Désormais, c’est Jovial Hervé Dzangue qui le porte étendard du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale auprès du Conseiller Municipal de cet Arrondissement
Dans la note signée et rendue public ce Vendredi, l’Honorable Cabral Libii, on peut lire :
« Vu les résolutions du Congrès de Guidiguis du 11 mai 2019 ;
Vu les Statuts adoptés le 7 Avril 2020 ;
Vu le Règlement Intérieur adopté le 7 Avril 2020 ;
Décide
Monsieur Jovial Hervé Dzangue est à compter de la présente décision désigné Porte – Etendard du Groupe Communal Pcrn auprès du Conseil Municipal de la Mairie de Douala 5
L’intéressé est en toutes circonstances chargé en compagnie de ses camarades de faire prévaloir la vision du Parti au sein de cette Institution… ».
Une décision fortement attendue
Les militants de base de cette formation politique ne manquent pas, depuis quelques jours, de crier leur raz le bol, face à l’attitude affichée par le désormais ex représentant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale au sein de cette Commune d’Arrondissement.
Un défi et un mépris permanents qui de l’avis de plusieurs, lui a fait croire qu’il « Pouvait désormais tout se permettre au nom d’on ne sait quoi ou qui, allant totalement à l’encontre de l’idéologue qui lui a l’opportunité de porter l’écharpe et l’insigne de Conseiller Municipal… ».
Pour d’autres encore, « Cela n’a que trop tardé parce que ce Biyong se croyait désormais indispensable ; Aujourd’hui, il peut donc s’étendre sur les réseaux sociaux et répondre à tous les médias qui voyaient désormais en lui, un individu intéressant. Il a eu une visibilité grâce au Pcrn, qu’il en profite le temps que ça dure. Certains aiment ce genre… ».
Prendre la carte du Mrc ?
Pour Clovis Atchung : « Rien ne le retient plus désormais. Certainement il découvre ce parti en Février ou alors en Décembre 2020, alors que c’est depuis 2013 qu’on en entend parler au Cameroun, à l’époque où personne ne connaissait le Pcrn. C’est curieux qu’il n’ait pas adhéré ou alors, il voulait juste se faire élire, d’où son prétendu engagement au Pcrn. Heureusement qu’il a vite montré son visage ; il peut donc s’en aller tranquillement et raconter tout ce qu’il veut ; sauf que ce sera en son propre nom ».
C’est un autre motif de festoyer car, l’ex représentant du Pcrn à Douala 5 a invité ses nouveaux amis à une célébration dont lui seul connait les motifs pour le 20 Décembre prochain. Peut être serait ce l’occasion d’entériner son recrutement, dans le parti de celui à qui il a présenté les excuses le 6 Décembre dernier.
Nicole Ricci Minyem
Joseph Espoir Biyong refuse au leader départemental pour le Wouri du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le droit de le suspendre.
Joseph Espoir Biyong élu du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est ferme. Le leader département du Wouri de son parti politique ne peut pas le suspendre. Pour l’élu du parti de Cabral Libii, il n’en a pas qualité. Ses compétences ne s’arrêtent qu’au niveau du Wouri, de ce fait pense-t-il, il ne saurait lui enlever le droit de parler dans les médias.
«Le départemental ne peut pas prendre des décisions sur le plan national. Quand on dit départemental ça veut dire que ses compétences de limitent dans le Wouri. Et lorsque je vais dans les médias je m’adresse à la nation Camerounaise, je ne m’adresse pas au département du Wouri», a-t-il déclaré aux journalistes d’Afri-inform.com.
Joseph Espoir Biyong qui a accordé un échange au journaliste Abdoulaye Raman en service à AFRIK INFORM, dit qu’il «minimise» le signataire de cette décision. Il précise qu’il y a au sein du PCRN, des instances à travers lesquelles Cabral LIBII le président national du parti peut, s’il le souhaite, suspendre le membre du comité directeur qu’il est.
Il convient de rappeler que les ennuis de Joseph Espoir Biyong dans le Wouri ont commencé au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales. L’élu du PCRN avait donné raison à Maurice Kamto qui avait appelé au boycott desdites élections.
«Je peux envoyer un message fort au professeur Maurice KAMTO en lui disant, nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté», avait-il déclaré.
Ces propos n’ont pas été vus d’un bon œil par la direction départementale pour le Wouri du PCRN. Elle a décidé de le traduire au conseil de discipline. Joseph Espoir Biyong ne s’étant pas rendu audit conseil, a été suspendu de toute activité du parti. Il a été décidé qu’il soit aussi interdit de parler au nom du PCRN.
Liliane N.
Le militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale affirme que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale étant les vrais partis politiques de l’opposition, ils doivent s’unir.
Joseph Espoir Biyong maintient l’idée selon laquelle le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii doivent se mettre ensemble. Pour lui, ces partis politiques sont les seuls vrais que l’opposition camerounaise a. Interviewé par Abk radio, il a déclaré une fois de plus, que Maurice Kamto avait raison d’appeler au boycott des élections régionales.
«Ne pas donner raison à Maurice Kamto ce serait de la folie, car ces élections, il a démontré que ce n’était pas bon. Ce n’est pas parce qu’on ne décrit pas cela, ce sont les Européens qui commandent le Cameroun. C’est parce que le professeur Maurice Kamto pense que ce sont ces gens qui dominent le Cameroun et c’est pourquoi je l’appelle pour lui dire non il faut que les vrais Partis de l’opposition s’allient et je considère que seuls le MRC et le PCRN sont les réels partis d’opposition. Du moment où vous demandez pardon vous tendez la main vers la réconciliation et je tends la main au professeur Maurice Kamto », a-t-il déclaré sur ABK Matin.
En dépit du rappel à l’ordre de son parti, Joseph Espoir Biyong a toujours indexé le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) comme le responsable de l’échec du PCRN aux élections régionales. Il a affirmé que c’est le RDPC qui décide « de ce qui est vrai et de ce qui est faux. Ils trouvent toujours des raisons pour justifier les actes qu’ils posent avec ».
Liliane N.
Dans une note publiée ce Mercredi et signée par le Coordonateur Départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, il est entre autres précisé que :
« Vu l’absence de l’intéressé, caractéristique d’une insubordination et du mépris envers les institutions du parti, notamment le Bureau de Coordination Départementale et, au regard des Articles 21 et 31 des Statuts, décide :
De se désolidariser au nom du Pcrn des propos tenus par Joseph Espoir Biyong à l’encontre de l’idéologie du Parti ;
De l’interdiction de passages médiatiques au nom du Pcrn jusqu’à nouvel ordre (Ses propos n’engagent désormais que sa personne) ;
De la suspension temporaire des activités du Parti dans le Wouri jusqu’à nouvel ordre… ».
Une décision que certains militants et sympathisants du Parti trouvent trop légères, au regard des bourdes commises depuis le 06 Décembre dernier par l’adjoint au Maire de Douala V et, ils ne manquent pas de le mettre en commentaires
André Paolo : « Nous souhaitons que Biyong soit définitivement suspendu de nos rangs que le président applique sans état d’âme cette sanction. La base militante de Douala 5ème du PCRN trouve cette sanction trop légère » ;
Boniface T : « Je pense que ce militant mérite plus que cela. Même si je pense que son interpellation est justifiée, son absence en dit autre chose. Nul n'est au dessus de l'institution » ;
Donald Mbale : « Il aurait pu au moins se présenter au conseil de discipline. Ça prouve vraiment qu'il n'a aucun respect pour les statuts du parti qui a fait de lui adjoint au maire ; du coup à mon avis, la sanction est trop légère » ;
Certains n’hésitent pas à lui proposer de rejoindre leur parti
Emmanuel Désiré Biend Biend : « Jeune frère les portes de l'UPC te sont grandement ouvertes. En ce moment le SG de l'UPC vient de lancer un appel à tous les enfants du pays de regagner le principal parti politique de notre pays. Une place honorable est réservée à tous les jeunes ».
D’autres encore parlent du manque de culture politique
Moga Ndjan : « C'est ça qui arrive quand, on n’a pas la culture politique. Au Cameroun, beaucoup ont embarqué dans la politique du jour au lendemain sans savoir ce que c'est en réalité. Les partis politiques auraient du créer d'abord des écoles pour leurs militants. Afin de leur expliquer ce que c'est être militant d'un parti…
Mais beaucoup des gens ont pensé qu’entrer dans un parti politique est comme faire de la mototaxi. Et ont trouvé un moyen de régler leur problème personnel avec le système. Constat ça roule à tort et à travers comme un mototaxi. Aucune règle, aucun respect du code, pourvu qu’on arrive à destination. Sauf qu’ici, c'est autre chose ».
Nicole Ricci Minyem
Samedi dernier, Jean Jacques Mbogol lll – patron de l’exécutif communal de cet Arrondissement, tout en réitérant les condoléances des « Makakois » aux familles éprouvées suite au décès tragique des Dames Bilong Hermine Dorette et Ngo Djon Esther, a fait don d’un bateau à moteur mais aussi des gilets de sauvetage.
Une action accueillie avec joie et reconnaissance, bien que teintée de beaucoup de tristesse par les habitants du canton Longue qui en ont assez du danger qu’ils courent en permanence, eux ainsi que leurs enfants qui chaque jour, sont obligés de monter dans la pirogue pour se rendre en classe, de l’autre côté du fleuve.
Venir au devant des demandes des populations et combler leurs légitimes attentes
Et, pour atteindre cet objectif, les élus du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale sont inscrits dans une nouvelle dynamique dans laquelle l’on tourne résolument le dos aux pratiques qui y avaient cours : On ne se contente pas de vaines paroles, qui se limitent aux simples promesses ; d’ailleurs, ces dernières n’engageaient que ceux qui y croyaient. On agit. D’où la remise de ses dons, quelques semaines après le drame.
Jean Jacques Mbogol lll – Maire de la Commune de Makak : « Déjà, je partage la souffrance des Populations ; je l’exprime ici là au nom de toute la Population de Makak, qui s’associe à la douleur des familles éprouvées…Il est important que par mesure de précaution, tous ceux qui traversent doivent porter un gilet…Je réitère encore, que tous les enfants, toux ceux qui traversent arborent ce gilet parce que nous ne voulons plus vivre de tels drames chez nous… ».
En outre, un cri de cœur a été lancé à l’endroit des Pouvoirs Publics afin qu’ils accompagnent les élus du Nyong et Kelle étant donné que les Populations ne sauraient se contenter des actions solidaires de leurs Députés et Maires.
Et, c’est dans cette logique que le président du Pcrn, a dépêché auprès du ministre des Travaux Publics, l’honorable Ndjip Bienvenu, qui pour cette circonstance, était accompagné par les chefs traditionnels et autres autorités afin d’exiger que les mesures annoncées il y’a plusieurs années déjà, notamment la mise à la disposition des Populations d’un Bac qui va faciliter la liaison entre les deux rives du fleuve Nyong soit effective.
Ce Bac, devra faire l’objet d’une révision permanente afin de conserver le moteur, étant donné que la construction du Pont ne semble plus d’actualité.
Pour les Députés du Pcrn, il est question de trouver des solutions pérennes, qui vont mettre les habitants des deux rives du Nyong à l’abri des drames comme celui vécu au mois de Novembre dernier.
Tous, sont engagés à poursuivre ce combat, jusqu’à ce que des « actions de saupoudrage soient abandonnées, parce qu’il en va de la vie de ceux leur ont donné le pouvoir, l’autorité de les défendre à tous les niveaux ».
Nicole Ricci Minyem
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 pense que le président de son parti Cabral Libii et Maurice Kamto sont les deux leaders capables de donner l’alternance aux camerounais.
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 n’est visiblement pas intimider. Alors que la semaine dernière, il a été convoqué au Conseil de discipline du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), il a fait hier dimanche 13 décembre 2020 de nouvelles déclarations qui risquent ne pas arranger ses rapports avec les responsables de sa formation politique. Interviewé par le média en ligne d’information Afrik Inform, il a souhaité un rapprochement entre Cabral Libii le président du PCRN et Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
«J’invite le Pr Kamto à aller retrouver son petit frère Cabral Libii et j’invite Cabral Libii à aller retrouver son père le Pr Kamto pour qu’ensemble, eux qui sont actuellement les leaders de l’opposition au Cameroun, ils donnent aux Camerounais l’alternance et la démocratie», a déclaré l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5.
Joseph Espoir Biyong qui dit avoir perdu son enthousiasme d’avant les élections régionales, affirme qu’il est aujourd’hui en colère. «Je me rends compte que jusqu’à date, les camerounais ne sont pas conscients qu’il est indispensable que nous nous libérions de ce système colonial qu’on a hérité de nos ancêtres, que les partis impérialistes qui n’ont pu que se mettre l’occident, finissent par déguerpir, pour que les partis patriotes qui n’ont pour seul maître le peuple, commencent à diriger le Cameroun», a-t-il déclaré.
La situation risque d’être encore plus tendue entre Joseph Espoir Biyong et son parti politique. Parce que déjà au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales, il a affirmé avoir des regrets par rapport à ce scrutin. Et ces regrets sont en rapport avec la mise en garde de Maurice Kamto.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», avait déclaré Joseph Espoir Biyong.
Liliane N.
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale de Cabral Libii reproche à son élu d’avoir tenu des déclarations contradictoires à la position de la formation politique.
Selon le document signé par Symplice Ngnoheu le Coordonnateur départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Joseph Espoir Biyong adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 va passer devant le conseil de discipline de son parti politique le dimanche 13 décembre 2020. Il est convoqué devant ledit conseil à cause des déclarations qu’il a faites le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales face à la presse. Le PCRN trouve que ces déclarations premièrement, remettent en question sa position concernant les élections régionales. Deuxièmement, elles portent atteintes à l’image du parti.
Mais qu’a dit Joseph Espoir Biyong le 6 décembre 2020 ? L’adjoint au Maire à la Commune de Douala tout courroucé a porté des accusations sur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et sur des partis politiques de l’opposition. Il a affirmé qu’il regrettait n’avoir pas écouté Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui avait appelé au boycott de ces élections régionales.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait… (…) Aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC.
Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t- il déclaré.
Liliane N.
Joseph Espoir Biyong adjoint au maire de la commune de Douala 5 accuse le Rassemblement démocratique du peuple camerounais d’avoir pactisé avec des partis politiques de l’opposition.
Joseph Espoir Biyong regrette la participation du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sa formation politique aux élections régionales qui se sont déroulées le 6 décembre 2020. Il s’excuse auprès de Maurice Kamto qui a appelé au boycott de ces élections mais n’a pas été écouté par des politiques comme lui qui se définissent comme des républicains.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», a déclaré l’élu du PCRN, parti politique de Cabral Libii.
Joseph Espoir Biyong est très remonté contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il accuse le parti au pouvoir de complot ayant conduit à ce que le PCRN ne sorte pas vainqueur dans le département du Wouri. L’adjoint au maire de la commune de Douala 5 indexe également des partis politiques de l’opposition qui selon lui, ont accordé leur voix au RDPC, au détriment du PCRN.
«(…) aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC. Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Conscient des sentiments qui animent les militants et sympathisants du parti politique dont il a la charge, l’honorable Cabral Libii après avoir fait le point, invite les uns et les autres à croire en l’avenir.
Le point de la participation du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
- Dans la Mefou et Afamba au Centre, parti avec 0 conseiller municipal, le PCRN s'en sort avec 17 suffrages (Remarquable Progression).
- Dans le Mbere à l'Adamaoua, parti avec 4 conseillers municipaux, le PCRN s'en sort avec 6 suffrages (Progression).
- Dans le Wouri au Littoral, parti avec 18 conseillers municipaux, le PCRN s'en sort avec 22 suffrages (Progression).
- Dans le Nkam au Littoral, parti avec 25 conseillers municipaux, le PCRN s'en sort avec 25 suffrages (statut quo).
- Dans la Sanaga Maritime au Littoral, parti avec 29 conseillers municipaux, le PCRN s'en sort avec 29 suffrages (statut quo).
- Dans le Noun à l'Ouest, parti avec 0 conseiller municipal, le PCRN s'en sort avec 0 suffrage (statut quo).
- Dans le Nyong et Kelle au Centre, parti avec 128 conseillers municipaux, le PCRN s'en sort avec 97 suffrages (régression).
Ce qui veut dire que le PCRN a perdu la confiance de 31 conseillers municipaux. Faut aussi rappeler que c'est dans ce Département que le PCRN avait en théorie des chances de victoire avec au départ 3 conseillers de plus que son suivant le RDPC.
Au final, le PCRN gagne la confiance de 23 conseillers municipaux des partis politiques concurrents (dont 17 avec certitude du Rdpc dans la Mefou et Afamba ou il n'y avait en compétition que le PCRN et le RDPC), et concède (si vite!) la confiance de 31 de ses conseillers aux partis concurrents (puisqu'il y avait 4 en course: PCRN, RDPC, UPC, PURS).
Le PCRN ne figurera donc dans aucun Conseil Régional. Le PCRN n'introduira par ailleurs aucun recours. Le meilleur reste à venir
Message au travers duquel le Député du Pcrn booste le moral de ses camarades en les invitant à se mobiliser un peu plus dans la conscientisation des concitoyens
« Je lis ici et là des aveux de profonde déception de la part des militants. Les quolibets des fidèles contempteurs en rajoutent. Que c'est dur la défaite!
Apparemment tout se passait comme si le Département d'origine du Président National du PCRN, était un acquis définitif. Assertion qui dépouille les électeurs de leur conscience et crédite la thèse de parti du village. Il n'en n'est donc rien!
C'est d'ailleurs le lieu de saluer la performance de L'UPC qui, sans aucun conseiller municipal, engrange 20 suffrages dans le NEK!
Le constat est cinglant mais clair: Pendant que le PCRN, né à Guidiguis, perd la confiance de certains de ses cadres dans le NEK, il gagne celle des cadres des autres partis dans d'autres Départements du Cameroun.
Merci à la Mefou et Afamba, au Mbere et au Wouri, Cela n'enlève rien à la douloureuse défaite électorale du NEK certes, mais ça applique un baume édifiant dessus...
Inutile donc de chercher des boucs émissaires.
Inutile de lancer une chasse aux sorcières, comme cela se dessine dans les différents fora du NEK.
À Boumyebel il y a 2 jours, lors de la concertation de clôture de campagne avec les grands électeurs, je leur ai rappelé qu'ils étaient sur le principe, des faire-valoir dans un vote indirect. Ils devaient exprimer le message de leur mandant qui est le peuple, et qu'en aucun cas, ils ne devaient se sentir corsetés par le qu'en- dira-t-on.
Je leur ai également dit que ce n'était pas un vote d'expression des humeurs personnelles. Car lorsqu'on est grand électeur, aller contre la volonté du peuple, le mandant, c'est courir le risque de creuser sa tombe politique.
Maintenant le verdict est tombé. 31 conseillers ont voté contre leur parti, ce qui a entraîné la défaite du PCRN. Je vais me charger de vérifier si telle est effectivement la volonté du peuple.
Si oui, on a 4 ans pour enrayer les motifs du naissant désaveu en remerciant par ailleurs ceux qui sont courageusement restés fidèles à la volonté de peuple, sinon, on a 4 ans pour isoler ceux qui ont trahi la volonté de ce peuple.
Après tout, c'est juste 31 sur 128...pour le moment.
Dans les 2 cas donc, il faut rester focus sur l'objectif de départ: Hisser l'offre politique du PCRN à la magistrature suprême. Le plus grave serait qu'au NEK, nous perdions une élection présidentielle demain...après l'y avoir gagné en 2018. Faut donc préserver ces acquis là.
Le PCRN connaît au NEK, le problème normal des dynamiques politiques en croissance. Les "crises de jeunesse". Elles sont parfois douloureuses.
Pour constituer une élite politique solide, il faut épurer la base élargie de départ, corriger les erreurs, prendre de l'étoffe, convertir l'enthousiasme en épaisse conviction...
Les chocs d'écrémage sont donc parfois inévitables. Le 6 décembre 2020 en est un!
Évidemment celui qui met le feu dans sa maison parce qu'il y a des problèmes dedans, est indigne d'y avoir habité ou même de l'avoir construite.
Sauf que ça arrive toujours dans la vie. Ces personnes qui dans l'émotion posent des actes excessifs regrettables et parfois irréparables, font aussi partie du TOUT du monde. Encore que pour le PCRN au NEK, le pourcentage de ceux qui ont "récolté" en février ce qu'ils n'ont jamais semé est assez élevé. Ils ne connaissent donc pas forcément la douloureuse valeur de ce qu'ils ont entre les mains et qu'ils s'autorisent éventuellement à brader...
Mais aussi, tout grand électeur a le droit de se laisser séduire par une offre politique concurrente à celle du parti auquel il appartient. Tout comme, excédé par un climat délétère, un carcan asphyxiant ou un leadership sclérosé, tout grand électeur peut annoncer sa sortie en accordant la faveur de son vote à un concurrent...qu'il va rallier. C'est son droit.
En ma qualité de Chef de Parti, je vais m'employer à décrypter le message et à faire les ajustements structurels nécessaires.
Le PCRN gouvernera le Cameroun et avec le NEK. Courage aux camarades recalés. Moi-même j'ai commencé en 2018 par un échec...
Félicitations aux vainqueurs. En politique dit-on, la fin justifie les moyens. En condamnant le RDPC qui aurait distribué de l'argent, n'oubliez pas vos propres camarades conseillers qui en demandaient avec hargne à leurs propres candidats.
Dans cette première cuvée de conseillers, il y en a manifestement qui viennent d'ailleurs... Je ne perdrai donc pas mon énergie à accuser le RDPC de ma défaite. J'aurais dû investir mieux en février... Je le félicite pour sa victoire qui est une fois de plus, la démonstration de la force de son expérience en la matière... ».
N.R.M
C’est le souvenir que l’honorable Cabral Libii et sa délégation gardent du week-end qu’ils viennent de passer dans la région de l'Ouest, en se rendant tour à tour dans les plaines du Noun, en passant par les hautes terres du Koung-khi en passant par Penka-Michel dans la Menoua et dans toutes les villes choisies par Firmin Fotsing – Responsable Pcrn dans cette Région
Au-delà de l’installation des comités de base et d’arrondissement, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale était porteur d’un message de paix, d’amour, de partage et d’acceptation de l’autre.
A chaque étape et à chacune de ses prises de parole, Cabral Libii que d’aucuns disaient indésirable chez les « Bamiléké », a en outre justifié le choix fait par le Parti dont il préside aux destinées, de prendre part aux élections régionales du 06 Décembre prochain, en faisant références aux recommandations faites à l’issue du Grand Dialogue National, notamment sur la problématique du statut spécial.
Pour le Député Pcrn, « Il est question de donner la chance aussi infime soit–elle, à un retour à la paix dans les Régions du Nord et du Sud Ouest… ».
Et, pour atteindre cet objectif, chaque entité administrative doit regagner son « autonomie d’antan », d’où l’importance du « Fédéralisme Communautaire ».
Allant plus loin, l’honorable Cabral Libii tout en saluant les mémoires de Félix Moumié et d’Adamou Ndam Njoya, a invité ses frères, ses sœurs et ses parents de l’Ouest à « Apprendre à se connaître mutuellement, à s’accepter en tant que Frères malgré la diversité des origines car, c’est à partir de cela que cette Afrique en miniature va reconquérir ses valeurs et se projeter vers le futur ». Un futur qui sera construit par tous et par chacun, avec sa particularité.
Son message a trouvé un écho favorable
Car, en réponse à ses propos, l’une des voix les plus autorisées dans le Noun a tenu ses propos :
« Monsieur le Président Cabral Libii, Vous êtes le seul homme politique d'envergure nationale et non originaire du Noun, à visiter le Noun constamment, à avoir parcouru dans leurs coins et recoins, 7 des 9 arrondissements que compte ce département ;
Monsieur le Président, si par le passé, nous n'avons pas répondu efficacement à l'appel, nous vous promettons ici et devant toute la population du Noun, que désormais la politique se fera ici avec le PCRN! Nous avons hâte de vous le prouver en 2025 dans les urnes »!
Plus important encore, les dépositaires de la tradition bamiléké ont tenu à faire des rites de purification et de bénédictions aux abords des chutes de la Metché à Cabral Libii - président national du Pcrn, sans oublier les autres attributs qui lui ont été remis par les détenteurs de la Tradition, notamment sa Majesté NDamako.
Assumer ses responsabilités
C’est l’invitation qui a été adressée aux jeunes de la Région de l’Ouest Cameroun. Pendant une halte, le président du Pcrn, qui échangeait avec les conducteurs de moto, leur a tenu ces propos : « Peu importe le parti politique dans lequel vous décidez de militer, il est temps pour vous de faire entendre désormais votre voix, en siégeant par exemple au Conseil Municipal…
Avec des représentants dans ces sphères de discussion et de prise de décisions, vous pourrez valablement défendre vos Droits car, vous êtes les seuls à savoir ce dont vous avez besoin et, ce qui vous fait défaut, de même que les difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien…
Arrêtez de vous faire utiliser par les cortèges des hommes politiques qui, après vous avoir donné quelques billets, se souviennent uniquement de vous pendant les échéances électorales…Prenez désormais votre destin en main ».
Un message accueilli avec beaucoup d’entrain par ses congénères et autres jeunes compatriotes
Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de le lui faire savoir ; à lui ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagnait, à travers la remise des présents.
Une tâche dont se sont chargées les mamans. Des Dames dignement habillées, comme doit l’être toute femme soucieuse de l’avenir de ses enfants, de son pays, de sa Patrie.
Et, pour faire honneur à tous leurs compatriotes qui leur ont réservé un accueil chaleureux, les honorables Cabral Libii - Nourane Fotsing – Rolande Ngo Issi – François Biba ; Sylvain. M. Tjock – Maire Pcrn d’Eseka et tous les autres ont dégusté les mets traditionnels du terroir, et, avant de prendre congé de leurs hôtes, ils n’ont pas manqué d’esquisser quelques pas de danse.
Nicole Ricci Minyem