C’est l’essentiel de ce qui ressort des assises de la réunion départementale de coordination administrative et de maintien de l’ordre que vient de présider à Bibémi, le Préfet de cette unité administrative. David Embé engage les autorités administratives, les forces de sécurité, de maintien de l’ordre, et les populations à plus de collaboration à fin de booster davantage le développement du département.
La réunion départementale de coordination administrative et de maintien de l’ordre du département de la Bénoué qui vient de se tenir à Bibémi a permis aux autorités administratives et aux forces de maintien de sécurité et de maintien de l’ordre d’avoir une idée fixe sur la situation sécuritaire dans cette unité administrative de la région du Nord.
Si de manière globale, le département est relativement stable au plan sécuritaire, il est tout de même évident que le phénomène de prise d’otage avec demande rançons soit définitivement extirpé du département de la Bénoué afin que celui-ci poursuive sereinement sa marche résolue vers l’émergence. Il est question de consolider son riche potentiel économique et de renforcer davantage la collaboration entre les autorités administratives, les forces de sécurité, de maintien de l’ordre et les populations pour une sécurisation plus assurée de l’ensemble de la circonscription administrative. C’est pourquoi David Embé, le Préfet du département de la Bénoué, a insisté sur la redynamisation des comités de vigilance qui doivent continuer de jouer pleinement leur rôle sur le terrain. Une redynamisation qui passe d’ailleurs à travers l’implication des collectivités territoriales décentralisées (CTD). « Il faut persévérer dans les mesures envisagées afin de réduire les poches de résistance. Nous recommandons aux populations de collaborer étroitement avec les forces de maintien de l’ordre, les autorités administratives dans le cadre de la communication des renseignements », dira le Préfet.
La réunion d’évaluation de la marche du service public dans le département de la Bénoué était aussi l’occasion de mettre en exergue le recadrage, mais surtout la rigueur et la célérité dans le processus d’exécution du Budget d’Investissement Public (BIP). Ce qui va permettre à coup sûr d’améliorer de manière significative les conditions de vie des populations.
Innocent D H
Le projet a été lancé vendredi 30 août 2019 à Bengui dans l'arrondissement de Lagdo par la Commune de cette unité et African commodities. 580 hectares vont être plantés, et le Préfet du département de la Bénoué David Embe qui lançait la première phase à travers la plantation de 20.000 plants, a invité les populations à accompagner les efforts du gouvernement.
Le projet a pour ambition non seulement de redonner vie au massif forestier qui a subi les méfaits du déboisement, mais également de mettre en déroute le phénomène d'ensablement déjà perceptible au niveau de la retenue d'eau de Lagdo à travers la plantation de 20.000 hectares de plants d'anacardiers. Les érosions incessantes ayant causé la destruction du couvert végétal. Le maire de la commune de Lagdo Mama Abakaï trouve ledit projet salutaire. "En sécurisant les berges par la plantation d'anacardiers, c'est aussi une autre manière de lutter contre l'ensablement de ce lac pour assurer la restauration du couvert végétal ", déclare le magistrat municipal.
Le choix de l'anacarde
En ce qui concerne les acteurs du projet, le choix de l'anacarde n'est pas anodin dans ce sillage de restauration de la ceinture verte à l'île de Bengui. Pour Emerand Dogmo Tchopa, le Directeur général de African commodities : " en plus de lutter contre les problèmes du changement climatique, c'est également un arbre économiquement rentable. Ces derniers mois, le Gouvernement s'est fortement impliqué dans le processus de lancement de la filière noix de cajou dans le grand-Nord ", précise le D G.
David Embe, le Préfet de la Bénoué pour sa part précise que la mission de faire en sorte que l'exemple de Lagdo fasse tâche d'huile est utile pour que le rêve du Cameroun de se classer parmi les pays qui peuvent avoir un label en matière d'exportation des noix de cajou, puisse effectivement être concrétisé.
Le projet vise à l'horizon 2021, de faire planter 580 hectares sur les berges de Lagdo. Il s'agit des actions appuyées par l'Association des communes forestières du Cameroun et l'Union européenne.
Innocent D H
89 techniciens et techniciennes supérieurs d'agriculture issus de cette structure de formation ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce jeudi. C'était au cours d'une cérémonie présidée par David Embe, le préfet de la Bénoué.
Ces nouveaux lauréats de la promotion 2017-2019 des cycles de techniciens, techniciens supérieurs de l'Ecole technique d'agriculture de Garoua, 89 au total viennent de recevoir leurs attestations de fin de formation. Ils ont été invités au cours de la cérémonie de remise des parchemins par le Préfet de la Bénoué, David Embe à mettre en pratique les connaissances acquises durant la formation afin de contribuer efficacement à la promotion de l'agriculture de seconde génération, telle que le prescrit le Chef de l'Etat. " Ces lauréats qui sont désormais capacités doivent permettre à notre pays d'amorcer résolument sa marche vers l'agriculture de seconde génération ", dira David Embe.
Des appels bien reçus par ces jeunes techniciens et techniciens supérieurs d'agriculture, qui disent être conscients de la tâche qui les attend. Si Malouma Kadji technicienne d'agriculture confie vouloir intégrer la fonction publique pour mettre en pratique ses connaissances, Rachida Bobo technicienne supérieure en entrepreneuriat agro-pastoral compte créer son entreprise pour embaucher d'autres jeunes demain.
Le rendez-vous a drainé une foule de grand jour. Remise des bouquets de fleurs, des photos de famille ont mis un terme à la cérémonie.
Innocent D H
Le préfet du département de la Bénoué, David Embe vient de lancer une vaste campagne dans la ville de Garoua en vue de sensibiliser les populations sur la vente et la commercialisation des emballages plastiques, Constat qui intrigue plusieurs commerçants dans la ville de Garoua. En effet, cela fait exactement quatre ans que le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation des emballages plastiques de moins de 61 microns (non-recyclables), présentant des dangers pour l’homme et l’environnement. Cette décision tarde à matérialiser par l’entrée en vigueur des textes réglementant ce secteur.
L’annonce de la saisie d’emballages plastiques non-conformes sur le territoire camerounais, quatre après l’entrée en vigueur des textes, force à poser deux constats. Le premier : les emballages plastiques de moins de 61 microns continuent de circuler, malgré l’interdiction en vigueur. Le deuxième : le problème de la contrebande qui déverse encore d’énormes quantités de plastiques non-conformes persiste. Outre le phénomène de la contrebande qui a la peau dure, il y a une forte production d’emballages plastiques non conformes au niveau du Nigeria.
Le moins que l’on puisse dire, est que les professionnels de ce secteur ne sont arrimés à la nouvelle norme dans le département de la Bénoué, en dépit du délai de grâce à eux accordés par le préfet du département de la Bénoué . Des échanges ont d’ailleurs eu lieu entre les opérateurs du secteur et le délégué départemental Minepded. Pour Parvenir à éradiquer complètement les emballages plastiques dans le département de la Bénoué , c’est gagner le pari de la sensibilisation, afin d’amener les populations à se défaire des vieilles habitudes qui, on le sait, ont la peau dure dans cette partie du pays.
Le Minepded continue de sensibiliser sur les dangers des plastiques non-recyclables sur la santé humaine et sur la nature. Sur le marché, les emballages interdits côtoient encore ceux conformes à la réglementation. Ces derniers sont plus visibles dans les supermarchés et autres grandes surfaces où les clients doivent choisir soit de se les offrir au prix fort, soit de transporter leurs produits en main. Les solutions alternatives aux plastiques annoncés en grande pompe il y a quatre ans pour satisfaire la demande restent dans les tiroirs dans la région du Nord.
Félix Swaboka