La pandémie du Coronavirus ne cesse de se propager au Cameroun depuis quelques semaines avec de nombreux cas de contamination. Face à cette réelle menace, les pouvoirs publics invitent les populations à l’observation stricte des mesures de prévention, aux premiers rangs desquels les consignes d’hygiène et d’assainissement.
Les spécialistes de santé ne cessent de le préciser, les pouvoirs publics ne se lassent de le rappeler, le Covid-19 est une maladie dont la vitesse de propagation est accélérée. Pour prévenir la maladie, il est plus qu’urgent de respecter diverses mesures prescrites.
Mesures à observer
Comme premier comportement à adopter par les populations, c’est le lavage des mains à l’eau coulante propre et du savon, ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique. Une méthode reconnue comme efficace par les spécialistes car la composition permet de neutraliser le virus s’il se trouve sur nos mains.
Un autre comportement à observer, c’est celui de maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes car lorsqu’une personne porteuse tousse ou éternue, elle projette des petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus, et si on est trop près de lui, on peut inhaler ce virus responsable du Covid-19.
Il faut aussi éviter de toucher les yeux et la bouche avec les mains puisqu’elles sont en contact régulier avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées. En touchant les organes évoqués, le virus peut pénétrer dans l’organisme et l’on peut tomber malade.
Le respect des règles d’hygiène respiratoire est impératif. Chacun à son niveau doit jouer le rôle de sensibilisateur pour que son entourage respecte scrupuleusement ces règles prescrites par les responsables de santé et par le Gouvernement. En cas de toux ou d’éternuement, l’idéal est de se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir et le jeter immédiatement après usage. En respectant ces règles d’hygiène respiratoire, les personnes se trouvant autour de vous sont protégées des virus tels que ceux responsables du rhum, de la grippe ou du covid-19. Dans le cas où vous ne vous sentez pas bien, rester chez-vous et informez votre patron par téléphone et en cas de fièvre et toux continue, vous appelez le numéro vert 1510.
Coronavirus : Prévenir vaut mieux que mourir pourtant les camerounais semblent avoir la tête dure
Il faut indiquer que les pouvoirs publics dans leur dynamique de riposte contre la propagation du Coronavirus, invitent incessamment les camerounais au respect strict de cette batterie de mesures préventives. Cependant, ce vendredi 20 mars 2020, le ministre de la Santé publique (Minsante), Manaouda Malachie sur son compte twitter constate : « que beaucoup continuent de ne pas observer les mesures d’hygiène requises et les règles édictées par le Gouvernement ». Sasissant l’occasion, le ministre rappelle, « qu’en agissant ainsi, vous mettez votre vie et celle des autres en dager ».
L’on découvre dans cette publication du Minsante que 7 nouveaux cas de malades sont confirmés à Yaoundé. Manaouda Malachie, conclue en appelant à la vigilance.
Au moment où nous rédigeons cet article, le pays enregistre officiellement 24 cas de Coronavirus. Au regard de la vitesse de propagation du Coronavirus, l’urgence est donc signalée et les populations sont appelées à se soumettre plus que jamais aux règles d’hygiène pour contrecarrer rapidement la maladie.
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Innocent D H
Dans une correspondance datant de ce mardi, 17 mars 2020 parvenue à notre rédaction, Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) invite le Gouverneur de la région du Littoral à la mise en quarantaine de tous les passagers des vols en direction de Douala.
« Conformément aux hautes instructions de monsieur le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République et en vue de prévenir l’accélération de toute nouvelle importation du Coronavirus dans notre pays. J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre désormais, en liaison avec les aéroports du Cameroun toutes les mesures de police administrative destinées à la mise en quarantaine systématique de tous les passagers débarquant à Douala », mentionne Manaouda Malachie dès l’entame sa lettre adressée au Gouverneur de la région du Littoral.
Le Minsante fait par ailleurs s’avoir à l’autorité administrative, « vous voudrez bien réquisitionner les hôtels et/ou des espaces susceptibles d’héberger lesdits passagers pendant une durée minimum de 14 jours ».
Cette correspondance du ministre Manaouda Malachie rentre dans le cadre de la palette des mesures prises par l’Etat pour prévenir la propagation du Coronavirus au Cameroun puisqu’en date, le pays a déjà enregistré 10 cas.
En rappel, le Chef de l’Etat, Paul Biya vient d’inviter ses compatriotes à respecter scrupuleusement les prescriptions du Gouvernement et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les comportements civiques et responsables à observer visant à prévenir la pandémie du siècle que constitue désormais le Coronavirus (Covid-19).
Innocent D H
Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué signé ce dimanche invite les passagers des deux vols arrivés au Cameroun à se signaler. De sources crédibles font savoir que le président de l’Assemblée nationale (PAN), Cavaye Yeguié Djibril aurait retourner au bercail avec l’un deux avions.
Le quatrième patient déclaré porteur du Coronavirus a voyagé pour le Cameroun avec le vol Brussels en provenance de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en France. Le PAN serait arrivé au Cameroun à bord du même avion, apprend-on.
Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie dans un communiqué, s’appuyant sur des raisons de sécurité invite les passagers des vols Air France N°AF900 et SN Brussels N°371 arrivés à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen le 07 mars 2020 à 20 heures 45 et le 14 mars 2020 à 21 heures à bien vouloir se signaler.
Dans ce sillage le Minsante prescrit, « de se mettre en quarantaine pendant 14 jours et à limiter les contacts leurs proches ».
Le président de l’Assemblée nationale va-t-il respecter ou non cette prescription ? Au sein de l’opinion publique nationale, nombreux sont ceux qui émettent déjà le doute sur la possibilité pour le PAN à respecter cette consigne ministérielle.
Rappelons que Cavaye Yeguié Djibril était interné en France à la suit à la suite d’une allergie médicamenteuse. Selon certaines indiscrétions, il aurait abrégé son séjour médical dans l’optique de retourner au pays pour se faire réélire à la tête de l’Assemblée nationale où il trône depuis 28 ans.
Innocent D H
Un 5ième cas de Coronavirus vient d’être annoncé au Cameroun par le Ministre de la Santé publique. C’est une véritable avalanche, et une explosion exponentielle des cas de maladie s’annone. Le ciel nous tombe sur la tête selon Dieudonné Essomba.
« Les réactions d’agacement des Camerounais vis-à-vis de leur Etat commencent à s’intensifier. On se demande ce que le Gouvernement attend pour fermer les frontières, assurer le contrôle des voyageurs ou réduire la mobilité des populations.
Le problème ici est que le Gouvernement du Cameroun ne peut pratiquement rien faire, en dehors des effets d’annonce et un discours lénifiant pour tenter de rassurer la population !
Du point de vue économique, le Cameroun est tellement dépendant qu’il doit pratiquement tout importer. Des cure-dents aux avions, le pays ne produit pratiquement rien de ce qu’il consomme, en dehors des biens alimentaires et quelques produits de l’artisanat.
Et même sur le plan alimentaire où son autonomie est la plus grande, le pays dépend trop étroitement des importations de poisson et de riz, sans compter d’autres aliments comme le froment pour le pain. Quant aux produits plus évolués comme les médicaments, l’électroménager ou les biens industriels, il n’en produit pratiquement pas.
Ce n’est pas avec un tel modèle économique qu’on peut se permettre de fermer les frontières : le Cameroun ne serait pas capable de fonctionner même un seul jour !
Sur le plan financier, l’Etat du Cameroun est dans l’incapacité de dégager des ressources pour affronter une crise de grande ampleur. Déjà sous ajustement depuis 2017 et en cours de négociation avec le FMI pour une seconde phase, sa marge est très étroite. La sécession anglophone saigne le Trésor Public à blanc, et après les salaires et les dépenses de la guerre, il n’y a pratiquement plus rien dans les caisses.
Ceux qui, frénétiquement, appellent l’Etat à prendre des mesures oublient trop facilement que ces mesures ont une contrepartie : il faut les financer ! Et on ne finance pas des mesures avec des cailloux, mais avec des devises qui justement, nous manquent !
Sur le plan social enfin, la majorité des Camerounais, notamment ceux des villes vivent au jour le jour de petits métiers : sauveteurs, taximen, mototaxis, call-boxeurs, baïsellam, maçons, etc. Ils ne peuvent pas se permettre d’arrêter leur activité pendant 3 jours successifs. Ce n’est pas comme dans des pays évolués où de telles activités sont moins stratégiques et qui disposent des puissantes capacités d’appui. On obligé de les laisser faire, au risque d’une explosion sociale généralisée.
Le Ministre de la Santé confirme un 5e cas de contamination au Coronavirus au Cameroun
On ne nourrit pas sa poule le jour du marché
Naguère, j’avais demandé avec insistance la mise en place d’un Système d’Echange Local au Cameroun en instaurant une seconde monnaie, évoluant concurremment avec le CFA et valable seulement pour les biens locaux. Le but était de créer un réseau économique local autonome nous permettant de réduire l’excessive dépendance du pays.
La conséquence était la limitation des importations à des biens réellement utiles et la réduction d’un déficit commercial abyssal qui plombe notre croissance. Simultanément, ce modèle nous permettait de fermer les frontières en cas de nécessité sans trop de contrainte.
Mais personne n’a cru en cette solution et tout le monde se rappelle les immenses éclats de rire qui ont accueilli ma proposition !
Qu’est-ce que vous pouvez faire faire maintenant ? Rien du tout ! C’est avant qu’il fallait réfléchir !
De même, dans son entêtement à régler la crise anglophone par la force, le Gouvernement a introduit une terrible contrainte dans sa marge de manœuvre. Si cette épidémie prenait des proportions importantes, que fera-t-il ? Devra-t-il continuer avec sa guerre ruineuse en laissant le pays mourir, ou devra-t-il abandonner le NOSO aux ambazoniens pour limiter le coronavirus ?
Comme on le dit, la bonne gestion d’un pays est une affaire d’anticipation et de gestion du risque. On ne peut pas fonctionner comme si on maîtrisait en permanence le destin. Ces certitudes dogmatiques dans lesquels s’est enfermé notre Gouvernement nous a privés de toutes les marges de manœuvre qui nous auraient permis de faire front à une épidémie aussi grave.
Et quelle soit l’évolution de la situation, le Cameroun ne peut plus éviter une grave crise économique. Les effets du coronavirus seront terrifiants à l’échelle du monde et généreront une crise aux conséquences incalculables. En tant que pays inerte dans le commerce international, nous ne ferons que répercuter cette crise chez nous ; mais celle-ci sera amplifiée par de mauvais choix politiques et économiques internes que nous avions dénoncés à temps, souvent devant des sarcasmes et des regards désapprobateurs.
Et ce sont justement ces occasions qui favorisent des mouvements comme la Sécession Anglophone…
La seule solution
Face à cela, que reste-il à faire ? Essayer de limiter la crise avec les moyens du pauvre et pour cela, une seule solution : imposer le port d’un habit rouge vif, avec une tête de mort, à tous ceux qui entrent au Cameroun pendant 14 jours, durée d’incubation du virus. Et ceci, qui qu’on soit !
Des gens habillés de cette manière éviteront les lieux publics ouverts à tous, mais bénéficieront de services spécialisés lorsque cela se révèle nécessaire. Ainsi, chaque banque devra avoir un guichet dédié, avec une caissière munie d’un masque de protection. Ils ne pourront emprunter que quelques taxis sécurisés, disposant de mécanismes appropriés pour désinfecter.
Evidemment, cette mesure s’accompagnera de l’application systématique des règles d’hygiène prodiguées par le Minsante.
Au niveau où on se trouve, je ne vois pas très bien ce qu’on peut faire d’autre ».
N.R.M
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce vendredi, 06 mars 2020, le ministre camerounais de la santé publique, Dr. Manaouda Malachie annonce la confirmation d’un cas de Covid-19 au Cameroun.
« Il s’agit d’un citoyen français âgé de 58 ans arrivé à Yaoundé le 24 février 2020 », précise le communiqué signé du Dr. Manaouda Malachie. La détection de ce cas de Coronavirus au Cameroun a été rendue possible grâce au dispositif de surveillance mis en place par le pays depuis la survenue du Covid-19, fait savoir en outre le Minsante.
S’agissant de la prise en charge du malade, le document nous apprend que « l’intéressé a été mis en isolement dans le Centre de prise en charge de l’Hôpital central de Yaoundé pour une prise en charge appropriée ».
Dans la foulée, le ministre de la Santé publique rassure l’opinion publique de toutes les mesures prises par le Gouvernement de la République dans l’optique de contenir d’éventuels risques de propagation du virus. Le membre du Gouvernement invite par ailleurs, l’ensemble des Camerounais au respect des règles d’hygiène afin d’être à l’abri de toute contamination.
« Une conférence de presse sera donnée dans un bref délai pour plus d’information ; le numéro vert *1510# reste ouvert », informe le Dr. Manaouda Malachie.
Cette confirmation d’un nouveau cas de Covid-19 sur le territoire camerounais intervient quelques jours seulement après la visite effectuée par le ministre à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen et dans des structures hospitalières à Yaoundé pour s’en quérir de l’effectivité et de l’efficacité du dispositif de prévention de l’épidémie mis en place.
Innocent D H
C’est une mesure qui vient s’ajouter à celles qui ont été prises par le Ministère de la Santé.
Jusqu’ici, le Cameroun par le biais du Ministère de la Santé appelait les populations à faire preuve de vigilance. Et dans les mesures de prévention de la maladie du Coronavirus qui fait rage en Chine à l’heure actuelle, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante), a demandé aux camerounais entre autres de bien se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes. Le Coronavirus évoluant dans les autres pays, et le Cameroun faisant partie des pays sur lesquels plane le risque de contamination, les autorités ont décidé de mettre en place un numéro vert. C’est le 1510. Ledit numéro doit servir pour alerter en cas de situation douteuse au coronavirus (NCoV) d’origine chinoise.
Le Cameroun continue donc à prendre ses dispositions pour contrer et barrer la voie au Coronavirus dans son territoire. D'ailleurs le 2 février 2020, sur son compte Twitter, le Dr Malachie Manaouda a fait un tweet dans lequel, il indiquait que les réflexions pour empêcher l’entrée de la maladie au Cameroun se poursuivent. « Le Gouvernement continue d'affiner sa préparation et demande à tous, de renforcer l'observance des règles usuelles d'hygiène. Bon dimanche à tous et que Dieu bénisse le Cameroun », peut-on lire dans le tweet.
Il faut noter que toujours dans l’optique d’empêcher que le Cameroun entre dans la liste des pays contaminés par le Coronavirus, dans les aéroports, il se fait aujourd’hui des contrôles au thermomètre laser. Le Minsante avait indiqué que la surveillance renforcée entre autres au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires et portuaires. Toutefois, il convient de noter qu'un camerounais vivant en Chine a contracté le Coronavirus. Il est sous soins et selon les autorités de Chine, il répond bien au traitement.
Liliane N.
Le Ministère de la Santé a mis sur pied un plan de riposte contre le coronavirus depuis le 22 janvier 2020.
Etant un partenaire commercial de la Chine de longue date, le Cameroun a pris aussi des mesures visant à barrer la voie au Coronavirus, qui sévit actuellement dans l’empire du milieu. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) en date du 25 janvier 2020 a posté un tweet sur son compte officiel Twitter. Dans ledit tweet, il indiquait que le pays se prépare par rapport à cette grippe. « Dans le cadre de la surveillance épidémiologique des mesures sont en cours pour prévenir toute importation éventuelle des Coronavirus chinois au Cameroun. Pour l'instant il faut se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes », pouvait-on lire dans le tweet du Minsante.
Ayant tenu une réunion avec les acteurs qui interviennent directement dans la lutte contre cette épidémie, le Dr Malachie Manaouda et ces derniers ont établi un plan de riposte qui vise les axes suivants : la coordination, la surveillance, le laboratoire, la prise en charge des cas et la communication. S’adressant au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Minsante a indiqué que le Centre Pasteur du Cameroun a les capacités de faire le diagnostic du coronavirus. « Des réactifs ont été commandés et seront disponibles dans les deux semaines qui suivent », a confié le Ministre Malachie Manaouda.
Aussi pour les plans d’actions mis en place le Minsanté a précisé qu’ils seront finalisés. Cela se fera dans les brefs délais. « Nous allons renforcer la surveillance au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires (Nsimalen, Douala, Garoua) et portuaires (Douala et Kribi). Nous allons adapter des outils de collecte des données (fiches de notification, fiche de déclaration de malade pour les voyageurs, définition des cas), former les équipes d'intervention et d'investigation rapides », a-t-il déclaré.
En bref le coronavirus fait partie d’une grande famille de virus respiratoires qui peuvent provoquer des maladies allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Pour l’heure, dans nos aéroports des contrôles au thermomètre laser sont effectués.
Liliane N.
Ousmane Diabey, le chef de division de la coopération au Ministère de la Santé publique, indique que les examens prénataux pour les femmes enceintes sont désormais aussi gratuits dans les formations sanitaires publiques.
Comme le Dr Malachie Manaouda l’avait annoncé lors de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, la prise en charge des patients vivant avec le Vih est désormais gratuite dans les hôpitaux publics. Les femmes enceintes aussi bénéficient de la gratuité des examens prénataux. Ousmane Diabey, le chef de division de la coopération au Ministère de la Santé publique (Minsante) déclare qu’outre les patients et les femmes enceintes, les enfants également ne paient plus les tests de dépistage précoces, les examens de suivi bactériologie, des CD4, l’administration des anti rétro viraux (Arv).
Pour arriver à cette mesure de la gratuité de la prise en charge des patients vivant avec le Vih/Sida, on apprend que des dispositions budgétaires ont été prises par l’adoption de la loi des finances 2020. A cela, il faut ajouter la volonté des autorités d’éradiquer totalement la maladie. D’ailleurs le Dr Malachie Manaouda avait fait mention de ce souhait lors de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. « Le gouvernement et ses partenaires ont fait des efforts, mais cela n’est pas suffisant. Nous devons nous engager davantage. Afin d’envisager d’ici 2030 une possible éradication de la pandémie. Cela nous impose de sécuriser les progrès déjà accomplis et de relever les défis qui se posent pour que le maximum de camerounais sachent quel est leur statut sérologique ; une fois que c’est fait, qu’ils soient mis sous traitement et prennent régulièrement leurs médicaments », avait-il déclaré.
Il n’y a donc pas la mesure de la gratuité des patients du Vih/Sida qui a été prise par les autorités. La question de la rupture fréquente des stocks des médicaments a aussi fait l’objet de l’attention desdites autorités. En 2020, il a été décidé qu’un dispositif de ravitaillement sera de mise pour pallier les nombreuses difficultés auxquelles les malades ont souvent fait face dans les centres hospitaliers.
Liliane N.
C’est le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé qui a rendu public cette mesure.
C’est une bonne nouvelle pour les personnes vivant avec le virus du Sida. A partir du prochain mois de janvier, ils n’auront plus à dépenser un sou pour leur prise en charge. Selon le Ministre de la Santé dorénavant même leur prise en charge sera gratuite. On sait que le gouvernement par le passé avait déjà décidé de retirer aux patients tout paiement de leur traitement. Le Dr Malachie Manaouda a donc profité de la cérémonie de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida, pour faire part au grand public de cette nouvelle mesure censée réjouir les personnes vivant avec le Vih/Sida.
Au cours de la cérémonie susmentionnée le Ministre de la Santé (Minsante) a également rendu public des données en relation avec cette maladie au Cameroun. On a retenu que rendu à ce jour, le taux de prévalence national est désormais de 2,7%. C’est un taux de prévalence qui démontre que la lutte contre cette pandémie au pays est sur la bonne route.
Les actions conduites par les autorités et leurs partenaires ont entre autres permis que les traitements efficaces soient efficaces. Aussi qu’on arrive à la mise sous traitement de 303 000 personnes.
« Le gouvernement et ses partenaires ont fait des efforts, mais cela n’est pas suffisant. Nous devons nous engager davantage. Afin d’envisager d’ici 2030 une possible éradication de la pandémie. Cela nous impose de sécuriser les progrès déjà accomplis et de relever les défis qui se posent pour que le maximum de camerounais sachent quel est leur statut sérologique ; une fois que c’est fait, qu’ils soient mis sous traitement et prennent régulièrement leurs médicaments », a déclaré le Dr Malachie Manaouda.
Liliane N.
Dans un communiqué qui date du 20 novembre dernier, le Ministre de la Santé publique, a annoncé qu’une épidémie de choléra sévit dans la région du Sud-Ouest, précisément à Idabato, district de santé de Bakassi, depuis le 13 novembre 2019.
Selon des sources non officielles, deux décès ont déjà été enregistrés depuis que le choléra sévit à Bakassi dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest. Toutefois, le Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Dr Manaouda Malachie, n’a signalé aucun décès dans son communiqué du 20 novembre 2019, qui annonce cette épidémie de choléra. Selon le Minsanté, cette maladie entérique épidémique contagieuse, qui sévit dans la localité d’Idabato, dans le district de santé de Bakassi, a débuté le 13 novembre dernier. « A cet effet, des mesures de réponses ont été mises en œuvre, dans ledit district de santé, afin de circonscrire et d’éradiquer cette épidémie. Une recherche active des cas suspects sur le terrain est en cours », renseigne Dr Manaouda Malachie.
D’après des sources sanitaires locales, 01 cas confirmé et 20 cas suspects ont déjà été recensés. L’apparition de cette maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, est la conséquence de mauvaises conditions d'hygiène observées dans cette localité qui compte environ 45 mille habitants. La ville de Bakassi, selon les riverains, est également confronté à un déficit d'infrastructures en général et d'assainissement en particulier. Selon les sources locales, le nombre des victimes est croissant.
Les habitants sont d’ailleurs invités à se rendre dans un centre de santé dès les premiers signes diarrhéiques et à respecter les règles d’hygiène. « Les populations sont invitées à plus de vigilance, et à amener dans la formation sanitaire la plus proche, toute personnes faisant la diarrhée, accompagnée ou pas des vomissements », a souligné le ministre de la Santé publique dans son communiqué.
La dernière menace de choléra dans cet arrondissement remonte à une dizaine d’années. Cependant, le Cameroun depuis 2018 a enregistré des épidémies de choléra dans les régions du Littoral, du Centre, de l’Extrême-Nord et du Nord, qui a enregistré non seulement de nombreux morts, mais reste également une zone fortement exposée.
Marie MGUE