Du fait de la pandémie, la stratégie qui paraît adéquate est celle du porte-à porte. Il ne sera pas évident de voir des meetings organisés ci et là.

Liliane N.

 

 

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L’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’a pas caché sa déception, après que le Président de la République n’ait pas décrété la journée du lundi 26 octobre 2020, journée de deuil national.

En rapport avec le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Academy Bilingual, le lundi 26 octobre 2020 aurait dû être une journée de deuil national. C’est ce que pense l’Honorable Nourane Foster qui a fait sur sa page Facebook, une publication dans ce sens.   

«Les drapeaux devraient être en berne ce jour ! Le décret sur la journée de deuil National devrait être signé. Notre soutien indéfectible à la République et à notre armée n'est pas signe de faiblesse», a écrit la camarade de parti et de l’Assemblée nationale de Cabral Libii.

Allant plus loin dans ses revendications, l’Honorable a plaidé pour qu’il soit permis aux jeunes d’exprimer leur mécontentement suite à ce qui s’est passé à Kumba samedi dernier. Elle a plaidé pour une gestion de la situation qui soit en phase avec l’époque actuelle.

«La Jeunesse Camerounaise exige du Gouvernement une meilleure gestion et une pro-action digne de notre époque. Nous exigeons également la liberté de manifester pour tous ceux qui désirent Marcher pour exprimer la colère, le deuil et surtout dénoncer les ennemis de la République où qu'ils se trouvent», a-t-elle écrit.

Il convient de noter que l’Honorable Nourane Foster a condamné comme bon nombre d’hommes politiques, le meurtre des élèves de Kumba, le jour même où la tragédie est survenue.

«Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple Camerounais ne cédera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D'EUX… Ils sont allés Trop loin ! #JeSuisKumba! Rejetons définitivement le terrorisme de ces séparatistes sans foi ni loi.Sincères condoléances», avait-elle écrit le 24 octobre 2020.

Liliane N.

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Dans ce deuxième extrait, le président du Pcrn tente d’apporter plus d’épaisseur à son message en démontrant d’une autre approche de l’intégration nationale, qui n’est pas la négation des différences, encore moins l’effacement des identités, mais plutôt l’ « Organisation harmonieuse de celles-ci»

 

La solution camerounaise est l’autonomie des communautés. C’est la solution la plus pratique dans l’optique de préservation de notre identité. Des études anthropologiques pertinentes menées notamment par le Pr Paul Abouna, anthropologue, démontrent une telle prégnance de la communauté au point où, ces études proposent la constitutionnalisation de l’ethnocratie.

Nous n’épousons pas cette finalité. Mais nous partageons le refus de négation d’une réalité qui « crève les yeux », pour là normaliser institutionnellement. L’intégration nationale n’est pas la négation des différences, ce n’est pas non plus l’effacement des identités, mais l’organisation harmonieuse de celles-ci.

Car la politique de l’autruche pratiquée sur cette question laisse couver sous des oripeaux républicains, des manœuvres insidieuses de repli que la ruse et le soupçon trahissent. Aborder la question de la forme de l’Etat, c’est aussi évoquer la question plus profonde de la gestion du pouvoir entre les peuples.

C’est pour cela que, partant du constat que le découpage des communes et des départements a été gouverné par une relative prise en compte des communautés, nous proposons qu’on s’en serve comme point de départ. La première chose à faire au Cameroun, est l’élimination des dix (10) Régions artificielles consacrées par la constitution.

Il est très pénible voire impossible d’en déterminer la pertinence en dehors du seul objectif d’une compartimentation à des fins politiciennes. En revanche, le découpage des Communes et Arrondissements, puis des Départements, suit une logique identitaire et anthropologique.

D’ailleurs les dénominations en témoignent aisément. Tout porte à croire que les Régions ont été instituées pour masquer cette implacable réalité. Mais à quelle fin ?

La « ruse constitutionnelle » a même entaché les élections dites régionales, qui ne sont rien d’autre que des élections départementales, puisque la circonscription électorale est le Département. Pourquoi la Collectivité Territoriale appelée Région n’a d’existence que par les délégués départementaux qui y siègent ? N’est-il pas judicieux de laisser chaque Département s’auto-gérer ?

La réforme consiste donc à transformer tous les Départements en régions. Puis à procéder à un redécoupage des Régions qui va fondre plusieurs départements historiquement, sociologiquement et anthropologiquement affinitaires, en une seule.

Une simulation autour de la ville de Yaoundé pourrait donner lieu à la Région de Yaoundé qui serait alors constitutive des Départements (actuels) du Mfoundi, de la Mefou-Akono, de la Mefou-Afamba, du Nyong et So’o et du Nyong et Mfoumou.

Au bout de l’exercice, le Cameroun devrait compter un maximum de trente Régions. Cette réforme qui s’apparente aux modèles français et espagnols, présente le principal avantage de gommer progressivement le clivage francophone-anglophone dans le découpage, en faveur de la communauté qui est l’essence ineffaçable de la société camerounaise.

Cette réforme trace mieux les contours du chantier d’intégration nationale qu’elle déclenche immédiatement. Car une fois les communautés prises en compte sans complexe, c’est-à-dire dépouillées des oripeaux hypocrites de la région-point cardinal (centre, sud, nord etc.), il faut entreprendre d’enseigner à tous les camerounais à l’école et par d’autres moyens pédagogiques, l’étendue désormais palpable et dénudée de leur identité plurielle.

Pour éviter le repli identitaire, l’Etat doit assumer la pluralité identitaire, et éduquer les citoyens à se connaitre et à s’assumer fraternellement dans leur diversité. Le déni de la communauté et celui de l’attachement à celle-ci sont inutiles. Si la communauté est devenue un sujet de droit en matière foncière par exemple, c’est parce qu’elle est incontournable.

Le camerounais, c’est son village, sa terre, sa communauté. Nul ne peut contester que le rayonnement économique et culturel si enviable de la communauté Bamiléké par exemple, soit en partie tributaire de ce que sur les huit (08) Départements que compte la Région dite de l’Ouest, sept (07) sont en effet, Bamiléké.

Les quelques disparités d’ordre linguistique n’entament en rien la solidité des liens que les pratiques et coutumes ancestrales largement et fondamentalement partagées, ont sédimentées de générations en générations. Tous les peuplements camerounais aussi mobiles ou nomades qu’ils soient, ont une « base-arrière ».

Un point de retour. Prétendre que tout camerounais est « chez lui » où qu’il se trouve, est prématuré en l’état actuel des choses. C’est pour cela que la « forçage » étatique n’empêche en rien l’exacerbation des clivages ethniques. Il y a un apparent paradoxe entre le discours « politiquement correct » et les comportements effectifs des acteurs.

Très peu sont véritablement portés vers l’altruisme communautaire. Ce n’est pas de leur faute. L’Etat a failli ! Lorsque le chantier d’intégration nationale véritable aura été entamé, l’affirmation « être chez soi partout » commencera à avoir du sens, même si elle conservera toujours un aspect fondamentalement chimérique lié au fait que la communauté à laquelle on appartient, même dans l’hypothèse des mixités, demeure régie par un lignage patriarcal ou matriarcal qui conduit à un espace physique.

Être intégré, c’est être accepté. Et pour être accepté, il faut donner des gages de volonté de l’être à ceux qui doivent vous accepter. C’est ce qui se passe avec les multiples « tests » lors du mariage traditionnel dans plusieurs communautés. Il a été naïf de penser que la seule proclamation de l’Etat et le façonnement certes habile, des « masques régionaux », allaient « brûler cette étape ».

Si les camerounais avaient écrit par eux-mêmes et dans la sérénité, un contrat social à l’aube des indépendances, cette réalité n’aurait pas été ignorée ».

 

N.R.M

 

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Nourane Foster le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est persuadé du fait que la mobilisation de ses compatriotes, peut permettre à Camair-Co de retrouver ses lettres de noblesse.

Chaque camerounais doit apporter sa pierre à la reconstruction de la Camair-Co. C’est le message que l’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation (Pcrn) adresse à ses compatriotes. Celle qui est également connue comme femme d’affaires et plus jeune entrepreneur du pays, affirme qu’en voyageant par la compagnie aérienne, les camerounais contribueront à faire de celle-ci, une fierté nationale. Attentive à la reprise des activités de Camair-Co, la Député Nourane Foster s’est même permis de faire la publicité de l’étoile du Cameroun.    

« Au moment où notre compagnie Aérienne Nationale (CamairCo) redécolle, j'aimerais vous inviter à faire preuve de patriotisme afin qu'ensemble nous puissions faire face aux nouveaux challenges…N’hésitez pas de faire pareil pour vos voyages sur Garoua, Maroua, Yaoundé et Douala à partir de 39.000 Fcfa ! Désormais le billet peut être payé via Momo et OM et par simple appel ! Je rêve d'un Cameroun où notre compagnie Aérienne rend le peuple fier. Nous devons jouer notre partition », a-t-elle écrit.

A titre de rappel, c’est le dimanche 18 octobre 2020, que Camair-Co a finalement repris ses vols après plus d’un renvoi et près de 8 mois sans activités. La compagnie reprend à compter de ce mardi, 20 octobre 2020 avec un programme permettant d’assurer 42 vols hebdomadaires desservant quatre capitales régionales sur les 10 que compte le Cameroun. La compagnie qui n’opère désormais que sur les lignes domestiques, a annoncé pour le 19 octobre, c’est-à-dire hier, quatre vols desservant les villes de Yaoundé, Douala et Maroua.

Liliane N.

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Refusant de voir minimiser le rôle joué par le Pcrn suite à la décision prise par le Président de la République, de surseoir à ce tribut, la jeune dame a fait sortir des archives, un article publié par nos confrères de l’Agence Ecofin le 19 Avril 2020 

 

Article abondamment utilisé ce 19 Octobre 2020 par leurs adversaires politique, et dans lequel il était fait de mention du rejet par la Beac, d’une initiative du Gouvernement Camerounais portant sur l’exploitation d’un système de règlement et de compensation dans le cadre des paiements effectifs en monnaie électronique.

La publication

« Cet article sur la Beac date du 19 Avril 2020, c’est de la manipulation…

Premièrement, cet article qui est largement répandu ce jour pour méconnaitre la victoire de la coalition entre le PCRN et les citoyens Camerounais date du 19 Avril 2020, il a été modifié le 21 Avril 2020, et le média en ligne l'a tout simplement réactualisé du fait de l'actualité.

Je note que tous ceux qui l'ont publié sous mes post ont pris soin d'effacer les dates, pour faire croire qu'il date de ce jour. Chose fausse.

Mais encore, alors que le Problème posé par le PCRN est celui de la protection des citoyens contre le mode de collecte de ladite taxe jugé, illégal au regard du droit communautaire et dépourvu de sens pratique au regard de la difficulté à établir l'assiette de la taxe (le prix du téléphone sorti de l'usine, celui que la BEAC posait le 19 Avril 2020 portait sur 2 choses :

1- L'utilisation de l'anglais dans le courrier de demande d'autorisation de madame la MINPOSTEL, ce qui avait fait scandale ;

2- La conformité de la procédure de paiement, notamment la compensation des frais à payer par le crédit téléphonique de communication, -et non pas par mobile money par exemple- C'est de cette « interopérabilité » qu'il était question, rien à voir avec le débat sur la protection du citoyen qui a conduit le PCRN à se préparer pour des marches pacifiques.

La BEAC a dit non pas à la mesure visant à collecter la taxe sur le citoyen, mais plutôt à cette procédure de paiement. Ça date d'Avril 2020. Or le communiqué conjoint des Minfi et Minpostel qui défraie la chronique date du 29 Septembre 2020.

Si la motivation de la suspension de cette mesure était due au refus la BEAC, ça voudrait dire que le MINFI l'autorité monétaire locale, le Minpostel, et le chef de l'Etat n'ont pas reçu la lettre du gouverneur de la BEAC depuis le 19 Avril 2020?

Au fait la naïveté de ceux qui font ces agitations leur fait oublier comment fonctionne la BEAC et qui sont les vrais patrons là-bas?

Le plus drôle est que la suspension de cette mesure profite à tous y compris à eux...

Nous irons de victoire en victoires et nous avons déjà commencé ».

 

N.R.M

 

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Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale suggère au Président de la République de traiter aussi le problème de l’admission des nordistes, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

L’Honorable Cabral Libii  a tenu à saluer la décision de Paul Biya le Président de la République qui annule la taxe sur les téléphones et les tablettes. Sur son compte Twitter, il a laissé un message qui démontre, que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, sait faire la part des choses. «Nous saluons l'écoute du Président de la République pour l'annulation de l'imputation de la collecte des droits de douanes sur le  téléphone de contrebande, au consommateur», a-t-il écrit.

Il convient de noter qu’effectivement hier 19 octobre 2020, la Présidence de la République a fait parvenir une correspondance au Premier Ministère. Le message de ladite correspondance adressé au Secrétaire général du Premier Ministère, est que le Chef de l’Etat Paul Biya a donné des instructions pour faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et les terminaux importés. Le Président de la République a demandé à avoir un autre mécanisme plus approprié, qui permettrait de recouvrir ces ditsdroits de douane et autres taxes.    

ENAM

Toutefois, profitant de l’instant, le Député Cabral Libii a requis l’attention du Chef de l’Etat Paul Biya pour le problème d’admission des nordistes au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), session 2020. Il requiert du Président Biya, une instruction pour déclarer admis les nordistes sur les listes d’attente. «Nous proposons aussi à l'ENAM, que les nordistes dans les listes d'attente soient proclamés admis», a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale.

A titre de rappel, depuis des semaines déjà le Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama affirme dénoncer le non-respect, cette fois encore, des quotas des régions septentrionales au concours 2020 de l’ENAM.

«Seulement 75 candidats originaires des trois régions septentrionales ont été admis à ces concours sur les 417 nouvelles recrues ; soit un taux de 17,9%, très loin des 30% de places affectées à cette partie du pays par les textes en vigueur organisant les concours d’entrée à la fonction publique au Cameroun», relève Guibaï Gatama.

Le Ministre de la Fonction publique

En réponse à cette dénonciation du Mouvement 10 Millions de Nordistes, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique a indiqué que la moyenne requise pour les concours, compte également pour l’admission à l’Enam.

«Le quota des 28% des places attribué à ces (03) régions découle de la prise en compte des notes obtenues par les candidats qui en sont originaires et la répartition des quotas par région», peut-on lire dans la note d’information du Ministre de la Fonction publique.

Liliane N.

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Dix affaires étaient en délibéré ce Mercredi, à la Chambre Administrative de la Cour Suprême en sections réunies. Bien qu’il y’ait aucune chance que les attentes des uns et des autres soient comblées, les décisions finales seront connues dans les prochaines heures   

 

1- Affaire: Nyambio Emmanuel (RDPC)

Elections Cameroon (ELECAM)

Etat du Cameroun (MINDDEVEL)

Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN)

- Le PCRN est défendeur

Résumé de l’affaire :

Au lendemain du scrutin du 09 Février 2020, Emmanuel Nyambio a introduit auprès du Tribunal Administratif de Douala, une requête aux fins d’annulation des élections dans la circonscription électorale de Nkondjock, au motif que les actes posés par certaines personnes dont quelques-unes du PCRN et d’autres du RDPC notamment la continuation de la campagne et autres ont influés sur la sincérité du scrutin et a été débouté de son action comme non fondée. Ainsi, il a relevé appel de ladite décision.

Il produit pour soutenir sa demande :

- Un procès-verbal d’enquête et de renseignement administratif

- Un procès-verbal d’audition des témoins

- Une lettre du sous-préfet enjoignant le commandant de brigade d’ouvrir une enquête

Il convient de remarquer que ces pièces ont été fabriquées pour les besoins de la cause et méritent tout simplement d’être rejetées car les lettres administratives ne peuvent se retrouvées entre les mains d’un tiers.

2- Affaire : Atifi Ferdinand (PCRN Kaikai)

Le PCRN est appelant

Résumé de l’affaire :

Après les élections du 09 Février dernier, Atifi Ferdinand, candidat PCRN dans la circonscription de Kaikai a introduit par devant le Tribunal Administratif de l’Extrême Nord à Maroua, une requête aux fins d’annulation des élections dans ladite circonscription pour manquement des missions légales par la commission communale de supervision en ce que

- un nombre important de procès-verbaux des commissions locales de vote ont été simplement annulés et pourtant ces procès-verbaux auraient pu être rectifiés,

- et mauvais décompte des voix pour s’abstenir de partager les sièges de conseillers municipaux en ce que le RDPC a obtenu la majorité absolue par favoritisme. Il a été débouté de son action par ledit Tribunal comme non justifié.

3- Affaire Ngwe Biyong Emmanuel

Elections Cameroon (ELECAM)

Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN)

Le PCRN est intimé (défendeur)

Résumé de l’affaire :

Ngwe Biyong a introduit par devant le Tribunal Administratif de Yaoundé, au lendemain du scrutin du 09 février 2020 une requête aux fins d’annulation des élections dans la commune de Makak mais sa requête a été déclarée irrecevable pour forclusion. Qu’il s’est entêté et a relevé appel de ladite décision.

4- Affaire Gwodog BELL Simon C/ Elecam et RDPC

Le PCRN est appelant

Résumé de l’affaire :

Gwodog Bell Simon a introduit au lendemain du scrutin du 09 février 2020, une requête aux fins d’annulation des élections dans la commune de Bondjock pour violation de des articles 46 et 78 du code électoral. Malgré les pièces produites, le Tribunal Administratif du centre a rejeté cette action comme non fondée. Ainsi, il a interjeté appel pour les mêmes motifs en produisant les mêmes pièces

5- Affaire Djobanti Moueslas (RDPC) C/ Elecam Etat du Cameroun PCRN

Le PCRN est intimé (défendeur)

Résumé de l’affaire :

Djobanti a interjeté appel, afin de voir la chambre administrative annuler le jugement du Tribunal administratif de Douala et partant l’annulation des élections municipales dans la commune de Massock Song Loulou, pour dit-il violation grave des dispositions des articles 54, 56, 57, 61, 113, et 115 du code électoral.

De son avis, bon nombre de procès-verbaux n’auraient pas dus être annulés malgré qu’ils comportent plusieurs irrégularités. Que cette annulation avait pour intention de nuire à l’expression du suffrage universel mais que tous les partis en lice ont bel bien concouru dans le strict respect de la règlementation en vigueur.

6- Affaire Nguime Ekollo Frédéric (RDPC) C/ Elecam et Etat du Cameroun PCRN

Le PCRN est défendeur

N’ayant reçu communication de la convocation de ladite affaire, le Pcrn dit avoir produit leur mémoire en défense dans les délais et formes de la loi

Résumé de l’affaire :

Nguime Ekollo a interjeté appel pour se voir annuler le jugement du Tribunal Administratif de Douala qui l’avait débouté de son action comme non fondée et partant sollicite l’annulation des élections dans la circonscription de Dibombari.

Il évoque au soutien de sa demande qu’un certain nombre de candidats avait procédé à des faits de corruption et de votes multiples pour pouvoir gagner les élections dans ladite circonscription.

Que selon lui ces faits ont été avérés et produit pour les besoins de la cause des prises de vues inexploitables qui ne renseignent en rien, un procès-verbal d’audition de témoin et dossier médical d’un certain Moudwe, dit-il, bastonné pour avoir refusé l’offre de corruption

7- Affaire Ndjom Emmanuel Roger (PCRN) C/ ELECAM et Etat du Cameroun

Le PCRN est appelant n’a pas eu la charge du dossier

8- Affaire Ngo Ntock épouse Nyemb pauline (PCRN) C/ ELECAM et RDPC Etat du Cameroun

LE PCRN est appelant n’a pas eu la charge du dossier.

9- Affaire Ibrahima (RDPC) C/ UNDP, ELECAM, FSNC, PCRN.

Le PCRN est défendeur n’a pas eu la charge du dossier

10- Affaire Dzangue Tiomle Hervé Rostand (PCRN) c/ Etat du Cameroun, RDPC. Le PCRN est appelant.

 

N.R.M

 

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Face à la presse ce 9 Septembre, l’Honorable Cabral Libii a entre autres évoqué des sujets tels que : Les enjeux de ces élections - La Dotation Générale de la Décentralisation mais beaucoup plus L’importance que revêt les Départements dans le processus électoral du 06 Décembre prochain.

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le leader du Pcrn a rappelé  les mesures prises au sein du parti dont il a la charge, pour la participation aux élections Régionales

« Tous ceux qui veulent prendre part aux élections régionales au sein du Pcrn ont jusqu’au 13 Septembre 2020, pour déposer les dossiers et ces derniers seront dépouillés par la Commission de Coordination des Régionales, qui va organiser les primaires uninominales dans chaque Département concerné.  

Les personnes qui vont participer à ces primaires sont les conseillers municipaux du Pcrn, les membres des bureaux des démembrements du parti, les personnes qui occupent des postes dans les instances nationales du parti et qui sont originaires des  arrondissements concernés mais aussi les élus, notamment les Députés.  

Pour l’instant et, en attendant les décisions de la Commission Régionales, le Pcrn aura une liste dans le Mbere malgré le fait qu’il n’y’ait que quatre conseillers municipaux dans la commune de Meiganga, dans le Faro aussi, bien que n’ayant aucun conseiller municipal Pcrn de ce côté… ».

Enjeux

Devant les Hommes des médias réunis dans la salle des conférences des locaux abritant le quartier général du Pcrn à Yaoundé, l’honorable Cabral Libii a affirmé qu’ « Il y’a eu un facteur accélérateur de l’avènement du Conseil Régional ou alors des conseillers régionaux au Cameroun, c’est le Grand Dialogue National dont l’une des résolutions ou recommandations était le Statut Spécial…

Et sa mise en place dépend des Conseillers Régionaux et tout le monde connaît, peut être certains, mieux que d’autres, la situation qui prévaut dans le Nord Ouest et le Sud Ouest…

Pour le Pcrn, ces élections sont vécues comme le prolongement ou alors la concrétisation de cette résolution. Malgré quelques réserves, il était important de faire déjà ce qui avait été résolu, tant que cela va dans le sens de nous faire aspirer à une sortie de crise dans la zone anglophone… ».

Un Statut Spécial qui porte des spécificités

Notamment pour le Nord et le Sud Ouest et l’une d’elle est l’organisation de l’Assemblée Régionale dont le fondement se trouve dans la loi du 24 Décembre 2019, portant code des Collectivités Territoriales Décentralisées.

« Le fonctionnement du Conseil Régional dans les huit autres régions est différent de l’autre côté ; là bas, il existe un conseil régional et un président du conseil régional…Cependant, les membres de ces deux Chambres ne peuvent se réunir indépendamment ;   

Contrairement au Nord et au Sud Ouest où les assises se déroulent séparément pour ceux qui siègent au sein de l’Assemblée Régional (qui a deux chambres : - la Chambre des Délégués Régionaux qui est comme les 70 que l’on retrouve dans les régions dites francophones – la House of Chief) et le Conseil Exécutif Régional…

D’où l’importance de la réforme de la chefferie traditionnelle au Cameroun afin que ces dernières cessent d’être auxiliarisées à l’Administration ; qu’elles soient subventionnées et qu’elles deviennent le ferment de notre identité, de notre culture, de nos traditions… ».

Il y a par ailleurs « Le National Independant Conciliator » qui est une grande avancée dans le cadre des collectivités territoriales décentralisées et cela peut être un élément à implémenter pour une sortie de crise, si cela est bien menée… ».  

 

Dotation Générale de la Décentralisation

Devant les Journalistes, l’honorable Cabral Libii a relevé l’importance de  du Code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, notamment en son Article 25 qui stipule qu’ « il est institué une Dotation Générale de la Décentralisation destinée au financement partiel de la décentralisation…

Ce dernier, selon lui doit être pris en compte lors de la Session Budgétaire au lendemain des Elections Régionales car elle fixe l’autonomie qui est à la base de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest.

Alinéa 2 : « La loi de finances fixe, chaque année, la fraction des recettes de l’Etat affectée à la Dotation Générale de la Décentralisation sus mentionnée…

Alinéa 3 : « La fraction mentionnée à l’Alinéa 2 ne peut être inférieur à quinze pour cent (15%).

ARTICLE 26 : (1) Les charges correspondant à l'exercice des compétences transférées font l'objet d'une évaluation préalable au transfert desdites compétences…

 (2) : Toute charge nouvelle incombant aux Collectivités Territoriales en raison de la modification par l'Etat, par voie réglementaire, des règles relatives à l'exercice des compétences transférées, doit être compensée par lé versement approprié à la Dotation Générale de la Décentralisation prévue à l'article 25 ; Ou par d'autres ressources fiscales, suivant des modalités définies par la loi.

 (3) : Dans les cas où l'insuffisance des ressources financières des Collectivités Territoriales risque  de compromettre la réalisation ou l'exécution des missions de service public, l'Etat peut intervenir par l'octroi de dotations spéciales aux Collectivités Territoriales concernées…     

Elections « Départementales » et non Régionales

Sur ce point, le président du Pcrn a défini l’importance que revêt selon lui, les Départements au sein du triangle national. Il relève que  les élections du 06 Décembre prochain « démontrent que la Région, telle qu’elle est perçue au Cameroun est un leurre…

Il s’agit d’une entourloupe linguistique habillée des oripeaux du droit parce qu’en fait, il s’agit des élections Départementales car ceux-ci seront enfin reconnus comme circonscriptions politique de notre identité. C’est ce que nous appelons Régionalisme Identitaire – Fédéralisme des Communautés…

Au Cameroun aujourd’hui, les uns et les autres vivent sous une forme identitaire dans leur département respectif donc, ce ne sera pas une invention… ».  

Par rapport au Code Electoral

Pour le président du Pcrn, la solution face aux nombreuses crises  que traverse le Cameroun, c’est « l’éducation des masses, la conscientisation du peuple… ».   

Il ajoute que « le seul et unique moyen de changer le code électoral c’est d’être présent partout où se prennent les décisions. Je suis prêt, à travailler de commun accord avec tous les partis politiques dans l’optique de relire et de proposer de nouvelles dispositions de la loi, pour avoir un code électoral consensuel et, je m’engage d’ailleurs à le défendre à l’Assemblée Nationale. Mais, je n’aurais de cesse de le dire, le meilleur moyen de changer les choses dans notre pays, c’est travailler pour une conscience populaire ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Cabral Libii affirme que sa formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale gagnera en expérience, en prenant part aux élections régionales.

 

Le tweet du Député Cabral Libii affiche clairement sa position par rapport aux toutes premières élections régionales du Cameroun. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) sera de la partie. Son président y voit un moyen de gagner en expérience. Il encourage d’ailleurs ses militants à participer à ces élections sans tenir compte du fait que le terrain leur soit acquis ou pas.  

« Les Régionales ne sont en théorie qu'un prolongement-formalité des élections municipales. Le PCRN y gagnera bien plus que des Conseillers régionaux: l'expérience. Allez-y chers camarades! Que le collège électoral vous soit favorable ou pas. Les électeurs sont d'abord citoyens », a écrit Cabral Libii.

Il faut rappeler que le Pcrn fait donc partie des partis politiques qui ont déjà confirmé leur participation aux élections régionales, qui vont se dérouler le 06 décembre prochain. Déjà le parti repris par Cabral Libii a concouru aux élections législatives et municipales du 09 février 2020. Il a pu obtenir 05 Députés et entrer à l’Assemblée nationale.

On sait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) prendra part également à ce rendez-vous électoral convoqué par son président national. D'ailleurs le Pr Jacques Fame Ndongo opérant en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rdpc, l’a indiqué dans un document publié hier 06 septembre 2020.

« Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya vient de signer un décret historique : les toutes premières élections régionales jamais organisées au Cameroun, auront lieu le 6 décembre 2020. Le Rdpc est partant. Il est prêt. Il est d’attaque. Ce n’est ni un canular ni un conte de fée », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

 

Liliane N.

 

 

 

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Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’avec juste 5 Députés, sa formation politique se fait remarquer sur le terrain.

C’est sur les antennes d’Abk radio qui émet à partir de Douala que Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) s’est exprimé ce matin de 2 septembre 2020. Le militant du parti du Député Cabral Libii fait remarquer que de par les actions de sa formation politique, le Pcrn est devenu le seul crédible pour ce qui est du changement à la tête de l’Etat. Et il affirme que les camerounais sont parfaitement au courant de cela.

« Aujourd’hui Il y’a une ruée des militants d’autres partis et notamment de ceux du parti au pouvoir qui rejoignent aujourd’hui notre parti. Plusieurs Camerounais ont compris que le PCRN est la seule alternative crédible. Nous avons cinq députés, mais nos actions sont visibles sur le terrain », a-t-il déclaré.

Jean Louis Batoum s’est également exprimé sur la non-participation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aux élections municipales et législatives, qui se sont déroulées le 9 février 2020. Le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Pcrn pense que si le Mrc avait pris part à ces élections, l’opposition serait de moitié représentée à la chambre basse du parlement.

« Si les gens du MRC le voulaient, nous serions aujourd’hui au moins 50 à l’Assemblée nationale. Mais ils ont préféré rester au quartier à critiquer et demander des Orange Money qui sont d’ailleurs non vérifiables. Le MRC qu’on a connu à sa genèse reste pour moi attirant. Aujourd’hui je ne veux pas faire de commentaires. Mais j’estime qu’ils ne sont plus dans la logique normale. Quand un parti n’est pas représenté, je n’aimerais pas parler de ce qui va avec », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01