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Dans son éditorial du 13 mars dernier, le Capitaine de Frégates Atonfack Guemo a relevé des points qui, de son point de vue, annihilent toute volonté collégiale et républicaine qui pourtant auraient pu aider à vaincre la pandémie. Au contraire, poursuit-il pour le regretter, « l’on note une surenchère des appétits mercantilistes aux relents mortifères des firmes pharmaceutiques…

 

« Face aux effets néfastes de cette pandémie sur l’activité humaine, l’esprit de solidarité est malheureusement remplacé par une égoïste inclination à la thésaurisation des productions vaccinales, et à une diplomatie sanitaire aux conditionnalités lénifiantes ;

Mondialisation pour les uns, globalisation pour les autres. Quoiqu’il en soit de l’acception que l’on voudrait bien leur donner, il n’en demeure pas moins que la vulgarisation de ces deux vocables consanguins sera intervenue dans la foulée de la disparition du Bloc de l’Est.

L’espoir était alors nourri qu’avec la fin des rivalités hégémoniques entre superpuissances, les énergies longtemps tétanisées par la peur d’un regard castrateur allaient enfin se libérer. Le monde deviendrait plus égalitaire dans la distribution des responsabilités, et la répartition des ressources.

Trois décennies plus tard, force est de reconnaître que la gouvernance collaborative tant attendue a fait place à un retour de la prépotence des plus nantis, les flux idéologiques, culturels et commerciaux étant plus que jamais à sens unique. Même l’émergence de périls sanitaires emprunte cet axe Nord-Sud.

Citons la vache folle, le poulet à la dioxine, les épisodes de grippes aviaires, et aujourd’hui, le SARSCOV-2, alias COVID-19. Seul bémol, le fulgurant virus qui endeuille de manière indistincte peuples et nations, serait la seule chose véritablement mondialisée à l’heure actuelle

Mais en dépit des effets néfastes de cette pandémie sur l’activité humaine, l’esprit de solidarité qui devrait être de mise en ces moments de détresse planétaire, est remplacé par une égoïste inclination à la thésaurisation des productions vaccinales.

L’on ne serait certainement pas si éloigné que cela d’une future diplomatie sanitaire aux conditionnalités purement et simplement lénifiantes. D’autant qu’en soutien aux souverainismes à la mode sanitaire, l’on recense une surenchère des appétits mercantilistes de la part des firmes pharmaceutiques.

Et lorsqu’au coût prohibitif des produits médicamenteux, lorsqu’aux intentionnalités comminatoires, l’on ajoute les mesures restrictives de l’activité sociale, il peut sembler que la boucle soit bouclée, et que bientôt sonne le glas pour les peuplades qualifiées de déshéritées. Sauf que sur l’échelle comparative des taux d’affection et de mortalité, le Cameroun fait mieux que de la résilience. Nous sommes en résistance active au COVID-19.

Peut-être bien que dans son impénétrable mansuétude, la nature nous aurait dotés d’un degré d’immunité supérieure à la moyenne. Autant rendre cette immunité complète, par une stricte observance des règles d’hygiène personnelle et sociale. Le COVID-19 a en effet, suffisamment mis en exergue qu’avec très peu de moyens et beaucoup d’autodiscipline, il est possible de s’en prémunir.

Le respect des gestes barrières est à cet égard, la précaution universelle permettant à la fois d’éviter la maladie, d’assurer la normalité de l’activité sociale, et enfin, d’éviter à notre pays d’avoir à subir les déconvenues du diktat sanitaire, ce néo-esclavagisme en voie d’expérimentation.

Parce qu’il en va du COVID-19 comme d’autres affections, à savoir : Prévenir vaut mieux que guérir, faisons preuve de patriotisme sanitaire, revenons à nos bonnes vieilles mesures-barrières ». /-

 

N.R.M

 

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Face l’actualité abondamment dominée par la question d’une probable introduction du vaccin contre le coronavirus au Cameroun, la député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) demande aux populations de rester vigilantes. Nourane Foster observe que le Gouvernement ne communique pas assez et de façon claire sur le sujet, et constate la mise à l’écart du peuple et des scientifiques locaux.

 

« J’invite le peuple Camerounais à rester attentifs. L’absence d’une communication adaptée, l’exclusion du peuple et des scientifiques camerounais autour de la question du vaccin contre la Covid-19 par le Gouvernement contribuent à amplifier les inquiétudes légitimes des uns et des autres », écrit Nourane Foster dans une publication.

L’on se souvient, dans l’une de ses précédentes publications, l’élu du peuple avait indiqué en rapport avec cette question de vaccin anti Covid-19, du fait de la polémique ambiante que les membres du Gouvernement doivent être les premiers à se faire administrer et ce en mondovision. Nourane Foster s’est montrée opposée à l’idée de faire de la population, le cobaye dudit vaccin. Elle a indiqué sur sa page Facebook, « Vaccin contre le Covid-19 au Cameroun ! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les membres du Gouvernement doivent s’apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D’où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences... etc. ». 

Sur les ondes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Ministre camerounais de la Santé publique déclarait il y a quelques jours : « Sur la question du vaccin contre le Covid-19, je voudrai dire que la position du Président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Celle de dire, préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais, on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins (…) le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire », a relayé Dr Manaouda Malachie.

Innocent D H  

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Paul Ella, président de l'association African Revival invite le ministre de la Santé Publique à faire preuve de sagesse. C’est dans une lettre ouverte, adressée à Manaouda Malachie que l’acteur de la Société Civile fait ressortir des aspects qui, de son point de vue, devraient amener le ministre à évoquer l’inoculation du vaccin britannique à ses compatriotes avec beaucoup de circonspection.

 

« Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance, sous réserve d’information contraire, de votre annonce par médias sociaux interposés, de la très prochaine réception de 1,76 millions de doses de vaccins de la firme britannique contre le Covid19, dans le cadre du programme Covax.

Monsieur le Ministre, permettez-moi de vous porter le message d’inquiétudes, d’étonnements et même de consternation largement justifiés de millions de camerounais, soit l’écrasante majorité, à votre endroit, en tant que personnalité la plus autorisée en matière sanitaire dans notre pays.

D’où vient-il que le Cameroun se retrouve dans l’urgence d’administrer un vaccin aux camerounais, pour moins de 600 cas de décès prétendument du fait du Corona virus, soit un taux de mortalité d’à peine 0,0024% dont les 95% représentent les plus de 80 ans ?

Où est l’urgence d’une telle opération de masse pour notre pays quand on sait que ces vaccins sont :

Dans une phase expérimentale d’un procédé scientifique jamais testé sur l’Homme auparavant ;

Sans garantie d’immunité au-delà de quelques mois ;

Sans effets contre la transmission du virus à d’autres ;

Sans garantie de non contraction à nouveau du virus ; 

Potentiellement inefficaces face aux mutations actuelles et à venir ;

A l’origine de plusieurs effets secondaires et complications sévères, ainsi que de milliers de décès avérés et souvent dissimulés à travers le monde ;

Sans incidence sur les mesures dites barrière qui seront malgré tout maintenues ;

Sans aucune visibilité autonome sur la fin des restrictions de la vie quotidienne qui plombent notre économie et pénalisent principalement les couches les plus vulnérables telles que les personnes à faibles revenus et les PMEs sans véritables mesures d’accompagnement à la hauteur du préjudice ;

Fort de toutes ces interrogations légitimes des camerounais, Monsieur le Ministre, je dénonce :

L’obsession à faire vacciner une population contre un virus dont les chiffres officiels rapportent que plus de 90% des malades en guérissent sans vaccin ;

Un mimétisme servile des méthodes et pratiques étrangères à nos réalités locales ;

Une abdication facile et regrettable face aux injonctions impérialistes de l’Occident dont les priorités ne sont pas les nôtres ;

Une non-prise en compte de nos propres urgences au profit des sirènes extérieures ;

Un suivisme de la mouvance mondiale qui sacrifie les intérêts et restreint les libertés de vos concitoyens.

Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays

 

Monsieur le Ministre,

Tout en espérant vivement que vous prenez toute la mesure du risque d’ébullition sociale si jamais cette vaccination inopportune venait à être rendue obligatoire au Cameroun, je souhaiterais que vous éclairiez par voie officielle la lanterne des camerounais en cas de la seule option tolérable de son caractère volontaire.

Car nous craignons, de façon légitime, le caractère indirect de l’obligation à ce vaccin, par des contraintes similaires au passeport vaccinal en cours de préparation sous d’autres cieux.

Rien ne nous dit que cette fois encore, comme souvent, l’Afrique et le Cameroun ne suivront pas docilement. Mais aussi, comment parviendrez-vous à atteindre l’objectif des 80% des vaccinés que l’OMS a instruit et auquel vous avez souscrit dans le cadre de l’action concertée au niveau de la CEMAC ?

Vous avez par ailleurs annoncé que le personnel médical et les personnes du troisième âge seront prioritaires. Mais certaines interrogations demeurent.

Pourquoi avoir commandé des doses de ce vaccin avant d’avoir procédé à une évaluation des candidats éventuels en vue de calibrer les quantités nécessaires, au risque de gaspillages ou de pénuries ?

Pour le personnel médical, et toutes les autres personnes qui ne voudront pas se faire vacciner, pouvez-vous garantir à l’écrasante majorité des camerounais concernés qu’ils ne subiront ni stigmatisations, ni discriminations, ni sanctions, ni représailles de quelque nature que ce soit ?

Pourriez-vous organiser, avant l’administration du vaccin aux éventuels volontaires, une séance d’information publique avec nos plus éminents immunologues, virologues et autres professeurs de médecine, visant entre autres, la clarification sur la composition détaillée de ce vaccin anti-Covid, ses risques, le bien-fondé de se faire vacciner malgré les très insignifiants taux de létalité, de morbidité et de mortalité au Cameroun ;

Et comment vous comptez vous ravitailler par la suite pour assurer une succession des doses dans le respect des intervalles prescrits par les fabricants, sans qu’une éventuelle rupture d’approvisionnements ne rende inutiles ces premières injections, et comment éviter la transmission et la retransmission du virus une fois les volontaires vaccinés ?

Autant de questions auxquelles les camerounais sont en droit d’avoir des réponses préalables, dépourvues de toute ambigüité.

Enfin, il me paraît impératif, avant l’administration de ce vaccin dont l’innocuité reste hautement douteuse, de faire savoir aux camerounais volontaires, quels sont les termes du contrat entre le Gouvernement camerounais, la Cemac, l’Union Africaine, les firmes pharmaceutiques, l’Union Européenne, l’OMS et toutes les parties prenantes réelles ou supposées, mais aussi et surtout quelles sont les responsabilités du Gouvernement camerounais en cas d’effets secondaires. Votre clarification à ces sujets est hautement attendue des camerounais.

 

Monsieur le Ministre,

Je dénonce le délaissement des véritables problématiques sanitaires au Cameroun au profit des sirènes de distraction sous forme d’injonctions venues d’ailleurs.

Je dénonce que le Cameroun fasse le jeu d’une vaste mafia mondiale organisée par la haute finance internationale et le Big Pharma.

Je dénonce que le Cameroun ne se concentre pas sur ses priorités sanitaires et choisisse d’importer des paniques virtuelles.

Je dénonce que le Cameroun cède à une psychose fictive et importée quand les morts du paludisme se comptent par milliers chaque année sans aucune solution endogène définitive depuis des décennies.

Je dénonce que la mobilisation des efforts, des ressources financières, matérielles et humaines soient prioritairement orientées vers une pseudo urgence qu’on nous impose et qui, de fait, dilue les attentions sur des problématiques sanitaires les plus préoccupantes pour notre pays.

Je dénonce plus globalement une Afrique qui calque ses urgences sur des problématiques qui lui sont lointaines au détriment des dossiers internes brûlants et pourtant délaissés, tels que les mutilations, les assassinats et l’extrême misère à l’Est de la Rdc aux Nord et Sud Kivu depuis plus de 20 ans aujourd’hui du fait du Coltan que les entreprises occidentales et chinoises pillent allègrement, les irradiations d’enfants et les catastrophes écologiques au Niger du fait de l’exploitation anarchique de l’Uranium par les multinationales telles qu’Orano-Areva, les millions de cas de maladies d’enfants, de femmes et d’hommes ainsi que les millions de déplacés dans les zones de conflits en Afrique, entretenus à desseins par des intérêts étrangers, et j’en passe.

 

Monsieur le Ministre,

Les “sanctions” occidentales contre les dissidents à la campagne vaccinale injustifiée qui se profile au Cameroun ne concernent pas les 99,99% des camerounais qui ne craignent pas de ne plus pouvoir voyager pour l’étranger, soit parce que cela ne figure pas dans leurs projets de vie, soit parce que leurs vies ne dépendent pas de cette forme de chantages ubuesques.

Monsieur le Ministre, prenez le parti de votre peuple. C’est pour servir ses intérêts et garantir son bien-être que vous êtes en fonction à la tête de l’un des départements ministériels les plus importants d’un pays, et pas pour ceux de l’industrie pharmaceutique, quelle que soit leur force d’influence.

Monsieur le Ministre,

L’Afrique doit cesser de se définir et de se projeter sous le prisme déformant et trompeur de l’Occident.

Le Cameroun doit imposer sa vision du monde et son ordre de priorités, selon son propre agenda et ses propres objectifs. C’est un impératif aussi bien dans le domaine sanitaire que dans tout autre domaine.

Monsieur le Ministre, ce que j’implore ici, enfin, c’est que l’Afrique et le Cameroun sortent définitivement du statut avilissant de simple caisse de résonnance des sirènes occidentales.

Nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Nous n’avons peur de personne. C’est l’Occident, la Chine et le reste du monde qui ont besoin de l’Afrique, pas l’inverse.

Monsieur le Ministre, ce dont les camerounais ont besoin, ce n’est pas du vaccin anti-Covid. Les camerounais ont besoin d’emplois, d’eau potable, d’électricité sans coupures intempestives, d’hôpitaux et de plateaux techniques fournis et à la pointe des dernières technologies, de l’accès aux soins de santé, de la garantie de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se déplacer et de s’éduquer décemment. Les camerounais ne veulent pas se laisser distraire par des fictions sanitaires venues d’ailleurs.

Monsieur le Ministre, vous êtes face à l’histoire. Ne manquez une occasion unique d’inscrire votre nom dans le marbre plutôt sur du sable ».

 

N.R.M

 

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Quelquefois, l’on a même peur d’utiliser ces mots « Ateliers de couture », pour qualifier les espèces de réduits dans lesquels hommes et femmes, assis derrière des machines à coudre, sans port de masque et sans respect de la distanciation, laissent traîner des monceaux de tissus sur un sol qui semble avoir été nettoyé la dernière fois à l’époque de Mathusalem.

 

Ce sont ces tissus dont l’origine elle-même est douteuse, qui sont utilisés pour fabriquer les masques proposés aux Camerounais, tout simplement parce qu’il est important de tout mettre en œuvre et se faire un maximum d’argent. Une belle aubaine, étant donné que le Gouvernement a à nouveau prescrit le port des masques à cause de la pandémie.

Cet amer constat a été fait dans plusieurs ateliers de la ville aux sept collines. Morceau choisi au quartier Elig Edzoa, non loin du marché qui porte le même nom.

Un homme, d’un âge avancé a choisi la cour arrière de son domicile, pour y installer trois machines à coudre. Le local, mal éclairé contient aussi une table pour la coupe des vêtements et une autre sur laquelle les deux collaboratrices s’attèlent de temps en temps au repassage.

Malheureusement, le nommé Donfack Jean Apollinaire estime que les masques n’ont pas besoin de passer sous la chaleur d’un fer à repasser, puisque le marché sera très couru au cours des prochaines semaines.

« Ne pensez pas que nous refusons de suivre les règles d’hygiène mais, regardez vous-même le quartier, avec la poussière partout et comme les pluies ont commencé, l’on va patauger dans la boue. Quand j’achète les tissus au marché là derrière, madame les lave en utilisant le javel et le savon en poudre. On sèche et on coupe pour faire les masques ;

Les frondes se vendent dans les merceries donc, je crois qu’elles n’ont plus besoin d’un traitement spécial. Nous faisons pratiquement trois cent masques par jour, c’est ce chiffre que nous atteignons et, vous pensez que nous pouvons repasser tout ça » ?

Les doublures se font lorsqu’on y pense  

Donfack Jean Apollinaire : « Il y a certains masques sur lesquels nous mettons la doublure mais sur d’autres, vraiment dans le feu de l’action et parfois à cause de la fatigue, nous oublions. Alors, ce n’est pas toujours évident… ».

C’est pratiquement le même constat fait cette fois, au niveau du quartier Manguier. Là, c’est un certain Doumetang Hilaire qui a fait de sa véranda, un atelier de couture. Bien que le sol soit recouvert d’une espèce de gerflex, la saleté y règne en maître mot.

La proximité avec certains marchés, notamment (Etoudi et Elig Edzoa) est la raison qui a amené ces « couturiers » à s’installer dans leur domicile respectif.

Le masque se vend à 200 voire 300 frs, selon l’affluence du moment et, même s’ils ne sont pas tous pris, il n’en revient pas beaucoup étant donné que des enfants de la maison les vendent à la criée.

C’est sur ces tissus que l’on s’essuie les mains, la sueur, les chaises sur lesquelles les visiteurs s’asseyent. Les gênes de microbes qui se développent dans ces locaux ne sont-ils pas pires que le Covid-19 ?

Il est donc judicieux pour les usagers qui font le choix de masques de protection non pharmaceutiques de prendre des précautions et de les laver et désinfecter au mieux avant tout usage. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Tel est l’avis de la Fondation Camerounaise des Consommateurs (Focaco) qui après avoir lu le communiqué dont le motif et la signature étaient attribués à un proche collaborateur de Manaouda Malachie.

 

Il est également important de relever que le ministre de la Santé Publique, face aux multiples réactions de ses compatriotes, a réitéré le caractère volontaire de cette prise de vaccin ; Toutefois, il paraît important d’insister sur ce point précis afin que fake ou non, nul n’envisage de l’imposer.

Communiqué signé par Alphonse Ayissi Abena - Président exécutif Focaco et Président de la Coalition Internationale Contre le Coronavirus (CICC) au Cameroun

« Vaccination préventive: l’obligation annoncée n’est pas la bonne solution!* 

Un message porté du Secrétaire général du Ministère de la santé publique, signé le 9 mars 2021 et convoquant le même jour à 15h une réunion de concertation évoque en objet l'examen d'un projet de décret rendant la vaccination préventive obligatoire au Cameroun.

La Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco), représentant des milliers de patients, tient à préciser qu'aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé du patient. Si le nourrisson ne peut évidemment pas émettre un tel consentement, ses parents devraient pouvoir décider en toute connaissance de cause pour leur enfant.

L’obligation vaccinale que veulent imposer les pouvoirs publics générera tant de questionnements et d’inquiétudes chez la Focaco. Le principe d’obligation vaccinale n’instaure pas la confiance, pire, il est contre-productif. Au titre de la liberté individuelle, le citoyen se place dans une position de défiance, voire de défense.

Le risque est de voir encore plus de patients se détourner de la médecine conventionnelle. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des personnes suivies exclusivement par des thérapeutes alternatifs car ils se méfient des médecins. En dehors du parcours de soins classique, ces personnes s’exposent à des retards diagnostiques et mettent leur santé ou celle des autres en danger.

La Fondation camerounaise des consommateurs estime que l'obligation vaccinale contre la Covid-19 sera moins efficace que le traitement déjà disponible.

En effet, le traitement contre la Covid-19 est moins coûteux pour l'Etat du Cameroun que les doses de vaccins britanniques Astra Zeneca attendus au Cameroun dans deux semaines.

Et que faire si ce vaccin ne protège pas plus d’une année ou que le virus acquiert des mutations lui permettant de ne plus être reconnu par une personne qui a déjà été vaccinée? 

A force de crier au loup, les autorités de santé risquent de voir la confiance dans la vaccination s’éroder encore plus, au risque qu’elle ne soit plus suffisante le jour où son efficacité sera avérée à 99%.

Regagner la confiance des Camerounais envers les vaccins est un travail de longue haleine qui ne passe pas par l’autoritarisme et la répression, mais par une politique bienveillante et adaptée à notre époque, menée par des personnes sans lien d’intérêt avec l’industrie vaccinale ».

 

N.R.M

 

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L’information est contenue dans une note d’information du Directeur général des douanes (DGD). Fongod Edwin Nuvaga annonce la saisie de 150 000 masques de protection de contrebande le 05 février 2021 à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.

 

Des précisions faites par Quentin Achille Dima, chef de cellule de la surveillance douanière à Direction générale des douanes, « Dès que les conditions et le circuit d’importation n’ont pas été respectés, qu’on ne connait pas le pays d’origine ni le fabricant des produits, forcément il y a des doutes sur la qualité de ces masques. On s’interroge sur leur capacité à ne pas laisser filtrer les particules, à protéger. Et comme les masques relèvent du domaine sanitaire, ils ont été mis à la disposition de la délégation du ministère de la Santé publique ».

Cette prouesse de la Douane camerounaise s’inscrit dans le cadre de l’opération « Stop2 » de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) visant la sécurisation des envois transfrontaliers, la distribution des vaccins, médicaments, fournitures et équipements médicaux (masques de protection, médicaments, gels hydro-alcooliques) dédiés à la lutte contre la Covid-19.

En rappel, le DGD, Fongod Edwin Nuvaga, prescrivait à tous les chefs d’unités et responsables des opérations Halcomi III (nom de code d’une opération de lutte contre la contrebande et les produits contrefaits) une alerte maximale « en vue d’une participation honorable du Cameroun » à cette initiative de l’OMD. C’était ans un message daté du 19 janvier 2021.

Des actions que la douane camerounaise inscrit dans la continuité afin de poursuivre avec brio son combat sans relâche contre la contrebande et le commerce illicite. Toute chose devant permettre de garantir la protection du tissu économique national du pays contre d’éventuelles attaques sous quelques formes que ce soit.

Innocent D H

 

 

 

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La pandémie du coronavirus continue de faire parler de lui dans le monde. Elle augmente d’ailleurs sa capacité de nuisance dans de nombreux pays à en croire l’actualité autour de l’évolution de la maladie. Une situation qui semble imposer un retour aux restrictions qui s’étendent notamment aux établissements scolaires qui décident de fermer tout simplement.

 

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale du Fonds des Nations pour l’Enfance (Unicef).

L’organisation internationale n’a pas oublié l’impact qu’a eu le précédent confinement sur la scolarité des enfants. Selon l’Unicef, une nouvelle fermeture d’écoles entraînerait quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés. C’est pourquoi, cette institution est contre d’éventuelles décisions qui compromettraient l’avenir de cette tranche sociale pour qui, l’éducation est l’un des droits les plus absolus. Ce qui porterait apprend-on à un nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que le monde n’a réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts. Dans une déclaration parvenue à l’agence de presse africaine (APA News) Mme Fore souligne : « Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices ».

Le Directeur général de l’Unicef indique par ailleurs : « La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut ».

Innocent D H

 

 

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Le biyayiste Charlemagne Messanga Nyamding trouve que l’Honorable Jean Michel Nintcheu est un vrai opposant.

On sait qu’avant que Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat Secrétaire général à la Présidence de la République commande un audit des fonds alloués à la lutte contre le Coronavirus, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (SDF) avait déjà lancé des accusations de détournement contre le Ministère de la Santé. Invité du débat dominical d’Equinoxe Tv du 27 décembre 2020, Charlemagne Messanga Nyamding a indiqué que ce dernier est dans son rôle. Il a raison de demander à ce qu’on enquête sur les fonds suscités. Il a d’ailleurs précisé que dans les Etats modernes, le premier contre-pouvoir est le Parlement.

«L’Honorable Nintcheu est dans son rôle..Il a raison de demander une enquête parlementaire», a déclaré l’enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Le Pr Messanga Nyamding a rappelé au passage que c’est le SDF, parti politique du Député Jean-Michel Nintcheu, qui était à l’origine de la révélation du scandale de corruption baptisé «Mounchipougate». Tout naturellement, il a salué l’attitude de l’Honorable Nintcheu qui se trouve être à l’origine de plusieurs enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19. «C’est ce type d’opposant que nous voulons. Des gens qui construisent idéologiquement et dans la République leurs revendications», a-t-il déclaré.

Certains camerounais comme Justin Roger Noah du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ayant indiqué leur réticence par rapport à l’audit commandé, le Pr Messanga Nyamding a affirmé qu’il comprend leur position.

«Je pense qu’ils ont raison de douter. Nous avons des instruments nationaux de lutte contre la corruption. Je vois la CONAC, l’ANIF, les structures interministérielles de lutte contre la corruption, le CONSUPE. Mais il faut mettre un bémol. C’est vrai que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse, le CONSUPE et la CONAC sont des services rattachés à la présidence de la République. Si vous faites un bon bilan, si vous comptez le nombre de personnes qui sortent de la Présidence de la République et qui sont aujourd’hui en prison, les Camerounais ont raison de dire: «nous sommes devenus Saint Thomas, il faut voir pour croire», a-t-il déclaré.

Liliane N. 

 

 

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L’annonce a été faite ce Vendredi par l’Organisation Mondiale de la Santé qui dit avoir mis en place un dispositif avec l’Alliance pour les Vaccins (Gavi).

 

Ce mécanisme, nommé Covax (Covid-19 Vaccine Global Access), a déjà « obtenu près de deux milliards » de doses jusqu’à présent, a fait savoir le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

Près de 190 pays concernés par le mécanisme Covax

Cette annonce intervient alors que plusieurs pays ont lancé en grande pompe ces derniers jours leurs programmes de vaccination contre le Coronavirus,  comme aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. L’OMS s’est elle fixée comme objectif de disposer de 2 milliards de doses de vaccins d’ici la fin de 2021, dans le cadre du mécanisme Covax, auquel participent actuellement 190 pays, dont 92 à revenu faible et intermédiaire.

Dans un communiqué, l’OMS et Gavi ont indiqué qu’il était désormais possible de « planifier les premières livraisons de vaccins au cours du premier trimestre 2021, la première tranche de doses – suffisante pour protéger les travailleurs de la santé et des services sociaux – étant livrée au cours du premier semestre 2021 à toutes les économies participantes (au mécanisme Covax) qui ont demandé des doses dans ce délai ».

Des accords avec trois laboratoires

D’autres livraisons de doses à tous les participants suivront au cours du second semestre de 2021, l’objectif étant de fournir des doses pour jusqu’à 20 % de la population des pays participants avant la fin de l’année, a précisé le communiqué.

« Les annonces d’aujourd’hui offrent la voie la plus claire à ce jour pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie en protégeant les populations les plus vulnérables dans le monde entier », a relevé le communiqué. Et des doses supplémentaires permettant d’atteindre des niveaux de couverture plus élevés seront disponibles en 2022

Les organisations partenaires soulignent que toutes ces livraisons de vaccins dépendent de plusieurs facteurs, tels que les approbations réglementaires et l’état de préparation des pays. Des accords ont été signés jusqu’à présent avec trois laboratoires – AstraZeneca, Novavax et Sanofi-GSK, qui n’ont pas encore été autorisés par les autorités nationales.

Mais l’OMS a indiqué vendredi avoir signé un accord avec le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson portant sur 500 millions de doses du candidat-vaccin Janssen, qui n’a pas encore été autorisé.

« L’arrivée des vaccins nous donne à voir la lumière au bout du tunnel »

L’OMS mène par ailleurs des discussions avec Pfizer dont le vaccin a été autorisé par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Celui de Moderna, avec qui des discussions sont également en cours, est en passe de l’être aux Etats-Unis.

« L’arrivée des vaccins nous donne à voir la lumière au bout du tunnel », a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Mais nous ne mettrons véritablement fin à la pandémie que si nous y mettons fin partout en même temps, ce qui signifie qu’il est essentiel de vacciner certaines personnes dans tous les pays, plutôt que toutes les personnes dans certains pays », a-t-il ajouté.

L’OMS et ses partenaires soulignent également que le succès de ce projet colossal dépendra également des fonds reçus. « Grâce au soutien généreux de donateurs souverains, du secteur privé et philanthropique », le mécanisme Covax « a atteint son objectif urgent de collecte de fonds pour 2020, soit 2 milliards de dollars », mais au moins 4,6 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires en 2021, a indiqué le communiqué.

 

N.R.M

 

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Jean Castex l’a fait ce  mercredi, à quelques semaines du démarrage prévu d’une campagne qui inspire à la fois de la défiance et de l’impatience aux Français.

 

Le Premier ministre et le ministre de la Santé Olivier Véran doivent quant à eux s’exprimer devant les députés à partir de 16h30, avant un débat sans vote. Le même exercice aura ensuite lieu jeudi devant le Sénat, à majorité de droite.

« L’objectif, souligne Matignon, est de jouer la carte de la transparence totale, de la concertation et de l’échange, parce que c’est par là qu’on gagnera la confiance ».

« Chaque Français pourra se faire son idée », ajoute le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM), conscient que la défiance est particulièrement forte en France, où 59.072 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie.

Selon un sondage de l’agence sanitaire Santé publique France, seule la moitié (53 %) des Français interrogés en novembre veut se faire vacciner, contre deux tiers (64 %) en juillet, un chiffre parmi les plus faibles au monde.

Le gouvernement sous pression

Pour l’exécutif, c’est un sujet particulièrement sensible qui met toute la chaîne gouvernementale sous pression, après les cafouillages sur les masques et les tests. « Il y aura besoin de beaucoup de transparence, de clarté, de précisions, sur les doses, l’acheminement » et « qui pourra vacciner », réclame le socialiste Boris Vallaud, qui a le sentiment que la France « est à la traîne » en la matière.

Olivier Véran avait déjà esquissé le 3 décembre les trois phases de la future campagne de vaccination : d’abord dans les Ehpad début janvier, puis « entre février et mars » pour les personnes présentant des facteurs de risques, puis la campagne « grand public » à partir du printemps.

Selon Matignon, le débat au Parlement qui vient remplacer celui prévu sur la politique migratoire, ne devrait pas apporter de nouveaux éléments sur ce calendrier et le détail des publics concernés. Au cours d’un déjeuner mardi avec les patrons des groupes de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a toutefois évoqué l’idée de lancer la campagne de vaccination le même jour dans tous les pays européens.

Or sous la pression de l’Allemagne notamment, l’Agence européenne des médicaments a annoncé mardi qu’elle se pencherait finalement le 21 décembre – une semaine plus tôt que prévu – sur le sort du vaccin Pfizer-BioNTech, ouvrant la voie à un possible début des vaccinations en Europe avant la fin de l’année

Pas question cependant de brûler les étapes, surtout dans un contexte de défiance forte. Dans un entretien mercredi au Parisien, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, estime qu’il « n’y a pas d’urgence à immuniser la France entière » et dit que « cela prendra jusqu’à fin avril, voire mai, pour immuniser les 22 millions de Français les plus à risque ».

« L’arrivée des vaccins n’aura pas d’impact sur le premier trimestre 2021 et très peu sur le deuxième », ajoute-t-il, invitant les Français à « tenir bon » face au risque d’une troisième vague qui « n’est pas négligeable ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01