Confirmation a été faite ce mercredi 04 mars par les autorités sénégalaises dans un communiqué. Il est indiqué que le pays a enregistré deux nouveaux cas de coronavirus, ce qui appelle ainsi à une multiplication des stratégies de prise en charge et de lutte contre la propagation de la maladie.
Selon les informations communiquées par les autorités sénégalaises, la première personne infectée au Coronavirus est l’épouse du patient de 80 ans. Âgée de 68 ans, elle et son époux sont arrivés à Dakar le 29 février dernier.
Pour ce qui est de la seconde personne contaminée au Covid-19, elle est une ressortissante anglaise âgée de 33 ans et qui vit au Sénégal depuis le 24 février dernier. Elle provient de Londres.
Les deux personnes sont actuellement prises en charge au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann. Leur état clinique est stable et évolue favorablement, rassurent les autorités sécuritaires sénégalaises.
Précisons que le continent africain est déjà cité depuis quelques semaines parmi les pays touchés par la nouveau Coronavirus. Le Nigéria est le premier pays de l’Afrique subsaharienne qui a enregistré son premier cas de maladie il y a quelques jours. Le Maroc, Royaume chérifien a aussi enregistré ses premiers malades. Ce mercredi, 04 mars 2020, c’est le pays de Macky Sall qui confirme deux nouveaux cas de Coronavirus.
Au regard de la vitesse de propagation de la maladie, les pays africains sont donc appelés à renforcer davantage leur dispositif de prévention épidémiologique, ainsi que leur plateau technique de prise en charge afin de pallier toute éventualité.
Innocent D H
Il s’agit du tout premier cas de contamination enregistré dans l’Afrique subsaharienne.
Le Nigéria vient d’enregistrer son premier cas de contamination au Coronavirus. L’information a été rendue publique par le Ministère fédéral de la Santé. Il a indiqué que le cas de contamination au cas de coronavirus (Covid-19) concerne l’Etat de Lagos. La personne contaminée n’est pas un nigérian. C’est un ressortissant italien qui travaillant au Nigéria. Il est donc revenu dans ce pays frontalier au Cameroun le 25 février dernier. Il venait de Milan une ville italienne. L’Italie fait partie des pays qui sont aussi touchés par le Coronavirus. « Le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants », rassure le Ministère fédéral de la Santé du Nigéria. Celui-ci n’a pas donné des informations sur les lieux d’hospitalisation de cet italien.
Depuis le début de cette épidémie qui a pris corps en Chine, l’Afrique subsaharienne n’avait pas encore été touchée. C’est la toute première qui donne le frisson et qui en appelle à plus de vigilance dans les pays qui sont frontaliers au Nigéria comme le nôtre. Le Nigeria est présenté comme le pays le plus peuplé de l’Afrique. Il a près de 200 millions de personnes. Agence France Presse indique que le Nigéria est « l’un des pays les plus vulnérables au monde avec un système de santé fragile et une densité de population extrêmement importante (près de 7.000 habitants au km2, selon World Population Review) ».
A titre de rappel, le Nigéria avait fait parlé de lui en 2014. C’était avec l’épidémie d’Ebola. Le tout premier cas a été détecté à Lagos, la capitale économique du pays. Au finish seules sept personnes sont décédées, sur 19 contaminées. L’Organisation mondiale de la Santé avait salué les mesures mises sur pied pour faire face à cette maladie. Les autorités nigérianes affirment être prêtes pour la riposte.
Liliane N.
C’est ce qui ressort de cet entretien que le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille a accordé à nos confrères de « 20minutes.fr »
A Marseille, l’Institut Méditerranée Infection (IHU), centre de référence unique en France pour la prise en charge des maladies infectieuses dont le Covid-19, a décidé en conséquence de commander un stock de chloroquine, dans l’optique de soigner d’éventuels futurs malades du coronavirus chinois. « Coronavirus : Fin de partie ! », titre même l’IHU sur son site Internet dans un article sur les bienfaits de la chloroquine. Le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU et passablement agacé par les réserves, critiques et autres commentaires suscités par cette décision, explique à 20 Minutes ce choix.
- Pouvez-vous expliquer ce qu’est la chloroquine ?
C’est un très vieux médicament. C’est le médicament probablement le plus utilisé avec l’aspirine dans l’Histoire de l’humanité. Les jeunes ne le connaissent pas car ils ne l’ont pas connu comme antipaludéen. Les gens qui vivaient en Afrique comme moi prenaient tous les jours de la chloroquine. Tous les gens qui allaient dans ces pays chauds prenaient ça pendant tout leur séjour, et tous les jours pendant les deux mois après leur retour. Il y a des milliards de gens qui ont pris ce médicament. Et il ne coûte rien : dix centimes le comprimé. C’est un médicament qui est extrêmement sûr et qui est le moins cher qu’on puisse imaginer. C’est donc une super bonne nouvelle ! Tous les gens qui ont connaissance de ces bienfaits devraient se jeter dessus.
- Certains scientifiques sont moins enthousiasmes que vous sur les bienfaits de la chloroquine contre le coronavirus, à l’image du professeur Astrid Vabret dans « Sciences et Avenir »…
Les ragots des uns et des autres, je m’en fous. Ça ne m’intéresse pas. Mon métier, c’est les maladies infectieuses, et ce depuis quarante ans. Je me sens obligé, car je crois que c’est maintenant nécessaire, de communiquer ce que je sais, et non pas des opinions, sur la recherche en maladie infectieuse. Après, ce que vous en faites, je ne suis pas prophète. Je m’en fous. J’essaie d’être le plus clair possible. Quand on a montré qu’un médicament marchait sur une centaine de personnes alors que tout le monde est en train de faire une crise de nerfs, et qu’il y a des andouilles qui disent qu’on n’est pas sûr que ça marche, ça ne m’intéresse pas !
- Allez-vous utiliser la chloroquine à l’IHU pour soigner contre le coronavirus ?
Les scientifiques chinois sont des gens très sérieux. Ce ne sont pas des zozos, et ils ont montré que la chloroquine marche. Ça serait honnêtement une faute médicale que de ne pas donner de la chloroquine au coronavirus chinois. Ça n’a pas de sens. Soyons sérieux. Demain, vous commencez à être essoufflé. Vous avez un coronavirus chinois et vous avez 40 de fièvre. Et les gens vous disent : « Vous savez, je n’y crois pas à la chloroquine contre le coronavirus chinois ».
- Qu’est-ce que vous faites ?
A l’IHU, nous allons mettre en place un protocole thérapeutique. Nous, ce qu’on veut, c’est soigner les malades. Il y a des gens qui arrivent avec une maladie grave, et on a montré que le seul traitement contre cette maladie, c’est la chloroquine. Donc, pour ne pas donner de la chloroquine, il faut être farci ! Donc on va prévenir le ministre pour lui dire que si les gens qui arrivent ont un coronavirus chinois, on va les traiter par la chloroquine parce que c’est le seul traitement dont on a eu la démonstration qu’il marchait. C’est tout ! Ce n’est pas mystérieux, c’est de la médecine, pas des potins de télévision !
N.R.M
L’Italie se trouverait en ce moment au milieu d’une inquiétude face à la propagation croissante du coronavirus. Le pays a signalé ce lundi, cinq décès et plus de 200 cas de coronavirus.
La semaine dernière, dans les régions septentrionales de Lombardie et de la Vénétie, se sont développés deux grappes de virus. Dans la foulée, des infections ont été signalées dans les régions voisines d’Emilie-Romagne et du Piémont. Ainsi, 219 cas de contagion ont été signalés par le chef d’agence de la protection civile, Angelo Borrelli, dont cinq morts et trois patients Covid-19 préexistants à Rome. Parmi ceux-ci, l’un s’est rétabli et a actuellement quitté l’hôpital.
A travers ces chiffres, l’Italie est identifiée en Europe comme le pays qui connaît en ce moment le plus grand nombre de cas de Covid-19. Sur le plan mondial, il est classé troisième après la Chine et la Corée du Sud. Plusieurs décès italiens, parmi lesquels deux enregistrés ce lundi concernent des personnes âgées de 68 ans et plus. La plupart d’entre elles, souffrent des problèmes de santé préexistants, c’est le cas d’une femme décédée dimanche dernier qui souffrait du cancer.
Le chef d’agence de protection a fait une déclaration selon laquelle, il y a eu 167 cas dans la région de Lombardie qui abrite la ville de Milan. Dans la région de Vénétie autour de Venise 27 cas ont été enregistrés, tant disque 18 et 4 cas ont été respectivement notifiés à Émilie-Romagne et Piémont.
Innocent D H