Deuxième sortie pour le Cameroun hier jeudi 31 octobre dans le cadre de la Coupe du monde U 17, Brésil 2019.
En effet, les Lionceaux du Cameroun sont déjà éliminés de la compétition. Ils ont perdu leur deuxième match, cette nuit, contre l'Argentine (1 - 3).
Le Cameroun avait perdu son premier match contre le Tadjikistan (1 - 0), et n'avait pas droit à l'erreur.
Steve Mvoué, pourtant annoncé comme un sérieux talent, n’a pas tenu jusqu’ici son rang. Le troisième et dernier match de poule permettront au lionceaux d’espérer être le meilleur troisième. La tâche s’annonce compliquée puisque les Espagnols ne voudront pas perdre.
Le champion d'Afrique est la première nation africaine à quitter le Brésil. Les autres représentants du continent notamment le Sénégal, le Nigeria et l'Angola ont tous validé leur qualification en huitième de finale.
À venir : 03 Novembre
Groupe E
Cameroun-Espagne (Brasilia/Gama, 17h00 heure locale)
Argentine-Tadjikistan (Vitoria/Cariacica, 17h00 heure locale)
Marcel Ndi
L'Argentine subissait déjà la pression depuis sa défaite face à la Colombie. Elle vient d'être tenue en échec par le Paraguay 1-1. Un match nul qui lui donne droit à l'unique point du jour pour son deuxième match de Copa America au Brésil grâce à un penalty de Messi mercredi, à Belo horizonte.
Les Argentins qui étaient d'abord menés au score devrait aborder la dernière journée du groupe B avec un zéro point si l'équipe Paraguayenne Derlis Gonzalez n'avait pas manqué un autre penalty peu après l'égalisation de la star du FC Barcelone. Pour se qualifier pour les quarts de finale, l'Argentine se trouve pratiquement dos au mur, elle se trouve dans l'obligation de battre le Qatar dimanche, à Porto Alegre.
« Ce sera un match compliqué, mais nous allons tenter de nous qualifier, nous donnerons notre maximum », a promis l'attaquant de l'Inter Milan Lautaro Martínez, titulaire à la place d'Agüero. Le sélectionneur argentin Lionel Scaloni avait également laissé sur le banc au coup d'envoi le Parisien Angel Di Maria, transparent lors de la défaite 2-0 face aux Colombiens.
Le sélectionneur comptait surtout sur le retour dans l'axe de Lo Celso, peu à l'aise sur l'aile droite samedi. L'ancien Parisien a opéré il faut le dire un bon début de match, donnant plus de fluidité et de confiance au jeu argentin. Toutefois, pour briser la barrière paraguayenne, Messi a su se déployer seul à chaque fois qu'il tentait de faire la différence en dribblant des adversaires.
La VAR et Armani, les sauveurs de l'Argentine
Le public local criait "Olé" à chaque fois que les Paraguayens parvenaient à échanger quelques passes. De quoi réveiller l'Albirroja, qui s'est créé une première grosse occasion sur une contre-attaque de Derlis Gonzalez. Il manquait de peu le cadre (28ème minute). Après des avertissements avortés plusieurs fois, les Argentins étaient contraints de subir le match. Quelques minutes plus tard, ils ont laissé Almiron traverser tout le terrain sur la gauche et centrer pour Sanchez, arrivé lancé pour expédier une frappe sans contrôle au fond des filets.
Une action concrétisée qui va entraîner la détresse de l' Argentine. Mais la sortie complètement ratée du gardien Armani (44ème minute), qui a été obligé de commettre une faute en dehors de la surface sur Gonzalez après avoir manqué son dégagement. Il a fini par écopé d'un carton jaune généreux, alors que les Paraguayens, furieux, réclamaient son expulsion par tout moyen.
Scaloni a alors jugé utile de jouer le tout pour le tout en faisant entrer Agüero à la place du milieu de terrain Pereyra juste après la pause. L'attaquant de Manchester City n'a pas tardé à se montrer à son avantage, servant sur un plateau Martinez, dont le tir dévié a touché la transversale. L'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) a montré que le ballon avait été dévié par une main du défenseur paraguayen et Messi s'est chargé de transformer le penalty en force, ce qui va permettre à l'Argentine de revenir au score.
Fauché dans la surface par Armani dans la foulée, Derlis Gonzalez a tenté de se faire justice lui-même pour redonner l'avantage aux Paraguayens, des efforts plutôt en vain, Armani a stoppé son tir. « C'était très important d'arrêter ce penalty, à un moment très difficile pour nous, a réagi le gardien de River Plate. Nous avons mieux joué que contre la Colombie, mais nous avons manqué de profondeur dans les derniers mètres ».
Innocent D H
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu officiellement mercredi 22 mai, que l’Algérie et l’Argentine sont débarrassées de paludisme. « L’Algérie et l’Argentine ont éliminé le paludisme grâce à l’engagement sans faille et à la persévérance de la population et des dirigeants des deux pays », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ajoutant que « leur succès sert de modèle aux autres pays qui luttent contre cette maladie une fois pour toute ».
Le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a noté pour sa part que : « L’Algérie a maintenant montré au reste de l’Afrique que le paludisme peut être vaincu par le leadership des pays, des actions courageuses, des investissements judicieux et la science. Le reste du continent peut apprendre de cette expérience ».
Si l’OMS accorde cette certification après l’absence d’une transmission autochtone de la maladie pendant au moins trois années consécutives dans un pays, l’Algérie a notifié ses derniers cas de la maladie depuis 2013. L’Argentine quant à elle n’a pas non plus recensé de nouvelle contamination indigène depuis 2010.
L’Algérie devient ainsi le deuxième pays d'Afrique à se débarrasser de la maladie après l'île Maurice en 1973 d’après l’OMS, alors que « la Région africaine de l’OMS qui représente 47 pays sur 54 du continent, supporte une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2017, la maladie a touché environ 219 millions de personnes et provoqué la mort de plus de 400 000 d’entre elles, selon les estimations de l’OMS. Environ 60% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans.
Pour rappel, pour tenter d'améliorer la situation sur le continent, un test à grande échelle d'un vaccin contre la maladie a d'ailleurs été lancé en avril 2019 au Malawi et par la suite au Ghana. Ce vaccin se destine aux enfants de moins de 05 ans, qui sont les plus vulnérables au parasite. En tout, 120 000 pourraient être vaccinés au Malawi, au Ghana et au Kenya d'ici à 2020 selon l'OMS.
Danielle Ngono Efondo