25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Minsante

Après que des gardes malades aient tabassé un médecin de l’hôpital d’Efoulan, lundi 04 novembre, des sanctions commencent à tomber. En effet, l’on apprend qu’ils ont tous été interpellé par les forces de l’ordre.

 

« Tout en soutenant ma collaboratrice de l'HD d'Efoulan qui a été agressée dans l'exercice de ses fonctions, je félicite le travail de nos forces de sécurité qui a abouti à l'interpellation des auteurs de cet acte qui viennent d'être déférés, pour en répondre devant la justice », a twitté le patron du Minsanté, le Dr Manaouda Malachie.

Pour rappel, C’est alors qu’elle était de garde à l’Hôpital d’Efoulan que le Dr Koumou Cécile a été victime d’une agression verbale et physique. Un incident qui a provoqué la colère de l’Ordre des médecins du Cameroun. Ainsi, Le personnel de la formation médicale a rapidement exprimé son mécontentement. Dans la journée du 5 novembre, le corps médical est sorti sur la chaussée avec des pancartes. Il exigeait le respect du professionnel et sa sécurité.

Dans un communiqué, le Secrétaire Général de l’Ordre de cette institution est revenu sur ce énième incident au cours duquel les médecins font face à la violence de certains.

De même, le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie avait déjà promis des sanctions lesquelles sont en train de tomber. Il a d’ailleurs salué la bravoure des forces de sécurité qui ont mis la main sur les auteurs de ces actes de violences.

Les sanctions

Il est également utile de rappeler à quoi se sont exposé les individus qui ont commis ce forfait à l’hôpital d’Efoulan. Selon la loi n° 67/LF-1 du 12 Juin 1967 portant code pénal dans son article 156, d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 5000 à 100 000 Fcfa… La peine est un emprisonnement de cinq à dix ans et une amende de 20 000 à 500 000 Fcfa si les violences et voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 de la loi sus citée… ». 

La même loi dispose également que le coupable encourt la peine d'emprisonnement à vie si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort (art.156, alinéa 4), et la peine de mort si celles-ci sont commises avec l'intention de tuer (art. 156, alinéa 5).

Il faut souligner que l’article 156 de la loi du 12 juin 1967 portant Code pénal ne s’applique pas seulement au personnel de santé, mais à tous les agents publics puisqu’il traite des «violences à fonctionnaires ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Le Ministre demande que les autorités de cette ville se rassurent par ailleurs, que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises.

 

Malachie Manaouda poursuit avec ses visites inopinées dans les formations sanitaires du pays. Après les descentes effectuées dans des centres de santé de la capitale Yaoundé, le Ministre de la Santé (Minsante) s’est rendu à Kye-Ossi. Cette ville est située au niveau de la frontière que le Cameroun partage avec le Gabon, la Guinée équatoriale. Durant ces escales, l’attention du Dr Malachie Manaouda a été portée sur la maladie Ebola, même si rendu à ce jour, le Cameroun ne présente aucun cas.

Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Minsante a fait à chaque fois des recommandations, tout en indiquant l’objet de sa visite. « Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », a-t-il déclaré.

Durant ses descentes, le Minsante a tout de même noté qu’il y a lieu d’améliorer le plateau technique de ces formations sanitaires, pour que les patients bénéficient d’une bonne prise en charge. Il a aussi salué les efforts fournis par le corps médical. Il faut noter que le Ministre de la Santé a entrepris de se rendre à Kye-Ossi au moment où le virus Ebola a réapparu en République démocratique du Congo.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

Les échanges ont entre autres porté sur la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins.

 

Le 30 août 2019, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) s’est réuni à Yaoundé avec les membres des ordres professionnels. Ces ordres professionnels qui ont répondu à l’appel du Minsanté étaient ceux des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens, des dentistes, des réseaux et associations des professionnels de santé. Le principal sujet au centre des échanges était la question relative à l’assainissement du secteur sanitaire au Cameroun. C’est une question qui préoccupe au plus haut point le Dr Malachie Manaouda. Il s’est donc s’agi pour lui de partager avec ses interlocuteurs suscités, la démarche devant conduire à l’assainissement voulu.

« Avant de pouvoir dire ma vision, ma démarche, je me suis dit qu'il faudrait d'abord que je les comprenne. Vous savez très bien que je ne suis pas médecin. D'où mes descentes sur le terrain. Je me suis entretenu avec des partenaires, avec des praticiens, des patients, des acteurs et j'ai commencé des descentes sur le terrain pour regarder l'adéquation entre ce qu'on me dit et la réalité sur le terrain », a déclaré le Minsanté.

Le 30 août dernier,  le Dr Malachie Manaouda a naturellement parlé de la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, la sécurité et la qualité des soins avec ses hôtes. Séance tenante, un groupe de travail a été créé sur instruction du Ministre. On retient qu’il n’y a pas eu de sons discordants ni divergents.

« Il y avait une attente de la part de la tutelle. Parce que tous les corps médicaux et professionnels souhaitaient rencontrer le Ministre pour échanger. Et il était tout à fait normal que ses collaborateurs e rencontrent pour lever les malentendus. Lui, il avait déjà un agenda, comme il l'a dit tout à l'heure. Il voulait d'abord s'imprégner avant de nous inviter. Il nous a invités, il a répondu à toutes nos questions. Nous avons échangé en toute honnêteté et nous sommes très contents des échanges », a assuré le Dr Guy Sandjon, président de l'Ordre national des médecins du Cameroun.

 

Liliane N.  

 

Published in Actualité

Le Ministre de la Santé poursuit avec les visites inopinées faites dans les formations sanitaires privées.

 

Le Dr Manachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) continue de maintenir la pression sur  les formations sanitaires privées qui exercent de façon clandestine. Cette semaine encore le Minsante a effectué des descentes dans des hôpitaux exerçant dans la ville de Yaoundé. De ces descentes, il en ressort le constat fait lors des précédentes. Les formations sanitaires privées affirment être en règle et avoir des papiers les autorisant d’exercer. Cependant, après vérification, il n’en est rien de tel.

« Je suis allé dans cinq formations sanitaires. J'ai constaté qu'à des endroits on me dit qu'il y a des papiers, mais on ne les a pas. A certains endroits encore, on m'a montré des papiers mais ce sont des autorisations d'exercer en clientèle privée. Mais en réalité, c'est plus cette démarche d'accompagnement qui nous amène aujourd'hui. Et nous avons avec les directeurs de ces formations ou les promoteurs, arrêté une démarche qui vise nécessairement à se faire accompagner dans le cadre de la régularisation de leur situation administrative. Le gouvernement voudrait apporter cette sécurité sanitaire aux populations et c'est pour cela que nous sommes là », explique le Ministre dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Ne voulant pas seulement s’enquérir de la situation sur le terrain, le souci du Ministre est aussi de comprendre les raisons pour lesquelles, ces formations sanitaires ne sont pas en règle. Certains dénoncent un manque de célérité dans le traitement de leurs dossiers.

« Nous allons mettre en place un corridor pour accélérer le traitement de ces dossiers de régularisation des formations sanitaires… L'autre volet le plus important aussi, c'est la collaboration qu'il y a entre ces formations sanitaires et le Ministère. Il y a un système de collecte des informations sanitaires, de surveillance épidémiologique qui nous permet au niveau de notre système de santé de prendre les meilleures décisions.

C'est pour cela que toutes les formations sanitaires devraient pouvoir collaborer avec nos services pour atteindre ces résultats. Il y a au niveau des districts des réunions de coordination mensuelle, il faut bien qu'il y ait un représentant de chaque formation sanitaire de l'aire concernée dans le cadre de ces réunions de coordination. Cela nous permet ensemble de regarder quel est le problème que nous avons aujourd'hui, comment on le solutionne, qui a les bonnes pratiques, qui ne les a pas, pour qu'on puisse mutualiser nos pratiques », ajoute le Dr Malachie Manaouda.

Il faut indiquer qu’en réalité, les formations sanitaires privées devraient s’attendre à recevoir la visite de Malachie Manaouda. Car faut-il le rappeler, le Ministre par voie d’un communiqué datant du 23 juillet 2019, l’annonçait déjà. Le document faisait savoir que « les promoteurs des formations sanitaires exerçant sur tout le triangle national disposaient d'un délai de 90 jours à compter du 2 mai 2019 pour se mettre en conformité avec les dispositions de l'arrêté du Premier ministre du 18 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de la commission mixte nationale chargée de l'assainissement de la carte sanitaire ».  

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

La décision a été prise suite à la visite inopinée du Dr Malachie Manaouda dans quelques centres de santé à proximité de l'arrondissement de Yaoundé 3.

 

L’ordre de fermeture de ces établissements sanitaires date du 2 août 2019. Les motifs sur lesquels le Dr Malachie Manaouda, Ministre de la Santé publique (Minsante) s’est basé pour prendre cette décision, sont entre autres l’exercice dans la clandestinité, l’absence de personnel qualifié, l’hygiène douteuse, l’intervention au-dessus de leur capacité, l’exercice sans autorisation administrative.

Par exemple, l’un de ces établissements visités par le ministre est le Centre de santé Maturité à Damase «Maison rose». Là-bas le constat fait est tel qu’au-delà des soins primaires, il effectue également des accouchements, des césariennes et bien d'autres interventions au-dessus de sa capacité. Pourtant, il ne dispose pas d'un plateau technique approprié. Pour couronner le tout, l'établissement est dépourvu d'une autorisation d'exercer en clientèle privée.   

« Vous allez fermer ce centre et arrêter de fonctionner dans ces conditions. Constituez vite votre dossier et on va faciliter les choses afin que vous ayez l'autorisation le plus rapidement possible. Nous sommes là pour faciliter l'évolution du dossier pour que vous puissiez exercer. Notre souci étant justement de rapprocher les soins des populations. Et pour cela, il faut respecter un certain nombre de règles parce qu'il s'agit de la santé des populations », a déclaré le Minsanté.

Des scellés ont été apposés sur les six centres de santé privés dans lesquels le Dr Malachie Manaouda est passé en compagnie de Nestor Dym le Sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 3 et de ses plus proches collaborateurs. Le verdict du Minsante qui a été de demander auxdits centres de mettre la clé sous le paillasson, a été sans appel. Car, du point de vue du ministre, ces établissements sanitaires sont un danger pour les populations.

Lire aussi : Hôpitaux publics : Dr Malachie Manaouda « Nous sommes en mesure de donner des soins de qualité »

« Nous sommes en plein dans un processus. Il y a trois mois, j'ai rendu public un communiqué qui donnait trois mois aux formations sanitaires pour se mettre en règle. Et à cet effet, nous avons aussi mis en place un dispositif pour faciliter la régularisation de ces formations sanitaires. Mais nous n'avons pas eu beaucoup d'engouement de la part des promoteurs.

Les trois mois arrivés à échéance aujourd'hui (Ndlr : 02 août dernier), je me suis déporté sur le terrain avec les autorités compétentes. Nous avons une carte sanitaire à assainir. Je dois dire que j'ai eu beaucoup de surprises parce que les sept formations sanitaires visitées peuvent être classées en deuxième ou en troisième catégorie. Parmi, il y en a qui sont très dangereux pour les vies humaines. Nous avons demandé à l'autorité administrative de les fermer en attendant que les concernés puissent se mettre en règle et trouver un cadre adéquat pour exercer leurs activités », a expliqué le ministre.

 

Liliane N.  

 

Published in Actualité

Cette épidémie dont les premiers foyers ont été détectés au mois de mai 2018 dans la région du Nord, a déjà fait près de 48 morts dans cette partie du Cameroun.

 

L’épidémie de choléra a refait surface dans la région du Nord Cameroun. Selon des sources médicales, 5 nouveaux cas de choléra ont été  détectés  dans cette région,  qui  pour l’instant reste la plus exposée des dix régions camerounaises, après quelques mois d’accalmie.  En effet,  les premiers foyers  de cette infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae, ont été découverts dans le District de Santé de Mayo Oulo,  dans la Région du Nord au mois de mai 2018. Mais la maladie a été déclarée en juillet 2018.  Près de  778 cas de maladie ont été déjà  notifiés et confirmés, dans cette région pris en otage par l’épidémie depuis plus d’un an. L’épidémie de choléra a déjà tué près de 48 personnes dans la région du Nord. Entre le  28 juin et le  3 juillet, cette infection  a fait 19 nouvelles victimes dans les Districts de Santé (DS) de Garoua I et Golombé.

 

D’après le rapport de situation de gestion de l’épidémie de choléra au Cameroun,  publié le 7 janvier 2019, par le Ministère de la Santé publique (Minsanté), 4 des dix régions  du Cameroun ont  été touchées par la dernière épidémie. Le taux de létalité au niveau national est de 5,8% avec  6,3% au Nord d’après ce rapport. Selon les chiffres du ministère de la santé publique, environ 7% des personnes touchées sont décédées.

 

Le ministère de la Santé publique a  initié  une campagne de sensibilisation des populations à travers des messages audiovisuels diffusés sur les médias nationaux, mais aussi à travers l'affichage publique. L’Objectif est d’empêcher la propagation de la maladie dans le reste du pays. Cependant, les experts suggèrent de renforcer les aspects de coordination, de surveillance, de prise en charge des cas, de sensibilisation et de mobilisation sociale de la population, d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement pour stopper l’épidémie.  En supplément des appuis déjà fournis, l’OMS avait  déployé en 2018,  dans la région du Nord 3 kits cholera, un épidémiologiste, un data manager et un Expert en communication pour appuyer la région du Nord à venir à bout de l’épidémie actuelle le plus rapidement possible.

 

Marie MGUE

 

Published in Santé
Tagged under

Pour lutter contre l’étalage ou la distribution des médicaments sur la voie publique, le ministre de la santé publique, Le Dr Malachie Manaouda, Dans un communiqué qui date du 10 juillet 2019, fait savoir aux populations que cette pratique est interdite et punie d’une amende.

 

Cette interdiction est portée de façon particulière aux trafiquants des médicaments et des produits pharmaceutiques. En effet, le Dr Malachie rappelle dans ledit communiqué, que cette interdiction est contenue dans la loi n°90/035 du 10 août 1990 en son article 53, qui stipule que, « tout délit, étalage ou distribution de médicaments est interdit sur la voie publique, dans les foires et marchés à toute personne même titulaire du diplôme de pharmacien. »

 

Par conséquent, le Minsanté a attiré l’attention de ceux qui exercent cette activité illégale à travers les étals, les kiosques, des pharmacies ou même des magasins de stockages illégaux, qu’ils sont passibles de poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur.

 

Aussi, au regard des dangers encourus par les populations victimes de ce phénomène répréhensible, et surtout conscient des conséquences néfastes des médicaments de la rue sur la santé ainsi que sur l’économie camerounaise, le Dr Malachie Manaouda a annoncé « l’opérationnalisation aussi bien au niveau central que dans chaque que de chaque région, d’une brigade chargée spécialement de sillonner nos villes et localités, en vue de procéder, avec l’appui d’autres administrations concernées, à la saisie et destruction systématique de ces médicaments. »

 

Par ailleurs, le ministre de la santé continu à sensibiliser et à mettre en garde les populations sur les méfaits qu’entraîne la consommation des médicaments et produits de la rue, sur la santé. Et il appelle « à la collaboration de tous pour le succès de cette opération appelée à durer dans le temps donc l’objectif ultime est la protection de la vie de nos compatriotes. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Santé

Maladie très contagieuse à transmission fécale-orale, le choléra se transmet par les mains sales ou par contamination alimentaire (aliments souillés) et hydrique (eau contaminée). Selon notre confrère Journal du Cameroun.com, 48 décès dus au choléra ont été enregistrés dans la partie septentrionale du Cameroun.  

 

Selon les chiffres compilés publiés lundi par le ministère de la Santé publique (Minsanté), l’épidémie du choléra qui sévit notamment dans la partie septentrionale du Cameroun a déjà occasionné la mort de quarante-huit personnes. La région du Nord, particulièrement touchée par cette épidémie depuis près d’un an, affiche un taux de létalité de 6,2%.

 

En dehors du Nord, la région voisine de l’Extrême-nord est également touchée par la maladie, ce qui fait craindre une propagation de la maladie avec le début des pluies dans cette partie du pays. Le choléra qui avait été également signalé dans la partie méridionale du pays, notamment dans les régions du Centre et du Littoral, où on avait déjà dénombre un mort a été maîtrisé.

 

Toujours selon Journal du Cameroun, depuis la réapparition de la maladie en février dernier, 775 cas notifiés ont été dénombrés et confirmés, laissant transparaître « une situation épidémiologique alarmante ».

 

Notons ainsi que, Le choléra est apparu pour la première fois au Cameroun en 1971. Depuis 1990, des épidémies importantes ont été enregistrées notamment en 1991, 1996, 1998, 2004, 2010 et 2011. La tendance générale montre une augmentation annuelle du nombre de cas. Entre 2004 et 2016, la surveillance épidémiologique a notifié 50 007 cas avec 2 052 décès, soit un taux de létalité élevé de 4,1 %.

 

Les principales épidémies ont été enregistrées dans le nord, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord et dans le sud du pays dans la région du Littoral qui abrite la capitale économique Douala.

 

Une étude en Eau, Hygiène et Assainissement sur base d’analyse épidémiologie, menée en 2010, dans les deux espaces géographiques régulièrement touchés (façade littorale en particulier Douala et les régions septentrionales du Nord et de l’Extrême Nord) a permis de caractériser les dynamiques épidémiologiques et ainsi proposer des plans d’actions spécifiques.

 

Cette évaluation a mis en évidence le très faible accès à l’eau potable de la population de l’Extrême Nord. Non seulement les infrastructures sont insuffisantes mais leur qualité n’est pas assurée et en fin de saisons sèches, de nombreux puits tarissent. En outre, la défécation à l’air libre reste fortement pratiquée et les déchets ne sont pas collectés. En période de pluie, la situation sanitaire est donc fortement dégradée.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Santé
Tagged under

Le ministre de la santé publique Manaouda Malachie interpellé sur cette question à l’Assemblée nationale, a préconisé la transplantation d’organe comme solution définitive contre ce mal social.

 

Sur 150 cas de personnes souffrant d’insuffisance rénale à Maroua, 70 viennent du département du Mayo Danay, notamment de Yagoua, environ 46,67%. Des chiffres assez élevés. Des statistiques fournies par le ministère de la Santé publique répondant à la question de l’honorable Isabelle Manamourou Silikam vendredi dernier à l’Assemblée nationale lors de la traditionnelle séance des questions orales aux membres du gouvernement. Une dizaine d’autres cas qui reçoivent actuellement des soins à Garoua seraient  venus de Yagoua.

 

Les raisons d’une montée fulgurante de l’insuffisance rénale dans cette partie du Cameroun sont certes difficilement perceptibles, on le sait tout au moins que l’automédication, le diabète, entre autres, peuvent être les causes directes de cette maladie. Jusqu’ici, le gouvernement a déjà pris plusieurs mesures pour faire face à ce mal, devenu un cancer social.

 

Selon les explications faites par Manaouda Malachie aux élus du peuple, « une séance normale c’est 60 000 F.Cfa. Il faut en faire trois par semaine pour un niveau normal. Si nous maintenons ce prix, nombreux sont ceux qui n’iront plus se faire dialyser. Le gouvernement supporte 55 000 F.Cfa ».  Et au membre du gouvernement d’ajouter : « une personne paie juste 5 000 F.Cfa. On est en train de mener une étude qui pourrait amener le patient à ne plus débourser de l’argent à l’avenir ».

 

Avec la multiplication des centres d’hémodialyse, les patients se soignent dans un rayon assez raisonnable ; pratiquement dans toutes les régions. Pour résoudre définitivement ce problème le ministre a une issue : « La solution définitive est certes de dépister et regarder les causes mais ça sera par la transplantation d’organe ».

 

Toujours dans l'optique de permettre une bonne prise en charge des personnes souffrant de l'insuffisance rénale, un texte est en préparation. Il sera soumis pour appréciation devant la représentation nationale au moment opportun, apprend-t-on. Ceci permettra aux patients à une étape avancée de pouvoir se faire une greffe de rein afin de mener normalement leur vie. C’est une préoccupation majeure. Dans le budget du Minsanté à hauteur de 4,1 milliards qui sont consacrés à la lutte contre cette maladie.

 

Innocent D H

 

Published in Santé

C’est l’une des informations qui a été révélée le vendredi 28 juin 2019, lors de la cérémonie de rétrocession de la structure aux autorités camerounaises.

 

De l’avis des experts, le Centre national des opérations des urgences sanitaires situé dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun, passe pour être le plus grand en la matière sur le continent africain. Le Centre déjà opérationnel, a été rétrocédé vendredi dernier au Ministère de la Santé (Minsanté). Ayant bénéficié de l’équipement des américains, selon Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il pourra être connecté aux autres centres d’urgence internationaux.

 

« Lorsqu’il y a épidémie, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur le pays touché pour voir comment il réagit pour gérer la situation. Au Cameroun, cette réaction se fera désormais à travers le Centre national des urgences des opérations sanitaires, qui constitue d’ailleurs le plus grand en la matière dans le continent africain », a déclaré le Dr Georges Alain Etoundi Mballa le Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé. Ce dernier prenait part à la cérémonie susmentionnée.   

 

Le Centre national des opérations des urgences sanitaires est présenté comme étant l’un des fruits de la coopération Cameroun-Etats-Unis. D’ailleurs, c’est Peter Henry Balerin qui a procédé à la rétrocession de la structure. Il convient de souligner que l’apport des américains s’est fait par le biais de l’Agence de réduction des menaces qui appartient à leur pays. Ladite Agence a contribué à hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de la structure. Les Etats-Unis ont équipé le Centre. Pour la suite, ils vont appuyer le Cameroun dans le fonctionnement et la formation des ressources humaines. Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a salué et remercié les Etats-Unis pour leur accompagnement dans la mise en place de cette structure. Elle  

 

A titre de rappel, le Centre a été inauguré le 3 décembre 2018 par Philemon Yang qui était alors le Premier Ministre de l’époque. Ce Centre est attendu dans la gestion des catastrophes naturelles et des accidents. Il est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui permettra, s’il y a risque de santé publique au Cameroun, que la situation soit détectée à temps et mieux gérée.

 

Liliane N.

 

Published in Santé
Page 7 sur 9






Sunday, 05 June 2022 11:01