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Ils sont ou alors étaient il y a quelques années encore, ceux qui inculquaient la morale, l’éthique, des personnes grâce à qui il y’a des Journalistes, des médecins, des directeurs généraux, ministres, Président de la République… Malheureusement, ils sont au bas de l’échelle au Cameroun, ce qui a incité certains pour ne pas dire la quasi majorité à emprunter des chemins tortueux. 

Qu’à cela ne tienne, Cabral Libii a tenu à saluer ces faiseurs d’Hommes, en leur proposant au passage, des idées qui vont permettre d’améliorer leurs conditions de travail tout en redorant le blason de ce qui, après le Journalisme, est considéré comme le plus beau métier du monde.       

 

« Mes chers compatriotes enseignants,

Aujourd'hui 05 Octobre, se célèbre la journée mondiale des enseignants. Et de mon point de vue, pour notre pays, c'est la deuxième journée la plus importante de l'année après le jour de fête nationale du 20 Mai! Une fois installé au pouvoir, j'en ferai d'ailleurs une journée de manifestation très particulière pour célébrer les bâtisseurs de la nation.

Mes chers compatriotes, vous devez maintenant le savoir: Il n’y a que deux éléments qui sont essentiels pour le développement et surtout l'émergence d'un pays. Je ne parle pas des ressources naturelles, ni de la position géographique ou du tourisme. Mais je parle du Patriotisme et de L'Education! En effet, des personnes qui ont réussi dans la vie se rappellent d'ailleurs avoir été élevés dans la rareté des ressources et parfois l'indigence complète, mais avoir reçu une ÉDUCATION DE QUALITÉ associant la dignité, l'enseignement des valeurs et du culte de l'effort.

Si nous ramenons cette expérience à grande échelle, nous comprenons que si notre pays doit décoller un jour, nous devons avoir des enseignants et des éducateurs de qualité qui inspirent la dignité et l'honneur et qui transmettent des enseignements utiles.

Mais alors, pouvons-nous avoir des enseignants dignes quand:

- La prise en charge salariale du jeune enseignant, le profil de carrière de l'enseignant fait l'objet d'autant négligence et de confusion?

- Les statuts professionnels sont d'une affligeante précarité ? En 2019, les termes comme "enseignants vacataires" ou "maîtres des parents" ont-ils encore leurs places pour un pays qui dit poursuivre son émergence?

- Ils sont victimes de violences de la part leurs élèves ou des parents mécontents dans une indescriptible impunité ?

- les conditions de travail et de vie sont d'une impitoyable rugosité ? Pourquoi avons nous accepté dans une coupable fatalité qu'un enseignant n'ait pas droit à un moyen de locomotion fiable ou même à un habitat décent ?

- L'exercice quotidien de la profession est politiquement persécuté. En effet, Pourquoi émasculer un enseignant en le sanctionnant administrativement, voir pénalement pour avoir cité le nom d'un homme politique dans son cours? Pourquoi à l'inverse lui arracher ses dernières bribes de dignité en l'obligeant à défiler le jour de la célébration de la fête des enseignants avec l'effigie du chef de l'Etat sur la tête?

Ça suffit! Nous voulons proposer un nouveau modèle de développement de notre pays qui repose sur le réarmement moral et un système éducatif révolutionnaire. Aucun de ces deux piliers ne peut être implanté si nous laissons nos enseignants dans cette lamentable situation. C'est pourquoi dans le nouveau modèle de pays communautairement fédéralisé ou identitairement régionalisé pour lequel je milite de toutes mes forces, le système éducatif devra changer et la condition de l'enseignant avec.

 

Parmi les mesures que je compte mettre en place, si nous parvenons à nos fins, figurent en bonne place :

- La dévolution des compétences de recrutement et d'encadrement des enseignants aux CTD, notamment les communes et les régions avec un cadrage précis et contrat de performance et surtout des moyens subséquents

- La révision du statut particulier des enseignants pour arrimer les conditions de rémunération et les avantages sociaux aux standards les plus élevés de tous les autres corps des agents publics

- Des crédits à taux zéro et sur le très long terme pour les enseignants qui voudront acquérir des moyens de locomotion ou des logements décents

- Une révision du profil de carrière pour qu'en dehors des fonctions d'encadrement auxquelles ils peuvent accéder, que les enseignants obtiennent des grades motivants avec un impact sur leur rémunération à l'exemple de ce qui se passe dans l'armée ou la magistrature.

Au delà de toutes ces mesures non exhaustives de revalorisation de la profession d'enseignant, je veux révolutionner le système éducatif camerounais en entier, par les 4 chantiers suivants:

- L'Instruction. Dans ce chantier, je veux changer les programmes scolaires. Dissoudre les deux différents systèmes éducatifs anglophone et francophone pour créer un système unique bilingue. En plus, Chaque fédération communautaire ou région identitaire devra ajouter une langue nationale de son choix.

- Le Livre. Support didactique par excellence, creuset matériel de la connaissance, il doit devenir dans version matérielle ou électronique d'un accès des plus faciles. Ce qui nécessite une décongestion et une appropriation efficaces du secteur de l'édition notamment, par l'application de la convention de Florence.

- L'Orientation. Dans ce chantier, je souhaite que chaque enfant camerounais puisse effectuer des études qui lui sont adaptées. Des programmes d'orientation devront être mises en place des l'enfance, voire la petite enfance. La détection des talents et l'orientation vers d'autres programmes de formation innovants et porteurs tels que l'art, le sport, les nouvelles technologies en seront les objectifs poursuivis.

- La A Formation Professionnelle. Dans ce chantier, nous allons fondre les programmes de formation professionnelle avec les programmes d'instruction générale pour que nos jeunes concitoyens soient instruits, cultivés et prêts pour le marché de l'emploi dès la sortie du niveau secondaire.

- L'Environnement scolaire. Dans ce chantier, le milieu scolaire devra être à nouveau sanctuarisé. Avec des bâtiments dignes de ce nom, du matériel didactique adéquat et le périmètre scolaire sécurisé.

 

Mes chers compatriotes, comme vous pouvez le constater aucune de ces réformes ne peut aboutir si les enseignants n'occupent pas la place qu'ils méritent dans notre pays.

Chers enseignants, je souhaite qu'à l'occasion de cette journée qui vous est dédiée, que la réflexion pour enrichir les idées que nous portons soit menée en plus des réjouissances populaires. Étant moi-même fils d'un homme qui a sacrifié son énergie et même sa santé à la cause de l'enseignement, je mesure pleinement la valeur de votre courage et de votre abnégation. Je vous exhorte à être mobilisés. Un nouveau Cameroun arrive. Celui qui protège et qui libère les énergies… ».

 

 

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Alors que les assises s’ouvrent sur les collines de Nkol Nyada, Cabral Libii choisit de s’adresser au Père de la Nation, à ce Président qui est considéré par ses pairs comme l’un des sages en Afrique Centrale  

 

« Monsieur le Président de la République,
Au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale que j’ai l’honneur de conduire, je salue une fois de plus l’annonce du Grand Dialogue National, convoqué après un long moment d’attente, même si l’on peut regretter le nombre de vies perdues depuis Novembre 2016.
Ce dialogue que le PCRN et d’autres acteurs politiques ont appelé de tous leurs vœux, au même titre que des organisations de la société civile, les populations, nos partenaires extérieurs, représente pour notre pays, le nouveau départ, qui devra nous permettre de corriger les erreurs du passé, en réécrivant un contrat social qui engera nous-mêmes, ainsi que les générations futures.

Néanmoins, permettez-moi d’exprimer mes plus vives inquiétudes, concernant l’issue de ce rendez-vous que le Cameroun a pris avec son histoire, sur deux points particuliers :
L’accaparement du Grand Dialogue National par les cadres de votre parti politique le RDPC, et l’absence des leaders charismatiques et légitimes anglophones nommément MANCHO Bibixy et NGALIM Felix.
En effet, dans l’esprit de votre discours du 10 Septembre dernier, cette convocation est nationale s’adresse certes à tous les enfants du Cameroun, sans distinction d’appartenance politique, de classe sociale, et autres considérations sectaires, mais principalement aux compatriotes du NOSO.

Si la désignation du premier ministre chef du gouvernement a fait une relative unanimité, c’est sans doute du fait de la nature affable qu’on lui prête, du fait qu’il est lui-même originaire du Sud-Ouest et parce que c’est le Chef du gouvernement. Mais seulement, nous notons que les hauts cadres de votre parti politique le RDPC, s’imposent avec des quotas de participation pléthoriques, ce qui confère en l’état une allure de congrès du parti à cette rencontre. Cette dénaturation manifeste du Grand Dialogue National par vos militants remet sérieusement en cause le caractère consensuel de ces assises et pourrait entacher considérablement le déroulé.

Aussi, je vous invite à prendre des mesures urgentes pour que la participation des différents acteurs se fassent de manière équitable et juste, afin d’éviter tout amalgame. C’est en qualité de président de la République et non de Président National du RDPC que vous avez convoqué le Grand Dialogue National. Les organisations concernées sauront quant à elles privilégier les compatriotes originaires des régions du NOSO en particulier, et la diversité en général, en leurs seins respectifs.

D’autre part Monsieur le président, lors de ma rencontre avec le premier ministre, je lui ai fait remarquer la nécessité de libérer les prisonniers de cette crise, en donnant la priorité à ceux qui se sont dits prêts à travailler au retour à la paix. Je lui ai fait la même proposition concernant les prisonniers de la crise post-électorale, dans la mesure où ceux-ci s’engageraient à mettre un terme à des démarches de nature à exacerber les tensions sociales. De telles mesures s’inscriraient dans le cadre de la l’apaisement et de l’inclusion, en prélude à la concertation annoncée.

Je ne saurais donc cacher ma surprise et mon incompréhension concernant le maintien en détention des compatriotes Mancho Bibixy et Felix Ngalim au moment où des revendications qu’ils furent parmi les premiers à porter seront discutées. Ces deux leaders sont à l’aube de la crise qui secoue aujourd’hui les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest. Ils ont l’avantage d’avoir conservé la légitimité auprès des populations, mais aussi d’appartenir à la branche dite modérée de la crise anglophone.

Par ailleurs, ils sont des rares acteurs majeurs de cette crise, à avoir soutenu le retour à l'école en zone anglophone, ils ont répondu expressément à votre appel au dialogue et ont fait savoir par des lettres ouvertes qu’ils saluent votre initiative et sont disposés à travailler à vos côtés pour que des solutions optimales soient trouvées à l’issue de ces assises pour un retour effectif de la paix dans ces deux régions.

Monsieur le Président de la République, vous avez convié tous les enfants du Cameroun à ce dialogue, y compris les sécessionnistes qui ont posé des actes d’une rare cruauté dans le cadre de la « guerre ». Par la bouche du porte-parole du Grand Dialogue National, vous leur avez offert des garantis de « non poursuites » à ceux qui sont disposés à sortir de la brousse pour s’asseoir à la table de discussion, ils ne courent aucun risque. Vous avez d’ailleurs créé depuis quelques mois une commission de désarment et de réinsertion sociale pour ceux-là. Mais comment comprendre que Mancho et Ngalim qui vous tendent officiellement la main demeurent exclus de ce dialogue ? Quels que soient les griefs qui de votre point de vue pourraient justifier cette mise à l’écart, je vous suggère Monsieur Le Président de La République, au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat, de mettre en œuvre au moins le pardon que vous avez évoqué dans votre discours, concernant ces compatriotes.

Vous avez le pouvoir de suspendre ou d’éteindre l’action publique contre ces compatriotes en votre qualité de patron de l’exécutif dont dépend le ministère public. Ce sera un message fort, rassurant et en droite ligne avec votre discours du 10 Septembre. Traiter les modérés qui vous tendent la main sans indulgence, tout en coopérant avec ceux qui ont abordé les extrêmes pourraient dévoyer le message d’apaisement que vous portez.
Le Cameroun est au-dessus de nous tous, nous avons là une occasion là de lui donner la priorité.

Le monde entier nous observe, nous avons la responsabilité de prouver à ceux là que nous sommes capables de résoudre nos différents « en famille »

Salutations patriotiques

 

Cabral Libii

Président National du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) »

 

 
 
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Un communiqué signé de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), vient d’être rendue publique.

 

Le Rdpc entend prendre une part active au grand dialogue national, prévu pour fin septembre 2019. Jean Nkuete le Sg du parti au pouvoir, l’affirme dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Par sa voix, il fait savoir à l’opinion nationale et internationale que l’ensemble des militants et militantes du Rdpc saluent la récente sortie du Président de la République, qui a porté une attention particulière sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à la crise anglophone.

« Ils sont particulièrement heureux d'exprimer au Chef de l'Etat leurs remerciements déférents et leurs encouragements enthousiastes pour cette prise de parole historique, de très haute facture et d'apaisement. Celle-ci confirme sa stature d'homme de paix et d'homme d'Etat exceptionnel, ayant une parfaite connaissance de son pays et de ses compatriotes. Le message à la nation du Chef de l'Etat confirme également sa détermination à ne rien ménager pour que le Cameroun demeure maître de son destin dans un Etat de droit porté par des institutions solides, une terre de paix et de dialogue, où le vivre ensemble se bâtit quotidiennement pour le bien de tous, à l'aune du respect mutuel et de la prise en considération permanente des exigences de sa diversité humaine et culturelle », peut-on lire dans le communiqué qui date du 11 septembre 2019.

Jean Nkuete indique que le Rdpc est particulièrement content du fait que le Président Paul Biya ait convoqué le grand dialogue national. Un moment durant lequel la crise dans les régions anglophones sera débattue mais aussi des questions relatives à la qualité du vivre-ensemble du Cameroun. « Le parti se félicite de cette heureuse initiative d'autant qu’elle s'inscrit en droite ligne des préconisations récurrentes du RDPC sur le règlement de cette crise suivant les orientations du président national du parti », a-t-il écrit.

Aussi et en fin de compte, en indiquant que le Rdpc prendra une part très active au grand dialogue national, le Sg du Comité central «invite l'ensemble des militants à s'approprier le message du président de la République si riche et si fécond, et s'en faire un large écho auprès de tous nos compatriotes, à travers les différentes structures de base du parti, sous la responsabilité agissante et partagée des chefs des Délégations permanentes régionales et départementales du Comité central et des présidents de section RDPC, OFRDPC, OJRDPC ».

 

Liliane N.

 

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Cabral Libii s’exprimant au nom de son parti politique, a indiqué que dès le mercredi 11 septembre 2019, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale  va débuter avec la rédaction des documents officiels, qui confirmeront sa participation, au dialogue national annoncé par le Président de la République.

 

Mardi dernier, Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) faisait partie des hommes politiques à dire ce qu’ils pensent du discours prononcé ce jour-là, par Paul Biya le Chef de l’Etat. Le leader du Pcrn comme beaucoup de politiciens s’est attardé sur le dialogue national annoncé par le Président de la République. Allant droit au but, Cabral Libii a indiqué que sa formation politique prendra part à ce rendez-vous tant attendu. Il a d’ailleurs déclaré que le Pcrn allait débuter avec la rédaction des documents officiels, dans lesquels sera contenue leur position.

Cabral Libii a par  ailleurs indiqué qu’il est prêt à se rendre à ce dialogue national sans poser aucune condition. Une position aussi partagée par le Cardinal Christian Tumi qui a été interrogé sur le fait que ledit dialogue se déroulera en l’absence de certaines personnes détenues en prison. L’archevêque émérite de Douala a affirmé ne pas se souvenir que des gens aient posé comme condition préalable de tenue du dialogue national, la libération de certaines personnes.

A titre de rappel, il faut souligner qu’en annonçant la tenue du dialogue national prévu pour la fin de ce mois de septembre 2019, Paul Biya a indiqué qu’il y sera débattu des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.   

Pour revenir à Cabral Libii il convient de rappeler qu’il a véritablement fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle tenue le 7 octobre 2018. Il avait concouru sous la casquette de candidat investi par le parti politique du Pr Prosper Nkou Mvondo. Celui qui a initié le Mouvement Onze millions de citoyens sorti troisième lors de ladite élection, a viré  dans le Pcrn, il y a de cela quelques mois. Il assume la fonction de président de ce parti.

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

On ne l’accusera peut être plus d’être usurpateur de poste. Cabral a reçu le 30 août dernier, des mains du ministre de l’Administration Territorial, le document officiel qui le reconnait comme président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. C’est fort de cette reconnaissance étatique que le Coordonnateur du mouvement Onze Millions de Citoyens s’est adressé à ceux qu’il appelle ses compatriotes, quelques heures après la fin du processus de révision des listes électorales.

 

Mes chers compatriotes, le 31 Août 2019 a marqué l'achèvement de l'opération Ouragan consacrée à l'inscription massive des citoyens camerounais sur les listes électorales. 
Nous attendons sereinement le bilan qui sera sans doute tiré des chiffres des nouveaux inscrits de l'année 2019 que nous communiquera Elecam.

Mais rendus à ce stade, permettez moi de féliciter toute l'équipe d'organisation de cette opération coordonnée par Patrick OBAM, jeune débordant d'intelligence situationnelle, doué d'un esprit de créativité hors du commun et surtout d'un engagement débordant.

À l'image de Patrick, j'ai noté une innombrable foule de bénévoles jeunes et moins jeunes, qui, arborant le désormais chasuble jaune, qui ont arpenté tous les coins de la république pour inscrire les jeunes sur les listes électorales. Certains ont bravé les routes enclavées, les intempéries, les moqueries et l'incompréhensible incrédulité de leurs congénères tout au long de cette exaltante opération citoyenne. Vous donnez assez, lorsque vous donnez de vos biens. Vous donnez tout, lorsque vous donnez de vous-mêmes !

Un fait capital est désormais perceptible dans le comportement de nos compatriotes, surtout les plus jeunes: C'est la prise de conscience que la citoyenneté est au dessus de tout ! Cela s'est notamment traduit par un bénévolat spontané, un zèle à la tâche totalement désintéressé et surtout un comportement poli, courtois sur le terrain. Je peux donc dire sans risque de me tromper que par votre exemple que d'autres nous envient, un nouveau type de citoyen camerounais est né!

 

Mes chers compatriotes, 
malgré ces grandes avancées, nous sommes encore loin du compte. Rappelez-vous que nous sortons peu à peu de longues décennies de torpeur et d'inertie citoyenne et politique. Sortir de ce profond coma en employant la violence sauvage et gratuite, le langage des insultes compulsives, la délation ou la diffamation obsessionnelle peut aggraver le mal camerounais.

Même si dans certains cas, vous êtes au bord de vos capacités de contention de la colère, je vous recommande de la tempérance, de la tolérance même face aux épanchements les plus abjectes et douloureux des autres. Transformer l'autre en citoyen modèle requiert de la patience et surtout de la pédagogie. Parfois il faut se transformer soi-même avant de transformer l'autre ! Un détracteur d'hier peut être votre allié demain! Ne l'oubliez pas, à quelques exceptions près, tous les camerounais ne veulent que le changement et le bonheur dans leur pays. Ce ne sont que les méthodes pour y parvenir qui nous divisent!

Après le bilan chiffré des nouvelles inscriptions sur les listes électorales que nous communiquera bientôt Elecam, nous ne devons pas nous arrêter. La suite de l'opération OURAGAN vous sera communiquée très bientôt. Restez en éveil. Gardez le cap. Le combat ne fait que débuter. Je formule le vœu que la scène politique reflète désormais la démographie de notre pays constituée à plus de 70% de jeunes. Et à ce sujet, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez désormais un appareil politique fiable et stable pour exprimer vos talents en politique: Le Parti Camerounais pour Réconciliation Nationale est à votre service.

 

Mes chers compatriotes tous les problèmes que nous rencontrons au quotidien en termes de routes, d'hôpitaux, d'écoles, de paix, de pouvoir d'achat et de justice sociale ne trouvent leurs solutions que sur le terrain politique. Prenez donc d'assaut toutes les collectivités territoriales décentralisées que vous estimez mal gérées, contrôlez le Parlement pour enfin matérialiser la séparation et mettre fin au concubinage décisionnel entre le pouvoir exécutif et législatif.

 

Mes chers compatriotes, je vous préviens quand même, le chemin vers ces objectifs ne sera pas facile pour tous ceux qui veulent se jeter à l'eau. Mais, à mon exemple, vous avez deux catégories de personnes qui joueront en votre faveur :

1. Les gens qui croiront en votre projet et qui vont vous accompagner jusqu'au bout ;

2. Vos détracteurs et ennemis spontanés ou de longue date. Ceux la seront vos plus précieux alliés, car leurs critiques permanentes vous galvaniseront, leurs remarques pernicieuses vous affineront et vous permettront de vous réajuster, alors qu'un ami hypocrite qui marche à vos côtés les dissimulera.

Mes chers compatriotes, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas vous lancer en politique et changer le quotidien de vos concitoyens qui souffrent depuis des décennies. C'est le moment et ne ratez pas le train de l'engagement politique.

 

À ce sujet, je vous recommande de:

1. Commencer à élaborer des projets de société que vous proposerez à vos concitoyens très bientôt ;
2. Vous préparer à la constitution de vos listes et dossiers de candidature ;
3. Retirer vos cartes électorales pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui viennent de s'inscrire. 

 

Le PCRN communiquera une directive plus exhaustive sur les modalités organisationnelles de désignation de nos candidats aux prochaines élections très bientôt. Il est su de tous que ces choix s'opèreront par le consensus ou les primaires. C'est la base qui décidera.

En attendant, nous allons continuer le déploiement et le maillage territorial de notre parti. Participez-y activement. Faites vous connaître auprès des mandataires du parti formellement désignés ou contactez nous pour implanter le Parti aux environs de votre zone de résidence. 
Tout le pays a besoin de réconciliation. Le PCRN est avec vous et pour vous!

 

Que Dieu bénisse le Cameroun

 

Published in Tribune Libre

Cela va dans tous les sens depuis 72 heures et, la version de Cabral Libii était fortement attendue. Et, c’est sur les ondes de ABK que le président du PCRN a décidé de briser le silence. Selon lui, aucun accord n’a été rompu, chaque entité mène les actions qui sont les siennes.  

 

-         Depuis Mai 2019, vous êtes le président du PCRN et vous avez quitté le parti Univers pour aller dans ce parti. Qu’est ce qui est la cause de la brouille aujourd’hui entre le Professeur Nkou Mvondo et vous ?

Cabral Libii : Si on a quitté une chose, c’est qu’on n’y a pas tenu. Je n’ai jamais été militant du parti Univers et je crois que ce n’est pas une révélation que je le dise parce que les responsables de ce parti n’ont eu de cesse eux même de le rappeler. Ce qui nous lie, je conjugue au présent, c’est une convention qui a été signée le 11 Décembre 2017, convention à quatre articles et qui pour l’essentiel mentionne la mutualisation des efforts pour l’inscription massive des camerounais sur les listes électorales. Et l’une des clauses mentionne l’engagement pris par le parti Univers d’investir aux différentes élections présidentielles, législatives et municipales, ceux des adhérents de 11 millions de citoyens qui se lanceraient en politique et voudraient donc briguer des mandats.

Pour le reste, je crois que la convention précise que nous devons le faire ensemble, nous devons le faire dans la concertation et plus je crois que le 4ème article précise qu’en cas de litiges, il faut régler à l’amiable et si on ne peut pas trouver une solution, on désigne un médiateur et en aucun cas, on ne devrait aller devant les tribunaux. Voilà la convention qui nous lie et depuis lors, nous travaillons dans ce sens là.

 

-         Cabral Libii, avez-vous lu cette lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo qui vous accuse d’avoir rompu les termes de cette convention et quel est votre avis sur la question ?

J’ai lu effectivement la lettre hier soir mais, je doute qu’elle dise ce que vous venez de dire. Que là dedans, le professeur m’accuse d’avoir violé la convention. Ce n’est pas possible, il ne peut pas l’avoir dit, puisque ce n’est pas le cas.

 

-         Mais puisqu’il affirme que vous n’avez pas respecté l’accord ?

Peut être comme je suis juriste de formation, j’ai toujours eu cette déformation mentale donc, j’ai envie de vous dire que violation d’une clause contractuelle c’est différent de abus de confiance. Maintenant, vous me direz, c’est une question de qualification. Le prof vous a t –il dit dans la lettre qu’est ce qui est qualifié d’abus de confiance ? En matière infractionnelle, si on veut parler d’infraction, il y’a toujours l’élément matériel, c'est-à-dire avant de qualifier quelqu’un de voleur, il faut avoir des éléments pour l’attester. Dites moi un peu, dans cette lettre que vous avez, l’abus de confiance est où ? Je le dis pour ceux qui nous lisent. Souvent, on entend des choses et bien évidement, ce n’est pas à vous que je pose la question.  Qu’est ce qui fait l’abus de confiance ? Quels sont les actes posés par Onze millions de citoyens, qui peuvent être assimilés à un abus de confiance ? Parce que si ce n’est pas le cas, nous sommes entrain de discuter pour ne rien dire et, je crois que nous avons mieux à faire.

 

-         Certainement, nous avons des choses beaucoup plus importantes dont nous pouvons parler mais, vous savez ce que la sortie du professeur Nkou Mvondo a causé sur la toile et ce qui se dit contre vous ? Mr Cabral Libii roule pour le RDPC, que pouvez – vous répondre à cela ?  

Je n’ai rien à comprendre, si les gens disent, j’ai envie de répondre que c’est un de plus. Depuis que je me suis lancé en politique, depuis Juin 2017, j’avais mis les pieds aux Etats – Unis, le même jour, des personnes qui aujourd’hui, sont des portes parole des autres avaient déjà publié à l’époque que j’étais allé avec trois cent milliards, que Paul Biya m’avait donné et que j’avais voyagé avec. Pour moi, vous savez c’est tellement ridicule de voir les gens, prétendument passer pour des commissaires de haut vol et puis raconter des sottises comme ça.

Bon, les mêmes aujourd’hui passent aux aveux en disant oui, tout ce qu’on racontait sur Cabral Libii à l’époque, on était dans un plan global, on avait vu que lui pouvait faire obstacle à notre candidat, on avait décidé de le salir pour l’éliminer politiquement. Maintenant que ça ne marche plus entre eux, on assiste à tous ces déballages.

Depuis que j’ai pointé mon nez en politique, quand je ne suis pas l’ami de Paul Biya, je suis l’ami de son épouse, je suis le copain d’enfance de Franck Biya, après je suis maintenant avec les ambazoniens, après, je suis dans des coups avec je ne sais quelle puissance pour détruire le Cameroun, j’ai lu tellement de bêtises mais, toutes ces choses, c’est de la diversion. J’ai fini par comprendre que quand on est un homme politique qui charrie une certaine espérance, celui qui fait quelque chose a contre lui, ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et bien évidement, ceux qui ne font rien.

Je ne peux pas me laisser distraire par des oisifs. Je vous l’ai dit, je travaille à la sensibilisation des camerounais et je les invite à s’inscrire sur les listes électorales, je travaille aujourd’hui à implanter le parti dont j’ai reçu le mandat de direction le 11 Mai 2019. Maintenant, les gens sont libres de raconter ce qu’ils veulent, je n’y peux rien.

 

-         Peut –on dès lors conclure que le divorce est consommé entre le parti Univers et vous ?

Je ne sais pas si c’est ce que le professeur vous a dit dans sa lettre, parce que je l’ai lu mais, s’il le dit, cela signifie que c’est lui qui a rompu l’accord. Si vous croisez quelqu'un en route qui ne vous a rien fait et vous lui demandez de revenir à la raison, c’est plutôt à cette personne en quoi l’autre est sorti de la raison. Moi, je vous dis que la convention courre toujours. Nous à Onze millions de citoyens, nous n’avons pas mis un terme à cet accord.

Vous devez d’ailleurs savoir qu’il y’a même un article qui dit que l’alliance entre les deux organisations n’emporte pas fusion des deux organisations. Donc en fait, chacune des organisations mène sa vie. On a d’un côté, un parti politique qui mène certainement ses activités et de l’autre, vous avez Onze millions de citoyens dont je suis le coordonnateur qui travaille pour l’essentiel, à la formation citoyenne. Et vous les voyez qui travaillent à cette sensibilisation, afin d’inscrire le maximum de personnes sur les listes électorales.

L’accord que nous avons mis en place, je vous l’ai dit tout à l’heure sur la mutualisation de nos efforts d’abord pour les inscriptions. Maintenant, comme chaque organisation fonctionne de façon autonome, vous êtes au courant par exemple qu’en Mars 2019, le professeur Nkou Mvondo avait signé un communiqué demandant à tous ceux qui avaient reçu mandat de Univers, en Décembre 2018, les informant d’abord que les mandats avaient été annulés et, qu’il fallait prendre de nouveaux mandats. Il faut savoir que le code électoral a mis en place les commissions d’inscription sur les listes électorales et, les partis politiques en mandatent donc leurs représentants dans ces commissions, il y’en a 360  sur toute l’étendue du territoire national, sous réserve des endroits où il y’a instabilité et, j’avais envoyé la liste de ceux des nôtres qui voulaient faire partie de ces commissions du parti Univers, sauf qu’en Mars 2019, il y’a eu volte face. Le parti Univers a décidé d’annuler tous ces mandats et de donner des mandats à ceux qu’il avait choisis.

Nous à l’époque, on aurait même pu dire qu’il y’avait là, une sorte d’entorse à porter au premier article de la convention mais, en ce moment précis, ce parti avait décidé de travailler désormais à aller aux inscriptions seuls. Nous en avons pris acte et lorsque j’ai été nommé à la tête du PCRN, je suis allé rencontrer le Directeur Général d’Elecam et nous leur avons demandé de nous accorder la faveur d’envoyer les membres du PCRN dans les commissions d’inscription.

 

-         Et sur les 15 millions donnés lors des élections présidentielles ?

 

Ecoutez, contentez – vous de sa version des faits, pour nous l’élection présidentielle est passée. Il y’a eu quinze millions de financement public, s’il vous dit que à la différence de tous les autres candidats, pour mon cas, ce n’est pas moi qu’on a appelé, contrairement aux autres, parce que ce financement d’habitude est donné pour financer la campagne d’un candidat, non pas à financer un parti. Je ne veux pas m’attarder dessus. Si le professeur, sur la place publique, affirme que l’argent qu’on a donné pour la campagne a plutôt été donné à un parti politique, qui aurait pu s’en servir pour autre chose que la campagne, mais qui a quand même par magnanimité décidé de donner une petite partie au candidat de cette élection, nous prenons acte de ces déclarations. Moi, ce sont les choses qui ne m’intéressent plus. Ce qui vous, devrait vous intéresser, c’est l’usage qui a été fait de cet argent. S’il dit que nous avons reçu dix millions, je crois que ça corrobore à la version que moi-même j’ai donné.   

Et aujourd’hui, si dans la nouvelle version, il s’avère qu’une partie de l’argent devait revenir au fonctionnement du parti Univers, ca me libère, moi qui suis l’escroc publique, le pickpocket national. Si pour une fois, par la grâce de Dieu, je peux être épargné des accusations de la gestion d’argent, rentrez donc chez le professeur, il vous dira ce que sont devenus les autres cinq millions. Il faut aussi préciser qu’après les élections, on a viré une autre partie de l’argent, puisque le montant total de la campagne c’était trente millions, donc, je suppose qu’après l’élection, comme c’est le parti univers qui était candidat à l’élection présidentielle, on les a certainement appelé, on leur a donné les autres quinze millions qui servent certainement au fonctionnement du parti.

 

Retranscrit par Nicole Ricci Minyem

 

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Dans une publication sur son profil, le président du PCRN invite les internautes à se pencher sur le contenu du projet politique que son parti entend mettre en œuvre une fois au pouvoir.

 

Voici plusieurs mois que Cabral Libii exprime son désarroi quant à la pauvreté des débats publics au Cameroun. Pour aider les hommes de média et les acteurs politiques à quitter les débats de personnes, il met à la disposition du plus grand nombre le contenu de son programme politique. Cabral Libii appelle aux états généraux de la police

 

Pour le leader du mouvement Onze millions de citoyens, il est nécessaire de commencer la restructuration en détachant la Délégation Générale à la sûreté nationale de la présidence de la république pour la rattacher à un Ministère de l’intérieur qui sera créé et qui comprendra outre la police nationale, l’Administration territoriale, la gendarmerie nationale, le corps national des sapeurs pompiers et la sécurité civile. Dans la foulée, il faudra selon Cabral Libii, « Convoquer les états généraux de la Police camerounaise afin de toiletter les contentieux qui minent cette administration et son personnel auprès des Chambres Administratives, de même que la situation carcérale de chaque agent de Police en indélicatesse avec la Justice ».

 

Des propositions qui balaient l’essentiel des domaines d’action de la police, en tenant compte des besoins des ressources humaines. Voici les propositions formulées par le Président du PCRN.

 

« - Mettre en place un dispositif spécial d’enquête rapide dont la saisine par tout citoyen est possible et s’assurer que tout policier véreux, corrompu ou indélicat est puni sévèrement ;

 

- Amender le Statut Spécial de 2012 sur le mode de recrutement au sein de la Sûreté Nationale afin qu’il s’adapte à celui de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA). Pour être plus précis, suspendre l’accès direct au Grade de Commissaire sortant de la vie Civile, exiger au moins une année universitaire avec un Baccalauréat ou GCE A Level pour le cadre des Officiers ; concevoir des programmes de formations professionnelles continues donnant accès aux promotions en grade ;

 

- Définir et adopter un calendrier précis sur les recrutements au sein de cette administration, les profils recherchés, les objectifs à atteindre et renforcer l’enquête de moralité lors des sélections des candidats désirant rejoindre ce corps de métier ;

 

- Renforcer les capacités de l’ENSP (Construire une Académie de Police à la dimension des ambitions fixées) ainsi que du CIAP de Mutenguene en recrutant et en formant des instructeurs de métier et de carrière dévoués à leur mission avec des plans de carrières en qualité d’Instructeur ;

 

- Définir un programme de formation des nouvelles recrues qui s’adapte aux réalités de notre temps et qui prend en considération les mutations de notre société ;

 

- Instaurer un système de mutation permanente des personnels de la Sûreté Nationale à travers des nominations constantes et ciblées selon les besoins. De même que le redéploiement des hommes de rang afin de limiter leur proximité avec les usagers qu’ils sont sensés servir en toute objectivité et impartialité ;

 

- Réajuster l’organigramme de la Sûreté Nationale sur des domaines bien spécifiques à savoir :

 

Le jumelage de la Direction des Renseignements Généraux avec celle de la Surveillance du Territoire en créant une Direction de la Sécurité Intérieure (plus puissante dans la recherche prévisionnelle du renseignement, plus efficace car ayant plus d’Hommes et de Moyens pour mener à bien les missions qui lui seront dévolues)

 

La réorganisation de Groupement Régional de la Voix Publique en-là réintégrant dans l’organigramme des Commissariats Centraux, ceci pour plus d’efficacité sur le terrain ;

 

- Créer une Direction de l’Intelligence Economique, chargée de la Cybercriminalité et la protection du Cyberespace, ceci en relation avec le MINPOSTEL, l’ANTIC et l’ART. De même qu’une autre Direction autonome en charge de la lutte contre le trafic des stupéfiants ;

 

- Repenser les méthodes et les conditions de passage en grade au sein de la Police Nationale : désormais, lorsqu’on est admis à un cadre, le passage à celui immédiatement supérieur est conditionné à l’obtention d’un diplôme professionnel.

 

- Encourager les spécialisations au sein de la Sûreté Nationale afin d’être doté d’expert dans chacun des domaines qui composent cette administrations ;

 

- Créer un Centre National de l’Habillement et de l’équipement en relation avec les autres administrations, ceci en vue d’implanter sur l’ensemble des Régions, des usines de confection dédiées uniquement à l’habillement des agents de l’Etat arborant des uniformes ;

 

- Suspendre sans délais la Note de Service qui organise les frais de postes fixes à la Sûreté Nationale et concevoir une autre mieux adaptée aux réalités sur le terrain ;

 

- Suspendre la Masse Générale d’entretien imposée aux nouvelles recrues ainsi qu’aux stagiaires dans les Ecoles et Centre d’Instruction de la Police, car il s’agit de dépenses qui peuvent être supportée par le budget de la DGSN ;

 

- Harmoniser les postes de responsabilités au sein de la Sûreté Nationale en fonction des grades des responsables devant les occuper. Il va sans dire qu’un Commissaire de Police Divisionnaire ne devra plus occuper des fonctions de Chef de Service et qu’un Officier de Police ne devra plus être ramené au statut d’un homme de rang car étant tout de même un cadre de Commandement ;

 

- Faciliter les voies de recours gracieux pour des cas d’injustice et veiller au respect des décisions de justice en cas de contentieux ;

 

- Améliorer les conditions de travail des personnels en veillant à leur bonne installation dans des conditions de salubrités disponibles dans les grandes structures privées ;

 

- Veiller en permanence au bon état d’esprit des Hommes sur le terrain et assurer une meilleure relation avec les usagers ;

 

- Concevoir de nouvelles idées visant à lutter efficacement contre toutes les infractions liées au code de la route au code pénal en adéquation avec les réalités de notre temps ;

 

- Informatiser réellement et de façon intégrée tous les services de la police, afin de la situer au même niveau que les différentes formes de menaces qui secouent notre territoire et d faciliter la détection et la localisation des délinquants en circulation. Toutes choses qui mettront fin à la délivrance fantaisiste des extraits de casiers judiciaires ;

 

- Adopter sans délai une prise en charge immédiate, des personnels de la Sûreté Nationale dans les formations hospitalières relevant de son autorité de même que dans toutes les autres structures hospitalières publiques ;

 

- Signer un protocole d’accord avec le Crédit Foncier du Cameroun pour encourager des investissements à des taux préférentiels pour les agents de Police, ceci dans leur intérêt et celui de leur famille ;

 

- Multiplier des camps de Police dans chaque chef-lieu de Régions pour un début, afin de permettre une meilleure mobilisation des Hommes en tant de besoin ;

 

- Créer un organe au sein de la Sûreté Nationale qui s’occupera des fonctionnaires retraités, des blessés de guerres ainsi que des orphelins mineurs des fonctionnaires décédés en missions commandées ;

 

- Renforcer les capacités des Hommes au front en matériels, veiller à leur redéploiement permanent hors des zones conflits et assurer leur débriefing et suivi psychologique après chaque démobilisation ;

 

- Promouvoir le mérité et l’engagement à travers des distinctions spécifiques à définir conformément au texte en vigueur ;

 

- Réorganiser le Centre National de Production des Titres afin de garantir la disponibilité des CNI et Passeports dans un délai d’une semaine maximum pour chacune des pièces, de même que la régularisation en urgence de tous les cas de Double Identité en collaboration avec les Services d’Etat Civil ;

 

- Redéfinir le régime de contravention sur la voie publique en limitant au maximum le contact entre l’usager et l’agent de Police en concevant les modes de payement des amendes en harmonie avec les NTIC et le Trésor Publique intégrant un système de prime pour les fonctionnaires ;

 

- Accompagner les autres structures de l’Etat sur la création d’une Police Municipale Nationale qui assurera progressivement certaines missions autre fois dévolues à la Police Nationale (circulation, voie publique, etc. »

 

Retranscrit par Stéphane NZESSEU 

 

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La petite localité de Ngambe dans la région du Littoral a connu ce samedi quelques tensions politiques, du genre de ce qui se vit à Yaoundé, Douala et Bafoussam depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Le PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) était sur le terrain politique ce weekend. Et c’est la localité de Ngambe dans la Sanaga Maritime, région du Littoral, qui était le champ d’expression des actions politiques prévues par le président du PCRN, Cabral Libii. La campagne avait pour principal objectif, encourager les populations à s’inscrire sur les listes électorales. C’était également l’occasion pour Cabral Libii de renforcer l’assise du parti dans la circonscription après les multiples remous internes et la sortie du parti Univers jusqu’à l’intégration au sein du PCRN. Tout ceci, en vue des échéances électorales en vue.

 

Seulement, alors que le PCRN avait procédé à une déclaration en bonne et due forme, le sous – préfet, Nokuri Samuel Nokpa, va opposer un refus de manifester sus le prétexte que Cabral Libii n’aurait pas déposé un document attestant de ce qu’il ait le droit de se présenter comme Président du PCRN. C’est alors qu’il a fait déployer dans tout l’arrondissement des forces de gendarmeries anti – émeutes, pour empêcher toute manifestation des militants du PCRN dans sa circonscription administrative.

 

Toutes choses que Cabral Libii a balayées du revers de la main. Dans une attitude qu’on ne lui connaissait pas jusqu’ici, Cabral Libii a décidé de suivre les pas de Maurice Kamto et des militants du MRC en rouspétant ouvertement aux injonctions du sous – préfet. Malgré le fort déploiement des forces de l’ordre, des pick – up entiers (soit 4 pick – up de gendarmes), Cabral Libii et ses militants ont parcouru les artères de la vile. Des gendarmes venus d’Edéa uniquement pour la circonstance.

 

Finalement, il n’y aura aucun affrontement avec les forces de l’ordre présent. Des gendarmes pour la plupart visiblement acquis à la cause du Jeune Homme politique Cabral Libii. D’autres parmi ces gendarmes ne comprenaient pas vraiment le danger qu’il y aurait pu y avoir à Ngambè pour qu’on les y déploie en aussi grand nombre, mais ils respectaient juste les ordres. Mis à part la pluie qui s’est invité à la journée, le meeting a finalement eu lieu, même si c’était dans des conditions difficiles.

 

Une journée qui sera considérée comme une petite victoire pour le PCRN et ses militants.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La présence du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn) à la cérémonie d’installation du nouveau recteur de l'Université de Douala et lors de la visite du stade de Japoma a suscité  un tollé dans les réseaux sociaux ce mercredi.

 

Ses détracteurs n’ont pas manqué de saisir cette occasion pour remettre sur le tapis, ses accointances avec le parti au pouvoir. Ce qui justifie la sortie de la porte parole de cette formation politique

 

« Le président National Cabral LIBII s’est rendu à Douala ce jour afin d’assister à l’installation du professeur Magloire ONDOUA en qualité de recteur de l’université de Douala.

 

En marge de cette cérémonie, le gouverneur de région du Littoral, présent lors la cérémonie d’installation, a invité les autorités académiques et politiques présentes à cet événement à visiter le stade de Japoma, dont l’état d’avancement des travaux lui semble satisfaisant.

 

Après la publication des photos relatives à cette dernière activité sur les réseaux sociaux, J’ai été saisie par quelques compatriotes, manifestement inquiets.

 

Le problème fabriqué autour de ces photos, c’est qu’à côté du président National Cabral LIBII, l’on aperçoit le ministre de l’enseignement supérieur qui a installé le niveau recteur, ainsi que d’autres militants du RDPC

 

Les personnes inquiètes se posent la question de savoir si ces photos ne vont pas être récupérées par les serviteurs de la délation pour salir l’image de notre président.

 

Compte tenu du nombre important de personnes préoccupées par cette nouvelle fausse affaire, il m’a semblé opportun d’apporter les quelques précisions suivantes :

 

1-Au parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, nous ne considérons pas les militants du RDPC comme des ennemis. Ce sont nos adversaires politiques, dont de notre point vu la courbe du bilan est décroissante. En tant que régime, le RDPC a fini de donner ce qu’il avait, il temps pour lui de se retirer et de laisser des nouvelles dynamiques travailler pour amener le Cameroun au niveau qui pourrait être si le potentiel est bien mis en valeur. Notre objectif n’est pas de prendre le pouvoir et de chasser tous les militant du RDPC du Cameroun, d’en faire des bêtes à abattre, ni même de lancer une chasse aux sorcières contre eux NON ! Nous ne le ferons pas. 

 

Nous ne considérons pas les militants du RDPC comme des personnes souffrant d’une maladie contagieuse qu’il faut mettre en quarantaine. Ce sont nos compatriotes et leurs votes comptent aussi.

 

Nous martelons à toutes les tendances politiques qui comptent sur nous pour entretenir un climat de haine contre des camerounais parce que nous ne nous ne sommes pas du même parti politique, que nous sommes désolés de ne pas pouvoir accéder à leur attente. Elle ne cadre avec notre idéologie politique basée sur la Réconciliation Nationale. 

 

Notre adversaire est donc plus un système que des individus pris séparément. 

Toute personne se revendiquant militant ou sympathisant du président National Cabral LIBII doit intégrer que nous n’avons aucune intention de traquer les militants du RDPC ni de les jeter en pâture en attisant la haine contre eux. Nous estimons que rendu à ce jour leur choix politique est désuet et en inadéquation avec les besoins du Cameroun. Notre ambition est donc de les convaincre que notre offre est meilleure par des arguments et par notre démarche politique, et non de les combattre par la stigmatisation systématique et la haine.

 

2-Au parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, nous ne faisons ni l’auto-isolement, ni la politique de l’exclusion, ni la politique des clivages. Nous sommes des RÉCONCILIATEURS et nous avons le Cameroun dans son ensemble en haute estime.

 

Notre combat politique c'est pour en faire un meilleur pays dans lequel il fera bon vivre y compris pour nous mêmes.

 

De ce fait, Cabral LIBII ne manquera pas d’assister à un événement important pour notre pays parce qu’il pourrait être filmé aux cotés d’un membre du gouvernement ou d’un militant du RDPC et que ça va susciter des commentaires sur facebook. 

 

C’est une personnalité importante au Cameroun aujourd’hui, et non seulement il sera davantage invité à des événements officiels impliquant plusieurs tendances politiques, mais chaque fois qu’il le jugera opportun il répondra à ces invitations. 

 

Habituez-vous dès à présent à voir Cabral LIBII qui se présente aujourd’hui comme le 3ème président de la République aux cotés de personnes de plusieurs sensibilités politiques. C’est tout à fait normal. Une fois président, il ne le sera pas uniquement pour nous les militants du PCRN, Il sera le président de tous les camerounais. A travers la démarche d'un homme politique, on peut présumer du genre de président qu'il pourrait être. Celle de Cabral LIBII laisse entrevoir qu'une fois élu, il agira en bon père de famille.

 

3-Nous sommes un parti politique du centre, nous ne sommes d’aucun extrême. Nous ne nous laisserons drainer par aucune tendance extrémiste, visant à isoler un parti du peuple camerounais qu’elle soit de l’opposition ou du parti au pouvoir, à cause des considérations politiques.

 

Si nous sommes amenés un jour à réexaminer notre stratégie, cette décision sera mue par nos propres constats et conclusions et non sous l’effet de pressions extérieures.

 

4-Nous invitons les partis politiques à rejoindre l’opération OURAGAN pour inscrire un maximum de camerounais sur les listes électorales afin d’atteindre une masse critique de votants dont il sera difficile de manipuler les voix.  Pour rappel, les inscriptions prennent fin au 31 Aout. Après nous aurons assez de temps pour rivaliser d’adresse par la qualité de nos projets de société respectifs, afin que dans chaque localité, le peuple choisisse les meilleurs. 

 

INSCRIVEZ VOUS SUR LES LISTES ÉLECTORALES, INCITEZ VOS PROCHES A S’INSCRIRE.

 

Donnons-nous toutes les chances de prendre le contrôle du parlement par les urnes. Et après, nous aviserons légitimement.

 

Merci pour votre aimable attention.

 

Anne Féconde Noah Biloa porte parole de Cabral LIBII »

 

N.R.M

 

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Le délai de trois mois indiqué pour cette procédure est largement dépassé.

 

Rendu à ce jour, le parti politique «Les Citoyens» n’a toujours pas été reconnu par l’autorité compétente à savoir le Ministère de l’Administration territoriale (Minat). Approché par le quotidien Mutations pour s’exprimer sur ce sujet, en date du 19 mars 2019, Cabral Libii le créateur dudit parti, faisait savoir que «conformément à la loi N°056 du 19 décembre 1990, nous entrons dans la totale légalité». Il est à préciser que le dossier dudit parti a été déposé au Minat, le 6 mars 2019.

 

Trois mois après le dépôt de ce dossier, les choses n’ont pas changé. On semble être rendu à un statut quo. Cabral Libii créateur de cette formation politique, a quitté le bateau pour porter la direction du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). La cérémonie y relative a eu lieu le 11 mai 2019 à Guidiguis dans la région de l’Extrême-Nord. Il a pris les commandes d’un parti légalisé en 2003 et qui était jusque-là dirigé par un certain Robert Kona, peu connu de la sphère politique. Pour Cabral son départ du parti « Les Citoyens » n’impactera pas négativement son avenir.

 

« Il n’y aura aucun problème. Nous avons tenu une assemblée, j’ai adressé une correspondance au coordonnateur national pour leur dire que je me retirais. Un nouveau coordonnateur national a été désigné au nom d’Abdouraman Moctar. Ce denier a adressé une correspondance au Minat, par exploit d’huissiers, lui transmettant le Pv de cette assemblée ainsi que la correspondance que j’avais adressée à l’assemblée. Ce qui fait que Le Citoyen reste toujours en légalisation. Lorsque la légalisation aura abouti, je ne serai pas simplement le président du parti », a expliqué le promoteur du Mouvement Onze millions de citoyens.

 

Joint au téléphone le 11 juin dernier par le quotidien Mutations, Armand Okol a indiqué qu’il « était question de compléter le dossier tel que l’avait demandé le Ministère de l’Administration territoriale. Chose qui a été faite. Maintenant, nous attendons la réponse du Minat ».

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01