Dans les lettres d’invitation envoyées par Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique du Cameroun à de nombreux acteurs, aussi bien politique que de la Société Civile, en passant par les Administrations.
L’objectif est clair : Réfléchir à propos de la vaccination contre cette pandémie au Cameroun et, le rendez – vous est pris pour ce Mercredi, dans la salle des banquets de la Croix Rouge nationale.
Pour le ministre de la Santé Publique, il est question de « Mettre en synergie, toutes les expertises permettant de comprendre les enjeux de cette nouvelle action, dans le contexte marqué à la fois par la résurgence de la pandémie, la propagation des rumeurs sur la maladie, son traitement thérapeutique et son vaccin… ».
Que dire justement de ces multiples rumeurs qui circulent à propos de ce vaccin ?
Notamment l’AstraZeneca, suspendu depuis des semaines par de nombreux pays. Il s’agit entre autres de l’Allemagne, de la France, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, l’Islande ou encore les Pays-Bas, l’Italie… Et, plus proche de nous, la République Démocratique du Congo.
Des pays dans lesquels le taux de mortalité, lié à cette pandémie se fait de plus en plus croissant, à cause de ses nombreuses variantes. Chaque fois, les autorités sanitaires réagissent à des cas où des personnes vaccinées ont développé des problèmes sanguins parfois mortels, soit des difficultés à coaguler, soit la formation de caillots sanguins (thrombose).
Chez nos confrères de la presse internationale, on peut toutefois lire qu’ : « Il n’y a pour l’instant aucun lien avéré entre les problèmes de santé susmentionnés et le vaccin d’AstraZeneca, mis à part l’enchaînement chronologique. Si ce dernier est suspendu, c’est à titre préventif, le temps de s’assurer qu’un tel rapport n’existe pas…
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souligne d’ailleurs à cet effet que les événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation sont rares et qu’à ce stade rien n’indique qu’ils ont un lien avec la vaccination.
A ce jour, peu de cas ont été signalés en France, dont aucun cas de décès, dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place depuis le début de la vaccination».
Quid des moyens de prophylaxie nationale ?
Des réflexions doivent également être étendues jusqu’à ce niveau, au cours de la rencontre de ce 17 Mars, car, elles ont fait leurs preuves, à de multiples reprises.
Depuis l’annonce de l’arrivée de ce fameux vaccin au Cameroun, tout le monde ou presque refuse d’être utilisé comme cobaye car, il est évident que l’AstraZeneca est encore dans sa phase expérimentale et au lieu de l’envoyer en Afrique et particulièrement au Cameroun, les dirigeants des pays les plus touchés doivent garder chez eux, ce « cadeau empoisonné».
Nicole Ricci Minyem