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Le conseil d'administration du FMI a approuvé le 11 juillet un programme triennal à destination de la République du Congo portant sur un montant de 448,6 millions de dollars. Une première tranche, de 44,9 millions de dollars, doit être immédiatement débloquée.

 

Si le FMI n’a pas encore rendu public le communiqué relatif à la réunion de son conseil d’administration au sujet de la République du Congo, ce 11, la Primature a quant à elle déjà annoncé la conclusion de l’accord tant attendu pour un arrangement financier au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

 

« Cet accord, d’un montant de 448,6 millions de dollars, sur trois ans, doit permettre à la République du Congo de retrouver une stabilité macroéconomique et de poser les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive », estime le FMI dans un communiqué, selon nos confrères de Jeune AfriqueUne première tranche, de 44,9 millions de dollars, doit être immédiatement débloquée.

 

Un bol d’oxygène, qui va constituer un répit de taille pour ce pays d’Afrique centrale englué dans une dette estimée à 10,7 milliards de dollars : « Cette décision devrait avoir un impact sur les dépenses de l’État et les revenus. Le pays devrait de nouveau pouvoir faire appel aux créanciers internationaux », souligne-t-on à l’OCDE.

 

Deux ans de négociation

 

La signature qui s’est faite en présence du ministre des Finances Calixte Ganongo, met un terme à plus de deux ans de négociations entre Brazzaville et l’institution de Bretton Woods. Les discussions, engagées en mars 2017, avaient en effet été suspendues quelques mois plus tard, après la découverte par le FMI de l’ampleur de la dette du pays. Le FMI avait depuis conditionné son retour à une politique de rigueur budgétaire et d’assainissement des finances publiques, ainsi qu’à une renégociation de la dette du Congo auprès de ses principaux créanciers.

 

Début mai, la dernière mission de l’institution financière internationale avait rouvert la porte à un nouveau programme, saluant notamment l’accord conclu le 29 avril à Pékin entre les autorités chinoises et congolaises sur le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards de dollars de dette congolaise détenus par la Chine, ce qui correspondrait à 35 % de la dette totale. Cet accord, dont le contenu n’avait pas été rendu public, a fait couler beaucoup d’encre, y compris parmi les conseillers du gouvernement congolais, Matthieu Pigasse, patron de la Banque Lazard et, Dominique Strauss – Khan, de la société Parnasse, qui souhaitaient s’assurer qu’il s’agissait bien d’une réelle restructuration et non d’un simple aménagement de dette

 

Poursuivre les efforts en matière de gouvernance

 

Le FMI avait également demandé à ce que Brazzaville fasse des progrès sur les négociations liée à sa dette (environ 30 % du total) contractée par la Société nationale des pétroles (SNPC) auprès des deux traders que sont Trafigura et Glencore.  D’autres groupes s’estiment eux aussi lésés, comme Commisimpex, une société de construction dirigée par Mohsen Hojeij. Ce dernier estime à 1,2 milliard de dollars la dette que lui doit le Congo-Brazzaville : «Le FMI a demandé au Congo de négocier avec les deux autres groupes de créanciers importants avec lesquels il est en défaut.

 

Il est manifestement injuste que le FMI semble favoriser un groupe de créanciers au détriment des autres », s’est plaint l’un de ses avocats dans un récent courrier adressé au nouveau patron intérimaire de l’institution financière. Au-delà de la renégociation de la dette, le changement d’attitude du FMI a été conditionné par les progrès du Congo dans la réduction de son déficit budgétaire, passé de 12,5% du PIB en 2017 à 4 % aujourd’hui.

 

« Cette amélioration est due en partie à la hausse de 13 % des recettes liées au prix du pétrole mais aussi à la baisse de 24 % des dépenses budgétaires dans le cadre de la consolidation budgétaire de la Cemac », détaille Arthur Minsat, chef du bureau Europe, Moyen-Orient et Afrique à l’OCDE, ajoutant qu’il faut prendre aussi en compte « la reprise des IDE dans le champ pétrolier du Moho Nord  qui a permis des retombées financières pour le gouvernement, au même titre que des investissements dans les transports et l’énergie. Reste à savoir si en temps de restriction budgétaire, le gouvernement va continuer à investir ».

 

À présent sous haute vigilance, le Congo-Brazzaville aura l’obligation de continuer ses efforts sur le plan de sa gouvernance et sur la transparence dans la gestion de la dette. Le pays se situe au 165e rang sur 180 dans le classement 2018 de Transparency International qui mesure la perception de la corruption. Il sera également attendu au tournant sur sa capacité à mener la diversification de son économie, qui tire encore aujourd’hui 80 % de ses ressources budgétaires dans l’or noir.

 

NRM 

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Selon la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, le Fond Monétaire International (Fmi) invite ces Etats à ajuster leurs codes miniers et pétroliers à la réglementation des changes.

 

Il s’agit du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad. La même source indique que « Les codes pétroliers et miniers des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale contiennent des dispositions contraires à la réglementation des changes… Les entreprises pétrolières et minières dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises ».

 

C’est la raison pour laquelle l’on constate cet allègement de devises au niveau de la sous région et l’affaiblissement de la monnaie que les Etats utilisent.

 

Pour le Fond Monétaire International, « les volumes des avoirs illégalement détenus par les entreprises et autres entités hors de la zone Cemac s’élèvent à 2800 milliards de FCFA. Ce montant équivaut pratiquement au volume des réserves de change contenues dans le compte d’opérations des six États de la Cemac au 30 juin 2019… ».

 

Pour répondre à la nouvelle réglementation, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale conseille aux entreprises pétrolières et minières installées dans la Cemac de s’ajuster à ces directives et, d’adapter leur mode de fonctionnement à la réglementation des changes, qui prévoit le rapatriement de leurs avoirs extérieurs.

 

Au regard de la complexité de ce secteur, la Beac propose, d’après le site d’informations Investir au Cameroun, que des mesures soient prises pour faciliter les activités de ces entreprises, tout en respectant les dispositions de la réglementation des changes. Elle pense notamment à la possibilité d’ouverture de comptes on shore ou off shore en devises si nécessaire.

 

L’on se souvient qu’une nouvelle loi régissant le secteur pétrolier a été promulguée par le Président de la République du Cameroun le 25 avril 2019. Cette loi s’inscrit dans le sillage des réflexions engagées par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du secteur des hydrocarbures. D’après le Ministre en charge des Mines, le nouveau code pétrolier vise à « relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers.

 

Elle a comme principales innovations :

 

La simplification des procédures des régimes fiscaux, douaniers et de change en faveur des compagnies pétrolières

 

L’Autorisation d’exploiter de manière conjointe des gisements faisant l’objet de contrats distincts, moyennant des accords d’unitisation approuvés par l’Etat

 

L’Obligation de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers, conformément aux engagements internationaux

 

L’Aménagement d’un dispositif d’incitations particulières dédiées aux compagnies pétrolières en cas de circonstances exceptionnelles.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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50 milliards de FCFA, c’est le montant que le Cameroun attendait à la fin du mois de Juin, dans le cadre de la de la 4e revue du programme économique et financier qu’il a mis en œuvre, grâce à l’appui de l’institution de Bretton Woods.

 

Selon nos confrères de l’Agence Ecofin, l’examen de ce dossier par le Conseil d’administration du FMI, ne s’est plus tenu et pourtant, tout semblait en ordre, selon des informations obtenues auprès d’une source à Washington DC : « le FMI a reçu une information sur une indélicatesse du Cameroun avec sa dette, suffisamment préoccupante, pour décider de reporter la réunion ».

 

Et pourtant, de nombreuses versions semblent être sur la place publique : « Lors de la formulation du programme avec le Fonds Monétaire International, le Cameroun aurait omis de signaler une dette due à l’Espagne. C’est cette omission, mise en exergue par le Club de Paris, qui aurait été portée à l’attention du Fonds », dévoile certaines indiscrétions. A quelques détails près, Aboudi Ottou, l’auteur de l’article indique que ce sont les mêmes raisons qui ont été évoquées pour justifier le retard accusé dans la conclusion d’un programme entre le Congo et le FMI.

 

Et pourtant,

 

Au ministère de Finances (Minfi), c’est un autre son de cloche : « Nous avons accusé un retard dans le paiement de certaines de nos dettes, du fait de la situation que traverse le pays et que nous connaissons tous. Ce qui a retardé le passage de notre dossier devant le Conseil d’administration. Ce passage au Conseil d’administration qui était prévu le 26 juin dernier a été reporté pour le mois de juillet, le Cameroun devant d’abord mentionner cette contre performance dans sa lettre d’intention », révèle une source travaillant au sein de ce département ministériel.

 

Il est en effet possible qu’une autre chance soit accordée au Cameroun à cette date. Toutefois, le chef du gouvernement se doit d’adresser, dans un délai très court, un courrier à l’intention de l’institution de Bretton Woods. Joseph Dion Ngute est invité à y exposer la valeur exacte de la dette omise, apporter des précisions exactes quant aux raisons qui ont conduites à cette situation mais aussi, prendre l’engagement qu’une telle découverte ne se fera plus.

 

Un nouveau défi pour le Cameroun car, s’il rate cette occasion, cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur les appuis budgétaires de certains bailleurs de fonds, engagés dans l’accompagnement du pays dans le cadre de la   mise en œuvre de son programme économique et financier, à l’instar de cette avance de 358 milliards de FCFA d’appuis budgétaires attendus cette année.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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mardi, 25 juin 2019 07:41

Economie : Quel avenir pour le FCFA ?

Quelques pistes de solutions sont proposées par l’économiste français et ancien directeur du Fond monétaire International, Dominique Strass Khan.

 

Ses propositions sont contenues dans le rapport d’une étude que son cabinet a mené il y a un peu plus d’un an et dont les résultats ont été rendu public en Avril 2018.

 

Profitant d’une interview qu’il a accordé à Jeune Afrique Economie, l’ex directeur du FMI pense qu’il est difficile de prétendre s’intéresser au développement de l’Afrique Francophone notamment, sans se poser la question de son système monétaire, surtout quand celui-ci fait l’objet de critiques, parfois fondées et parfois un peu moins.

 

Dominique Strauss Khan croit savoir qu’il est temps d’avoir une approche différente, d’autant plus que les débats autour du FCFA s’amplifient : « Le moment est venu d’apaiser et d’élargir le débat sur la question de cette monnaie qui créé autant de polémique. Certains considèrent que le FCFA a nui aux pays africains et qu’il doit disparaître. Je pense qu’ils exagèrent. D’autres estiment au contraire qu’il a joué un rôle formidable. Je pense qu’eux aussi exagèrent… Le moment est venu d’explorer d’autres voies ».  

 

Développant son point de vue, Dominique Strauss Khan qui s’appuie sur les éléments apportés par des experts dans le cadre de cette étude, affirme qu’il y a des avantages liés à l’utilisation de cette monnaie mais, il est plus que jamais temps de la repenser et les africains sont les premiers concernés : « L’important est désormais de se demander ce qui est le mieux pour l’avenir. Et ça, c’est aux Africains de se le dire… ».

 

Les différentes pistes de solutions qui peuvent renforcer la valeur du FCFA

 

L’économiste français propose : La réattribution des sièges de la France au sein des instances des banques centrales africaines à des administrateurs internationaux indépendants – l’ancrage à un panier de monnaie plutôt qu’à l’euro – Une meilleure coordination économique des économies de la région et, un processus d’élargissement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, (UEMOA), notamment au Ghana.

 

Pour l’implémentation des différentes réformes, l’ex directeur du FMI revient sur les conditions à remplir au préalable :

 

-         L’amélioration du dialogue avec les autorités africaines

 

-         Une communication qui met l’accent sur le renforcement du FCFA

 

-         Une meilleure association des partenaires européens ainsi qu’une promotion de la coopération entre la BCE et la banque centrale africaine.

 

Lire aussi : "La Monnaie, potion magique pour vaincre la pauvreté, le sous-emploi, l’émigration et les crises sociopolitiques", Dr Olivier Bile

 

Quelques inquiétudes subsistent néanmoins et, toutes convergent vers l’attitude des panafricanistes pour qui, l’unique solution est la sortie des pays africains du FCFA. Vont–ils tenir compte des propositions faites l’ancien directeur du Fond Monétaire International ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est la quintessence du rapport de la mission du Fond Monétaire International, rendu public il y a quelques jours au terme de la 4ème revue du programme appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit

 

Dans le document, il est mentionné que les perspectives économiques du Cameroun demeurent favorables à moyen terme, grâce à une croissance en nette progression d’une valeur de 4,2% tout au long de l’année en cours. Contrairement en 2018, qui n’affichait que 4%.

Les raisons de progressions proviennent entre autres, de l’accroissement projetée de la production de pétrole, de l’achèvement des projets liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021, mais également, de la mise en exploitation de grands projets d’infrastructures dans les secteurs de l’énergie et du transport, devant porter la croissance du produit intérieur brut à moyen terme à environ 5-5½ %.

D’autres éléments entrent en compte : La consolidation budgétaire pendant  la période 2019–2021 ainsi que le renforcement du rapatriement des devises. Ce qui va favoriser la reconstitution des réserves de la Banque des États de l’Afrique centrale, alors que des réformes structurelles, visant à accroître l’efficience de l’investissement, à réduire les passifs conditionnels des entreprises publiques et à favoriser le développement du secteur privé, contribueront à améliorer les perspectives de croissance à terme.

Autre information donnée par les experts du FMI  dont le séjour s’est achevé le 3 Mai dernier, l’inflation demeure faible, mais est orientée à la hausse soit 0,8% en 2017 à 2,3% en mars 2019, en raison principalement de l’augmentation des prix de l’alimentation et avec des variations considérables, selon les régions.

Jugeant l’exécution du budget en 2018 «globalement conforme au programme», l’institution financière de Bretton Woods constate aussi que les recettes et les dépenses, principalement l’investissement public, ont été plus élevées que prévu.

 

D’après les conclusions tirées de Félix Cyriaque Ebole Bola, journaliste camerounais, en dépit d’un financement considérable, les dépôts nets de l’État à la BEAC ont diminué de 0,5% du PIB, les autorités ayant effectué des paiements élevés au dernier trimestre pour des ordres de paiement non exécutés, remontant à des exercices précédents.

S’agissant des réformes structurelles, le FMI constate qu’elles avancent, « même si les progrès ont été plus lents en ce qui concerne des repères structurels déjà retardés dans le secteur financier».

La mission affirme être parvenue à un accord avec les autorités camerounaises, sur les mesures économiques et financières pouvant favoriser l’approbation de la 4ème revue de leur programme sur 3 ans (2017-2019) au titre de la FEC, permettant ainsi de procéder à un 5ème décaissement de l’ordre de 45 milliards FCFA sur un total de 396 milliards FCFA, dont 245 milliards FCFA ont été déboursés par le FMI à ce jour.

 

Nicole Ricci Minyem

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La quatrième revue du Programme économique et financier triennal conclu entre le Cameroun et le Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017 revêt un caractère particulier. C’est la première mission d’évaluation qui intervient au cours de cette année où le programme est d’ailleurs prévu de s’achever.

 

A en croire Cameroon Tribune, pour son premier jour de mission, le mardi 23 avril 2019, c’est au ministère des Finances que la délégation dépose ses bagages. Au sortir de cette audience entre Louis Paul Motaze et l’équipe du FMI conduite par Corinne Delechat, la presse a pu avoir les points saillants de cette mission qui s’achève le 02 mai prochain.

« La mission va discuter des paramètres pour conclure la quatrième revue. La réunion du conseil d’administration du FMI se tiendra en fin juin pour examiner le dossier. Nous allons discuter pendant une semaine des paramètres qui vont permettre une issue concluante de cette revue. Mais je pense qu’on a en main les atouts pour réussir », affirme Corinne Delechat. La chef de délégation de l’institution de Bretton woods n’a pas caché son optimisme face aux efforts faits par l’un des premiers pays d’Afrique centrale à avoir conclu le programme.

« Le Cameroun continue d’avoir une stratégie qui porte des fruits. Le pays a contribué de façon majoritaire à la reconstitution des réserves de changes de la BEAC grâce aux efforts de consolidation budgétaire et d’amélioration des recettes non pétrolières. Au niveau de la dépense, on a constaté des efforts de rationalisation depuis le début du programme.», déroule-telle.

L’autre escale de cette mission s’est faite au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ici aussi, les échanges se sont déroulés à huis clos. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette réunion, notamment le plan d’endettement révisé 2019, le plan de décaissement, l’état d’avancement de la phase 2 de la vision 2035, l’état de mise en œuvre du projet hydroélectrique de Nachtigal.

On apprend dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce programme qui s’inscrit dans la stratégie de relance de la CEMAC est plutôt en bonne voie. Pour cette semaine marathon d’évaluation, plusieurs réunions de travail sont prévues avec des institutions telles que la Caisse autonome d’amortissement, la Société nationale de raffinage, le Conseil national de crédit, le secteur privé, etc.

Les objectifs de cette revue sont donc « l’évaluation et les perspectives de l’économie camerounaise, le cadre budgétaire à moyen terme 2020-2021 et la préparation du budget 2020, l’état de restructuration des banques en difficultés, entre autres ». La quatrième revue devrait aboutir à un nouveau décaissement. A ce jour, sur une enveloppe de 667 millions de dollars (390 milliards de F), 252,85 milliards de F ont déjà été décaissés.

 

Otric N.

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A la fin de sa rencontre avec les autorités camerounaises, la mission du Fonds monétaire international va dresser un rapport sur l’état de l’économie du pays.

 

Il s’agit donc d’une visite importante que va effectuer la mission du Fonds monétaire international (Fmi) au Cameroun dès ce jour, du 23 avril 2019. Il est à noter que ladite visite s’inscrit en fait dans le cadre de la 4ème revue du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (Fec).

D’après nos sources le programme de cette mission prévoit des rencontres avec les membres du gouvernement, des acteurs des milieux d’affaire et ceux de la société civile. Au terme des échanges les experts du Fmi seront appelés à établir un rapport portant sur l’état de l’économie du Cameroun. Ledit rapport sera présenté au Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods au mois de juin 2019.

Notre confrère Le Jour qui relaie aussi l’information relative à la visite de la mission du Fmi rappelle que « sous programme triennal (2017-2019) Fec depuis fin juin 2017, le Cameroun est appelé à introduire des réformes socio-économiques multiformes allant notamment dans le sens d’une plus grande discipline budgétaire et de la viabilité de la dette publique aujourd’hui estimée à 34% du Produit intérieur brut (Pib) ».   

A titre de rappel, la 3e revue du Fmi au Cameroun a eu lieu du 5 au 12 novembre 2018. Elle a été conduite par Corinne Delechat. Le programme de celle-ci était quasi le même que celui annoncé pour la mission attendue dès ce jour. Les experts du Fmi avaient bien évidemment eu des échanges avec les autorités camerounaises sur des sujets divers tels que les objectifs de la mission, l’évolution récente et les perspectives de l’économie camerounaise, le point sur les performances de la Fec, les implications sur l’exécution du budget 2018, la préparation de celui de 2019. Il y a également eu le plan d’endettement du Cameroun questionné et la restructuration des banques en difficulté.

Au terme de cette revue, le département Communication du Fmi par un communiqué de presse, avait révélé qu’entre autres, pour ce qui est du Fec que, « la performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC est globalement satisfaisante. La plupart des objectifs à fin juin 2018 ont été atteints et les réformes structurelles ont progressé, avec l'achèvement des réformes clés du secteur financier qui avaient été retardées ».

Le même communiqué qui reste disponible sur son site web indiquait par ailleurs que « les autorités restent attachées à l’effort concerté visant à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et extérieurs de la CEMAC. À cette fin, il sera important de s’attaquer à l’insuffisance des recettes et de maîtriser les dépenses d’investissement pour atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018. Il sera essentiel de mettre en œuvre de manière résolue le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières en éliminant progressivement les exemptions et en rationalisant d’avantage les dépenses, pour atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et à d’autres chocs sur la croissance ».

 

Liliane N. 

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Pour stabiliser son économie, le gouvernement du Cameroun s’est engagé ces dernières années dans des réformes, accompagné dans cette dynamique entre autres par le FMI, via le programme économique et financier adossé sur les facilités élargies de crédit en cours depuis juin 2017.

 

Et pour y arriver, des mesures concrètes ont été prises, notamment en ce qui concerne la réduction du train de vie de l’Etat. Dans son édition du mardi 16 avril 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune présente trois mesures fortes : 

 

La limitation des missions à l’étranger

Dans un contexte de réduction du train de vie de l’Etat, écrit le journal, en exécution d’une instruction présidentielle, le Premier ministre chef du gouvernement, a dû monter au créneau pour recadrer les voyages des membres du gouvernement et autres directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Joseph Dion Ngute a en effet, il y a quelques jours, prescrit à ses collaborateurs de limiter aux réunions statutaires leurs voyages à l’étranger qui impliquent des dépenses au frais de l’Etat.

 

La régulation budgétaire

Il y a quelques semaines, le ministre des Finances signait une circulaire visant à la régulation budgétaire. Il s’agit d’un ensemble de mesures prises afin d’assurer une adéquation entre le niveau de recettes et celui des dépenses de l’Etat d’une part, le rythme des dépenses et celui du recouvrement des recettes d’autre part ; avec pour objectif d’éviter les tensions de trésorerie aiguës.

Une circulaire qui rappelle en réalité des dispositions légales déjà existantes, telles que la suspension temporaire de l’utilisation de certains crédits et l’annulation d’autres. Ceci dans un  contexte marqué entre autres par des dépenses imprévisibles dont le volume croît sans cesse à cause de la situation sécuritaire tendue sur plusieurs fronts, les recettes pétrolières fluctuantes, les dépenses d’investissements importantes, l’organisation de plusieurs élections.

 

Le comptage physique du personnel de l’Etat

Réalisée entre avril 2018 et février 2019, cette opération a permis de faire la lumière sur la situation de 310 000 personnels de l’Etat. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore publiés, environ 280 000 personnes ont été recensées, des soldes indûment perçues ont été suspendues. Et selon certaines indiscrétions, cette opération a permis à l’Etat de faire des économies de l’ordre de trois milliards de FCFA par mois sur la masse salariale.

Cameroon Tribune fait remarquer que « malgré les actions déjà engagées, la facture reste salée pour l’Etat, notamment lorsqu'on regarde les enveloppes destinées au carburant, à l’achat des véhicules et aux avantages pécuniaires des fonctionnaires (missions, per diem des membres des comités et commissions, etc.) ».

Il serait donc nécessaire de « véritablement se pencher sur ces postes de dépenses, surtout que le président de la République ne manque pas de faire des rappels à l’ordre ». D'ailleurs, apprend-on, il a donné des orientations dans ce sens en juin 2017, dans sa circulaire encadrant la préparation du budget 2018. Il y va de la réussite du programme avec le FMI dont une mission d’évaluation séjournera au Cameroun en début mai prochain.

 

Otric N.

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À l’arrêt depuis 2012, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé la reprise de son partenariat avec la République démocratique du Congo (RDC). Cette reprise est intervenue en marge de la visite, initiée le 04 avril, du président Félix Tshisekedi aux États-Unis où il a rencontré la patronne du FMI, Christine Lagarde. Cependant, avant une quelconque reprise des programmes du FMI, l'organisation de Bretton Woods, doit mener une revue de l'économie du pays.

 

C’est en marge de la visite à Washington du président congolais, Félix Tshisekedi, le 04 avril dernier que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s’est félicité de cette nouvelle possibilité. « Je suis ravie qu’on ait pu renouer la relation et mettre en place ensemble ce partenariat pour travailler à l’amélioration de la situation économique et la situation de la population », a-t-elle déclaré à la télévision publique congolaise RTNC.

Joint par RFI, Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international, précise qu’auparavant, il faudra procéder à un audit de l’économie du pays. « Pour l’instant, rien n’a été décidé. Tous les membres du Fonds monétaire international doivent se soumettre à une revue de leur économie, au titre de l’article 4 qui est l’un des articles constitutifs de l’institution. C’est quelque chose que tous les membres font. Cette revue de l’économie, en général, était annuelle. Or, cela fait depuis 2015 que la dernière revue a été conclue. Il est donc plus que temps de conduire la prochaine revue », a-t-il précisé.

Depuis 2015, le gouvernement de la RDC n’avait pas invité la mission du Fonds monétaire international à venir faire cette revue. Cette fois-ci, avec la récente arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, c’est chose faite.

« Le gouvernement a accepté de recevoir la mission pour conduire une revue de l’économie qui aura lieu en mai. Nous avons donc reçu une lettre officielle du gouvernement congolais. Pour nous, c’est très encourageant. Nous allons donc venir avec une équipe et établir où se trouve l’économie, identifier les challenges... On pourra alors voir si on peut commencer à discuter d’un programme financier. Mais pour l’instant, la première chose à faire c’est, avant tout, de conduire cette revue de l’article 4 et ensuite, on verra », a expliqué Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international.

Le ministre congolais des Finances et des experts gouvernementaux sont restés à Washington pour discuter des modalités de cette reprise de la coopération entre le FMI et la RDC. 

 

Source : RFI

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Selon le ministère des Finances (MINFI) et celui de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) cette mission devra dressera un rapport qui sera présenté au conseil d’administration du FMI prévu en juin 2019.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est attendue au Cameroun du 23 avril au 3 mai 2019 dans le cadre de la 4è revue du programme économique de la Facilité élargie de crédit (FEC), ont rapporté jeudi plusieurs médias locaux. Une étape jugée « importante » par les autorités camerounaises d’autant que les trois précédentes revues ont été couronnées de succès car, s’accordant sur la bonne performance dudit programme.

Le chef de mission du FMI Corine Delechat avait déclaré au terme de la troisième revue du 5 au 12 novembre 2018 que la réalisation de ce programme était «satisfaisante», avant d’inviter le gouvernement camerounais à plus de vigilance pour plus d’efficacité.

Depuis le début de la FEC en juin 2017, le Cameroun a déjà bénéficié de la part du Fonds monétaire international, d’une enveloppe cumulée de 245 milliards FCFA sur une enveloppe globale de 396 milliards de FCFA couvrant la période triennale 2017-2019.

Bon à savoir: la FEC soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques tout en favorisant une croissance vigoureuse et durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

La FEC s’adresse aux pays remplissant les conditions requises pour bénéficier du fonds fiduciaire RPC et se heurtant à des difficultés prolongées de balance des paiements, qui portent à penser que la résolution des déséquilibres macroéconomiques sous-jacents de ces pays est à envisager dans un horizon à moyen ou long terme.

Dans le cadre d’un accord FEC, l’aide est accordée pour une durée initiale de trois à quatre ans, avec une durée maximale totale de cinq ans. Après qu’un accord FEC a expiré ou a été annulé, de nouveaux accords peuvent être approuvés.

Le montant du financement mis à disposition au titre de la FEC est déterminé cas par cas, en fonction du besoin de balance des paiements du pays, de la solidité de son programme économique, de sa capacité de rembourser le FMI, de l’encours des crédits du FMI et des antécédents du pays en matière d’utilisation des ressources du FMI, et il doit être conforme à certaines normes d’accès.

Le montant du financement concessionnel disponible au titre du fonds fiduciaire RPC est limité à 75 % de la quote-part par an et l’encours total des crédits concessionnels à 225 % de la quote-part. Ces plafonds peuvent être dépassés dans des circonstances exceptionnelles. Le financement peut être augmenté en cours d’accord si cela s’avère nécessaire. 

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01