Dans un communiqué publié par son porte-parole, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que : « cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage ».
Tout en présentant ses condoléances et ceux des militants de cette formation politique, l’homme qui a passé neuf mois derrière les barreaux et qui annonce des meetings dans certaines villes du Cameroun (Yaoundé – Douala) les 2 et 9 Novembre prochain soutient que « c'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local ».
« Le Président Élu Maurice Kamto, a appris avec consternation ce matin au réveil la nouvelle de l’éboulement de terrain qui est survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 aux environs de 22 heures dans la ville de Bafoussam au quartier Ngouache IV bloc 6. Il a immédiatement dépêché sur place un des responsables du MRC dans la Région de l’Ouest sur les lieux. Il ressort du rapport établi par ce dernier qu’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs dizaines de morts, près d’une cinquantaine de personnes disparues, et une dizaine de maisons ensevelies.
En attendant l'envoi sur place d'une délégation du Directoire National du Mrc, le Président Élu présente aux familles si durement éprouvées et aux populations de la ville de Bafoussam ses sincères condoléances et celles de tous les militants et sympathisants du MRC, auxquelles il associe l’expression de sa profonde compassion.
Le Président Élu rappelle que cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage, voire illégitimement, les pouvoirs publics étatiques et municipaux.
C'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local.
Le Président Élu souligne donc plus que jamais l'urgence de la mise en place d'une gouvernance locale fondée sur une véritable démocratie locale permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux, et aux dirigeants ainsi choisis de savoir qu'ils doivent rendre compte de leur gestion aux populations qu'ils sont appelés à servir… ».
N.R.M