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Les premières doses vaccins chinois anti-Covid 19 disponibles au Cameroun depuis plusieurs sont d’ores et déjà administrées aux cibles notamment les personnels de santé et personnes âgées de plus de 50 ans souffrant d’autres pathologies. Au sein de la population, plusieurs personnes adhérentes à cette méthode préventive du virus mortel. En revanche, d’autres, même dans les principales catégories sociales sus évoquées, expriment leur méfiance face au vaccin dont ils redoutent les effets secondaires eu égard aux controverses actuelles sur la question.  

 

Pour une partie de la population camerounaise, l’arrivée du vaccin contre le coronavirus est un véritable ouf de soulagement dans la mesure où pour elle, il s’agit du moyen le plus sûr pour se protéger de cette maladie mortelle. C’est le cas de Elie qui espére recevoir sa première dose de vaccin dans les prochains jours. « J’étais à l’hôpital régional de Garoua, on m’a dit qu’on est en train de vacciner le personnel médical. Le moment venu si le vaccin est accessible à tous, je me ferai aussi vacciner puisque le corona est une vérité et continue d’endeuiller des milliers de familles. Donc, si le vaccin est déjà là, je rends grâce à Dieu ! Je suis prêt à inviter toute ma famille à accepter de prendre le vaccin », affirme-t-il.

Scepticisme des autres

Si plusieurs personnes se montrent réceptives par rapport à la vaccination contre la Covid-19, d’autres par contre préfèrent jouer la carte de la prudence. Cette prudence Caroline Waïda, enseignante, sait pourquoi elle la brandit, « J’ai comme l’impression que le vaccin est un problème politique. Dans les réseaux sociaux, j’observe que les blancs font semblant de se faire vacciner, alors que chez les africains, le vaccin est douteux. Tout ça me décourage, vraiment je ne suis pas prête pour le moment. Avec le temps, si beaucoup de gens se font vacciner et que dix ans plus tard, ces personnes n’ont pas de conséquences négatives, nous tous allons adhérer sans problème », hésite cette dame. Fidèle Wadak, ingénieur de laboratoire, doute aussi de la fiabilité du vaccin chinois, et il a ses raisons, « Je pense que le vaccin-là ne me concerne pas. J’ai la possibilité de préparer mes anticorps contre les infections étrangères à l’organisme et surtout concernant la pathologie à corona ».   Pour Joseph Fopa, il faut que les autorités publiques se fassent d’abord vacciner en masse pour encourager les citoyens ordinaires. « Si on constate que cinq, six voire dix de nos ministres se font vacciner, on va les suivre naturellement », souhaite cet étudiant.

Large communication souhaitée

Pour mieux atteindre les objectifs escomptés, les populations souhaitent une plus large communication autour du vaccin anti-Covid. « Il faut qu’on soit convaincu qu’il n’y ait pas d’effets néfastes parce que nous ne devons pas être des cobayes d’autant plus que la science chez-nous n’est pas très développée, si non nous-mêmes, aurions dû fabriquer notre propre vaccin. Déjà notre pharcopée traditionnelle domptent toutes les maladies du monde pour n’avoir pas eu confiance à nos tradipraticiens », s’interroge Caroline. « Si le vaccin est bon, il n’y a pas de problème. Et si les autorités communiquent bien sur les avantages de ce vaccin, je pense que les Camerounais pourraient adhérer à l’unisson. Je suis un républicain avant tout, si le Gouvernement communique je serai d’accord pour la sensibilisation des populations sur la fiabilité du vaccin », promet Joseph.  

Au-delà de toute spéculation pessimiste, il y a donc lieu que les populations sachent qu’aucun pays au monde n’accepterait de décimer sa population au prix d’un supposé avantage à tirer derrière un vaccin. Si les autorités s’y engagent, c’est certainement parce qu’ils ont certainement suffisamment conscients de l’efficacité du vaccin sans surtout faire la sourde oreille face aux effets secondaires tant soupçonnés à travers le monde.

Innocent D H    

 

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C’est un phénomène que l'on dénonce depuis le début de ces magouilles autour des tests de dépistage de Covid-19. Des camerounais véreux qui profitent de la vulnérabilité de ceux qui ont besoin des résultats pour leur escroquer de l’argent. Dans un tel environnement, qu’est-ce qui garantit que ceux dont on dit qu’ils sont malades le sont vraiment ? Et qui sait si de nombreux contaminés prennent les avions à cause de mauvais trafic ? Ceci est le témoignage de l’homme politique Cyrille SAM MBAKA qui a vécu la terrible scène aux côtés de l’artiste Henri DIKONGUE.

 

Par un jeu d’écriture, les tests PCR passent de négatifs à positifs et sont signés du médecin. A moins de verser 50.000 FCFA le prix de la délivrance heureuse. Un tour de passe-passe qui dissimule une escroquerie à grande échelle. La contamination est généralisée. L’Ordre des médecins observe un silence assourdissant.

Un test PCR truqué et monnayé.

C’est la mésaventure arrivée à Henri Dikongué, musicien, auteur-compositeur émérite. A l’approche de son retour en France, il s’est rendu dans un laboratoire de la place pour effectuer un test PCR voyageurs. Rien de plus normal. C’est le sésame, l’attestation qu’il faut présenter pour tout voyage à l’étranger. Le test doit être négatif et dater de 72h.

La surprise du musicien a été totale de découvrir qu’il était positif au test. Sans imaginer une seule seconde que ce résultat était faux. Pas conforme à son état sanitaire réel. C’est donc de bonne grâce qu’il s’est soumis au traitement prescrit par le médecin Sans jamais songer à faire un contre test. Les conséquences ont été graves. Elles auraient pu être dramatiques voire fatales. Ses jambes ont pris du volume.

N’évoquons pas des détails plus intimes. L’artiste était au plus mal. Henri Dikongué s’est soigné pour une maladie qu’il n’avait pas. Et s’est rendu malade malgré lui.

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La chaîne des responsabilités.

On pensait avoir tout vu dans ce pays béni des dieux. Chaque jour apporte son lot d’extravagances, d’inattendus, d’inqualifiables. Pour les passagers tenus de présenter un Test PCR négatif 72 heures avant leur vol, c’est désormais la croix et la bannière. Un Epée de Damoclès semble suspendue au-dessus d’eux. Comment les cabinets médicaux sélectionnent-ils leurs victimes? La mafia du Covid est en place. Le patient est un mouton qu’il faut tondre.

C’est la mésaventure arrivée à Henri Dikongué. En attendant d’établir la chaîne de responsabilités, en attendant de savoir quand et comment ce juteux trafic a été mis en place. Une seule recommandation. En cas de test positif et si vous êtes dans le doute, faites-faire un contre test. Histoire de sortir de l’engrenage mortifère.

Que fait l’Ordre des médecins ?

La nouvelle arnaque consiste à envoyer aux futurs passagers, un sms indiquant que les résultats des tests PCR ne sont pas prêts. Ce qui provoque chez eux un stress intense. Ce qui les incite par le fait même, à passer à la caisse. Contre 50.000 FCFA, ils ont leurs résultats et un PCR négatif. Imparable. Il faut croire que dans notre pays béni des dieux... le faux est devenu une institution qui irrigue tout le corps social.

 Grosse Mafia autour des tests Covid-19 : « Nous avons payé 15.000 fcfa chacun et nous avons voyagé avec nos tests négatifs »

 

Cyrille Sam MBAKA, Homme politique

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L'annonce est du Gouverneur de la région du Littoral dans un communiqué rendu public le 12 avril dernier. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua informe que « dans les prochains jours » des « missions de contrôles inopinés » dans les lieux à forte affluence afin de s’assurer du respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre le coronavirus.

 

Ces missions de contrôles inopinés vont se déployer dans les lieux à forte concentration de la ville de Douala. Il s'agit notamment des établissements scolaires et universitaires où le respect des mesures barrières semble être foulé aux pieds. La décision du numéro 1 du Littoral par le relâchement des populations dans l’application desdites mesures, alors que la région fait face à une « recrudescence des cas de Cocid-19 ainsi que la hausse de la courbe des décès », déplore Samuel Dieudonné Ivaha Diboua dans le communiqué.

Une situation préoccupante qui fait de la région du Littoral, la région la plus touchée par la Covid-19 après celle du Centre. Le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale restent donc les meilleurs moyens de limiter la circulation du virus si l'on s'en tient aux affirmations des autorités sanitaires.

Pour réussir à toucher les cibles et à les faire coopérer, le Gouverneur demande aux leaders religieux, aux présidents des syndicats des transports urbains et interurbains de personnes, aux chefs traditionnels, aux chefs d’entreprise et aux responsables d’établissements scolaires de « prendre toutes les dispositions à leur niveau et de veiller à l’application stricte des mesures de distanciation, du lavage des mains et du port systématique du masque dans leurs différentes communautés ».

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Innocent D H

 

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Les premières doses du vaccin britannique Astrazaneca doivent arriver au Cameroun d’ici le 17 avril 2021.

Visiblement, le Cameroun n’a pas renoncé au vaccin britannique Astrazaneca. Etant donné qu’hier 12 avril 2021, sur les antennes du Poste national précisément à l’édition du journal de 13 heures, un responsable du ministère de la Santé a indiqué que d’ici le 17 avril 2021, le pays va réceptionner 400 000 doses de ce vaccin, qui au tout début de son administration dans certains pays de l’occident comme le Danemark, avait créé la polémique du fait de formation de caillots sanguins observés chez les personnes vaccinées.

Le Cameroun va donc joindre aux 200 000 doses de vaccin Sinopharm qui lui ont été données par la Chine, les 400 000 d’Astrazaneca pour bien mener sa campagne de vaccination qui a débuté hier dans la ville de Yaoundé. Avec donc ces nouvelles doses, la vaccination pourra être élargie à des personnes autres que les cibles arrêtées à savoir le personnel de la santé, les personnes de plus de 50 ans ne présentant pas de comorbidités.    

A titre de rappel, le gouvernement a créé un Centre de veille et d’écoute qui aura la charge d’accompagner les personnes vaccinées en cas de manifestations post vaccinale indésirables (MAPI). Ces personnes peuvent avoir accès au Centre d’écoute et de veille en composant le numéro 1510 ou en visitant le site internet www.dpml.cm.

Dans une note d’information du ministère de la Santé qui a été rendue publique hier, le gouvernement encourage les populations à se faire vacciner. Dans les Délégations régionales et les Districts de santé, les personnes désirant se faire administrer les doses du vaccin anti Covid-19 pourront être bien renseignées.

Liliane N.

 

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Le Dr Malachie Manaouda s’est fait administrer sa dose de vaccin Sinopharm ce lundi matin.

 

C’est à l’annexe n°2 de l'hôpital central de Yaoundé, que le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé (MINSANTE) s’est fait administrer le vaccin anti Covid-19. Selon Ken Clavers chef de la Cellule de Communication du ministère de la Santé, le Dr Manaouda a voulu prêcher par l’exemple. Comme lui, le Secrétaire Général du MINSANTE, Mme le Délégué Régional de la Santé Publique du Centre ainsi que le chef du centre de traitement du Coronavirus d’ « ORCA » et des personnels de santé ont pris leurs premières doses de vaccin anti Covid-19.

Il convient de rappeler que le vaccin qui a été administré au ministre de la Santé ce lundi 12 avril 2021 et à ses collaborateurs, est l’un de ceux qui sont produits pas la Chine. Il est appelé Sinopharm. Une cargaison de 200 mille doses de ce vaccin offerte au Cameroun par l’empire du milieu a été réceptionnée hier dimanche 11 avril 2021 par le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute.

 Vaccin anti Covid-19 : Le premier ministre camerounais a réceptionné les premières doses

Le Dr Malachie Manaouda en se faisant administré sa dose de vaccin anti Covid-19, a donc surpris certains camerounais, qui ont visionné son entretien avec le journaliste Jean Bruno Tagne. Interpellé sur le fait que le Chef de l’Etat, ou le chef du gouvernement ou même lui devrait être les premières personnes à se faire injecter ce vaccin en mondo vision comme on l’a vu au Gabon, au Sénégal, il avait demandé à ce que la politique ne se mêle pas à la science. Il avait indiqué que la priorité sera donnée aux personnels de santé. Après avoir donc pris son vaccin ce matin, il a déclaré «je me sens très bien ».

 

Liliane N.

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Le Dr Guy Sandjon indique à ses confrères médecins du Cameroun engagés dans la lutte contre le Coronavirus, qu’il ne cesse de porter pour eux auprès des autorités, des doléances relatives aux équipements de protection individuelle, aux primes et des doses de vaccin.

Dans la note qu’il adresse à ses confrères médecins, le Dr Guy Sandjon président de l’Ordre national des médecins du Cameroun indique que cette nouvelle vague de la pandémie du Coronavirus fait peur. Aussi il observe qu’elle est plus fatale pour les professionnels de santé qui au quotidien sont appelés à y faire face. Aussi et de ce fait, en sa qualité de président de l’Ordre, il n’a ménagé aucun effort pour la protection de ses confrères.

Il affirme avoir plaidé auprès des autorités pour des primes d’encouragement pour les médecins, la fourniture des équipements devant les protéger individuellement et les doses de vaccin dont ils doivent bénéficier.

Sur le point du vaccin anti Covid-19, le Dr Guy Sandjon note qu’il s’agit d’un vaccin comme peut l’être celui du BCG, la rougeole, la méningite pour ne citer que ces maladies. Pour lui, c’est le moyen sûr de se protéger contre le Coronavirus.

«Nous voulons surtout qu’il y ait le choix entre plusieurs vaccins possibles. En tout cas, nous serons prioritaires dans la campagne de prévention et de prise en charge», a écrit le Dr Guy Sandjon.

Il faut noter que le Cameroun attend ses premières doses de vaccin dès le 11 avril prochain. 522 centres de vaccination à travers le pays seront aménagés. Et c’est le Programme élargi de vaccination (Pev) à qui a été confié la gestion de la campagne nationale de vaccination qui devrait commencer dans les tous prochains jours. 

« Nous allons également mettre sur pied des centres de vaccination pour que les vaccins soient disponibles dans les 190 districts de santé. Nous les distribuerons dans les centres de santé », a précisé sur la CRTV, le Dr Tchokfe Shalom Ndoula, secrétaire permanent du Groupe technique central (Gtc) du Pev.

 

Liliane N.  

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Ils sont nombreux les voyageurs qui sont comme pris au piège des tests Covid. Face à la rareté des tests PCR dans les centres agréés, sans parler de la lenteur dans le service qui met parfois trois jours voir plus au lieu de deux comme recommandé par le ministre de la santé, face à tout cela, de nombreux voyageurs se laissent convaincre par le marché noir autour de cette affaire de tests.

 

Notre témoin a bien pris soin d’atterrir et de passer les contrôles de l’aéroport de Roissy Charles De Gaule en France avant d’autoriser que nous partagions son témoignage.

« Je me nomme Germaine Matsing, je vie en Belgique. Il y a quelques jours je suis venu au Cameroun pour prendre part aux obsèques d’un parent très proche dans la région de l’Ouest Cameroun. Comme c’est généralement le cas, les obsèques se déroulent le vendredi et le samedi. Puisque j’ai boulot pressant j’ai fait les réservations pour arriver au pays le vendredi matin par Douala et repartir dimanche soir par la même ville. De sorte qu’arrivée le matin du vendredi, j’ai environ 04 heures de temps pour arriver dans le village à l’Ouest.

Maintenant, j’ai appris qu’en quittant du Cameroun il me faut faire un test Covid. Or, selon les informations que j’ai, les seuls centres agréés où les voyageurs à partir de l’aéroport de Douala peuvent faire les tests c’est dans la ville de Douala. Mais comment quelqu’un qui arrive vendredi et doit repartir deux jours plus tard et en plus un weekend peut faire ? Il faut avouer que c’est compliqué. De plus, les tests ne sortent pas dans l’heure d’après, il faut attendre au moins 24 heures.

C’est alors que samedi, après l’inhumation, je me souviens qu’il faut que j’ai un test pour repartir le lendemain. Puisque je compte quitter le village le dimanche pour prendre le vol du dimanche soir. Je reussi à avoir un premier contact au sein de l’hôpital Laquintinie de Douala. Je lui explique ma situation, et il me demande 30.000 fcfa pour qu’il m’envoie les résultats négatifs sans que je n’ai besoin de faire le test. Quelques minutes plus tard, un frère j’en parle à un frère qui lui devait rentrer le mardi sur la France. Il me dit qu’il a un meilleur contact. Et ce dernier, que j’ai contacté, est à l’hôpital Général de Douala. Lui il nous a pris 15.000 fcfa chacun. Je lui ai transféré les sous et il m’a envoyé, via WhatsApp, dans les minutes qui suivaient les résultats négatifs de tests Covid avec les en-têtes. Bref un document qui a tout de légal. »

Comme on peut s’en rendre compte, avec ce test entre les mains, elle a pu traverser sans soucis les barrages à l’aéroport de Douala, et même pour entrer sur le territoire français. Comme quoi, ce test avait toutes les allures de vraies. Mais déjà on peut se rendre compte qu’il y a un réseau de distribution des tests PCR à des personnes qui n’ont jamais été prélevées.

 Alertes sur les mafias autour des tests Covid au Cameroun

 

Stéphane NZESSEU

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L'information est contenue dans un récent rapport publié par l'institution bancaire. La Banque africaine de développement (BAD) révèle que sous réserves de cette condition, le Cameroun parti d'une récession économique en 2020 du fait des effets néfastes de la pandémie de coronavirus, pourrait renouer avec la croissance économique.

 

Le rapport publié par la BAD porte sur les perspectives économiques en Afrique en 2021. Dans ce document, l'institution révèle que parti d’une récession économique en 2020 (-2,4% de taux de croissance), du fait des ravages du coronavirus, le Cameroun pourrait connaître la croissance en 2021 avec 3,5%, et 4% en 2022. Son la BAD, l’inflation devrait être de 2,3 % en 2021 et 2022, mais en dessous de la norme de 3 % établie par la Communauté économique et monétaire des Eats de l’Afrique centrale (Cemac).

La Banque africaine de développement, ces performances économiques dépendent largement de « la disponibilité d’un vaccin au début de (l’année) 2021, et de l’extinction progressive de la pandémie du Covid–19, à partir du second semestre 2021 ». Par ailleurs, même si la pandémie s’atténue à partir de juin 2021, il serait difficile pour le pays de décoller économiquement si les crises sécuritaires venaient à s’aggraver « aux frontières du pays (notamment à l’Est, frontalière avec la RCA, Ndlr) et dans deux de ses régions anglophones », apprend-on du document rendu public par la BAD.

A en croire plusieurs observateurs, le scénario catastrophe envisagé par la BAD pourrait bien se réaliser. En effet, bien que l’aggravation des crises sécuritaires soit peu probable, l’évolution de la pandémie du Covid-19, elle, inquiète les autorités du pays. De fait, alors que la 2ème vague fait des ravages au sein de la population, le Cameroun, disposé dans un premier temps à utiliser le vaccin AstraZeneca, vient de freiner ses ardeurs, en raison de la polémique qui enfle autour des capacités immunitaires et les effets secondaires de ce vaccin contre le Covid-19.

Innocent D H

 

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Dans les lettres d’invitation envoyées par Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique du Cameroun à de nombreux acteurs, aussi bien politique que de la Société Civile, en passant par les Administrations.

 

L’objectif est clair : Réfléchir à propos de la vaccination contre cette pandémie au Cameroun et, le rendez – vous est pris pour ce Mercredi, dans la salle des banquets  de la Croix Rouge nationale.

Pour le ministre de la Santé Publique, il est question de « Mettre en synergie, toutes les expertises permettant de comprendre les enjeux de cette nouvelle action, dans le contexte marqué à la fois par la résurgence de la pandémie, la propagation des rumeurs sur la maladie, son traitement thérapeutique et son vaccin… ».

Que dire justement de ces multiples rumeurs qui circulent à propos de ce vaccin ?

Notamment  l’AstraZeneca, suspendu depuis des semaines par de nombreux pays. Il s’agit entre autres de l’Allemagne, de la France, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, l’Islande ou encore les Pays-Bas, l’Italie… Et, plus proche de nous, la République Démocratique du Congo.

Des pays dans lesquels le taux de mortalité, lié à cette pandémie se fait de plus en plus croissant, à cause de ses nombreuses variantes. Chaque fois, les autorités sanitaires réagissent à des cas où des personnes vaccinées ont développé des problèmes sanguins parfois mortels, soit des difficultés à coaguler, soit la formation de caillots sanguins (thrombose).

Chez nos confrères de la presse internationale, on peut toutefois lire qu’ : « Il n’y a pour l’instant aucun lien avéré entre les problèmes de santé susmentionnés et le vaccin d’AstraZeneca, mis à part l’enchaînement chronologique. Si ce dernier est suspendu, c’est à titre préventif, le temps de s’assurer qu’un tel rapport n’existe pas…

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souligne d’ailleurs à cet effet que les événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation  sont rares  et qu’à ce stade rien n’indique qu’ils ont un lien avec la vaccination.

A ce jour, peu de cas ont été signalés en France, dont aucun cas de décès, dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place depuis le début de la vaccination».

Quid des moyens de prophylaxie nationale ?

Des réflexions doivent également être étendues jusqu’à ce niveau, au cours de la rencontre de ce 17 Mars, car, elles ont fait leurs preuves, à de multiples reprises.

Depuis l’annonce de l’arrivée de ce fameux vaccin au Cameroun, tout le monde ou presque refuse d’être utilisé comme cobaye car, il est évident que l’AstraZeneca est encore dans sa phase expérimentale et au lieu de l’envoyer en Afrique et particulièrement au Cameroun, les dirigeants des pays les plus touchés doivent garder chez eux, ce « cadeau empoisonné».

 

Nicole Ricci Minyem   

 

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Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale a demandé par ailleurs aux tenanciers de boutiques du marché central de ne plus laisser entrer dans leurs échoppes, des personnes qui n’arborent pas de masques de protection contre le Coronavirus.

Hier lundi 15 mars 2021, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) accompagné de Naseri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre et d’autres autorités, s’est rendu au marché central de Yaoundé. Le MINAT a procédé à la distribution de 2000 masques. Cette distribution entre dans le cadre de la deuxième campagne de sensibilisation contre le coronavirus lancée dans la région dont le patron est Naseri Paul Bea. Entre autres recommandations que le Ministre Atanga Nji a données aux commerçants, il a demandé que l’accès aux échoppes soit refusé à toute personne qui n’arbore pas le masque de protection contre le coronavirus.

«Ce sont les instructions du chef de l’Etat qui ont été répercutées au gouvernement par le Premier ministre : il faut intensifier la sensibilisation sur le respect des mesures barrières. Et c’est un devoir individuel et collectif. Tout le monde doit le faire, insister pour prêcher cette bonne nouvelle qui consiste à porter le masque, à laver les mains et à garder une distance qui permet de freiner la propagation du coronavirus», a-t-il déclaré.

Il convient de rappeler que du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a prescrit l’intensification de la sensibilisation contre la pandémie. Le chef du gouvernement a réitéré cette instruction lors de la réunion hebdomadaire du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie au Cameroun. Il a notamment insisté sur le port du masque, obligatoire dans les lieux publics depuis le 13 avril 2020. 

Il convient d’indiquer que les chiffres officiels rendus publics à la date du 12 mars 2021, indiquent que le pays compte 42 286 cas positifs confirmés, dont 36 362 rémissions et 633 décès.

Liliane N.

   

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Sunday, 05 June 2022 11:01