Quelle générosité ! Pour une deuxième fois en moins d’un mois, le richissime milliardaire chinois vole au secours de tout le continent africain. Tous les 54 pays. Du matériel de soin pour la prévention contre le Coronavirus. C’est d’ailleurs le seul partenaire international qui vient aussi intensément en aide au continent alors que les autres prédisent une catastrophe sans précédent sur le continent africain.
Il en a fait l’annonce ce lundi matin. Pour la 2e fois consécutive, le milliardaire chinois et fondateur d’Alibaba, Jack Ma offre gratuitement des dons d’une très grande quantité aux 54 pays africains. Les paquets sont déjà en route a-t-il fait savoir.
Cet autre paquetage de dons, « comprendra 500 ventilateurs, des combinaisons et des écrans faciaux (200 milles), des thermomètres 2000, des tampons (1 million) et des kits d’extraction et des gants (500 milles). Je vous remercie pour votre partenariat et pour rester en sécurité en Afrique! » a-t-il posté sur son compte Twitter.
Selon l’annonce faite par la Fondation Jack Ma du milliardaire chinois, chacun des 54 pays africains recevra 20.000 kits de test, ainsi que 100.000 vêtements de protection et écrans faciaux à usage médical. Les fournitures seront d’abord livrées à Addis-Abeba. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali sera chargé de la gestion de la logistique et de la réexpédition de ces fournitures sur tous les pays du continent.
Pour la Tunisie, un avion chinois a atterri, le vendredi 03 avril à l’aéroport de Tunis-Carthage. Le vol était chargé d’équipement médical destiné aux hôpitaux militaires du pays. Mais là il faut préciser qu’il s’agissait d’un don du gouvernement chinois destiné aux établissements de santé relevant du Ministère de la Défense nationale pour faire face à la pandémie du Covid-19. L’équipement médical consistait en 8040 blouses médicales.
Il faut rappeler que la première vague de dons annoncés le 19 mars par le milliardaire chinois a déjà été acheminé dans les 54 pays. Mais à la grande surprise de tous, le Nigéria avait alors annoncé publiquement qu’ils refusent ces dons du milliardaire chinois.
Un refus qui a créé une polémique autour de la qualité voir de la sincérité de ce don. Ils sont nombreux les africains qui voient d’un très mauvais œil cette charité exacerbée des pouvoirs publics chinois à travers l’homme d’affaire capitaliste Jack Ma. A l’heure où les pays européens et les Nations Unies prophétisent la catastrophe sur le continent noir, et font tout pour que les africains acceptent un vaccin, il y a quand même des questions à se poser.
Alors que l’heure est à la circonscription de l’évolution de la maladie dans les pays africains, ces occidentaux qui n’ont rien de philanthrope font pression pour que nos pays acceptent un vaccin inutile. Au lieu de promouvoir chez nous la chloroquine… Vigilance !!!
Stéphane NZESSEU
Il s’agit d’un voyageur qui est parti de Douala. Il a fait escale à Yaoundé avant de continuer avec le bus de transport inter urbain Touristique Express. Le quidam se savait malade et avait fait le choix de fuir la quarantaine pour « aller mourir chez les siens » va-t-il fait savoir aux forces de l’ordres.
C’est aux portes de la ville de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua, que le bus infecté a été intercepté par un barrage de police. Le bus est parti ce lundi de Yaoundé avec à son bord un passager qui venait de Douala et qui avait l’ambition d’aller dans le septentrion camerounais, dans son village pour y passer ses derniers jours, et avoir la chance d’être inhumé sur les terres de ses ancêtres. Le bus était déjà dans le petit village de Nandeke, à l’entrée de Meiganaga. Le passager suspecté d’être atteint de coronavirus a avoué avoir fui un lieu de quarantaine où il était en observation après son retour d’un pays étranger.
Une fois que les autorités ont mis la main sur le bus, ils ont demandé que le bus retourne sans autre forme de procès, avec tous ses passagers, sur la ville de Yaoundé. Cet après-midi de lundi, le préfet du département du Mbéré a personnellement fait le déplacement jusqu’à ce bus de transport. Il était accompagné par une bonne partie des responsables administratifs du département, mais aussi des forces de maintien de l’ordre et les responsables des municipalités environnantes.
Ils n’ont pas pris de risque inutile. Il fallait à tout prix renvoyer les 50 passagers du gros porteur à Yaoundé. Question de ne pas mettre en danger les populations du septentrion. Ce que les autorités ont fait dans un premier temps, c’est de désinfecter les passagers et leurs bagages, le véhicule et toutes les personnes intervenantes par les soins des agents spécialisés du service d’hygiène de la Mairie de Meinganga.
De l'eau a été remise aux infortunes compagnon de voyage de ce passager dont le comportement est tout simplement inqualifiable. Sur ordre du Préfet du Mbéré, le véhicule a été renvoyé manu militari sur Yaoundé avec une escorte de Gendarmes mis avec diligence à la disposition des forces de défense par le Commandant de Compagnie de la Gendarmerie (COCOM). Ils ont aussi utilisé le pickup de la Mairie dans le convoi. De cette façon, le Mbéré s’est constitué en barrière à cette maladie. Il est bon que toutes les autorités redoublent ainsi de vigilance pour limiter la propagation de ce virus.
Stéphane NZESSEU
Le gel hydroalcoolique fabriqué par des étudiants de l’Université de Maroua a été présenté le 03 avril dernier. Pour ces apprenants, il question d’aider les populations à faire face à la rareté de ce produit désinfectant en cette période marquée par les risques de propagation du coronavirus.
Ces derniers temps, le gel hydroalcoolique est devenu rare à trouver dans la région de l’Extrême-Nord. Même si l’on parvient à trouver quelques flacons dans les pharmacies et boutiques agréées, ils s’achètent à prix d’or. C’est donc pour aider les populations à faire face à la pénurie que des étudiants de l’Université de Maroua dans la région de l’Extrême-Nord ont décidé de fabriquer du gel. Il s’agit ainsi, de la contribution de ces jeunes apprenants à leur manière dans la lutte contre la propagation du Covid-19. A en croire ce que rapporte nos confrères du journal Le Messager en kiosque ce lundi, « la présentation du gel hydro alcoolique produit au laboratoire de chimie de la faculté des Sciences de l’Université de Maroua, le 03 avril 2020, a provoqué une grande fierté à tous ».
L’on apprend de cette source que le produit désinfectant a été fabriqué conformément au guide de production locale de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) dont la formule chimique est la suivante : Éthanol+Glycérol+Eau distillée. La coordination de la production s’est faite sous la coordination du Recteur de cette institution universitaire, Idrissou Alioum.
« Cette solution contribuera certainement à augmenter le stock du gel sur les rayons », fait-on savoir. La commercialisation de ce produit est annoncée pour les tous prochains jours à des prix et des formats accessibles à toutes les bourses.
Innocent D H
La commune que dirige Denise Fampou a pris à bras le corps le défi de bouter hors de sa commune cette fâcheuse faucheuse qu’est le Coronavirus. Des agents du service d’hygiène de cette commune sont sur le terrain depuis jeudi dernier pour désinfecter et désinsectiser les coins et recoins de la commune. Une opération de salubrité qui se poursuit ce lundi.
Une armée de spécialiste de la désinfection, habillée de combinaisons isolantes et de leurs pulvérisateurs, prennent d’assaut les centre hospitalier situé sur le territoire de la commune de Douala 2e. L’objectif est clair. Il faut réduire au maximum la propagation du Covid 19 dans la circonscription communale.
Premier arrêt, l’hôpital de district de New Bell. Avec la contribution du personnel de l’hôpital, et sous le regard empreint de satisfaction des malades et des usagers de l’hôpital, les soldats de la désinfection passent et repassent, aspergeant dans tous les coins de l’hôpital des produits non toxique pour la santé humaine, mais fatals pour les insectes et autres bestioles qui se baladent à l’hôpital.
Au même moment, les autres agents pulvérisent de l’eau de Javel ci et là. Cette autre opération vise à détruire les virus peut être présent sur les sols et autres supports au sein de l’hôpital.
Le combat contre l’ennemi invisible va se poursuivre tout au long de la journée. Après l’hôpital de district de New Bell, les équipes ont migré vers le CMA Congo 1, toujours dans la commune de Douala 2e. Puis le Camp Bertheau, pour terminer la journée de désinfection dans le CMA Congo 2. Tous ces centres hospitaliers ont saisi l’occasion pour faire un peu de propreté dans ses couloirs et dans certaines pièces comme les toilettes et autres lieux pas toujours bien entretenus.
En rappel, cette opération de salubrité publique par la désinfection et la désinsectisation des espaces publics a débuté la veille par les marchés de la commune. En effet, les agents du service d’hygiène sont passés dans les marchés pour déloger les commerçants dont les conditions de vente ne remplissaient pas quelques mesures élémentaires d’hygiène. Ils ont cassé de nombreux comptoirs en bois. Au grand désarroi de ces commerçants. Il était question pour la commune de faire des espaces pour mieux aérer le marché. Et permettre ainsi que les acheteurs puissent circuler plus convenablement et éviter au mieux les contacts entre personnes. Toujours le même ordre de prévention, les agents de la mairie de Douala 2e procède en ce début de semaine à la désinfection de certains commissariats et lieu de détention sur le territoire de la Commune. Un projet en vue de la désinfection au sein de la prison de New Bell est en cours d’étude.
Stéphane NZESSEU
La rareté des masques faciaux a favorisé la flambée des prix de ces kits de prévention du coronavirus sur le marché. Les acteurs de l’industrie du textile ont saisi l’opportunité pour se lancer dans la fabrication du cache-nez en tissu-pagne pour faire face à cette pénurie.
Ce sont plusieurs industries camerounaises du textile qui se sont lancées dans la production des masques en tissu-pagne. C’est le cas par exemple d’un groupe industriel dénommé « Sycar » qui annonce avoir lancé le 02 avril 2020 la production journalière de 5.000 masques made in Cameroon. L’entreprise vante son offre, « ils sont faits de coton 100% pur avec triple protection garantissant 6 heures de validité ». 1.000 FCFA, c’est le prix proposé par d’autres opérateurs parmi lesquels des tailleurs. Ces masques faciaux sont lavables et réutilisables.
La demande ne cesse de croître, le Port autonome de Douala (PAD), depuis le 03 avril dernier, opte pour l’usage des masques en tissus par ses employés à en croire les prescriptions de Cyrius Ngo’o, le directeur général du PAD dans un communiqué : « compte tenu de la rareté et des coûts prohibitifs à long terme des masques industriels à usage, qui ont par ailleurs déjà été acquis et distribués au Port autonome de Douala, il est fortement recommandé aux personnels eux-mêmes et leurs familles, de ne pas négliger la possibilité de faire recours aux masques en tissus produits par nos artisans couturiers, qui ont l’avantage d’être réutilisables après leur désinfection ».
Il faut dire que le ministre en charge de la Santé publique conseille désormais à la population dans son ensemble le port de cet équipement de protection dans le cadre de la lutte la pandémie du Covid-19. Le 31 mars dernier sur son compte Twitter, Manaouda Malachie a écrit en effet : « au stade où nous en sommes, chacun doit se protéger et protéger les autres en se couvrant la bouche et le nez et en sortant de chez lui, surtout s’il doit prendre le transport en commun ou aller au marché. Si non, l’option recommandée est de rester à la maison autant que faire se peut ».
Sur le marché, c’est la flambée des prix qui dicte désormais sa loi. L’usager doit débourser 1500 francs CFA au lieu de 500 il y a quelques semaines pour l’achat d’un cache-nez en pharmacie pour un usage maximum de 3 heures de temps.
Prévention Covid 19 : Les masques en tissus entrent en scène
Innocent D H
Un deuxième médecin camerounais est mort des suites d’une contamination au Covid-19. A en croire certaines indiscrétions, il s’agit d’un gynécologue qui était en service à la Clinique Idimed à Bonapriso dans la région du Littoral.
Lazare Kakisingi, c’est le nom du Docteur qui aurait succombé dans la nuit du samedi 04 avril 2020 à l’infection au Covid-19. Le décès de ce médecin survient 24 heures après celui d’un autre médecin camerounais toujours dans des circonstances liées au Covid-19. Il s’agit du Docteur Michel Tchouamo, médecin spécialiste en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL). Ce dernier avant sa mort, officiait au Centre médical Kristal à Makepe dans la région du Littoral, capitale économique du Cameroun. De nombreuses sources le présente comme le tout premier membre du personnel soignant du pays à perdre sa vie des suites d’une contamination au coronavirus.
Il faut signaler que depuis le début de la maladie au Cameroun, les soldats de la santé ne cessent d’être en première ligne de la prise en charge des contaminés. Une situation qui les expose plus à d’éventuelles infections. Dans la région de l’Ouest par exemple, la découverte de la maladie chez un infirmier dans un centre médical a été à l’origine de la mise en quarantaine de l’ensemble du personnel de la formation sanitaire.
Le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie informe que le pays vient d’enregistrer 95 nouveaux cas. Ce qui porte ainsi le nombre de contaminés au Covid-19 à 650 dans le pays. Et à cette date, 09 morts ont été enregistrés tant disque 17 personnes contaminées ont eu à retrouver la guérison.
Innocent D H
C’était Vendredi dernier, au cours d’un point de presse. Lors de sa traditionnelle mise au point relativement à la situation sanitaire liée à l’avancement du Corona Virus Manaouda Malachie est une fois de plus revenu sur quelques points saillants.
Plan de riposte à la pandémie au nouveau coronavirus
En raison de la progression de l’épidémie, un plan de riposte a été définit et il comporte quatre axes qui selon le membre de gouvernement va viser dans les prochains jours à améliorer la situation de manière progressive :
- La recherche active des cas à travers notamment un testing massif des populations - La prise en charge optimale des cas confirmés positifs, aussi bien du point de vue des protocoles, de l’offre hospitalière et de l’offre d’équipements
- La régulation sociale, dont l’objectif est de limiter la contamination communautaire à travers notamment des actions de sensibilisation, de régulation des flux des personnes dans les lieux de grande affluence
- La gouvernance et la redevabilité, afin de mieux coordonner les actions entre les secteurs, assurer une gestion efficiente de la ressource humaine et garantir la transparence dans la gestion des ressources mises à disposition.
Le ministre de la Santé Publique a donné plus de détails sur le premier axe, en parlant par exemple des actions entreprises visant à accroître l’offre hospitalière pour les patients confirmés positifs au coronavirus.
C’est ainsi que contrairement à ce que certains véhiculent comme message, afin de minimiser l’action de l’Etat et même s’il reste beaucoup à faire, Plus de 1000 lits sont désormais disponibles et prêts à accueillir les malades, en plus des centres de prise en charge spécialisés pour assurer la gestion des cas sévères.
Par ailleurs, Manaouada Malachie a précisé qu’ : « Il serait d’ailleurs utile de rappeler qu’une équipe médicale et sanitaire est commise à la prise en charge de ces patients, sacrifiant ainsi leurs familles, amis et connaissances pour servir la Communauté nationale dans cette situation particulière ».
En outre, « Je voudrais indiquer qu’une opération d’acquisition massive et de redistributions dans toutes les régions des équipements de protection individuelle est en cours. Les premiers contingents en direction des régions devraient s’opérer dans les prochains jours… De même, nous avons dans le pipe, une grande commande d’équipements d’assistance respiratoire, par le biais de la centrale d’achat du Programme des Nations Unies pour le Développement ».
Fonds Spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus
Des précisions ont été données par le membre du gouvernement, par rapport aux moyens dont il dispose actuellement après la nomination d’un ordonnateur délégué ainsi que d’un régisseur.
« Dans un souci de transparence, qu’il me soit permis de dire ici que nous avons reçu des entreprises citoyennes et personnes de bonne volonté, la somme cumulée de sept cent soixante-dix millions cent cinquante mille francs, dont cinq cent millions en attente de virement dans le compte dédié… ».
Ces ressources ont entre autres permis de prendre en charge :
- Les hôtels dans lesquels les passagers arrivés au Cameroun ont été confinés,
- La gestion des équipes de terrains dans le cadre du suivi permanent de cette épidémie,
- L’acquisition des équipements de protection individuelle et d’assainissement,
- L’aménagement des centres de prise en charge dans les formations sanitaires,
- L’aménagement des centres de prise en charge spéciaux de grande capacité, notamment le site d’Olembé avec des commodités telles que réfrigérateurs, téléviseurs, couverts et ustensiles de cuisine, téléviseurs avec abonnement, ainsi qu’un service de nettoyage du linge, installé sur site.
Tout en saluant la mémoire des personnes disparues, cette communication a entre autres permis au ministre de la Santé d’évoquer la campagne de prélèvement sur les populations. Une campagne qui va s’intensifier au cours des prochaines semaines.
Toutefois, il a insisté sur le respect de tous des règles définies par le Premier ministre afin de limiter autant que possible la propagation de cette pandémie.
Nicole Ricci Minyem
C’est la quintessence de la récente sortie faite par Anne Féconde Noah - porte parole du parti de Cabral Libii.
« Les procédures sont tellement surchargées dans notre pays que les pouvoirs publics restent lents à la détente, même dans des situations d'extrême urgence. De bonnes mesures prises au mauvais moment(en retard) sont de facto inefficaces.
Au lieu de s'encombrer de procédures touffues, opaques, longues; de milles réunions et séminaires de réflexion, bref de méthodes chronophages, l'étape « une », celle qui est prioritaire c'est la sensibilisation de proximité.
Il faut recruter des jeunes, les former sur leur propre protection et celles des autres, leur donner du matériel utile (cache-nez, gels désinfectants, haut-parleurs, facilités de déplacement), et les déployer sur le terrain de la sensibilisation! Le Minsante peut lancer un appel a manifestation d'intérêt ou confier la mobilisation à des agences spécialisées. Ça prend 24h pour organiser ça dans 10 grandes villes du pays.
Les personnes les plus exposées sont les « pauvres ». Ils sont à peine sur les réseaux sociaux, peu regardent autre chose à la télé que le football et les novelas. Que faut-il faire? Il faut aller leur parler sur place, dans ces lieux qui les rassemblent tels que les marchés, les bars, les grands carrefours, les marchés périodiques etc.
Il y a aussi des personnes physiques et morales volontaires, mais qui ont juste besoin de matériels pour aller sur le terrain. C'est la responsabilité du gouvernement de le leur fournir. Seulement, une réponse curieuse s'oppose depuis quelques temps à cette préoccupation: « La croix rouge s'en occupe déjà, le gouvernement a recruté des centaines de jeunes pour sensibiliser, c'est en train d'être géré » etc.
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Mais ou sont-ils ces jeunes ? Ou se cachent ces équipes de sensibilisation que personne ne voit jamais? Pourquoi tout est toujours si difficile à mettre en œuvre chez nous?
Les seules équipes de sensibilisation qu'on a vue sur le terrain jusqu'à présent sont soit les caravanes des élus du PCRN, soit les équipes du mouvement 11 millions de citoyens, soit les équipes du MRC. Or toutes ces initiatives doivent venir en appui au gouvernement sans toutefois se substituer à lui, dans la mesure où il dispose en principe de plus de moyens.
Il faut contextualiser les solutions à cette pandémie. Au Cameroun, la solution la plus efficace à court terme c'est l'auto-confinement c'est à dire le confinement volontaire d'au moins la majorité. De cette manière, il sera facile de sanctionner les récalcitrants marginaux.
Un confinement total et forcé peut dégénérer en autre chose si le peuple n'est pas au préalable sensibilisé, et nous n'avons pas besoin de ça. En résumé, pour préférer la faim à la mort, il faut comprendre à quel point cette dernière est imminente.
Enfin si le gouvernement est dépassé par les événements, c'est humainement compréhensible cette crise a pris le monde entier de cours. Dans cette hypothèse qu'il se fasse aider au lieu de s'enfermer sur lui même pour ce qui est de la quête des solutions.
Le Covid -19 est un ennemi commun dont l'urgence de la défaite dépasse de bien loin les chapelles politiques, les luttes de positionnement au sein du gouvernement, mais aussi le « mapartisme ».
Ps : Il faut un Ministère de la Réforme Administrative et du Service Public dans ce pays. Sa principale mission doit être de travailler sur les procédures de tous les démembrements de l'Etat, de mettre en place des procédés automatiques pour différentes hypothèses y compris les crises sanitaires.
Ça évitera de tâtonner en cas d'urgence. Le Ministère de la fonction publique pourra continuer à organiser les concours et affecter les fonctionnaires, c'est mieux ».
N.R.M
Il est bien beau de demander aux populations de rester chacun chez soi mais il est plus que jamais urgent que les autres à leur tour assument leurs responsabilités.
En l’occurrence, la société en charge de la distribution de l’énergie électrique dans les ménages. Il est incompréhensible qu’en plus de s’atteler à respecter autant que possible les règles et précautions formulées par Dion Ngute - Premier ministre – chef du gouvernement Camerounais et l’Organisation Mondiale de la Santé, les populations doivent en plus s’inquiéter de la manière de conserver durablement leurs provisions alors qu’elles peinent déjà à joindre les deux bouts.
Les denrées alimentaires avariées
Il n’est plus envisageable d’acheter du poisson ou de la viande en quantité, encore moins les légumes et espérer tenir pendant 30 jours, pour ceux qui ont la possibilité de la faire.
Quand on a la chance d’en trouver de frais, il faut se dépêcher de les consommer sinon on court le risque de tout jeter dans les poubelles ou alors de s’alimenter avec des produits avariés.
Pourtant, qui peut se permettre un tel luxe ? A moins d’être un millionnaire et même. Tous les revenus seront affectés à l’achat des denrées alimentaires. Il ne sera plus question de faire le moindre projet d’avenir parce qu’on aura été incapable de faire la plus petite économie.
Combien sont capables de s’offrir un groupe électrogène et d’y mettre du carburant au jour le jour ? Etant donné que c’est au quotidien qu’il faut faire face à la privation de ce produit de base. Que dire des factures qui sont servies ? Seulement qu’elles ne reflètent certainement pas la consommation mensuelle pour les Camerounais qui ont quelquefois l’impression d’étouffer.
Prévention contre le coronavirus : Une opération mise à mal avec les coupures d'eau et d'énergie
Des populations confrontées à la flambée des prix de première nécessité dans les marchés
C’est un fait qui est de plus en plus important de relever. Ils sont nombreux, ces commerçants qui, du simple fait d’avoir entendu parler du confinement, ont tranquillement décidé de saisir cette opportunité afin de s’en mettre plein les poches. Ils augmentent les prix et jouent à cache – cache avec les responsables du ministère du Commerce qui n’y voient que du feu. Mais puisque les consommateurs doivent tant bien que mal survivre, alors ils se plient en ayant l’impression d’avoir été abandonnés à leur sort.
Voir des Camerounais qui sont tenus de se battre au quotidien, afin d’assurer leur survie en plus de faire face à la crise sanitaire mondiale sont des éléments qui doivent être pris en compte par les responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie et leurs collègues d’Énéo.
Ces propos ne reflètent en aucune manière de l’envie, encore moins un quelconque ressentiment mais, lorsqu’on n’est pas tenu de payer la moindre facture, lorsque du fait des fonctions ou des postes qu’on occupe, on sait que jamais on ne sera confronté à ce type de problème, il est important d’accompagner la volonté des uns et des autres en faisant convenablement son travail.
Nicole Ricci Minyem
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé indique qu’il y a aussi 19 tests douteux qu’il va falloir refaire.
Comme à l’accoutumée, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante) tient la population informée sur le nombre de personnes présentes au Cameroun et qui sont touchées par le Coronavirus. Dans un tweet de ce matin de 31 mars 2020, il annonce que le pays enregistre désormais 193 cas. On est passé de 142 à 193. La raison étant qu’il y a eu des tests effectués sur les voyageurs placés en quarantaine dans des hôtels de la ville de Yaoundé. Ils étaient 91. Et 51 sont positifs. Il y a 19 cas douteux. Et 24 ne sont pas porteurs du virus du Covid-19.
La pandémie du Coronavirus semble donc gagner du terrain dans la ville de Yaoundé. Il faut rappeler que la semaine dernière, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi avait été obligé de mettre en garde à vue des prostituées qui allaient courtiser les voyageurs mis en quarantaine. Les résultats de leur test n’étant pas encore connu, il y a lieu de s’interroger sur ce que pourrait devenir la ville de Yaoundé, si ces belles de nuit ont été en contact avec ceux de 51 voyageurs testés positifs au virus du Covid-19.
Toutefois, il faut dire que les autorités notamment le Minsante, semble plus préoccupé par la ville de Douala. Car il a été décidé qu’une opération de traque de personnes susceptibles d’avoir le Coronavirus aura lieu dès le mois prochain dans la capitale économique. Douala a reçu plusieurs voyageurs venant des pays touchés par la pandémie et qui sont entrés au pays avant le 17 mars 2020. Ceux-là sont allés en famille sans aucune précaution. Les agents de santé communautaire qui vont être mobilisés pour cette opération, feront du porte à porte dans l’ensemble des quartiers de la ville.
Liliane N.