Les Brasseries du Cameroun ont remis des dons composés de denrées alimentaires et de produits de première nécessité.
La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) s’est mobilisée pour apporter son soutien aux couches vulnérables de la région du Sud-Ouest. Elle s’est rendue tour à tour, à l’hôpital régional et à la prison centrale de la ville de Buea. Elle était aussi au centre des handicapés et orphelinat HOPTEC et au centre des aveugles Bulu Blind Center. L’objectif de cette caravane humanitaire était de témoigner son soutien aux couches sociales défavorisées présentes dans les différents lieux suscités. Surtout à ce moment, le quotidien devient difficile à cause de la pandémie du Coronavirus.
Les équipes de la Sabc choisie pour cette tâche sont allées vers les populations défavorisées du Sud-Ouest avec des dons. Ces dons étaient composés des produits alimentaires et de première nécessité. Dans les centres visités, des sacs de riz, des litres d’eau de Javel et des cartons de savons de ménage y ont été déposés. La Sabc a pensé qu’avec ces produits, il leur sera facile de prendre soin des orphelinats et des personnes handicapées qui vivent là-bas.
La Sabc n’a pas que faire de donner ces dons, elle a aussi profité de ces instants de partage pour appeler les pensionnaires des centres au respect des mesures barrières nécessaires pour lutter contre la propagation du virus du Covid-19.
Il convient de noter que ce geste de la Sabc n’est pas le premier depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun. En date du 26 mars 2020 et du 1er avril 2020, les Brasseries du Cameroun se sont rendues à l’hôpital Laquintinie de Douala et à l’hôpital central de Yaoundé. Il faut préciser que ces deux formations sanitaires publiques s’occupent de la prise en charge des patients du Coronavirus.
Dans les deux hôpitaux des grandes métropoles du Cameroun, les Brasseries avaient laissé un important don de matériel pour le renforcement des conditions d’hygiène. Ce don était composé de masques chirurgicaux, de gels hydro-alcooliques, d’eau de javel et de packs d’eau minérale afin de mieux prémunir le personnel hospitalier et assurer une prise en charge efficiente des patients.
Liliane N.
L’information est rendue publique par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, qui salue les prouesses du personnel soignant.
L’information avait été bien gardée. Rien n’a filtré sur l’état de santé de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Pourtant le gouverneur de la région du Littoral luttait avec la pandémie du Coronavirus. Selon le Dr Malachie Manaouda qui a parlé de son état de santé, il a chopé le virus du Covid-19, en plein exercice de ses fonctions. Toutefois, le tweet du Ministre de la Santé est rassurant. Le patron du Littoral va bien. Il s’en est sorti.
“Je voudrais dire toute ma proximité à monsieur le Gouverneur du Littoral qui a été contaminé par le covid 19 dans le cadre de sa fonction mais qui, grâce à Dieu et aux professionnels de santé, a récupéré aujourd'hui de sa maladie. D'où mon hommage appuyé au corps médical”, a écrit le Ministre de la Santé.
Dieudonné Ivaha Diboua est l’autorité qui avait accueilli à l’aéroport de Douala, la première vague des voyageurs qui avait ipso facto mis en quarantaine. Il est celui qui avait expliqué à ceux-ci le bien-fondé de cette mesure prise le 17 mars 2020. A-t-il été contaminé en ce moment? L’on ne saurait répondre à cette question. On sait de façon sûre qu’il fait aujourd’hui partie des personnes guéries du Coronavirus sur le sol du Cameroun.
Selon les dernières données rendues publiques par le Minsanté, il y a 60 personnes guéries. Cependant depuis des jours, le pays a franchi la barre de 800 contaminés. Le Minsanté avait parlé de 803 cas pour être plus précis.
Pour revenir au cas du gouverneur de la région du Littoral, en réponse au tweet du Dr Malachie Manaouda, Rebecca Enonchong a écrit “nous sommes rassurés qu’il soit guérit mais cela démontre aussi que tous, y compris les autorités, doivent suivre les mesures de barrière de manière très stricte. J’espère que le DG de UBA, qui avait affiché une photo ici serrant la main au gouverneur, sera aussi testé”.
Liliane N.
L’information est rendue disponible par le ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique. Une bonne nouvelle au moment où, l’on assiste au Cameroun de plus en plus à une évolution exponentielle de nouveaux cas de contamination au Covid-19.
Le Cameroun vient de franchir la barre de 700 contaminés au coronavirus, selon les statistiques du ministère de la Santé publique. Une situation qui invite davantage à une prise de conscience collective de la nécessité de s’approprier la stratégie nationale de riposte contre cette pandémie telle que mise sur pied par le Gouvernement, tout en mettant de côté les clivages socio-politiques, car il y va de l’intérêt et de la santé de tous.
La prévention reste et demeure une option efficace et efficiente pour barrer la voie au coronavirus. Parmi les méthodes préventives, le port du masque facial est fortement conseillé en ce moment. Pour permettre aux populations d’avoir large accès à ce kit de protection, il est judicieux qu’il soit fabriqué en grand nombre afin de garantir leur disponibilité sur le marché en cette période de demande sans cesse croissante. C’est donc pour éviter la pénurie et la flambée des prix de cache-nez que l’industrie camerounaise du textile, la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), va produire par mois des masques sécurisés et normalisés.
« La production va démarrer dès la semaine prochaine et ira crescendo », précise le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. Cette source informe néanmoins, « le prix n’est pas encore connu ».
Par ce geste annoncé, la Cicam, à travers le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, exprime ainsi sa volonté citoyenne d’œuvrer dans complaisance dans la riposte contre le coronavirus qui ne cesse de se propager dans le monde, mais aussi au Cameroun.
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale vient d’adresser une correspondance à cet effet, au Directeur général d’Afriland first bank.
Après le communiqué qu’il a produit au sujet des initiatives privées de collecte d’argent pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient encore de lever le ton. Le Minat a rédigé une correspondance dont nous avons eu une copie.
Cette correspondance adressée au Directeur général d’Afriland first bank, contient une demande qui ne surprend guère. Atanga Nji veut que cet établissement bancaire dont le propriétaire est Paul Kammogne, procède à la fermeture des comptes bancaires ouverts par des leaders politiques, pour récolter les fonds destinés au Covid-19. Dans la correspondance qui a la marque “urgent” le Minat fait savoir que la demande concerne aussi les associations à la base de toute opération de collecte de fonds pour le Coronavirus.
Pour mieux comprendre cette sortie de Paul Atanga Nji, il convient de rappeler que Maurice Kamto et ses alliés à l’instar de Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang sont à la base d’une opération de collecte de fonds pour venir en aide, disent-ils, aux populations affectées par le Coronavirus. L’opération en question a été baptisée “Survie Cameroun-Survival Cameroon”. Ayant pris connaissance de cette collecte, le Minat a instruit qu’elle cesse parce que les appels à générosité au Cameroun en situation de crise, de catastrophe sont régis par la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et le décret du 14 août 1985.
De l’avis de certains analystes politiques, comme Me Christian Bomo Ntimbane, la loi ne tient pas lorsqu’il s’agit de sauver des vies.
"Dans une situation de risque avéré de mort que nous appelons en droit état de nécessité, personne n’est plus obligée de respecter la loi pour se sauver. On la passe outre. Dans ce cas on viole la loi moins importante pour éviter une situation irrémédiable ou aux conséquences irrémédiables sur la vie. Le covid-19 a été reconnue par l’Oms comme une menace, un péril pour l’Afrique dont le Cameroun. Dès lors, toutes mesures même en violation de la loi que prendrait un citoyen pour échapper à la mort sont autorisées de facto et de jure par le droit", a-t-il écrit.
Liliane N.
C’est une application mise en œuvre par la startup dénommée House Innovation. Elle aura pour vocation à résoudre le problème de non-information et d’autodiagnostic des personnes, mais également assurer la détection rapide et efficace de l’apparition de nouveaux cas de coronavirus pour une meilleure lutte contre cette pandémie.
L’application « SOS Covid-19 », est dotée de la fonctionnalité « test » qui, grâce à une liste de questions basée sur les symptômes ressentis est posée au patient. Les réponses renvoyées, permettent de faire l’évaluation du statut du concerné. Quelques diagnostics peuvent ainsi être posés sur la base des questions suivantes : « pensez-vous avoir ou avoir eu de la fièvre ces derniers jours (frissons, sueurs) ? » ; « ces derniers jours, avez-vous une toux ou une augmentation de votre toux habituelle ? » ; « ces derniers jours, avez-vous noté une forte diminution ou perte de votre goût ou de votre odorat ? » etc. A l’issue de cette série d’interrogations, s’affiche un résultat de probabilité d’avoir le coronavirus. S’en suivent quelques conseils prodigués à l’utilisateur.
L’application mobile dispose également d’autres fonctionnalités notamment les statistiques (tous les cas de Covid-19 recensés à travers le monde, le nombre de personnes guéries de l’épidémie), un numéro vert (un bouton se trouvant en dessous du résultat de test. Il permet, au clic, de lancer automatiquement un appel aux urgences sanitaires en charge de la gestion de la crise épidémiologique), la sensibilisation sur la lutte contre la pandémie, etc.
L’application présente par ailleurs, une valeur ajoutée dans la mesure où, elle offre la possibilité de cartographier les zones d’infection, ce qui permet alors de limiter les déplacements vers ou en provenance de ces zones pour une meilleure prévention.
Innocent D H
C’est une facilité de réponse de la Banque africaine de développement (BAD) en vers les pays africains dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une aide destinée à la fois aux gouvernements et au secteur privé, précise l’institution financière.
Les 10 milliards octroyés par la BAD constituent l’une de ses mesures de riposte contre la pandémie de coronavirus dont les pays africains en sont victimes . C’est dans cette optique que le président de cette institution, Akinwumi Adesina souligne dans un communiqué : « ce paquet tient compte des défis budgétaires auxquels de nombreux pays africains sont confrontés ».
Pour le président de la BAD, « l’Afrique est confrontée à d’énormes défis budgétaires pour répondre efficacement à la pandémie de coronavirus. Le Groupe de la Banque africaine de développement déploie tous ses efforts pour aider l’Afrique en cette période critique ». Cette facilité permettra ainsi aux pays africains à accélérer leurs efforts en vue de contenir la propagation du Covid-19, affirme le nigérian, en outre.
5,5 milliards de dollars de cet argent servira pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque africaine de développement. 3,1 milliards de dollars sont destinés aux opérations souveraines et régionales pour les pays du Fonds africain de développement, l’arme financière de la Banque qui s’adresse aux pays à économies fragiles. Le secteur privé quant à bénéficiera d’un montant de 1,35 milliard de dollars.
La BAD avait le 17 mars 2020, levé un montant de 3 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à travers un emprunt obligataire social. Il était question d’atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations africaines et les économies du continent.
La semaine dernière, le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le décaissement d’une somme de 2 millions de dollars sous forme d’aide d’urgence en faveur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’institution renforce ainsi sa capacité à aider les pays à aider les pays africains à maîtriser la pandémie de coronavirus.
Innocent D H
En date du 07 avril 2020, un passager âgé d’une trentaine d’années suspecté d’infection au covid-19 a été intercepté à bord d’un bus de transport commun à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème. Plus de peur que de mal, il vient d’être testé négatif au Centre pasteur de Garoua.
Selon les informations largement relayées le 07 avril dernier par Nord Actu, un bus de voyage Danay express a été intercepté à Boklé et immobilisé de 12 heures à 17 heures. A son bord se trouvait un passager suspect d’être positif au Covid-19. Il serait parti de Yaoundé et aurait transité par Ngaoundéré.
« L’alerte a été donné à la suite d’un test de température réalisé sur le passager suspect. Par la suite des prélèvements ont été réalisés sur le concerné par des laborantins de l’hôpital régional de Garoua et l’ensemble des passagers ont été conduits dans cette formation sanitaire », avait révélé notre source.
Ce mercredi, la même source fait savoir que les résultats des examens effectués au Centre pasteur de Garoua ont indiqué que le suspect passager a été testé négatif et libéré. « Les passagers du bus ont été également libérés à 2 heures du matin », apprend-on.
Pour l’heure, plus de peur que de mal, les régions septentrionales du Cameroun n’ont pas encore enregistré de cas confirmés de coronavirus. Une heureuse nouvelle qui ne doit pour autant pas faire perdre de vue aux populations que le risque zéro n’existe pas, d’où l’impératif de prévenir la propagation de cette pandémie. Pour cela, l’observance des mesures barrières doit être de mise notamment des mesures d’hygiène et de distanciation sociale édictées par les pouvoirs publics.
Les statistiques publiées par Crtv web alert, signalent que le Cameroun enregistre en date du 08 avril 2020, 730 cas positifs, 45 nouveaux infectés, 660 actifs, 60 guéris et 10 décès.
Innocent D H
Elle sera présidée ce Jeudi par le Premier Ministre – Chef du gouvernement à l'auditorium des services dont il a la charge
Dans l’invitation qui leur est adressée, il est demandé à chaque représentant du parti politique de l’opposition de se « Munir de la contribution écrite de sa formation politique à la stratégie de lutte contre le Corona Virus au Cameroun… ».
Une action saluée par ces formations politiques
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« Nous saluons cette ouverture d'esprit du Gouvernement de la République, dans la mesure où la lutte contre le COVID-19 transcende objectivement nos différences d'opinion politiques. Nous souhaitons vivement que les différentes contributions pertinentes soient immédiatement mises en œuvre, contrairement aux us de notre gouvernement pour le bien de nos populations ».
Front pour le Salut National du Cameroun
« Nous prenons en compte cette ouverture d’esprit et cette volonté du Président de la République de tendre la main aux partis politiques de l’opposition parce qu’à l’heure actuelle, nous devons aller au-delà des clivages politiques et penser au bien être de tous nos compatriotes. Ils nous ont fait confiance et au lieu de nous lancer dans des luttes de quête du pouvoir, il est temps de faire front commun et nous débarrasser de cette pandémie qui ne choisit ses victimes dans aucun camp. Le Président de la République nous appelle une fois de plus à la table de discussion et nous allons apporter notre contribution… ».
Union Démocratique du Cameroun
« Mieux vaut tard que jamais, sommes nous tentés de dire mais, à l’Udc, nous pensons que l’heure n’est plus aux débats politiques. Il est plutôt question de mener une lutte sans merci contre cette crise sanitaire et nous allons bien évidement donner au Premier Ministre nos contributions et il est simplement question de ne pas les mettre dans un tiroir et jeter les clés. Nous invitons le gouvernement à la mise en place, dans les plus brefs délais des propositions que nous allons faire pour le bien de tous… ».
Urgence Nationale
La lutte contre le Corona Virus est devenue une urgence nationale au Cameroun et depuis quelques jours, l’on a vu des mesures qui sont prises par l’autorité, afin d’épargner le plus grand nombre de personnes.
L’apport des acteurs politiques, la convergence des idées pour le bien commun va peut être apporter la solution dont le Cameroun a besoin afin de limiter le nombre de contaminations et de ce fait, épargner la vie des Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
En cette période de riposte contre la propagation du Covid-19, l’accès aux produits de grande consommation n’est pas facile pour les populations avec les mesures de restriction des mouvements des personnes et des biens édictées par le Gouvernement. Consciente de cette dure réalité, la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) a décidé de voler au secours des citoyens, elle déploie dans certaines villes du pays des marchés périodiques et magasins témoins.
De sources crédibles, l’on apprend que ce sont les villes de Yaoundé et Douala qui sont concernées par les marchés périodiques, les régions du Sud, de l’Est et la partie septentrionale du pays par les magasins témoins. Selon les responsables de cette structure étatique, il est question de faciliter l’approvisionnement des ménages en cette période de restriction des déplacements et autres rassemblements, du fait de la crise imposée par le coronavirus.
Outre la mise à disposition des populations des produits de première nécessité, la Mirap compte à travers ce déploiement mettre fin aux actes peu commode de certains commerçants des marchés traditionnels qui excellent dans la spéculation depuis la survenue de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Selon les informations confiées à Cameroon Tribune par Cyprien Mbamzock, le responsable de cette structure, les ventes vont s’opérer pendant une période d’un mois renouvelable en cas de besoin. Ces espaces marchands restent accessibles de 08 heures à 17 heures. A Ngaoundéré en l’occurrence, les magasins témoins proposent trois types de riz. Il s’agit des brisures, le marchand et le luxe. Pour les prix, ils varient entre 8.500 F et 12.500 F le sac de 25 Kg. Le sac de 50 Kg s’achète entre 15.500 F et 18.500 F. Un kilogramme de viande de bœuf avec os se vend à 1.800 F, et celui sans os à raison de 2.300 F.
Des marchés d’approvisionnement seront organisés ce mois à Yaoundé et à Douala
Plusieurs autres types de produits sont aussi proposés aux ménages à bon prix, c’est le cas des poissons, des pâtes alimentaires, du sucre. D’après ce responsable, les marchés sont ouverts tous les jours. « Avant cette opération spéciale, ils ouvraient seulement de mercredi à samedi », explique l’administrateur général. Pour la prévention de la propagation du coronavirus, les boutiques de la Mirap sont équipées de gants, de cache-nez ainsi que du nécessaire pour se laver les mains. L’administrateur fait également savoir que les sociétés de production, les coopératives, les opérateurs économiques et les exploitants agricoles intéressés pour l’approvisionnement des magasins témoins de vente peuvent contacter les agents de relais de la structure.
Innocent D H
A cause de la pandémie de coronavirus qui freine l’activité économique mondiale, la Crtv, média audiovisuel de service public envisage qu’il est inévitable pour l’Etat du Cameroun de procéder à correctif de ses prévisions budgétaires pour l’exercice en cours.
En effet, le pays de Paul Biya comme de nombreux autres pays du globe subi de plein fouet les méfaits du coronavirus, ce qui handicape ses principales sources budgétaires à savoir : les recettes pétrolières, fiscales et douanières. Pour l’exercice 2020, l’Etat du Cameroun avait arrêté son budget en recettes et en dépenses à la somme de 4.951, 7 milliards de FCFA, avec un taux de croissance de l’ordre de 4%, qualifié de hypothétique par de nombreux observateurs.
Le pays projetait engranger des recettes pétrolières de plus de 430 milliards de FCFA. Cependant, avec la chute du baril à l’échelle internationale, le Cameroun dont l’espoir est fondé sur l’exportation du pétrole brut voit son objectif bloqué. Le budget de l’année en cours a été élaboré avec un baril à 57 dollars, mais le brut se négocie aujourd’hui autour de 20 dollars.
Le Covid-19 a également profondément impacté les échanges, entraînant la diminution des flux avec la fermeture des frontières mais aussi la chute des transactions. Ce qui est inévitablement à l’origine de la chute des recettes douanières et fiscales qui constituent d’importantes ressources budgétaires qui devaient être mobilisées.
Le Cameroun attend ainsi moins des 2900 milliards de FCFA des recettes pétrolières, douanières et fiscales qu’il s’était fixé en décembre 2019. Tous ces indicateurs contribuent donc à dire avec plus de certitude que l’Etat du Cameroun s’achemine vers un correctif de son budget de 2020 afin de mieux l’adapter à la conjoncture actuelle imposée par la menace du Covid-19.
Innocent D H