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Le 21 octobre 2019, en Ouganda 16 militants LGBT ont été arrêtés et soumis à des actes de torture par la police. Une situation qui incite à la violence contre les homosexuels, selon les alertes faites par plusieurs ONG. 

 

Plus d’une semaine écoulée après l’arrestation de 16 militants de la LGBT, puis soumis par la suite à des tests anaux forcés par la police ougandaise. La division LGBT de l’ONG Human Rights Watch s’alarme de la recrudescence des actes de violence à l’égard des personnes appartenant à la minorité que constitue la population LGBT d’Ouganda où l’homosexualité est passible de la prison à vie. 

Une situation inquiétante

Neela Ghoshal précise à France 24 que les seize hommes interpellés ont été certes relâchés le jeudi d’après, mais leur dossier judiciaire reste ouvert pour infraction à la loi anti-homosexuels. Une situation qui inquiète HRW qui fait savoir que ces militants sont convoqués dans deux semaines et leurs avocats n’ont pas accès à leur dossier.

L’ONG Human Rights Watch demande dans le même temps que les auteurs des tests anaux effectués soient punis pour torture. En effet, le Comité des Nations unies contre la torture considère l’utilisation d’examens anaux forcés destinés à trouver des « preuves » contre des personnes accusées d’homosexualité comme un « acte de torture ».

L’augmentation des attaques 

L’organisation Sexual minorities Uganda(SMUG) explique que les attaques contre les personnes LGBT ont fortement augmenté au cours des dernières semaines, et ce depuis les déclarations du ministre ougandais de l’Ethique, Simon Lokodo, souhaite un durcissement de la législation contre les homosexuels. En début du mois d’octobre, le ministre a demandé un réexamen de la loi de façon à imposer aux personnes homosexuelles, la peine de mort. Pour l’instant, il faut indiquer que la législation ougandaise, déjà durcie en 2014, punit l’homosexualité d’une peine de perpétuité. Neela Ghoshal, alerte d’ailleurs, « Depuis 2014, il n’y avait pas encore eu de condamnation. Juste des arrestations ici et là, et souvent les personnes ont été libérées. Mais seize personnes arrêtées d’un coup, ça fait beaucoup ». 

Pour la police ougandaise, les seize hommes arrêtés lundi l’ont été pour qu’ils soient protégés d’une foule homophobe qui avait encerclé la maison dans laquelle ils se trouvaient. Neela Ghoshal, souligne : « Non seulement la foule n’a pas été sanctionnée, mais ces hommes sont poursuivis et ont subi des actes de torture. Le message envoyé à la population est que l’on peut menacer et battre des homosexuels sans conséquence de la part de l’Etat ». 

Précisons que depuis août 2019, quatre meurtres de personnes LGBT ont été recensés par le SMUG. Le dernier cas date du 05 octobre et il s’agit de Brian Wassa, un assistant juridique gay qui a succombé à une hémorragie cérébrale à la suite des coups que lui avaient assénés à la tête, la veille, des personnes non identifiées, à son domicile à Kampala, rapporte Amnesty international. 

 

Innocent D H

 

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mercredi, 09 octobre 2019 14:59

Finance : Afriland First Bank bientôt en Ouganda

Le 04 octobre 2019, la Banque centrale ougandaise a officiellement annoncé la délivrance de licences à deux nouvelles banques, dont Afriland First Bank Uganda Limited, filiale d’Afriland First Group, fondé par le Camerounais Paul Kammogne Fokam.

 

Après celles du Cameroun, de Sao Tomé-et-Principe, de la RD Congo, du Libéria, de la Zambie, du Soudan du Sud, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Équatoriale, de la Guinée Conakry et du Bénin, Afriland First Group ouvrira sa 11ème filiale en Ouganda après son obtention de l’agrément d’installation.

Notons qu’en plus de ces filiales africaines, ce groupe bancaire dispose également de deux bureaux de représentation en Chine (depuis 2001) et en France.

Afriland First Bank naît au Cameroun en 1987 sous le nom de Caisse Commune d'Epargne et d'Investissement (CCEI). Le premier guichet, ouvert dans les locaux de l'actuelle agence de la Retraite (Yaoundé), devient opérationnel le 1er Juillet 1988, avec une clientèle principalement constituée de PME et de particuliers.  L'environnement économique d'alors est caractérisé par une conjoncture défavorable et une faillite généralisée des banques exerçant dans le pays.

Malgré tout, Afriland First Bank développe son réseau de manière significative au Cameroun et compte à ce jour une quarantaine d'agences réparties dans les dix régions du pays. Après des années difficiles, Afriland First Bank est classée première banque du Cameroun et la deuxième en Afrique Centrale en 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Une jeune américaine de 35 ans, qui se faisait passer pour un médecin en Ouganda, est poursuivie par la justice ougandaise pour exercice illégal de la médecine. Elle aurait provoqué la mort de centaines d’enfants dans l’est du pays, selon les avocats de plusieurs mères d’enfants décédés.

 

Renee Bach, arrivée en Ouganda à l’âge de 18 ans, qui n’est ni médecin, ni infirmière, aurait notamment fait des perfusions et transfusions sanguines, affirment maître Beatrice Kayaga, avocate de Women’s Probono Initiative, une association ougandaise d’aide juridictionnelle, et deux mères dont les enfants sont morts en bas âge au centre de santé où elle travaillait à Masese, sur les rives du lac Victoria. Renee Bach, aurait même convaincu des mères de retirer leurs enfants dénutris d’un hôpital public pour les lui confier. Ces femmes lui faisaient confiance, l’appelaient parfois « docteur », probablement parce qu’elle portait une blouse blanche et avait souvent un stéthoscope au cou.

 

Serving His Children (Au service de Ses enfants), une ONG chrétienne qui fait également l’objet de la poursuite, dirigeait un établissement du même nom pour l’accueil des enfants dénutris. Cet établissement sans but lucratif, officiellement voué à la promotion de l’évangélisme accueillait principalement des enfants dénutris. D’après RFI, des mères qui avaient entendu dire qu’on y nourrissait les enfants malades gratuitement ont commencé à s’y rendre à partir de 2009. Pour des soins d’une qualité plus que contestable, affirment les avocats des plaignants. Jusqu’en 2015, quand les autorités ont fermé cette « clinique », au moins cinq enfants y mouraient chaque semaine. C’est du moins ce qu’allègue la plainte, en se fondant sur les témoignages d’anciens employés.

 

« C’est scandaleux. On parle de mamans, qui s’occupent de leurs enfants seules (…). Elles font tout ce qu’elles peuvent pour leurs familles. Et ces mères, quand leurs enfants tombent malades, sont désespérées. Lorsqu’elles entendent parler d’un établissement où les soins gratuits, elles s’y précipitent. Profiter de ces gens-là, de leur vulnérabilité, c’est scandaleux. Il aurait été préférable de les diriger vers un centre de santé public, soutient maître Kayaga. C’est scandaleux. On n’a pas donné à ces femmes les informations qui leur auraient permis de sauver la vie de leurs enfants », déplore maître Kayaga

 

A Kampala, cette affaire a relancé le débat sur les agissements des « sauveurs blancs » en Afrique, notamment des ONG chrétiennes. Très actives dans le domaine de la santé, elles ne se conforment pas toujours à la réglementation sanitaire. Pour y exercer la médecine, une personne doit non seulement être titulaire d’un diplôme de médecine, mais également détenir une licence l’autorisant à exercer.

 

Le procès à la Haute Cour de l'Ouganda devrait reprendre en janvier. Il est suivi de près en Ouganda, où cette affaire fait grand bruit depuis que les médias l’ont révélée en novembre dernier.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Suite à de nouveaux affrontements entre des groupes opposants les communautés Hema et Lendu dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), les populations franchissent la frontière ougandaise à raison de 311 par jour, soit plus du double des 145 arrivées quotidiennes de réfugiés notées en mai dernier. A déclaré mardi à Genève, Andrej Mahecic, porte-parole de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés.

 

D’après le site officiel de l’ONU, depuis le début du mois de juin, environ 7.500 Congolais se sont réfugiés en Ouganda, mettant à rude épreuve des installations déjà très surchargées dans ce pays. Ces nouveaux mouvements de population sont le résultat d'une grave détérioration de la situation dans la province d'Ituri, avec de « multiples attaques » impliquant les communautés Hema et Lendu.

 

La plupart des gens fuient en Ouganda via le lac Albert depuis la province d’Ituri, où le nombre de personnes déplacées internes est maintenant estimé à 300.000 depuis début juin. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ces nouveaux réfugiés ont fait état d’une extrême brutalité. « Des groupes armés attaqueraient des villages, incendieraient et pilleraient des maisons et tueraient des hommes, des femmes et des enfants », a déclaré M. Mahecic.

 

Les réfugiés ont indiqué aux équipes de l’agence onusienne, « qu’il est probable que d’autres personnes arriveront bientôt en Ouganda ». Cependant, certains groupes seraient empêchés de quitter la RDC par des groupes armés, tandis que d’autres auraient du mal à s’acquitter des frais liés au voyage en bateau - une somme équivalant à moins de 6 dollars.

 

Notons que, près des deux tiers des réfugiés sont des enfants de moins de 18 ans. Certains réfugiés fuyant la RDC arrivent avec des biens importants, craignant de ne pouvoir rentrer chez eux avant un certain temps. D’autres, qui ont fui un danger imminent, n’ont guère plus que les vêtements qu’ils portent.

 

Des sites de réfugiés débordés

 

Sur place en Ouganda, les installations de transit et de réception sont déjà débordées. Les nouveaux arrivants sont d’abord conduits dans un centre de transit situé à Sebagoro, un petit village de pêcheurs situé au bord du lac, où ils subissent un dépistage médical. Les réfugiés sont ensuite transportés au centre d’accueil de Kagoma, à quelques kilomètres de là. Le centre accueille actuellement quelque 4.600 nouveaux arrivants, soit 1.600 de plus que sa capacité maximale prévue. Face à cette surpopulation dans les sites, plusieurs centaines de réfugiés ont reçu des parcelles de terrain à proximité du camp de réfugiés de Kyangwali.

 

« Cependant, le rythme des nouveaux arrivants signifie que les besoins dépassent de loin ce que les humanitaires sont en mesure de fournir », a fait saloir le porte-parole du HCR.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les Ougandais se sont imposés  sur un score de 0-2 ce samedi face à la République Démocratique du Congo lors du dernier  match de la première journée de la Can 2019 dans le    Groupe A.

 

Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont raté leur entrée dans la compétition ce  samedi 22 juin 2019, lors  du dernier match de la première journée du groupe A.  Les Congolais se sont inclinés sur un score de 2-0 face à leur voisin Ougandais au stade international du Caire en Egypte. Une première surprise de cette  32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total qu’abrite l’Egypte depuis le 21 juin dernier.

 

L’Ougandais Patrick Kaddu a ouvert le score à la 14e min et  Emmanuel Okwi a  doublé la mise sur un coup de pied arrêté (2-0) dès le début de la deuxième période du match.  Les hommes de Florent Ibenge sont restés impuissants jusqu’à la fin du duel, laissant ainsi les protégés de Sébastien Desarbre, filer avec leurs  trois premiers points du tournoi. « C’est le plus mauvais match depuis que j’ai pris l'équipe nationale. On a montré une piètre image de nous. Cela fait mal », a décrié le sélectionneur congolais au terme du duel.

 

Cette victoire permet à l’Ouganda de s’offrir la première place du Groupe A avec trois points, devant le  pays hôte, qui en  compte autant. Les Egyptiens de Mohamed Salah, ont difficilement battu vendredi dernier, lors du match d’ouverture,  la sélection Zimbabwéenne qui est à sa quatrième participation. Le match dirigé de main de maitre par l’arbitre international  Camerounais, Alioum Sidi,  s’est soldé sur un score étriqué d’un but à zéro. Les Egyptiens affronteront  les Ougandais le 30 juin prochain lors de la deuxième journée du Groupe A, tandis que les Congolais seront aux prises avec les Zimbabwéens. Ce duel sera décisif  pour ces deux  dernières équipes, qui  ont  perdu leurs premiers matchs.

 

Les Camerounais entreront en compétition le 25 juin prochain au stade Ismailia contre la Guinée Bissau. Arrivés en Egypte dans la nuit du 21 juin dernier, les Lions Indomptables, champions en titre, ont effectué leurs premiers entraînements  ce samedi. Un happy end pour Éric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers qui ont initié un mouvement d’humeur qui a retardé le voyage de 24 heures. Les Lions revendiquaient une augmentation de leurs primes de participation.

 

Marie MGUE

 

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé de l’Ouganda ont confirmé mardi un cas de maladie à virus Ebola dans ce pays. Il s'agit donc du premier cas confirmé en Ouganda alors qu’une épidémie d'Ebola sévit dans un pays voisin, la République démocratique du Congo (RDC).

 

L’Ouganda est à son tour touché par Ebola. Un garçon de 5 ans est traité dans le pays pour cette maladie, a annoncé mardi 11 juin l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le cas confirmé est celui d’un enfant congolais de 5 ans qui est venu de République démocratique du Congo (RDC) avec sa famille le 9 juin. L’enfant et sa famille sont entrés dans le pays en passant par le poste-frontière de Bwera et ont cherché à recevoir des soins », a écrit l’OMS sur Twitter.

 

Selon les informations transmis par le site internet Onu Info, l'enfant a été transféré à l'unité de traitement d’Ebola de Bwera pour y être pris en charge. Le ministère ougandais de la Santé et l'OMS ont envoyé une équipe d'intervention rapide dans la ville de Kasese, dans l’ouest du pays, afin d'identifier d'autres personnes susceptibles d'être exposées à un risque et de veiller à ce qu'elles soient surveillées et prises en charge si elles tombaient également malades.

 

En prévision d'un éventuel cas d'importation lors de l'épidémie actuelle en RDC, les autorités ont fait vacciner près de 4.700 agents de santé dans 165 établissements de santé (y compris dans l'établissement où l'enfant est soigné); la surveillance de la maladie a été intensifiée; et des agents de santé ont été formés à la reconnaissance des symptômes de la maladie.

 

Le ministère de la santé ougandaise, qui travaille avec des partenaires internationaux coordonnés par l'OMS, a appelé le grand public et les agents de santé à collaborer étroitement, à faire preuve de vigilance et à se soutenir mutuellement pour aider toute personne présentant des symptômes à recevoir rapidement des soins.

 

Pour rappel, cette maladie sévit déjà dans la République démocratique du Congo voisine ou, plus de 2 000 personnes ont contracté le virus Ebola, et 1 346 sont mortes depuis la déclaration de l’épidémie il y a dix mois, selon les derniers bulletins du ministère de la santé. Il s’agit donc de la dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976, et de la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11 000 morts en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le Kiira EV POC – le premier véhicule électrique en Afrique, le Kiira EV Smack – le premier véhicule électrique hybride d’Afrique -  Kayoola Solar Bus – le premier bus électrique à énergie solaire d’Afrique sont ces trois modèles de voitures qui ont été présentés ce mercredi, devant les plus grands noms du monde de l’automobile.

 

Une véritable fierté, selon  Paul Isaac Musasizi, PDG de KMC, qui précise que : « Kiira Motors Corporation qui participe à promouvoir, la création de valeur dans l’industrie automobile nationale, afin de créer des emplois et de diversifier l’économie. Elle a aussi pour finalité d’apporter des résolutions de mobilité verte durable pour l’avenir, alors que ses trois soubassements stratégiques sont la valeur pour le client, le potentiel pour la communauté et le profit pour les actionnaires ».

 

Particularité de ces véhicules

 

Le site web fait savoir que le Smack est le premier hybride électrique conçu et construit en Afrique. La berline à cinq roues motrices avant est outillée d’un moteur de traction alimenté par un groupe de batteries rechargeables et d’un générateur à moteur à combustion interne… Cette configuration de deux sources d’alimentation assure une autonomie illimitée et augmente l’efficacité du groupe motopropulseur, améliorant ainsi l’économie de carburant.

  

 

Historique

 

L’idée d’incitation de la création de KMC est venue en 2017 lorsqu’un groupe d’étudiants et de membres du personnel de l’université Makerere a participé au Sommet  de la conception de véhicules aux Etats-Unis, organisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).

 

Elle a été concrétisée en 2009, lorsque l’université a empochée l’argent du programme d’initiative présidentielle pour l’innovation en science et technologie. 

 

Cette société, à partir de cet instant, a bénéficié du soutien du gouvernement afin de lancer le développement et l’innovation dans l’industrie automobile, la création d’emplois et la diversification de l’économie du pays.

 

Le gouvernement qui agit par l’intervalle de l’Ouganda Investment Authority, a même octroyé 100 hectares de terres au parc industriel et commercial de Jinja pour la construction de l’usine de véhicules de Kiira et leur a fourni des milliards pour que des voitures de fabrication ougandaise soient mises en circulation d’ici 2022. 

 

Paul Isaac Musasizi, PDG de KMC, a indiqué que « les exigences minimales pour le lancement de la production initiale seraient enfin en place d’ici décembre 2019. En somme, le projet engendrera 2 000 emplois directs et environ 12 000 emplois indirects aux Ougandais ».

 

KMC est aussi le digne récipiendaire du prix du leadership en innovation visionnaire Frost and Sullivan 2016 dans le domaine de la mobilité durable. Le kiira EV Smack de la société, a été conduit par le journaliste expert Andrew Mwenda et le chanteur Bebe Cool dans le quartier des affaires de Kampala. 

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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C’est à la faveur de la 2e convention nationale de prière pour le Cameroun. Le prédicateur ougandais a fait le déplacement pour Douala, question d'interpeller les pasteurs camerounais à plus de maturité.

 

« Seuls les fils peuvent hériter ». C’est par cette vérité fondamentale que le pasteur principal de l’église « Grace Assembly » d’Ouganda ouvre sa prédication. Il commence par démontrer à la lumière de la parole de Dieu qu’il est impossible à un enfant spirituel d’entrer en possession de la pleine autorité de Dieu et de manifester la puissance du Créateur. La raison, l’attitude égoïste et autocentré de l’enfant. Il précise ‘ailleurs que l’enfant n’a pour seule préoccupation que manger, boire et faire tout ce qui est en son pouvoir pour attirer l’attention sur lui pour se faire linger et choyer.

Et cette description de l’enfant est bien l’image qui caractérise ceux qui portent le titre de serviteur de Dieu dans notre pays. Ils sont très nombreux ces dirigeants d’église qui ne se soucient plus des brebis de l’église de Jésus Christ. Au contraire, les prêtres et pasteurs d’aujourd’hui développent les stratégies pour traire les fidèles. Ils sont préoccupés par les couleurs de leurs costumes, les nouvelles coupes de voitures, des goûts poussés pour les voyages exotiques sous le couvert de voyages missionnaires. Ces pasteurs jouisseurs sont des enfants spirituels, des chrétiens charnels.

L’évêque ougandais a rappelé qu’il n’y a aucune autorité sans responsabilité. Il est primordial de devenir des chrétiens matures, de véritables fils de Dieu pour avoir l’impact nécessaire sur la Nation Camerounaise. La responsabilité et l’autorité allant de pair, celui qui comprend la nécessité de la responsabilité, reçoit également l’autorité qui va avec.

Le Cameroun a besoin de fils mature pour qu’elle grandisse et qu’elle entre dans son héritage. A titre de rappel, l’évêque Joshua LWERE est le responsable de l’une des plus importantes églises de Kampala, par ailleurs Président de la fédération de toutes les églises chrétiennes d’Ouganda (National Fellowship of Born again Pentecostal Churches of Uganda, NFBPC). Il va décrire le cheminement emprunter la communauté chrétienne ougandaise pour parvenir à la stabilité qui a des répercussions positives sur le pays. Ils ont mis en œuvre depuis les années 90, années de crises sécuritaires, politiques et économiques, un programme de formation et d’équipement des serviteurs de Dieu qui aboutit aujourd'hui à l’existence d’une église mature, équilibrée et influente. Le secret des chrétiens de Kampala et de tout l’Ouganda c’est l’unité.

Pour terminer, Joshua LWERE appelle les différentes dénominations à s’unir.

 

Stéphane Nzesseu

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Les relations sont à nouveau très tendues entre le Rwanda et l’Ouganda. En effet, le Rwanda a accusé mardi 5 mars, son voisin ougandais de soutenir des rebelles hostiles à Kigali. Une accusation fermement démentie par Kampala.

 

Voilà déjà plus d’un an que la situation se détériore entre ces deux pays voisin, en raison de la présence en Ouganda d’opposants rwandais du Rwanda National Congress (RNC) de l’ex-général Faustin Kayumba Nyamwasa, qui essaie de mettre sur pied un mouvement armé contre Kigali. Le Rwanda a notamment dénoncé la présence de camps d’entraînement du RNC au Sud-Kivu, sur le plateau de l’Itombwe, et l’appui que le RNC reçoit de la part des services de renseignement militaires ougandais, le CMI.

Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera, a déclaré à des journalistes que Kigali détenait des informations selon lesquelles « le Congrès national rwandais (RNC) reçoit le soutien d'Ougandais ».

« Nous ne voyons pas pourquoi le RNC devrait faire partie d'une équation entre le Rwanda et l'Ouganda. Nous n'y voyons aucune logique, mais il opère toujours en Ouganda », a insisté le ministre rwandais.

Mardi, Kampala a rejeté ces accusations. Le ministre des Affaires étrangères, Sam Kutesa dans un communiqué a assuré : « Il est faux de dire que l'Ouganda abrite des éléments combattant le régime au Rwanda ». Et de rajouter, « L'Ouganda ne permet à personne d'utiliser son territoire comme base pour menacer un pays voisin. »

Par ailleurs, Sam Kutesa  a également nié que l'Ouganda arrête, torture et maltraite les Rwandais comme l’a affirmé le ministre rwandais. Pour Kutesa, les rwandais sont les bienvenus en Ouganda et n'ont rien à craindre, tant qu'ils sont respectueux des lois.

« Notre pays a été la cible d'attaques terroristes et nous devons rester vigilants », a poursuivi Sam Kutesa. « Le gouvernement continuera à protéger la sécurité de ses citoyens et l'intégrité de ses frontières, contre les menaces intérieures ou étrangères ».

La querelle entre le Rwanda et l'Ouganda affaiblit la Communauté d'Afrique de l'Est, une organisation économique qui regroupe six pays de la région à savoir le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Paul Kagame, le président du Rwanda est le dirigeant actuel de la Communauté d'Afrique de l'Est qui est l'un des piliers de la Communauté économique africaine.

Rappelons ainsi que, les deux pays sont dirigés par d'anciens rebelles qui sont parvenus au pouvoir par la voie des armes.

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01