Dans un communiqué publié dimanche 12 mai 2019, le ministre de la Santé Publique (Minsanté) a annoncé la suspension de cinq personnels soignants de l’hôpital régional pour une période de trois mois. Le Minsanté leur reproche d’avoir manqué à l’éthique et à la déontologie professionnelle, de faire du trafic et vente illicite de médicaments au sein de l’hôpital. A l'origine, le décès d'une fillette de 08 mois, suite à une négligence, une infirmière lui aurait injecté de l'alcool par confusion.
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre, un communiqué radio presse a fait état de ce que, le ministre de la santé publique a frappé du poing sur la table en sanctionnant 05 personnels de santé de l'hôpital régional de Garoua.
Selon ledit communiqué, il s'agit d'une décision qui intervient après le "décès d'une fillette de huit mois, le 10 mai 2019 à l'hôpital régional de Garoua. Le ministre de la santé publique, après une première évaluation du dossier qui a été porté à son attention à cet effet, a des mesures conservatoires, notamment la suspension de toute activité au sein dudit hôpital, pour une durée 03 mois :
De la major de la pédiatrie, des trois personnels soignants, lors de la survenue de ce drame pour négligence et manquement graves à l'éthique et à la déontologie professionnelles".
Le même communiqué indique une enquête approfondie a été instruite pour établir les différentes responsabilités, pour le cas échéant, élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur sans préjudice des poursuites par les instances appropriées.
La réaction des populations de la région du Nord
Dans leur immense majorité, les populations saluent la sanction infligée à ces personnels de santé par le ministre Manaouda Malachie.
Selon les indiscrétions de certaines personnes, il s'agirait d'une infirmière qui aurait injecté de l'alcool à une fillette de 08 mois par confusion de médicaments. Pour ce faire, Gaël Kalvandi par exemple pense : "c'est une sanction qui arrive à point nommé dans la mesure la conscience professionnelle a foutue le camp dans nos hôpitaux. Les patients maltraités et les produits illicites y entrent et ressortent sans inquiéter personnes". Comme Kalvandi nombreux sont ceux là qui ont loué l'action du membre du membre du Gouvernement qui contribuent à assainir davantage le secteur de santé au Cameroun.
Innocent D H