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Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international(FMI) a approuvé ce 04 mai 2020, un décaissement d’environ 226 millions de dollars, soit 135.56 milliards de FCFA au titre de la Facilité de crédit de crédit rapide (FCR).  Il est question pour cette institution financière de soutenir le Cameroun pour qu’il réponde aux besoins urgents de la balance des paiements, résultant de la pandémie de coronavirus.   

 

Le FCR du FMI accompagné d’un taux d’intérêt nul, est un instrument qui permet aux pays à faibles revenus faisant face à des difficultés de balance de paiements, d’avoir accès à un pris remboursable sur une période de 10 ans, informent les experts. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du FMI à l’issue des débats du Conseil d’administration portant sur le dossier du Cameroun, déclare que le pays « est confronté à de sérieux défis liés à la double pandémie de Covid-19 et aux chocs des termes de l’échange. La faiblesse de la demande mondiale, la baisse des prix des matières premières et les mesures de confinement nationales pèsent sur les perspectives et entraînent des effets économiques et sociaux négatifs importants. Les chocs ont provoqué des pressions budgétaires importantes et un besoin urgent de balance des paiements ». 

Dans sa dynamique de riposte contre le coronavirus, les autorités camerounaises prennent des mesures marquées notamment par l’augmentation des dépenses de santé et de protection sociale, le soutien aux entreprises et aux ménages touchés, relève l’institution de Bretton Woods. 

Toutefois, elle constate que des besoins urgents de financement extérieur et budgétaires sont apparus du fait d’une détérioration importante des perspectives macroéconomiques, et surtout d’un affaiblissement de la situation budgétaire en raison de la baisse des recettes associée à des dépenses directes de santé et sociales supplémentaires. 

Le prêt du FMI va ainsi contribuer à satisfaire aux besoins extérieurs immédiats et à assurer la préservation de l’espace budgétaire requis pour les dépenses de santé liées à la lutte contre le Covid-19. Il va aussi servir dans la canalisation des contributions supplémentaires pouvant provenir des donateurs.  

Répercussions du Covid-19 : Le FMI n’exclut pas l’annulation d’une partie de la dette africaine

 

Innocent D H

 

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De sources médiatiques, le Fonds monétaire international(FMI) veut accorder 110 milliards de FCFA au Cameroun en guise d'appui à la lutte contre le coronavirus. L'institution financière constate que le pays de Paul Biya souhaite plutôt avoir une somme un peu plus élevée, ce qui aurait conduit à ce nouveau renvoi. 

 

Le dossier du Cameroun qui ne sera pas finalement examiné ce 28 avril 2020, a été introduit dans l'agenda du Conseil d'administration (CA)de l'institution de Breton Woods depuis le 16 avril dernier. Selon les informations publiées par nos confrères d'investir au Cameroun, les 4 pays qui ont manifesté de l'intérêt en Afrique centrale notamment, le Gabon (88,2 milliards de FCFA) et le Tchad (69 milliards de FCFA), ont vu leurs dossiers validés par le CA, respectivement les 09 et 14 avril 2020. 

Cependant pour le cas du Cameroun, l'examen de son dossier qui était d'abord envisagé le 22 avril dernier puis reprogrammé le 28 du même mois vient d'être reporté à nouveau. "Le dossier du Cameroun n'est toujours pas prêt. Au sein des ministères des Finances et de l'Economie, en charge de ce dossier, on admet que le dossier rencontre des défis. Au FMI, on renseigne que le dossier à examiner par le Conseil d'administration intègre le plan de riposte économique et financier du pays. A l'analyse, le retard pourrait se situer à ce niveau", confie une source citée par investir au Cameroun. 

D'autres sources font savoir que,  les négociations s'embourberaient sur le montant à accorder au Cameroun. Le FMI, "a accepté" de mettre à la disposition du Cameroun un appui de 110 milliards de FCFA, apprend-on. 

Répercussions du Covid-19 : Le FMI n’exclut pas l’annulation d’une partie de la dette africaine

 

Innocent D H

 

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Cette éventualité d’annulation partielle de la dette du continent africaine par cette institution de Bretton Woods a été annoncée par sa directrice générale, Kristalina Georgieva dans un entretien qu’elle a accordé à France 24 ce 17 avril 2020. La responsable du Fonds monétaire internationale réaffirmait ainsi l’engagement de la Communauté internationale qui ne cesse de multiplier les efforts pour permettre à l’Afrique de répondre à la pandémie de coronavirus. 

 

La barre des 1000 morts du fait du Covid-19 a été atteinte ce vendredi et l’impact économique du virus sur le continent africain est réel et promet d’être dévastateur, selon les experts. A l’heure actuelle 57 milliards de dollars ont été mobilisés par les créanciers. Une situation qui ne laisse indifférente la FMI, sa directrice générale, Kristalina Georgieva dans un entretien avec la journaliste de France 24, Georja Calvin Smith a affirmé que l’annulation d’une partie de la dette africaine n’est pas exclue. 

« Nous avons regardé de très près quels étaient les besoins financiers de l’Afrique. Nous avons conclu qu’il y avait une somme importante 114 milliards de dollars qui étaient nécessaires en termes de soutien à l’Afrique. Nous avons déjà pas mal progressé, le FMI a rapidement adopté des mesures de financement d’urgence, nous avons plus de 30 pays qui sont venus nous voir en nous demandant dans l’urgence de l’aide et dès à présent, nous sommes en train d’honorer environ 1/3 de ces demandes et nous continuerons la semaine prochaine avec un total de 18 milliards de dollars qui viennent du FMI. Outre cela nous sommes également aller voir nos actionnaires et nous leur avons dit nous avons encore besoins plus d’argent. (…) mais il nous manque encore 44 milliards et c’était justement l’objectif de la réunion. Nous réunir et voir comment ensemble nous pourrions en faire plus. Nous avons promis que le FMI ferait davantage en utilisant des prêts concessionnels pour l’Afrique et nous avons également demandé aux créanciers privés d’en faire autant que sont en train de faire les créanciers internationaux. Nous avons plein espoir qu’i l y aura un progrès dans le domaine. Enfin nous aimerions que tout le monde se coordonne à ce que nous puissions non seulement financer mais maximiser », souligne la directrice de cette institution financière. 

Atouts de la crise pour l’Afrique

La responsable du FMI, explique par exemple que s’il y a davantage des dépenses de budgets nationaux, ça pourrait conduire à un fardeau supérieur de la dette. Ainsi, Il va falloir regarder quelle est la structure fiscale après la crise. « Nous devons également prendre cette crise comme une opportunité et regardez par exemple ce qui se passe dans l’espace numérique et pensons à l’Afrique qui pourrait faire des sauts technologiques du fait de cette crise pour ce qui est des paiements et versements numériques, pour ce qui est de l’apprentissage électronique et des gouvernements électroniques qui sont plus efficaces et plus transparents pour les citoyens », conseille Kristalina Georgieva. 

« Ce que nous voulons faire avec la Banque mondiale, c’est de profiter de cette période de moratoire et aller regarder les pays un par un pour analyser la durabilité, aller voir ce qui peut être fait de plus et comment ces pays peuvent prendre en mains la situation, c’est-à-dire aller vers une transparence de façon que la dette soit bien gérée. Nous allons faire des études, il y aura des analyses et une des conclusions sera probablement prises. Nous sommes en train de nous mobiliser pour offrir des mesures d’urgence à des pays alors que toute l’économie s’est arrêtée. Mais c’est également la période où nous devons commencer à penser à la reprise c’est-à-dire quels sont les risques qui pourraient se faire jour lorsque nous serons sortis de la crise », déclare la directrice générale. 

Pour certains chefs d’Etats africains, il est encore souhaitable que le FMI procède à l’annulation à de la dette africaine qui s’élève 365 milliards de dollars. Pour le président sénégalais, Macky Sall, dans une intervention sur Radio France internationale (RFI) cette somme n’est pas quelque chose « d’insurmontable » pour faire face à cette menace planétaire qu’est le Covid-19 surtout quand on s’en tient aux nombreuses transactions par jour dans le cadre des bourses.   

 

Innocent D H

 

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Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé le 13 avril dernier à Washington aux États-Unis, un allègement de la dette immédiat pour 25 pays au titre du fonds fiduciaire réaménagé d’assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire Arc). Parce que jugé moins vulnérable, le pays ne fait pas partie des pays concernés. 

 

Les pays bénéficiaires de cet allègement de la dette immédiat sont les suivants : Afghanistan, Bénin, Burkina Faso, Comores, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Haïti, îles Solomon, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Népal, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Tadjikistan, Tchad, Togo et Yémen. 

Il s’agit de l’une des mesures prises par cette institution financière pour soutenir ses pays membres à faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Le constat qui se dégage, c’est que le pays de Paul Biya ne figure pas parmis ces Etats car jugé moins vulnérable par le FMI.  

Selon les explications de la Directrice générale du FMI, Kristaline Georgieva, « nos pays membres les plus pauvres et les plus vulnérables recevront ainsi des dons qui couvriront leurs obligations envers le FMI pour une phase initiale de six mois, ce qui leur permettra de consacrer une plus grande partie de leurs faibles ressources financières aux soins médicaux et autres efforts de secours d’urgence vitale ». 

La directrice générale ajoute que, le fonds fiduciaire Arc peut fournir dans ce contexte un allègement du service de la dette sous forme de dons à hauteur d’environ 500 millions de dollars, y compris les 185 millions de dollars récemment annoncés par le Royaume-Uni, ainsi que les 100 millions fournis par le Japon à titre de ressources immédiatement disponibles. L’on apprend également que d’autres pays comme la Chine et le pays-Bas, s’apprêtent eux aussi à apporter leurs aides. 

Fonds Monétaire International : Vingt cinq pays verront leurs dettes annulées  

Kristalina Georgieva engage d’autres partenaires à aider le FMI à reconstituer les ressources du fonds fiduciaire et à renforcer davantage sa capacité à offrir à ses pays membres les plus pauvres, un allègement supplémentaire du service de la dette pendant pas moins de deux ans. 

Après analyse dans la liste du FMI, l’on note la présence des pays comme le Rwanda, le Madagascar ou encore le Sao Tomé, qui ne sont pas plus pauvres que le Cameroun, mais sont retenus, alors qu’en Afrique au Sud du Sahara, le Cameroun enregistre plus de cas de Covid-19. Sur le banc des absents, il y a aussi des Etats comme, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo, etc. Une façon de dire que le pays de Paul Biya n’est pas le seul oublié par le FMI dans cette conjoncture difficile imposé par le coronavirus. 

 

Innocent D H



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Pour Maître Longo, ancien premier vice-président du Cercle des présidents échanges et ressources Afro-euro-méditerranéens (CREAEM) et président de la Commission co-développement et relations extérieurs, ancien président de l’Association Echanges Bordeaux-Cameroun, les problématiques et les enjeux d’ordres sanitaire et alimentaire doivent mobiliser l’Union africaine pour la création du Fonds africain d’aide aux plus démunis et de la Banque alimentaire africaine. 

 

L’africain dans son ensemble connaît déjà un ralentissement de sa croissance économique du fait de la progression exponentielle du coronavirus. Une situation qui doit amener le continent à prendre son destin en main. Pour faire face à cette menace globale, une riposte globale s’impose, Maître Longo, ancien premier vice-président du CREAEM invite l’Union africaine (UA) à la mise sur pied d’un Fonds africain d’aide aux plus démunis et d’une Banque alimentaire africaine.

Il s’agit d’opposer une guerre multiforme à la pandémie. L’aide alimentaire et sanitaire paraît ainsi plus que jamais nécessaire et revêt toute sa dimension de la solidarité africaine. Au-delà de répondre à un besoin alimentaire, il est question de mieux gérer le confinement nécessaire, afin d’éviter des conséquences désastreuses et irréversibles pour la stabilité des pays africains et même de ceux membres de l’Union. 

Diverses aides

Le 08 avril dernier, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France va accorder une aide de « près de 1,2 milliard » d’euros à l’Afrique pour faire face au Covid-19, soit « 150 millions d’euros sous forme de prêts, afin de répondre aux enjeux de court terme des pays ou des banques publiques de développement partenaires de l’AFD ». 

Il convient de rappeler que le 18 mars dernier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) convoquait l’Afrique à se « réveiller » et à « se préparer au pire ». Faisant suite à cette alerte, le Bureau de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a décidé de créer un Fonds continental anti-Covid-19. Il est doté d’une enveloppe immédiate de 12,5 millions de dollars américains, comme financement de démarrage.

Le Bureau a sollicité le G20 pour la fourniture aux pays africains des équipements médicaux, des kits de tests, des équipements de protection et pour la mise en place d’un plan de relance économique. Il a enfin exhorté le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que d’autres institutions régionales à apporter des secours aux économies et communautés africaines. 

Pour sa part, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique propose 100 milliards de dollars pour renforcer les mesures préventives et soutenir les systèmes de santé fragiles du continent africain. 

La création d’un Fonds africain d’aide aux plus démunis et d’une Banque alimentaire africaine constitueront de véritables marqueurs de l’engagement de l’UA. Ils permettront de prévenir d’éventuelles crises sociopolitiques. Les deux institutions souhaitées seront destinées à appuyer l’action des dispositifs mis en place par les Etats membres pour fournir les denrées alimentaires aux personnes démunies, des vêtements et d’autres biens essentiels de base aux sans-abris et aux enfants souffrant de privation matérielle. 

 

Innocent D H

 

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La décision a été prise ce Lundi par le conseil d’administration de l’instance financière et la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a fait une déclaration à propos

 

« Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que notre conseil d’administration a approuvé un allègement immédiat du service de la dette pour 25 pays membres du FMI au titre du fonds fiduciaire réaménagé d’assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire ARC), dans le cadre des mesures que le FMI prend pour aider ses pays membres à faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.

Nos pays membres les plus pauvres et les plus vulnérables recevront ainsi des dons qui couvriront leurs obligations envers le FMI pour une phase initiale de six mois, ce qui leur permettra de consacrer une plus grande partie de leurs faibles ressources financières aux soins médicaux et autres efforts de secours d’urgence vitale. 

Le fonds fiduciaire ARC peut actuellement fournir un allégement du service de la dette sous forme de dons à hauteur d’environ 500 millions de dollars, y compris les 185 millions de dollars promis récemment par le Royaume-Uni et les 100 millions de dollars fournis par le Japon comme ressources immédiatement disponibles.

D'autres pays, parmi lesquels la Chine et les Pays-Bas, s’apprêtent également à apporter des contributions importantes. J’engage d’autres donateurs à nous aider à reconstituer les ressources du fonds fiduciaire et à renforcer davantage notre capacité à offrir à nos pays membres les plus pauvres un allégement supplémentaire du service de la dette pendant pas moins de deux ans. » 

Les pays qui bénéficieront d’un allégement du service de leur dette sont les suivants : Afghanistan, Bénin, Burkina Faso, Comores, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Haïti, Îles Solomon, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Népal, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Tadjikistan, Tchad, Togo et Yémen.

 

Emmanuel Macron l’a suggéré lui aussi dans son discours du 13 Avril mais, pour de nombreux Africains, il ne s’agit que d’un piège. Les raisons évoquées sont nombreuses.

En fait la dette c'est quoi depuis 1985? (année de la détérioration des termes de l'échange). C'est le fait qu'on te prête de l'argent qui normalement devrait se retrouver dans ton porte monnaie, mais se retrouve dans la poche de celui qui vient te le prêter parce que c'est lui qui vend les fruits de ton champ, mais ne te donne que le 10ème de ce qu'ils valent vraiment, parce que pour consommer ça, il faut d'abord les transformer avant d'en profiter. Comme tu ne peux pas transformer, il le fait à ta place  et revient encore te vendre ça pour finir avec le petit 10ème qu'il t'a filé là.   

 

Un autre exemple 

Lorsqu’un pays a besoin de construire des routes mais ne dispose pas des fonds, l’une des « grandes puissances » propose de donner les l’argent nécessaire pour la réalisation du projet. Sauf que le financement provient de ce qu’il aura au préalable gagné dans le cadre d’un autre projet exécuté dans le pays à qui on propose cette nouvelle aide en plus des bénéfices générés par les 10% qui lui revienne, sans oublier l’épargne gardé dans les succursales des banques de ces supposés accompagnateurs ou prêteurs. Sauf que l’une des  clauses du contrat stipule que le pays demandeur va rembourser ce nouvel emprunt avec son propre argent.

Ça ne profite même pas à son économie mais plutôt à celle du prêteur. Il faut en outre préciser qu’ils vont exiger d’exploiter les routes aussi longtemps qu’ils le voudront sans tenir compte des conséquences…

  

Nicole Ricci Minyem

 

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Telle est la substance d’une récente circulaire du ministère des Finances (Minfi). L’instauration de ce timbre fiscal entre en droite ligne de la politique de l’élargissement fiscal au Cameroun au cours de l’exercice 2020. 

 

Pour mener à bien son Programme économique mis en place en juin 2017 avec le concours du Fonds monétaire international (FMI), le Cameroun a pris l’engagement de procéder à l’élargissement son assiette fiscale. Ainsi, au cours de l’année 2020 est instauré un timbre fiscal 25.000 FCFA sur certains documents administratifs. 

Quels sont les documents concernés ? Précisément, Il s’agit des réclamations contentieuses et gracieuses, des demandes de sursis de paiement, des demandes de compensation de remboursement ou de restitution d’impôts et taxes, des demandes d’incitations fiscales et d’abattement, des demandes de transactions fiscales et d’agréments ou d’autorisation d’exercer une profession. 

Recettes fiscales

Les recettes fiscales au Cameroun correspondent à 3% de son Produit intérieur brut (PIB), ce qui est inférieur à la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, selon le FMI. C’est ce qui amène certainement le Fonds monétaire international (FMI) à indiquer, « une analyse empirique comparative entre pays, basée sur des modèles des frontières stochastiques indique que dans les pays ayant des conditions macroéconomiques et des institutions similaires, le ratio impôt/PIB maximal peut atteindre 21% ».  

 

Innocent D H

 

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Selon le Fonds monétaire international (FMI), c’est un principe, il ne revient pas à une banque centrale d’assurer le financement d’une banque de développement. Pour cela, l’institution de Bretton Woods a dans un communiqué publié le 18 décembre 2019 recommandé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), d’éviter de s’engager dans un nouvel accord de financement avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). 

 

Le FMI qui a avait déjà recommandé à la Beac de réduire progressivement son engagement auprès de la BDEAC, estime par ailleurs qu’en observant de plus près certains projets publics portés par la BDEAC, les financements de la banque centrale s’apparentent à des avances statutaires déguisées au bénéfice des Etats membres de la sous-région Cemac. L’institution financière fait marteler dans la foulée que les avances statutaires qui avaient cours au sein de la Beac sont interdites aujourd’hui. 

A en croire certaines indiscrétions, cette recommandation du FMI intervient dans un contexte où la Beac est contrainte de soumettre son intervention auprès de la BEDEAC à des arbitrages. La question a certes fait l’objet d’une annonce dans l’agenda du Conseil extraordinaire des ministres de finance de la sous-région, mais n’a pas finalement été introduite lors des travaux car considérée comme étant très complexe, apprend-on également. 

Les contraintes existantes 

Signalons que la Beac participe à hauteur de 33,4% dans le capital social de la BDEAC, et à ce titre se présente comme le premier actionnaire de celle-ci. Dans cette posture, la banque centrale avait opté investir, un compte courant de 240 milliards de FCFA. Elle avait déjà en fin novembre 2019 pu alimenter le compte concerné à hauteur de 120 milliards de FCFA et la BDEAC est toujours dans l’attente du reste de financement. La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale était pourtant sensée bénéficier d’un financement de l’ordre de 150 milliards de FCFA auprès de la Beac. 

L’on note que l’alimentation du compte courant ne peut être effective que dans la mesure des fonds propres libres de la Beac.  La banque centrale indique que ses fonds propres libres à fin septembre 2019 n’étaient que de 140 milliards de FCFA et étaient déjà affectés à d’autres objectifs de financement. Elle précise aussi que les besoins de financement de la BDEAC concernant la réalisation des projets publics, ne doivent pas se situer au-delà du taux de 50% par rapport à la ligne globale de couverture disponible qui est de 150 milliards de FCFA.  

 

Innocent D H

 

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Ces fonctionnaires fictifs coûtaient au Trésor public 26 milliards de FCFA par an.

 

Le Fonds monétaire international (Fmi) a recommandé au Cameroun de réduire ses dépenses publiques. Pour répondre à cette demande du Fmi, Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (Minfi) a entrepris de lancer une opération de comptage des agents de l’Etat. Grâce à ladite opération donc, 10000 fonctionnaires fictifs ont pu être dénichés et retirés du Fichier solde de l’Etat. L’Etat récupère ainsi 26 milliards de FCFA qui se perdaient comme ça.

Le Minfi a expliqué que « l’assainissement du Fichier solde est un processus permanent qui vise la mise à jour de ce dernier afin qu’ils n’y figurent que les agents publics régulièrement recrutés, placés dans leurs situations administratives et salariales idoines. Il s’agit ici du nettoyage du Fichier solde en vue d’en évacuer non seulement les agents publics décédés, démissionnaires, en situation d’absence irrégulière, en détachement, mis en disponibilité, etc., mais aussi les éléments de rémunération indus ».

A titre de rappel, c’est au mois d’avril 2018, que Louis Paul Motaze a lancé l’opération de comptage des agents de l’Etat. A son début d’aucuns ont pensé que ladite opération allait accoucher d’une souris. Oh que non ! Nous sommes rendus aujourd’hui à 26 milliards de FCFA de gain. Parce que grâce à cette lutte qui a été menée pour débusquer les agents publics, on est arrivé à mettre la main sur des fonctionnaires  qui émargeaient irrégulièrement dans le Fichier solde de l’Etat, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.

Le Minfi avait ordonné dans le cadre de l’opération sus nommée, la suspension de solde. Cela avait été fait de la période allant du 20 avril au 10 juillet 2018. Cela a permis de générer une économie budgétaire de 394,7 millions de FCFA par mois, soit 4,7 milliards de FCFA par an.

Lire aussi : Affaire des fonctionnaires fictifs : les listes du fichier solde en circulation sont des faux

 

Liliane N.

 

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Les pays africains parmi lesquels le Cameroun, feraient face à un risque de stress de la dette, une situation qui inquiète à plus d’un titre le Fonds Monétaire International(FMI). Selon cette institution multilatérale chargée de la stabilité financière, la dette du pays devrait atteindre les 40% de son produit intérieur brut, d’ici la fin de l’année 2019. 

 

Plusieurs facteurs plombent considérablement la capacité du Cameroun à générer les avoirs extérieurs et accroissent le déficit courant. Parmi ces facteurs, il y a la conjoncture internationale morose pour les prix du pétrole ; une baisse de la production de l’or noir à 70 000 barils jour contre 100 000, deux ans plus tôt, sans oublier la baisse des exportations de cacao et de café causée par les conflits dans la partie anglophone du pays.

Rappelons-nous, l’Agence de notation Standard & Poors, dans une analyse publiée le 11 octobre 2019, a eu à préciser : «  Les dépenses publiques continueront à subir diverses pressions, incluant les risques sécuritaires, les élections de 2020, les subventions énergétiques et les plans d’infrastructures ».

Pour que le Cameroun puisse atteindre son émergence à l’horizon 2035 avec un produit intérieur brut (BIP) par habitant de 4035 $, la Banque mondiale (BM) estime que le pays doit pouvoir réaliser une croissance moyenne du PIB par habitant de 5,7% entre 2015 et la date d’échéance de cette vision. L’accumulation des dettes des sociétés publiques où l’État est actionnaire à plus de 10%, de même que des emprunts contractés et non encore décaissés parce que les projets y relatifs ne sont pas encore exécutés, inquiètent également Standard & Poors. Les discussions s’annoncent donc houleuses lors de la prochaine session budgétaire qui se déroule en novembre. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01