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L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Education de Base (Minedub) adressée récemment aux délégués régionaux de son département ministériel par le biais du secrétaire d’Etat à l’Education de Base. Il s’agit ainsi, d’une mesure du ministre de la Santé publique qui prend effet à compter du 23 septembre 2020 dans les écoles publiques du Cameroun.

 

Ce sont précisément, 339 908 jeunes filles des écoles publiques du Cameroun âgées de 09 ans qui constituent la cible du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus. A en croire les détails contenus dans la lettre du Minedub : « dans le cadre de l’introduction du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales dans le Programme élargi de Vaccination et conformément au Plan pluri annuel complet de la vaccination 2015-2020, j’ai l’honneur de vous informer que le ministre de la Santé publique va introduire le vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections liées au Papillomavirus Humain (HPV) dans le Programme élargi de Vaccination (PEV) au cours de cette campagne qui débutera le 23 septembre 2020, plusieurs stratégies vont être utilisées parmi lesquelles la stratégie école ».    

Dans cette optique, la communauté éducative est invitée par le ministre en charge de l’Education de Base, à prendre des mesures nécessaires « pour la vaccination effective des jeunes filles ciblées ».

Le Cancer du col de l’utérus est présenté par les experts comme une tumeur maligne de la partie la plus basse de l’utérus, qui peut être dépistée à l’aide d’un frottis vaginal. La maladie peut être asymptomatique. Elle se caractérise dans quelques cas par des douleurs ou des saignements irréguliers pouvant disparaître. Pour ce qui est du traitement, il comprend : la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Toutefois, l’on apprend que le vaccin n’élimine pas les souches du virus qui se seraient installées avant l’injection.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus courant chez la femme dans les régions les moins développées. Par exemple en 2018, le nombre de décès des suites de cette maladie était estimé à 311 000, contre 570 000 cas à travers le monde dont 84 nouveaux cas.

Au Cameroun, d’après les chiffres du ministère de la Santé publique (Minsante), 1000 à 1200 nouveaux cas sont notifiés par an, et de nombreuses femmes décèdent des suites de ce type de cancer.

Innocent D H

 

 

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Ce mercredi, 03 juin 2020, le ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie a reçu en audience S.E. Christophe Guilhou, ambassadeur de France au Cameroun. Le diplomate français était à la tête d’une forte délégation constituée de représentants d’entreprises françaises ayant des filiales au Cameroun.  

 

Il y avait au menu des échanges entre le Minsante et cette délégation, la contribution de ces entreprises aux efforts du Gouvernement camerounais dans la riposte au Covid-19. En effet, ce sont 22 filiales d’entreprises françaises réunies. Elles viennent de remettre un don de matériel constitué de 16 mille tests au ministère de la Santé publique. 

Outre ce geste de solidarité, il faut évoquer la donation supplémentaire faite par le Groupe Bolloré, représenté pour la circonstance par le directeur régional du Golfe de Guinée, M. Mohamed Abdoulaye Diop. Celui-ci a remis un don de 04 tonnes d’équipements de protection, au ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie. Il s’agit de 15.000 masques chirurgicaux, 2.000 masques lavables, 1.000 combinaisons d’intervention, 600 bidons d’eau de javel, 200 bidons de gel désinfectant de surface et 45.000 gants. 

Dans la foulée, le ministre de la Santé publique a remercié les donateurs pour ce geste qui va booster la détermination du personnel de santé qui se trouve en première ligne dans la lutte contre cette pandémie, non sans magnifier la coopération bilatérale entre le Cameroun et la France. 

Dans l’optique de permettre une prise en charge optimale des patients, Dr Manaouda Malachie n’a pas manqué d’inviter les représentants de ces entreprises françaises à une collaboration active pour assurer la coordination des données des testing, mais aussi, référer les cas éventuels de leurs personnels. 

Lutte contre la Covid-19 : Afriland First Bank contribue en nature à hauteur de 132 millions de FCFA

 

Innocent D H 

 

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C’est le fruit d’une convention de subvention que le Gouvernement camerounais à travers le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a signé ce 18 mai avec l’Agence Française de Développement (AFD). Un appui budgétaire qui, selon les parties vient en soutien au ministère de la Santé publique dans la lutte contre le coronavirus. 

 

Selon des sources bien informées, ce financement est accordé dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Les fonds débloqués en faveur du Cameroun vont permettre de renforcer la prise en charge des cas de Covid-19. Il s’agit particulièrement de la gestion des cas graves dans les hôpitaux de référence de Yaoundé, Douala et Bafoussam (augmentation des lits d’hospitalisation et de réanimation) ; la recherche active des cas, en renforçant les équipes d’intervention et d’investigation rapides du Ministère de la Santé publique (Minsante) et les traceurs en charge du suivi des contacts ; l’acquisition massive d’équipements de protection individuelle ainsi que des matériels et équipements. 

En rappel, le 16 avril dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou avait été reçu en audience par le président Paul Biya au Palais de l’Unité. Le diplomate français avait annoncé au sortir de son entretien avec le Chef de l’Etat Camerounais, l’appui économique de son pays en faveur du Cameroun afin de faire face aux conséquences économiques du coronavirus sur l’économie nationale.

« Je lui ai donc rappelé les efforts qui ont été mentionnés par le président de la République Emmanuel Macron. D’abord d’un point de vue budgétaire, financier, le moratoire sur le remboursement de la dette pour le Cameroun qui a été obtenu au cours du G20. Le Président Macron a été un élément moteur de cette décision qui va se traduire par un allègement de 230 milliards de FCFA pour l’économie camerounaise, dont 60 milliards pour la France », avait alors révélé Christophe Guilhou. 

Cet important appui budgétaire vient donc démontrer s’il en était besoin l’excellence des relations d’amitié entre la France et le Cameroun, surtout par ce temps de lutte commune contre la Covid-19.    

 

Innocent D H

 

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Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a saisi le Préfet du Wouri, pour une fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O, situé dans son territoire de commandement, à Douala.

 

En moins de 48 heures, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) a donné son verdict de l’affaire, qui oppose la Polyclinique Marie’O à une famille dont le membre est décédé dans son enceinte. Le Minsanté demande au Préfet du Wouri de fermer au plus vite ladite Polyclinique, pour des raisons qu’il précise bien dans sa correspondance.

“J’ai l’honneur de vous demander de procéder à la fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O de Douala, au regard des activités de cette Polyclinique en violation des dispositions de l’Arrêté sus-évoqué (Arrêté n°041/CAB.PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 Ndlr)”, a écrit le Ministre à l’autorité administrative.

Pour mieux comprendre la décision sus rapportée du Minsanté, il convient de rappeler que la Polyclinique sanctionnée est impliquée dans un scandale récemment révélé au grand jour. Cette formation sanitaire privée s’est disputée le corps d’un père de famille décédé dans son enceinte. Selon les médecins qui ont suivi ledit père de famille, il était atteint de Coronavirus. 

« Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », a déclaré le Dr Roger Ngoula.

Cette version des faits, les enfants du défunt la réfutent. Ils brandissent comme preuve, une facture s’élevant à plus de 6 millions de FCFA. Une somme déboursée pour la prise en charge de leur père. Pourtant, si on va sur l’hypothèse selon laquelle, le patient serait mort des suites de Coronavirus, la prise en charge aurait dû être gratuite et le patient aurait été interné à l’hôpital Laquintinie, requis pour cette tâche. 

« Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », a raconté l’un des enfants du défunt.

Tout compte fait, le Ministre Manaouda a décidé de sanctionner sévèrement la Polyclinique. Seulement, il reste la réponse à la question de savoir, si le père de famille est mort des suites de Coronavirus.

 

Liliane N.


 
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Le Dr Yiagnigni Mfopou Euloge déclare avoir mis sur pied un traitement curatif anti Covid-19.

 

Le Dr Yiagnigni Mfopou Euloge vient de saisir le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), par voie de correspondance. Cette correspondance en rapport avec la pandémie du Coronavirus porte en objet, “information relative à la mise au point d’un traitement curatif anti Covid-19”. Le cardiologue de formation affirme qu’il s’agit là du fruit de ses recherches qui veut partager avec Malachie Manaouda son supérieur hiérarchique. Lesdites recherches ont été faites dans sa formation sanitaire privée “Les promoteurs de la bonne santé”. 

« Nous avons établi qu’une substance composée de deux substrats comestibles et sur laquelle plusieurs études ont déjà été faites par le passé, rend le virus vulnérable chez les personnes Covid-19 positifs symptomatiques ou pas et au stade ne nécessitant pas l’admission en réanimation», peut-on lire dans la correspondance du patron de la clinique Les promoteurs de la bonne santé.

Le Dr Yiagnigni Mfopou Euloge affirme que le traitement sus mentionné, a présenté son efficacité. Il a été administré à une quinzaine de personnes atteintes par le Coronavirus. Et il n’y a pas eu d’effets jugés indésirables suite aux analyses biologiques, radiologiques et scanographiques. Au vu de cela, le cardiologue affirme qu’il était de bon ton pour lui, de tenir le Ministre de la Santé informée. Son souhait c’est que le Minsante parvienne à faciliter l’accès au traitement à plusieurs camerounais. 

C’est la toute première proposition scientifique faite par un médecin camerounais. Il faut noter qu’en terme de propositions de traitement du Coronavirus, la pharmacopée traditionnelles a pris les devant. Il y a Mgr Samuel Kleda qui a conçu un produit à base de plantes. Il y a les tradipraticiens de la région de l’Ouest qui ont mis sur pied le Covid-Ntem, fait à base d’Artemisia. Il y a même aussi l’association des sorciers du Cameroun qui par la voix de François Bingono Bingono son président, a indiqué avoir la recette pour soigner le Covid-19.

 

Liliane N. 

 

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Sans tambour ni trompettes, le Chèque y relatif vient d’être remis au ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. C’était au cours d’une cérémonie sobre mais empreinte de symboles tenue à Yaoundé, la capitale camerounaise.  

 

165 millions de francs CFA, c’est le montant de la contribution des membres du Gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, dans le Fonds spécial de lutte contre le Covid-19. Le Minsante qui a reçu le chèque au salon des audiences du Premier ministre sis au 6ème étage de l’immeuble étoile a souligné, « lorsque le Chef du Gouvernement m’a remis ce chèque, il a rappelé que le Président de la République a décidé de mettre en place un Fonds spécial de solidarité nationale ». 

Le Dr Manaouda Malachie a poursuivi, « de par sa qualité de Chef du Gouvernement, il a sollicité des membres de son équipe de contribuer à ce Fonds. En une semaine, le gouvernement a pu réunir 165 millions de francs CFA ». Cette enveloppe constitue la participation des membres du gouvernement au Fonds de solidarité nationale créée par Paul Biya le Président de la République. Il convient d’indiquer que ceux-ci viennent par ce geste de suivre, l’exemple des Sénateurs, qui ont disposé la somme de 100 millions de F pour la lutte contre le Covid-19.

Quant à l’usage de ce Fonds spécial, le ministre en charge de la Santé publique explique, « cela va nous permettre de mieux nous déployer sur le terrain. Vous savez que nous sommes en train de mettre en place des centres spécialisés de prise en charge de Covid-19, nous sommes en train d’acquérir des équipements d’assistance respiratoires, des équipements de protection individuelle ».

Créé le 31 mars 2020 par le Président de la République, Paul Biya, le Fonds spécial de solidarité nationale avait été doté de la somme d’un milliard de francs CFA. Ce fonds est destiné au financement des opérations de la stratégie de riposte contre la propagation du covid-19 au Cameroun. Il est également approvisionné par des entreprises et des Camerounais de bonne volonté dans leurs efforts de contribuer à la lutte contre cette pandémie.

Le Fonds de solidarité nationale a reçu de nombreux dons venant des opérateurs publics comme privés. A titre de rappel, c’est l’homme d’affaire Baba Ahmadou Danpullo qui a avait ouvert le bal en déposant un chèque de 100 millions de FCFA. Il avait été suivi dans cet élan de coeur par Sylvestre Ngounchinghe le président directeur général de Congelcam. Il n’y a pas que des enveloppes qui sont remises, des sociétés apportent également des dons en nature. Orca spécialisée dans l’ameublement et la décoration, a offert 4000 sacs de riz de 25 kilogrammes chacun. 

 

 

 

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L’Extrême-Nord était jusqu’ici la seule des 10 régions du pays, épargnée de la maladie. Elle vient d’enregistrer son premier cas testé positif au Covid-19, selon l’information contenue dans un tweet du ministre de la Santé publique(Minsante), Dr Manaouda Malachie, publiée ce 29 avril 2020 à 20 heures 50 minutes. 

 

Sur toute la ligne de lutte contre le Covid-19 au Cameroun, le Gouvernement ne ménage aucun effort pour limiter au maximum le spectre de la maladie. A travers les mesures barrières mises sur pieds et la restriction des mouvements des personnes et des biens, les pouvoirs publics ont toujours manifesté leur volonté de préserver les zones du pays identifiées comme saines depuis la survenue de la pandémie au Cameroun en mars dernier.

 Cependant, malgré les efforts conjugués des pouvoirs publics et populations, la propagation du coronavirus n’a cessé de s’accélérer. Outre les grands foyers de départ que sont le Centre et le Littoral, d’autres régions ont très rapidement enregistré leur première confirmation de cas de Covid-19. Les régions septentrionales du pays dotées d’un climat chaud qui n’avaient pas encore été touchées étaient alors considérées dans l’imagerie populaires comme des zones où le nouveau coronavirus ne saurait résister. Pourtant, dans la foulée, les experts ont eu à éclairer l’opinion sur le fait qu’une température élevée ne pourrait guère empêcher la survie du virus, d’où l’impératif de se prémunir. C’est ainsi que les régions de l’Adamaoua et du Nord regagnent la liste des régions affectées, comme pour légitimer ces confidences.

La région de l’Extrême-Nord qui était à l’abris de la maladie, vient d’enregistrer elle aussi son premier cas de confirmation. Et c’est l’une des voix les plus autorisées du Gouvernement, le Minsante, Dr Manaouda Malachie qui a donné l’information sur son compte twitter. 

Le patron de la Santé précise aussi, « le contact tracing est en cours ». Il rappelle dans le même temps, « c’est le moment plus que jamais d’observer strictement les mesures barrières et le port du masque obligatoire. Protégez-vous et protégez-nous, restez chez-vous », conseille Manaouda Malachie. 

Précisons également que le ministre annonce que le Cameroun enregistre 26 nouveaux cas positifs ce 29 avril pour un total de 934 personnes guéries contre 61 décès. « Je viens de clôturer une réunion d’évaluation par visioconférence avec l’ensemble des formations sanitaires qui prennent en charge les malades du Covid-19. On avance ! », espère-t-il. 

 

Innocent D H  

 

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Le ministre camerounais en charge de la Santé publique (Minsante) vient de signer une lettre circulaire portant diagnostic de confirmation et prise en charge des cas du Covid-19. Compte tenu du fait que certains professionnels de la santé ont adopté l’imagerie médicale notamment le scanner thoracique comme diagnostic de confirmation du Covid-19, Dr Manaouda Malachie leur instruit de mettre fins immédiatement à une telle pratique. 

 

Dans sa lettre circulaire signée ce 29 avril 2020 et adressée à l’ensemble des professionnels des corps de santé, le Minsante rappelle, « nonobstant le droit des patients de choisir librement leurs soignants et l’autorité médicale reconnue aux médecins, la prise en charge du Covid-19 dans le contexte épidémique actuel doit s’effectuer exclusivement dans les Formations Sanitaires agréées annexes et leurs Centres spécialisés annexes tel que défini par l’arrêté N°041/CAB/PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 ». 

Manaouda Malachie précise que les protocoles thérapeutiques validés par le Comité scientifique National pour les Urgences de Santé publique sont appliqués gratuitement à tous les patients du Covid-19. Le ministre appelle ainsi les professionnels des corps de la santé à « mettre fin sans délais à cette utilisation abusive des scanners et rappelle qu’à date au Cameroun, seul le diagnostic de laboratoire par la Real Time reverse transcriptase Polymerase Chain Reaction (RT-PCR) est l’examen de référence pour la confirmation du ARS-CoV-2, agent causal de l’infection au Covid-19 ». 

« Enfin toute formation sanitaire non agréée Covid-19 dans laquelle les faits de prise en charge à but lucratif de ces patients seront avérés, s’exposera aux sanctions administratives prévues par la réglementation en vigueur », prévient le Dr Manaouda Malachie. 

En date du 28 avril 2020 dans ses traditionnels tweets sur l’évolution de la pandémie au Cameroun, le Minsante informe que 26 nouveaux cas positifs, 934 personnes guéries contre 61 décès

 

Innocent D H 

 

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Les raisons avancées sont entre autres, les arriérés de salaire, la gestion opaque et cahoteuse  de  cette structure.

 

Dans la lettre qui explique les raisons qui les ont amenées à prendre cette décision, décision implémentée depuis le début de cette semaine, les employés du Laboratoire National de Contrôle de la Qualité des Médicaments et d’Expertise disent qu’ils sont floués par la Direction de la Pharmacie du Médicament et de Laboratoire du ministère de la Santé Publique.

Selon eux, « Toutes les firmes pharmaceutiques étrangères qui entrent en affaire au Cameroun et proposent leurs produits, ne passent plus à Lanacome qui est pourtant chargée du contrôle et  l’analyse de tous les produits pharmaceutiques venus de l’intérieur comme de l’extérieur… ».

Ils mentionnent dans la même correspondance que le « Minsanté  en même temps, président du conseil d’administration de Lanacome, participe d’une manière ou d’une autre, à la gestion opaque et cahoteuse  de  cette structure ».

C’est ce qui est la cause du « goulot d’étranglement dans les  actes et faits du ministre de la Santé Publique qui extrapole grossièrement, et viole systématique les Décrets présidentiels organisant cette structure comme lus plus haut… ».

Une situation qui prévaut depuis 2016, selon les contestataires et qui entraîne cette prolifération des médicaments douteux et nocifs que proposent les vendeurs à la sauvette ainsi que certaines firmes pharmaceutiques.

Les conséquences immédiates sont visibles puisque, pour le personnel de Lanacome, « nombreux sont les Camerounais qui sont sujets à des malaises et qui à la fin décèdent ».

D’autres dénonciations sont faites par ces travailleurs qui se disent lassent d’attendre la concrétisation des promesses faites depuis le début de l’année, comme le rapporte Jean Ella Mba - président du syndicat départemental pour le Mfoundi des employés des établissements de santé, devant certains confrères : « Nous avions commencé au mois de janvier avec des réunions entre les délégués du personnel et la direction générale. On a dit, attendez. Au mois de février, il n’y a pas eu de concertation, la directrice générale a dit qu’elle ne voulait pas nous rencontrer. Au mois de mars, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose malheureusement, les salaires promis pour le Mois d’Avril qui est entrain de s’achever ne sont toujours pas versés…Cette fois, nous irons jusqu’au bout ».  

Pour l’heure, des négociations sont en cours et toutes les parties espèrent arriver à un compromis.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon Alex Gustave Azebaze,  c’est suite à une dénonciation que les agents du ministère de la Santé Publique ont fait passer le test à la mère de famille mais jusqu’à ce jour, elle n’a reçu aucun résultat. Une situation qui les place, son époux, ses enfants et elles dans un état de psychose permanent, d’autant plus qu’autour d’eux, amis et voisins les ont mis en quarantaine.

 

« En cette période du Covid-19, quand tu as les nouvelles d'une vieille connaissance perdue de vue, tu as rapidement envie de louer le ciel.

On se connait depuis des années. Mais on s'était un peu perdu de vue depuis que les trajectoires socio-professionnelles, nous conduisent là ou ici. Sans jamais forcément que l'on soit là où on s'était promis d'atterrir à l'âge adulte. Qu'importe!

C'est une compatriote, passablement éprouvée qui me saisit ce samedi : Alex, je lis tes publications aussi bien sur ton statut Whatsapp que sur ta page Facebook. Merci pour tout ce que tu fais pour alerter les Camerounais sur la dangerosité et la gravité de la maladie du #Coronavirus. Néanmoins vous journalistes, à fortiori le grand public ne savez pas ce qui se passe loin de vous et des caméras).  

Alex, peux-tu me croire si je te dis que vivant pourtant à Yaoundé où se trouve le Centre Pasteur, je me suis faite tester depuis le 18 avril 2020 par une équipe qui est venue à mon domicile avec tout ce que tu peux imaginer comme stigmatisation, du moins à la vue des voisins: véhicule estampillé ministère de la santé publique; pulvérisateurs; habillements médicaux inhabituels pour ma famille et mes voisins du moins en ce lieu…
Le problème c'est qu'alors qu'aucun membre de l'équipe n'a accepté d'être, identifié malgré l'insistance de mon mari, ils m'ont fait le test de dépistage du Covid-19 et promis que j'aurais mes résultats dans 72 heures maximum. Soit le 21 avril au soir au plus tard. Nous sommes le 26 avril 2020, plus d'une semaine après, j'attends toujours mais rien!

Les malades du Coronavirus de plus en plus stigmatisés au Cameroun

Confinée à la maison avec ma famille depuis d'ailleurs une quinzaine de jours, je suis sans nouvelles de mes résultats, encore moins du Ministère de la santé non identifié lors de son dépistage.

Quel était donc le but de leur test à la hussarde s'il n'y a pas de résultat longtemps après le délai librement annoncé par eux? Je suis une suspecte publiquement anonyme du Covid-19.

Est-ce une course aux chiffres de contaminés ou une volonté d'aider les malades et suspects de cette maladie ?

Je tiens à préciser que je suis partie de mon lieu de service le 27 mars 2020. Dix jours exactement après la première prise de parole du Premier ministre et les 13 mesures gouvernementales.

Le bureau est le seul lieu où j’aurais été en contact avec un présumé malade. Et c'est ce malade, qui selon l'équipe du Minsante, aurait donné mon nom comme suspecte du Covid-19. Sans m'en informer!

Plus d'une semaine après, je ne sais toujours pas si je suis positive ou négative. Et rien ne me dit que je le saurais bientôt ou jamais! Ma famille et moi passons par des moments de stress intense, c’est insupportable.  

Plus grave encore, mon voisinage qui a assisté au débarquement chez moi de l'équipe du Minsante ne nous approche plus. Nous sommes désormais regardés comme une famille suspecte.

Voilà comment on construit, volontairement ou non, la stigmatisation là où la disponibilité en bon temps des résultats, quels qu'ils soient, aurait permis nous aurait permis, à ma famille et à moi, d’être rassurés.   

Soit qu'elle je suis malade et confinée et je prends un traitement, soit je n’ai rien et je mène tranquillement et en toute quiétude, ma vie familiale et communautaire, même de manière restreinte par temps de Covid-19 ».

 

N.R.M

 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01