Ce financement va permettre de résoudre certains problèmes comme ceux en rapport avec la ration alimentaire des populations vulnérables.
Le gouvernement du Japon vient de décider d’apporter son soutien aux populations vulnérables des zones septentrionales et celle de la région de l’Est du Cameroun. Il vient d’octroyer un financement évalué à 1,6 milliard de F au Programme alimentaire mondial (Pam), pour lesdites populations. Le 25 septembre dernier, Tsutomu Osawa l'Ambassadeur du japon a procédé de ce fait, à la signature d'un accord avec Abdoulaye Balde, le représentant du Pam. La cérémonie s’est déroulée à la représentation du Pam à Yaoundé. « Le Japon attache une importance particulière à l'assistance alimentaire. C'est pourquoi notre gouvernement a décidé de soutenir le Cameroun dans sa démarche en vue d'améliorer la situation alimentaire des populations vulnérables », a déclaré le diplomate japonais, au terme de ladite cérémonie.
On a appris de sources officielles, que le milliard disposé doit être utilisé pour 222 000 personnes vulnérables, particulièrement des élèves et des enfants souffrant de malnutrition. L’argent sera utilisé comme suit. Premièrement, il y a la subvention des cantines scolaires des zones ciblées afin que les enfants puissent avoir des repas à l'école. Une manière pour le gouvernement japonais de lutter contre la sous-scolarisation dans ces régions et d'encourager les enfants à se rendre massivement à l'école. Cet élan vise aussi à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants. Il s'agit d'un appui aux activités de prévention contre la malnutrition aiguë et modérée de ces enfants âgés de 06 à 59 mois et de ceux dont l'âge varie entre 24 et 59 mois.
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L’appui a été largement salué par le Cameroun qui compte se retourner encore vers d’autres partenaires pour plus de financement. « C'est avec joie que nous recevons ce soutien. Il y a environ un million de Camerounais qui ont besoin d’aide alimentaire. Nous étions vraiment dans une période difficile où on commençait à couper la ration réservée aux réfugiés et aux populations hôtes. Grâce à cette aide, nous pouvons continuer à nourrir les personnes dans ces zones jusqu'au mois de novembre », a déclaré Abdoulaye Balde.
Liliane N.