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Le secrétaire national en charge des droits de l’Homme et la gouvernance du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Célestin Djamen, pense que le gouvernement a été irresponsable, en permettant que les débits de boisson restent ouverts au-delà de 18 heures.

 

Célestin Djamen est intervenu ce matin de 4 mai 2020, sur les antennes de la Radio Abk. Il s’est exprimé sur les mesures d’assouplissement communiquées à l’opinion la semaine dernière, par le Chef du gouvernement. Le secrétaire national en charge des droits de l’Homme et la gouvernance du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(Mrc) s’est appesanti sur la levée de la décision de fermeture des bars dès 18 heures. Sans aller par quatre chemins, Djamen a affirmé que le gouvernement a ainsi envoyé les camerounais mourir. «La mesure du gouvernement qui porte sur l’ouverture des bars après 18h est une mesure criminelle, totalement irresponsable. C’est une mesure qui envoie les Camerounais à la mort», a-t-il déclaré.

Covid 19 : De nouvelles mesures prises par le Chef de l’Etat 

Pour Célestin Djamen, avant de décider de lever la restriction sur les heures de fermeture des débits de boisson, le gouvernement devait se rassurer sur la capacité des populations à pouvoir respecter les mesures barrières édictées, dans les espaces ouverts au public. Surtout qu’il fait remarquer que dans les bars, la raison n’est toujours pas la chose la mieux partagée, quand on a déjà pris un verre.

 

Liliane N.  

 

 

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Elles ont été faite par le leader de cette formation politique Cabral Libii Li Ngue qui au préalable a pris la peine de rappeler les points qui méritent une profonde réflexion…

 

« On peut s’en sortir !

La crise sanitaire du Covid 19 frappe de plein fouet notre pays. Avec un peu plus de 2000 cas officiels d'infections et près de 70 morts, le Cameroun se dirige sûrement vers une catastrophe sanitaire. La levée inconséquente des restrictions des mouvements des citoyens dans un pays avec une faible culture de la responsabilité individuelle et collective va certainement augmenter le nombre de contaminations, de la mortalité et la surcharge de notre système de soins déjà mal équipé et mal préparé à la gestion de cette crise.

 

Mais le pire est à venir

La crise économique pointe déjà à nos portes. Le gouvernement voyant les nuages s'amonceler sur sa tête à dû abandonner sa stratégie de lutte contre le coronavirus qui était basé non pas sur le confinement mais sur la régulation sociale, afin de "freiner" la progression de l'épidémie tout en protégeant notre fragile tissu économique.

Mais en six semaines, le mal était déjà fait. Les PMEs grandes pourvoyeuses des recettes fiscales et des emplois, étaient presque toute au bord de l'apoplexie. Comme dans un cercle vicieux, pour essayer de les réanimer, le PM vient de décider de faire une quasi pause fiscale de 03 mois. Bouffée d'air qui va néanmoins favoriser la baisse des recettes de L'Etat, qui aura du mal à faire face à des dépenses courantes d'investissement et de fonctionnement (construction de routes, hôpitaux, écoles, salaires des fonctionnaires, etc..).

Pour ne rien arranger, la dette publique, évaluée à 8 424 milliards, soit 37,3% du PIB reste un poids asphyxiant pour l'économie camerounaise. Le service de la dette (budget alloué annuellement pour rembourser la dette du pays) représente 720 milliards en 2020. Une somme qui aurait pu servir à répondre aux besoins sanitaires, sociaux et économiques de cette crise.

En rappel, un pays efface sa dette par quatre moyens : la croissance, le remboursement par les emprunteurs, la spoliation des préteurs, et la guerre ou une pandémie.

La croissance, même accompagnée d’une inflation modérée, est la meilleure solution. Quand cette croissance est robuste et qu'elle créé assez de richesses, la dette est facilement remboursée. Le plan Marshall européen au secours de la seconde guerre mondiale en est une illustration.

Le remboursement, volontaire ou forcé, par les emprunteurs (c’est à dire les contribuables), suppose plus d’impôts et moins de dépenses publiques, qu’on nomme « austérité ».

Cela s'est déjà vu lors des plans d'ajustements structurels (PAS) imposés par les institutions de Bretton Woods aux pays africains dont le Cameroun au début des années 90. C'est une méthode économiquement absurde, puisque cela entrave paradoxalement toute perspective de croissance et détruit le tissu social des pays.

 

La guerre ou la pandémie.

Si vous gagnez une guerre le pays vaincu lors des traités de paix va s'engager à payer toutes les réparations du pays vainqueur. En cas de difficulté, le pays vaincu est parfois contraint de céder une partie du territoire au pays vainqueur pour effacer sa dette. Le payement financier de dette de guerre peut parfois s'étaler sur plusieurs décennies du fait des intérêts de la dette qu'elle génère. Jusqu'aujourd'hui l'Allemagne paye toujours les dettes issues de ses défaites des 1ere et seconde guerre mondiale face aux pays alliés.

Quant aux pandémies, le pays mis en cause peut être emmené à payer la note salée. Sur le COVID19 par exemple, certains pays occidentaux à l'instar de l'Allemagne ont déjà apprêté la facture qu'elles enverront à la Chine si l'origine artificielle de la pandémie y était prouvée. Dans grandes batailles sanitaro-diplomatico-
juridiques sont à prévoir dans les semaines à venir.

 

La spoliation des préteurs.

Elle suppose l’annulation des dettes publiques. Elle est régulièrement pratiquée dans les pays émergents et des pays d'Afrique. Le Cameroun avait par exemple bénéficié lors du point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2006, d'un allègement de sa dette à hauteur de près de 1400 milliards de FCFA.

A l'époque les autorités en charge de ce dossier, dont l'ancien ministre des finances et du Budget, Henri Engoulou, s'étaient montrées exemplaires. Le dossier du Cameroun était passé presque comme une lettre à la poste.

A l'occasion de cette épidémie, les autorités financières actuelles ont une fois de plus, comme tous les pays africains frappés par la crise, déposé le dossier du Cameroun au FMI pour faire un peu souffler le service de la dette. Et alors que tous les pays comme la Sénégal ou la Cote d'ivoire ont pu bénéficier de la part du FMI des décisions positives pour combattre cette pandémie chez eux, le dossier du Cameroun n'a même pas été examiné !

En dehors d'une preuve supplémentaire de l'incompétence, c'est une honte internationale que nos dirigeants viennent encore de nous faire subir, quelques mois après les "glissements" de CAN et de CHAN.

 

Tous les voyants sont donc au rouge.

La crise économique déjà installée va s'enraciner plus profondément. Les entreprises vont de plus en plus faire face aux difficultés de trésorerie, voire faire faillite, malgré des mesures de soutiens tardifs et insuffisants. Le chômage va grimper, l'inflation risque d'exploser et des crises sociales vont apparaître pour se superposer et aggraver les crises politiques préexistantes.

J'en appelle donc solennellement le Président de la république, à se réveiller de son profond sommeil et de se départir de sa légendaire nonchalance pour prendre le taureau par les cornes et piloter lui-même la gestion de cette crise, s'il en a encore les capacités.

Dans une situation de guerre sanitaire et économique, le pays ne peut plus continuer à être géré en mode pilotage automatique ou abandonné aux seules mains du ministre de la santé, visiblement dépassé par les événements. M. le président de la république, cette même façon de gouverner nous a déjà coûté 4 ans de guerre civile dans la partie anglophone du pays.

 

Ressaisissez-vous!

Vos derniers espoirs de sortir par une porte honorable à la tête de notre pays que vous avez servi depuis des décennies, passent par la gestion sans casses importantes de cette crise sanitaire et économique.

Face à l'abandon des dirigeants, j'appelle le peuple à plus de responsabilité individuelle et collective dans les mesures de prévention face au COVID19.

Les images et échos des premiers jours de la levée des mesures de restrictions des mouvements des citoyens sont assez inquiétants. Ne vous transformez pas en victimes expiatoires de l'incompétence des dirigeants actuels.

Bientôt avec vous, nous signerons ensemble un nouveau contrat social pour renforcer le devoir de responsabilité et d'exemplarité des personnes qui conduisent les affaires du pays. Soyez mobilisés sur le plan sanitaire et résilient sur plan économique et social.

Tenez bon! Bientôt nous pourrons vivre dans un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».

Covid-19 : Le PCRN propose comment minimiser l’impact de la crise économique qui s’annonce 

 

N.R.M

 

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Le Cameroun se joint au reste de la planète pour commémorer ce 01er mai 2020, la fête internationale du travail. L’évènement qui intervient cette année dans un contexte particulier de lutte contre le Covid-19 se déroule sans défilé ni manifestation publique, l’accent est mis sur la sécurité et la santé en milieu professionnel.

 

« Le comité d’hygiène et de sécurité au travail : institution de paix sociale, de prévention, de productivité et de développement durable ». C’est le fil conducteur qui sous-tend la commémoration de cette édition au Cameroun. Moment idoine pour les travailleurs de plancher sur les années de lutte pour le respect de leurs droits. Toutefois, la commémoration intervient dans un contexte de crise sanitaire dû au coronavirus. Ce 01er mai 2020, pas de défilé ni de manifestation publique, du fait de l’annulation de ces célébrations sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Cette décision présidentielle vise à éviter d’exposer les travailleurs, précieuses ressources humaines à des risques de contamination.

Au niveau des entreprises et des administrations, des dispositions sont prises pour que l’évènement ne passe pas inaperçu. Des gadgets ont été distribués au personnel, nous confient certains responsables. Un directeur d’une entreprise administrative et financière à Yaoundé explique, « dans notre entreprise, un pack constitué du pagne, de polos, tee-shirts, casquette, stylos et une enveloppe dont nous ne dévoilerons pas le montant sera remis à chacun de nos employés pour leur permettre de célébrer, chacun en famille. C’est un geste pour leur signifier qu’ils sont précieux pour l’entreprise et aussi pour dire à ce coronavirus qu’il n’aura pas le dernier mot ».

Du côté de la tutelle, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Menthes) a prévu des plateformes pour accompagner les travailleurs dans la commémoration, dans le respect de la destinataire présidentielle. Le ministre Grégoire Owona sera sur Crtv web ce vendredi de 10 heures 30 à 12 heures. Il va répondre aux questions des travailleurs, apprend-on de nos confrères du Poste national de la Crtv.

 

Innocent DH

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Ce mercredi 29 avril 2020, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine ont tenu par visioconférence un sommet extraordinaire. Objectif affiché, mutualiser leurs énergies afin de vaincre la pandémie de coronavirus sur l’ensemble du continent africain. 

 

C’est un conclave extraordinaire axé sur la riposte à la crise sanitaire due au Covid-19 auquel vient de prendre part par visioconférence, les Chefs d’Etats et de Gouvernement africain. Cette communication à distance, sous les auspices de Cyril Ramaphosa, président en exercice de l’Union africaine (UA), a permis aux participants d’échanger sur l’expérience de la gestion de la pandémie dans les différents pays membres ainsi que sur les approches communes de sortie de crise à adopter. 

Mahamadou Isoufou, le président nigérien et chef d’Etat en exercice de la Cédéao dans son intervention écrit, « nous réaffirmons notre détermination et notre volonté de tout mettre en œuvre afin de protéger nos populations et trouver une solution durable au Covid-19 ». Le Président Gabonais, Ali Bongo, sur Facebook indiquait pour sa part, « pour combattre ce virus et atténuer ses effets sur le plan sanitaire comme social et économique, nous devons être solidaire ». 

Indiquons que cette session extraordinaire du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement africains intervient dans un contexte particulier. En effet, les économies africaines subissent les méfaits de cette crise sanitaire. Pour faire face à cette situation pouvant mener à leur paupérisation, les dirigeants du continent appellent sans cesse à l’annulation de la dette africaine. Seule option salvatrice selon eux, dans la mesure où elle leur permettra de disposer des moyens financiers nécessaires pour faire face au Covid-19. 

 

Innocent D H

 

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De sources médiatiques, le Fonds monétaire international(FMI) veut accorder 110 milliards de FCFA au Cameroun en guise d'appui à la lutte contre le coronavirus. L'institution financière constate que le pays de Paul Biya souhaite plutôt avoir une somme un peu plus élevée, ce qui aurait conduit à ce nouveau renvoi. 

 

Le dossier du Cameroun qui ne sera pas finalement examiné ce 28 avril 2020, a été introduit dans l'agenda du Conseil d'administration (CA)de l'institution de Breton Woods depuis le 16 avril dernier. Selon les informations publiées par nos confrères d'investir au Cameroun, les 4 pays qui ont manifesté de l'intérêt en Afrique centrale notamment, le Gabon (88,2 milliards de FCFA) et le Tchad (69 milliards de FCFA), ont vu leurs dossiers validés par le CA, respectivement les 09 et 14 avril 2020. 

Cependant pour le cas du Cameroun, l'examen de son dossier qui était d'abord envisagé le 22 avril dernier puis reprogrammé le 28 du même mois vient d'être reporté à nouveau. "Le dossier du Cameroun n'est toujours pas prêt. Au sein des ministères des Finances et de l'Economie, en charge de ce dossier, on admet que le dossier rencontre des défis. Au FMI, on renseigne que le dossier à examiner par le Conseil d'administration intègre le plan de riposte économique et financier du pays. A l'analyse, le retard pourrait se situer à ce niveau", confie une source citée par investir au Cameroun. 

D'autres sources font savoir que,  les négociations s'embourberaient sur le montant à accorder au Cameroun. Le FMI, "a accepté" de mettre à la disposition du Cameroun un appui de 110 milliards de FCFA, apprend-on. 

Répercussions du Covid-19 : Le FMI n’exclut pas l’annulation d’une partie de la dette africaine

 

Innocent D H

 

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Anne Féconde Noah – Porte Parole du leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale propose quelques pistes de solution

 

Il est un secret de polichinelle que la pandémie du Covid-19 aura des conséquences sérieuses sur nos recettes et dépenses budgétaires. Il est devenu pratiquement impossible de les réaliser.

Les cours de pétrole sont en ce moment à moins de 19 dollars le baril, avec une tendance fortement baissière, après avoir atteint un prix négatif à la mi-avril.

Le recouvrement de la Tva connaîtra une baisse drastique du fait du ralentissement des activités des entreprises pourvoyeuses de Tva, les recettes douanières vont chuter à cause du ralentissement des importations.

Pourtant le Cameroun doit pouvoir continuer à investir dans des projets de développement économiques et sociaux, créer et maintenir des emplois au risque de tensions sociales .

Face à cette situation de déficit budgétaire qui pourrait devenir public, vu la fébrilité des autres administrations décentralisées et déconcentrées, il y a lieu pour le gouvernement de trouver des mécanismes, et de mettre en place des instruments de contournement pouvant lui permettre de continuer à réaliser ses missions d'investissement public.

 

1-    La mobilisation de l’épargne publique à travers la caisse des dépôts – consignations et titres.

Depuis le 14 avril 2008, le Président de la République a promulgué une loi portant régime des dépôts et consignations au Cameroun. S'en est suivi le décret portant création et organisation de la Caisse de dépôts et consignations.

L'Etat du Cameroun a dès lors acquis à travers cette structure autonome , le droit de conserver et de gérer l'argent déposé sous forme de consignations et de cautions dans le cadre des marchés publics, auprès des banques, des notaires, et des greffes, les douanes, les impôts, les sociétés d'eau, électricité, téléphonie, les administrateurs judiciaires, les comptes inactifs des banques, des saisies judiciaires, des cautions de location d'immeubles, des séquestre, pour ne citer que ces exemples.

Il faut en outre, rappeler que ces sommes d'argent supposées être indisponibles tournent et participent au marché bancaire, rapportant des revenus indus aux banques.

Selon des enquêtes faites en back office, c'est près de 2000 milliards FCFA en principal et fruits des spéculations générées par les dépôts et consignations auprès des établissements de crédit. De l'argent qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser.

Cet argent devrait être mobilisé par la Caisse des dépôts et consignations pour soutenir le BIP, au lieu d'enrichir indûment les actionnaires des banques. En effet ces derniers tirent des bénéfices de l'argent déposé, rendu indisponible et ne produisant aucun intérêt aux déposants.

La Caisse des dépôts et consignations qui n'est pas l'Etat, mais qui jouit de la garantie de l'Etat, sera chargé de rembourser plus aisément ces cautionnements et consignations aux bénéficiaires dès que les délais seront échus.

Mais dans l'attente de leur libération, elle tirera des intérêts. Elle pourra donc effectuer des placements à court terme, promouvoir des entreprises, des start- up à forte plus value en y levant des actions, lancer des projets et prendre des participations, financer les activités d'exportation des PME …

Elle deviendra un fonds d'investissement de l'Etat, une sorte de fonds souverain avec une inclinaison internationale à la différence de la SNI, particulièrement tournée vers les entreprises locales et qui ne vit essentiellement que des dividendes sociaux.

La Caisse des Dépôts grâce à sa mobilisation rapide du liquide dormant dans les banques sera plus opérationnelle dans l'investissement public.

 

2-    La caisse des dépôts et consignations pourrait être chargée de lever des fonds sur les marchés indirectement au nom de l’Etat

Une des difficultés que va éprouver l'Etat du Cameroun et bien d'autres structures étatiques à la suite de la pandémie, c'est la quasi impossibilité de refinancement sur les marchés à travers les emprunts obligataires.

L'une des conditionnalités de l'annulation de la dette, projetée par les pays du G20 lors de leur dernier sommet, est l'incapacité des pays bénéficiaires à lever des fonds sur les marchés.

Le Cameroun gagnerait donc à contourner ce verrou en faisant de sa Caisse des dépôts et consignations son organisme de levée de fonds sur les marchés.

Ainsi les opérations menées par cette structure jouissant de l'autonomie juridique, mais bénéficiant de façon générale de la garantie de l'Etat, n'apparaîtront pas dans la comptabilité budgétaire au titre des emprunts et engagements de l'Etat, y compris dans la rubrique opérations hors budget.

Pourtant à travers ces emprunts au nom de la Caisse des Dépôt, l'Etat pourra financer indirectement des projets et autres investissements publics.

Sur la faisabilité, la Caisse des dépôts émettra des titres publics négociables sur les marchés financiers au Cameroun ou à l'Etranger.
Car ce qui importe pour les investisseurs aux emprunts obligataires c'est la garantie souveraine de l'Etat attachée à la structure émettrice ou à l'opération.

Or, la Caisse des dépôts et consignations bénéficie de la garantie de l'Etat. Sa mise en service est de fait une solution à court terme et à moindre coût ».

 

N.R.M

 
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Dans un contexte d'union sacrée pour la lutte contre le Covid-19, l'avocat au Barreau du Cameroun, pense que personne ne doit être exclue de cette synergie d'actions quelque soit son bord socio-politique. Me Yondo Black monte au créneau pour s'exprimer sur les attaques récurrentes ces derniers temps contre Maurice Kamto. 

 

Dans un texte, l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Cameroun écrit, "non Maurice Kamto n'est pas un ennemi de la Nation. Il vient encore d'apporter la preuve de sa disponibilité à la servir". Dans le même sillage, il s'interroge, "qui aujourd'hui oserait sérieusement soutenir que sa mise en demeure à l'adresse du président de l'Assemblée nationale de saisir le Conseil constitutionnel pour faire constater la vacance du pouvoir n'a pas porté?". 

L'homme de Droit pense que l'union sacrée pour la vaincre la pandémie de Covid-19 posée comme une nécessité n'est que "normal". Cependant, elle ne doit pas être "une camisole de force destinée à entraver les contre-pouvoirs dans les pays où la corruption est endémique", fait-il savoir. A propos justement de la corruption, Me Yondo Black évoque, un certain nombre d'événements, notamment, "des milliards de francs englouties pour une CAN, pour laquelle le Président de la République s'était engagé en personne", "des milliards de francs CFA détournés pour une autoroute Yaoundé-Douala dont les travaux qui sont bien loin de parvenir à termes durent depuis plus de dix ans!", de ces milliers morts enterrés dans le NoSo suite à une guerre civile. 

Au regard de tous ces éléments, il affirme que le Cameroun se trouve en situation d'urgence, jamais vécue dans son histoire. A cette situation, Me Yondo Black propose des solutions urgentes, car selon lui, "il y va de la vie ou de la mort des citoyens". 

"Avant de fustiger le comportement des uns ou des autres, il faut encore savoir qui se trouve à la tête des opérations de survie. Une question qui ne se serait pas posée en temps normal car c'est naturellement le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef des armées(...)", souligne l'avocat. 

 

Innocent D H

 

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Dans un tweet ce jeudi, 23 avril 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs), Serge Espoir Matomba signale la réapparition du choléra dans la région du Littoral. Selon l'homme politique, cette résurgence de la maladie se fait au moment où toutes les énergies sont mobilisées pour faire front contre le Covid-19. 

 

"Pendant que nous combattons le Covid-19, le choléra refait surface. Déjà trois décès à Bonaberi durant les trois derniers jours", écrit Serge Espoir Matomba. Une situation qui appelle à redoubler de vigilance, car un autre ennemi de plus que le Covid-19, signale sa présence. Et en pareille circonstance, la sensibilisation doit être de mise. L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2018 invite les populations à l'observance " des mesures barrières pour lutter contre le Covid-19 et le choléra". 

Plusieurs internautes ont commenté cette publication. Allant dans le même sens que l'auteur du texte, ils plaident pour un respect plus strict des règles d'hygiène. "Les caniveaux sont bouchés. Il faut voir où l'on puise de l'eau potable à Bonaberi. C'est terrible", regrette l'un d'entre eux. Un autre internaute va jusqu'à s'interroger, "à quand un véritable respect des règles d'hygiène par les populations?". "Chacun devrait commencer par prendre conscience que la saleté tue", suggère-t-il. 

Pour ce qui est du Covid-19, indiquons que le Gouvernement vient de tenir sa réunion d'évaluation. A en croire le contenu d'un tweet du ministre de la Santé publique(Minsante), Dr. Manaouda Malachie, ce 24 avril 2020, les statistiques du jour font état de 1430 personnes infectées dont 692 actifs, 120 hospitalisés et 20 sous assistance respiratoire. 668 guéris et 43 décès. "Nous continuons de maîtriser ce virus", rassure le Minsante. 

 

Innocent D H

 

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Georges  Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local précise que l’inhumation des personnes décédées des suites du Coronavirus, doit en plus se faire, dans le respect des règles d’hygiène.

 

Il est parvenu aux oreilles des autorités, que les cérémonies d’inhumation des personnes décédées des suites du Coronavirus, se faisaient avec une contrepartie financière, demandées aux proches des victimes. Et les personnes demandant de l’argent pour enterrer le victimes du Covid-19 sont certaines autorités municipales et leur collaborateur. Le gouvernement est clair et ferme sur cette pratique. Les familles des défunts ne doivent dépenser aucun sou pour un espace, lorsque l’inhumation a lieu dans les cimetières communaux.   

“Je tiens à rappeler aux autorités municipales, que conformément aux dispositions de l’article 160 du Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées, la compétence relative à la création, à l’entretien et à la gestion des cimetières publics a été transférée aux Communes par l’Etat. De même le gouvernement offre, sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, aux personnes infectées du Covid-19, une prise en charge gratuite, dans le cadre de la pandémie en cours”, a écrit le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. 

Lutte contre le Covid–19 : Le Minsanté et le Minddevel main dans la main  

Le gouvernement par ailleurs  demande aux municipalités de disposer des espaces qu’ils vont circonscrire dans les cimetières, dont elles ont la charge, pour les décédés des suites de Coronavirus. Aussi les autorités municipales doivent veiller à ce que les victimes du Covid-19 soient inhumées dans le strict respect des règles d’hygiène, par les agents du Ministère de la Santé. Le but étant d’éviter toute contamination. Elles doivent également veiller à ce que le véhicule ayant transporté la dépouille et les différents par où elle est passée, soient désinfecter. 

Le gouvernement veut également que les personnes qui vont assurer l’inhumation des victimes du Covid-19, soient dotés de l’équipement de protection adéquat. Les cercueils doivent également être offerts aux victimes du Coronavirus.

Coronavirus : La prise en charge des malades est totalement gratuite   

 

Liliane N.   

 

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Ce remède traditionnel amélioré peut combattre le Covid-19 à titre préventif et curatif. Il a été développé lors des travaux scientifiques des chercheurs de l'Institut Malgache de Recherches appliquées (IMRA). 

 

Développé à base d'Artemisia et de plantes médicinales Malgaches, le "Madagascar produit la plus grande quantité et la meilleure qualité d'Artemisia annua en Afrique", annonce le Président malgache Andry Rajoelina. Cette plante était déjà utilisées dans les efforts de lutte contre le paludisme et la fièvre avec des résultats probants, apprend-on

D'autres indications du Chef de l'Etat renseignent que, le Pr. Albert Rakoto Ratsimamanga, fondateur de l'IMRA, est le premier à avoir mené des études concernant le remède sur son territoire. 

Dans une adresse à la Nation, le Président malgache a officiellement annoncé à la télévision nationale, "la réussite et les bons résultats des essais de notre remède", a-t-il déclaré . "On peut dire qu'il a donné un résultat concluant sur les malades du Covid-19 à Madagascar et qu'il peut limiter et atténuer ses effets sur le corps humain", ajoute le Chef de l'État. 

Andry Rajoelina avait déclaré le 08 avril dernier avoir "reçu une lettre, le 24 mars, indiquant que le Madagascar possédait le remède qui pourrait guérir le coronavirus". 

La nouvelle sur le lancement du Covid-organics par le Madagascar est largement relayée ces dernières heures par les médias et réseaux sociaux. Ce qui suscite l'espoir chez certains africains qui voient désormais une garantie dans la lutte contre le Covid-19 qui fait des ravages dans le monde entier. Ils s'en réjouissent surtout de savoir que le produit est développé en Afrique. Pour l'instant, il faut encore attendre l'adhésion de la communauté internationale avec en prime l'accord de l'Organisation mondiale de la Santé(OMS) pour que ce remède soit définitivement mis en circulation dans le monde afin de tordre définitivement le coup au coronavirus. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01