25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Coronavirus

Par décret, paru au Journal Officiel ce jeudi 26 mars, le gouvernement a autorisé la prescription de l'hydrox chloroquine aux patients atteints par le Covid-19.

 

C'est une petite victoire pour celui qui se bat pour la prescription de la chloroquine, depuis le début de la crise épidémique liée au nouveau coronavirus Covid-19. 

Le directeur de l'Institut Méditerranée Infection basé à Marseille, le Pr. Raoult, fervent promoteur de l'utilisation de cet anti-paludique, s'est aussitôt fendu d'un tweet de remerciement à l'attention du ministre de la Santé.

« Dans le cadre de l'urgence sanitaire, l'hydrox chloroquine peut être prescrite en traitement du COVID-19 » écrit l'infectiologue Didier Raoul.

« L'hydrox chloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile », détaille le décret, paru au Journal Officiel, le 26 mars. 

La distribution du traitement reste très encadrée. Il ne pourra être dispensé que par les "pharmacies à usage intérieur, comprendre au sein des établissements hospitaliers concernés.

Le décret précise qu'il s'agit des hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.

En ce qui concerne le médicament Plaquenil et les préparations à base d'hydrox chloroquine, elles pourront être dispensées par les pharmacies d'officine mais « que dans le cadre d'une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d'un renouvellement de prescription émanant de tout médecin ». 

Ces mesures s'appuient sur l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) publié mardi, excluant, hors protocole d'essai, l'utilisation de l'hydrox chloroquine en prophylaxie (prévention et traitement, ndlr) sauf pour les cas présentant des signes de gravité.

 

Corona Virus au Cameroun

Alors qu’on parle de la phase montante de cette épidémie, le Cameroun selon le ministre de la Santé Publique qui était face à la presse ce Jeudi a affirmé qu’il existe à ce jour,  88 cas de personnes atteintes dont 60 à Yaoundé, 25 à Douala et 03 à l’Ouest et deux décès. Et, l’on sait aujourd’hui qu’Achille Essome Moukouri, oncle de l’ancien international Camerounais est décédé à cause du Conona virus. Une reconnaissance de la vérité qui vient mettre fin au débat.

 

N.R.M

 

Published in Corona Virus

Après moult discussions, l’ambassadeur de la république française a pu obtenir des autorités camerounaises la possibilité de faire décoller deux avions Air France pour rapatrier ceux qui veulent retourner en France.

 

Le plénipotentiaire français Christophe Guilhou a annoncé il y a quelques heures qu’il a réussi à obtenir auprès des autorités camerounaises, le décollage de deux avions Air France en direction de la France pour ceux des français qui veulent retourner au pays. Une mesure qui entre dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Mais il faut le dire, cette annonce du gouvernement français cache un certain nombre de projets.

Admettons que le gouvernement français souhaite rapatrier ses nationaux pour raison de crise sanitaire. Ce ne serait pas que deux avions seulement qui seraient sollicités pour le faire. Compte tenu du nombre réel de familles françaises sur le territoire camerounais.

De plus, il faut reconnaître que c’est un choix difficile en ce sens que les populations françaises ici au Cameroun ont des centres de santé appropriés susceptibles d’assurer leur prise en charge en cas de contamination.

Connaissant les réalités de chez nous, même dans des centres de santé gouvernementaux ceux-ci auraient la priorité sur plusieurs camerounais. Sans oublier le fait qu’en France, les centres de santé sont en train de connaître un certain débordement.

Un débordement qui ne garantirait pas une prise en charge efficace des patients contaminés. De toutes façons, les ressortissants français ne seront pas mal traités au Cameroun. Toutefois, ils restent libres de leurs choix.

 

D’un autre côté, c’est un acte à saluer. C’est une belle leçon de diplomatie que la France donne ainsi au Cameroun. Le Cameroun qui n’a pas été capable de secourir convenablement ses citoyens piégés au cœur du foyer de la crise à Wuhan, aux premiers jours de cette pandémie.

La diplomatie camerounaise qui est encore défaillante quand il est question de protéger et de sécuriser des camerounais qui étaient en route pour le pays quand a été déclaré la fermeture des frontières. Ceux-ci ont dû galérer des jours durant à l’espace international de l’aéroport de Naïrobi au Kenya.

D’autres sont encore bloqués en Turquie et attendent que le Cameroun permette qu’ils reviennent au Pays. Sachant qu’ils étaient tout juste en transit dans ce pays de refuge actuel. Ils sont nombreux les camerounais dans le monde qui souhaiteraient voir leur pays se battre autant pour assurer leur sécurité. Mais rien n’est perdu, il ne se fait pas tard.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Corona Virus
Tagged under

Toutes les agences de voyages n’ont pas encore augmenté les coûts des transports. Mais celles qui l’ont fait savent très bien qu’elles le font en violation des dispositions du ministre du commerce. Du coup ils utilisent des moyens dissimulées pour amener leurs clients à payer les nouveaux prix, les prix spécial coronavirus.

 

Au quartier Tongolo ce jeudi matin, nous rencontrons un responsable d’une agence de voyage qui fait la ligne Yaoundé Bafoussam. Les passagers ne sont pas très nombreux. Puisque la grande quantité des départs se font dans la nuit. Très peu de voyageurs sont devant le guichet pour prendre un ticket de transport.

En temps normal, le coût du transport varie entre 3.000 fcfa et 3.500 fcfa en semaine (de lundi à jeudi). Ces prix connaissent généralement une certaine hausse le week-end. Les raisons sont le grand nombre de voyages pour les deuils et funérailles dans la région de l’Ouest.

Or avec la situation de crise sanitaire actuelle, il faudra tirer un trait sur les grands convois du week-end étant entendu que les activités de plus de 50 personnes sont proscrites. Les grands rassemblements qui amènent un flux important de passagers interdits, c’est le chiffre d’affaires de ces agences de voyages qui prend un sérieux coup. Alexandre N., le cadre de cette agence va nous avouer que le management de son entreprise était obligé de décider d’une augmentation des coûts du transport. 

Ce d’autant plus que l’essentiel des bus de transports sont des bus de 70 places. Avec la décision du ministre des transports, ils ont l’obligation de ne transporter que 50 personnes au grand max pour un bus qui peut prendre 70 passagers. Ce qui fait un déficit de 20 passagers pour chaque départ. Mr Alexandre N. nous a fait une simulation.

« Tenez, pour un voyage sur Bafoussam quand on est à 3.500 fcfa, 20 passagers nous versent 70.000 fcfa. Donc ça fait 70.000 fcfa comme manque à gagner sur chaque voyage. Bien dites-vous que sur une journée on peut mettre sur la route 10 bus en tenant compte de ceux qui viennent de Bafoussam pour Yaoundé. C’est une perte nette de 700.000 fcfa par jour que notre entreprise enregistre. Or nous avons déjà fait des budgets tenants compte de ces revenus. Il y a les charges liées aux assurances, aux salaires des employés, des entretiens des bus et autres factures. On va faire comment pour rattraper le déficit budgétaire ? Qui va compenser ? Donc, si l’Etat n’a pas de mesures de compensations, qu’ils nous permettent de diminuer un tout petit peu le gap financier lié à leurs décisions. ».

 

Stéphane NZESSEU

Published in Corona Virus
Tagged under

Ce mercredi soir dans un discours à la Nation, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a annoncé un plan d’aide social visant à alléger les effets attendus du Covid-19. Ce plan a pour socle, la création d’un fonds spécial de solidarité sociale et de lutte contre le coronavirus. 

 

Le fonds spécial de solidarité sociale et de lutte contre le Covid-19 qui vient d’être créé en Mauritanie, est doté d’une contribution de l’Etat de 25 milliards d’ouguiyas MRO, soit 66 millions de dollars US. Il est ouvert devant la participation des acteurs économiques mauritaniens et partenaires internationaux, selon le discours diffusé par les médias publics. 

L’application de ce plan d’aide social comprend entre autres, l’allocation d’un montant de 5 milliards d’ouguiyas MRO (13 millions de dollars US). Un montant qui sera utilisé pour appuyer quelque 30.000 familles nécessiteuses, ménages pris en charge par des femmes et personnes vulnérables ou handicapées. 

Dans le même sillage, l’Etat Mauritanien annonce qu’il procédera à l’exonération des taxes et des droits de douane sur les produits comme le blé, l’huile de table, le lait en poudre, les légumes, et les fruits tout au long des mois restants. Il est question à travers ces exonérations douanières, de contribuer à faire baisser les prix de ces produits de grande consommation dans le pays. 

Le trésor public mauritanien prendra aussi en charge les factures de l’eau et de l’électricité des familles pauvres pendant 2 mois. Cette prise en charge concernera l’eau dans tous les villages du pays pendant le reste de l’année. 

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani précise que les ressources mobilisées par le pays pour ce fonds spécial n’affecteront en rien les projets sociaux et de développement programmés pour l’exercice 2020. 

Il faut savoir que, la Mauritanie n’a jusque là enregistré deux cas de coronavirus sur deux étrangers arrivés récemment au pays. 

 

Innocent D H 

 

Published in Corona Virus
Tagged under

Le Député Nourane Moluh Hassana a expliqué la raison pour laquelle, elle n’a pas voulu se rendre au Palais des verres, pour la plénière de l’Assemblée nationale.

 

Il s’agit d’une plénière convoquée par Abdoulaye Daouda le secrétaire adjoint N°1 de l’Assemblée nationale. Le Député Nourane Moluh Hassana du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) n’a pas souhaité y prendre part. Pour faire comprendre au grand public la raison de sa décision, elle a décidé de poster sur sa page Facebook, un message. 

 

Dans ledit message, elle affirme qu’il faut que la chambre basse du Parlement camerounais dirigée par Cavaye Yéguié Djibril doit respecter les mesures prescrites par le gouvernement pour lutter contre le Coronavirus. «Je ne prendrai malheureusement pas part aux travaux à l'Assemblée Nationale Aujourd'hui 26 Mars suite au non-respect des mesures de distanciation et beaucoup d'autres mesures de lutte contre le COVID19. Soit nous nous réunissons à moins de 50 Députés soit nous développons un moyen de télétravail», a-t-elle écrit. 

 

Il faut rappeler que les travaux d’ouverture de la toute première session de l’Assemblée nationale avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. La polémique s’est enflée avec la présence de Cavaye Yéguié Djibril qui s’est fait élire président de cette chambre. Revenant de France où il s’était rendu pour se faire soigner, l’attitude du Pan n’avait pas plu à certains camerounais. Ils ont dénoncé le fait que Cavaye n’ait pas respecté la mesure de la quarantaine de 14 jours. 

 

Aussi pour revenir à l’Honorable Nourane Moluh Hassana, il faut indiquer que celle-ci a demandé à Paul Biya le Président de la République de sortir un décret sur l’état d’urgence sanitaire. Cette demande a été faite juste après l’annonce du premier décès d’un patient atteint par le Coronavirus au Cameroun.

 

Liliane N.   

 

 
Published in Corona Virus

C’était lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi dans l’auditorium de ce département ministériel.

 

« Le Gouvernement a, de concert avec les partenaires de la communauté internationale, entrepris d’endiguer la progression du COVID-19 sur le territoire national, dès que de cette redoutable maladie a été signalée aux portes du Cameroun. 

C’est ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé avait édicté un train de précautions individuelles à observer pour éviter de contracter la maladie ou de la transmettre à autrui.

Pour sa part, le Gouvernement, par la voix du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, rendait publiques en date du 17 mars 2020, treize (13) mesures édictées par Son Excellence Paul Biya, Président de la république à l’effet de stopper la progression de la pandémie au Cameroun, que je voudrais une fois de plus rappeler ici : 

1- La fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun, avec suspension de tous les vols passagers en provenance de l’étranger, à l’exception des vols cargos et des navires transportant les produits de consommation courante, ainsi que les biens et les matériels essentiels, dont les temps d’escale seront limités et encadrés ; les Camerounais désireux de retourner dans leur  pays devront prendre l’attache de nos différentes représentations diplomatiques

2- la suspension de la délivrance des visas d’entrée au Cameroun aux différents aéroports

3- la fermeture de tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les Centres de formation professionnelle et les Grandes Ecoles

4- l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sur toute l’étendue du territoire national 

5- le report des compétitions scolaires et universitaires, à l’instar des Jeux FENASSCO et des Jeux Universitaires

6- la fermeture à partir de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, sous le contrôle des Autorités administratives 

7- l’instauration d’un système de régulation des flux des consommateurs dans les marchés et les centres commerciaux 

8- la limitation des déplacements urbains et interurbains aux seuls cas d’extrême nécessité

9- l’invitation des conducteurs de bus, de taxis et de mototaxis à éviter des surcharges dans les transports publics, avec pour corollaire une attention particulière des forces de maintien de l’ordre au strict respect de ladite prescription 

10- la réquisition en tant que de besoin, à la diligence des autorités compétentes, des formations sanitaires privées, des hôtels et autres lieux d’hébergement, des véhicules ainsi que des équipements spécifiques nécessaires à la mise en œuvre du plan de riposte contre la pandémie du COVID-19 au Cameroun 

11- la préférence à accorder désormais par les administrations publiques aux moyens de communications électroniques et aux outils numériques, pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes

12- la suppression des missions à l’étranger pour les membres du Gouvernement et les agents du secteur public et parapublic

13- l’invitation des populations à observer strictement les mesures d’hygiène recommandées par l’OMS.

 

S’agissant des recommandations de l’OMS, elles se déclinent en cinq points majeurs :

1. Se laver régulièrement les mains à l’eau propre coulante et au savon pendant au moins 30 secondes, ou avec une solution hydro-alcoolique, plusieurs fois par jour

2. Eternuer ou tousser dans le pli intérieur du bras et de l’avant-bras, ou le cas échéant, dans un mouchoir en papier, et jeter ledit mouchoir dans une poubelle

3. Eviter tout contact étroit avec toute personne présentant des symptômes de grippe

4. Eviter les contacts étroits avec des animaux sauvages et d’élevage

5. Bien cuire la viande et tout autre aliment avant de les consommer.

Nous avons tout lieu, avant toute chose, de saluer toutes ces mesures prises sans tarder, et qui témoignent, sans conteste, d’une réactivité remarquable, d’une anticipation et d’une détermination manifeste du Président de la république, son Excellence Paul Biya et du Gouvernement, à faire face par tous les moyens à une menace dont la gravité et l’implacabilité sont aujourd’hui avérées.

Ces mesures ne sont pas restées théoriques. Les pouvoirs publics, au premier rang desquels le Ministère de la Santé Publique, sont, depuis lors, à pied d’œuvre, de jour comme de nuit. Des équipes de toutes les Administrations compétentes sont mobilisées et travaillent sans répit, avec abnégation, dévouement et patriotisme, 24 heures sur 24, à l’instar de ces jeunes médecins, ingénieurs, techniciens et infirmiers du Centre des Opérations des Urgences de Santé Publique, qui, véritablement, méritent le soutien, les encouragements et les félicitations de la Nation. 

Bien évidemment, nos encouragements et notre reconnaissance s’adressent à l’ensemble des professionnels de santé et à tous les soignants mobilisés sur l’ensemble du territoire national, pour être les principaux acteurs de la riposte nationale face au coronavirus.

Nous voulons également ici, saluer l’accompagnement précieux et efficace des pays amis et de nos partenaires internationaux dont nous apprécions hautement les conseils et le soutien.

Pour autant, si l’on peut relever d’un côté qu’une bonne frange de la population s’est un tant soit peu conformée au respect de ces prescriptions pour celles qui lui incombe, on constate malheureusement d’un autre côté, qu’un nombre important de nos concitoyens se refusent systématiquement à observer lesdites prescriptions.

Il en est ainsi des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes qui continuent d’être organisés sous divers prétextes tels que les rencontres festives ou funéraires, l’organisation des manifestations sportives improvisées et bien d’autres regroupements allant au-delà de la limite autorisée.

De la même façon, de nombreux débits de boissons continuent d’accueillir en leur sein des foules de consommateurs allant généralement jusqu’au cœur de la nuit voire au petit matin, au mépris de la prescription gouvernementale édictée en la matière, certains usant de dérobades pour tromper la vigilance des pouvoirs publics. 

En ce qui concerne le respect de la régulation des flux dans les marchés et autres lieux de commerce, force est de constater là aussi que les mêmes cas d’indiscipline se multiplient, avec dans certaines situations, des actes d’agression perpétrés contre des Autorités administratives ou des Forces de Sécurité en plein exercice de leurs prérogatives de contrôle du respect des prescriptions gouvernementales. 10 

 

D’un autre côté, les surcharges de personnes dans les moyens de transport public se poursuivent allègrement, comme si de rien n’était, qu’il s’agisse de taxis, de moto-taxis ou de bus de transport.

Quant aux recommandations de l’OMS, nombre de camerounais rechignent encore à se laver les mains ou à les désinfecter sous de fallacieux prétextes de carence en eau ou de manque de solutions hydro-alcooliques. Il en est de même des salutations avec poignées de mains, des accolades ou du non-respect de la distanciation sociale fixée à un mètre au minimum. 

En tout état de cause, le constat du non-respect des mesures de prévention et de riposte contre le COVID-19 par nombre de Camerounaises et de Camerounais, leur insouciance, voire leur apparente indifférence face à toutes les alertes qui sont données jusqu’à date, semblent justifier pour une part déterminante, l’accélération de la propagation du virus observée ces derniers jours dans certaines de nos grandes agglomérations notamment Yaoundé, Douala et Bafoussam.

Et comment ne pas évoquer, pour le regretter et le stigmatiser ici, le comportement délibérément irresponsable et l’incivisme de certaines personnes qui, placées en quarantaine dès leur entrée sur le territoire national, parce qu’en provenance de pays fortement touchés par la pandémie, ont choisi de rompre leur confinement, pour se fondre dans la nature, alors qu’elles étaient déjà contaminées, contribuant ainsi à démultiplier les statistiques de propagation, là où on avait jusque-là réussi à les contenir à un niveau tout à fait raisonnable

Face à de telles situations qui mettent en péril la santé de la Nation tout entière, il est important de rappeler à toutes et à tous que le coronavirus est une pandémie d’une gravité extrême. Il n’y a qu’à voir pour s’en convaincre la désolation qu’il sème dans la quasi-totalité des pays du monde, y compris ceux disposant des systèmes de santé les plus avancés. Les records de contamination, de propagation et de mortalité enregistrés sont là pour le témoigner, s’il en était encore besoin.

Ceux qui persistent dans le non-respect et dans des comportements mettant en danger leur santé et celle de leur entourage, doivent savoir que ce faisant, ils se rendent responsables de la propagation exponentielle de cette terrible maladie.

De la même façon, on a pu constater une prolifération de fausses nouvelles et d’allégations fantaisistes sur des modes de prévention ou de traitement des infections à coronavirus, ainsi que des informations dénuées de tout fondement circulant à travers les réseaux sociaux dans le seul but de dérouter l’opinion ou d’entretenir la psychose parmi les populations 

Le Gouvernement condamne fermement de tels comportements, qui sont inadmissibles et doivent impérativement cesser. L’heure n’est pas à la rigolade ni aux fantasmes de plaisantins cyniques et irresponsables.

 

Au demeurant, tout en continuant la sensibilisation des populations, le Gouvernement passera dès à présent à la phase coercitive, et ceci conformément aux directives du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, prises sur Très Hautes Instructions du Président de la République et contenues dans sa déclaration du 24 mars 2020, au terme de la réunion du Comité interministériel chargé d’évaluer la mise en œuvre du plan gouvernemental de riposte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Cameroun.

Nous tenons à rappeler que l’article 260 du Code Pénal prévoit à cet effet « un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans » pour toute personne qui par sa conduite, facilite la transmission d’une maladie contagieuse et dangereuse.

A cet égard, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, indiquait dans sa déclaration que des instructions fermes ont été données aux Autorités administratives et municipales, ainsi qu’aux Forces de Maintien de l’Ordre, pour opérer des contrôles systématiques visant à repérer tout contrevenant aux prescriptions gouvernementales. 

Les auteurs de ces actes auront donc à répondre de leurs écarts devant les juridictions compétentes, dans les conditions prévues par la loi.

Pour sa part, le Gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités, pour veiller sur la vie des Camerounaises et des Camerounais, ainsi que sur celle de toute personne résidant ou de passage sur le territoire national, en les protégeant d’une contamination massive au coronavirus.

Face à la situation d’urgence nationale qui prévaut aujourd’hui dans notre pays, je réitère aux professionnels des médias, l’appréciation du Gouvernement, pour leur implication dans cette campagne de sensibilisation des populations, et je leur demande de s’engager davantage dans cette dynamique constructive, en vue d’apporter à nos concitoyens, une information fiable, tant il est vrai que la guerre contre le coronavirus est une affaire de tous, les médias aux avant-postes, qu’il soient publics ou privés. 

Cette sensibilisation accrue de la Nation entière face à cet ennemi commun qu’est le coronavirus, est le gage de la réussite de la riposte du Cameroun face à ladite pandémie. Il en va de notre survie commune.

Nous ne pourrons vaincre cette pandémie que si tous, individuellement et collectivement, nous en faisons notre défi, un défi que nous ne pouvons relever qu’ensemble… ».

 

N.R.M

 

Published in Corona Virus
Tagged under

Dans un communiqué datant du 20 mars 2020, l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) fait cette proposition parmi tant d’autres à la Banque centrale des pays de la Cemac. Pour elle, il est question de permettre aux établissements de crédit de la communauté d’anticiper sur les difficultés de leurs économies.  

 

Comme proposition à la Banque centrale, l’Apeccam évoque : « la Beac devrait renoncer temporairement à la décision de réduction des liquidités dans le système bancaire, qui a été prise par le Comité du marché monétaire lors de la session de février 2020, et envisager plutôt de faciliter l’accès des banques au marché monétaire par la baisse de ses taux d’intérêt et l’augmentation des plafonds de refinancement en cas de pression de liquidités ». 

A travers ces propositions, l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun souhaite que la Banque centrale accompagne les efforts que se proposent de faire les banquiers pour éviter un effondrement de l’économie nationale et même sous régionale. 

L’Association interpelle par ailleurs le Gouvernement camerounais sur l’apurement de sa dette intérieure. L’Apeccam indique ainsi, « prioritairement, les pouvoirs publics et l’autorité monétaire doivent s’astreindre à accélérer les règlements des factures et les créances des fournisseurs locaux, afin de ne pas paralyser leurs activités ».  

De sources crédibles annoncent que la réponse de la Beac à la crise du coronavirus est attendue à l’issue de la première session ordinaire du Comité de politique monétaire de l’année. Initialement prévue le 25 mars à Douala, capitale économique du Cameroun, la rencontre a été reportée. Un report qui se justifie par le souci de « respecter les mesures sanitaires préconisées par les différents gouvernements de la Cemac en prévention à d’éventuelles contaminations ». Une réunion qui devrait se tenir apprend-on par vidéoconférence, apprend-on. 

A ses membres, l’Apeccam recommande entre autres, la poursuite du financement des entreprises notamment des PME et des PMI, la renégociation des échéanciers de remboursements des dettes des entreprises.  

 

Innocent D H

Published in Finances
Tagged under

Dans un récent entretien accordé par à JDC TV, Hubert Kamgang a indiqué l’intérêt pour le Cameroun de passer à un confinement total pour lutter contre le coronavirus. Le président de l’Union des populations africaines (UPA) s’appuie sur les mesures prises par les grandes puissances pour faire face à cette pandémie qu’il considère comme une troisième guerre mondiale. 

 

A la question de savoir si le confinement total ne serait pas suicidaire pour les populations camerounaises ? Hubert Kamgang répond : « nous constatons que les grands pays, ça a commencé par la Chine, ont mis les populations en confinement. Nous n’avons pas le choix que de passer par le confinement, évidemment, les difficultés viennent du fait que la très grande majorité de la population à plus de 95% qui vit n’a pas de revenu, n’économise pas. Les gens sont dans des dénuements total. Il est absolument indispensable que des mesures soient prises pour que les populations soient placées en confinement si nous ne nous voulons pas détruire la totalité du capital humain ». Le panafricaniste constate que les chiffres de contamination sont exponentiels. 

Coronavirus : Les contrevenants au Plan de confinement seront désormais sanctionnés   

 

Aides sociales

Cependant avant d’arriver à une décision de cette nature, il faut des mesures financières très importantes. Concernant, le Sénégal où le président Macky Sall a créé un fonds de riposte de 1000 milliards de FCFA, Hubert Kamgang, déclare : « je ne sais pas si 1000 milliards pourront résoudre les problèmes. Dans une situation comme celle-ci, si nous les panafricanistes, avions été écoutés, nous aurions notre banque centrale. Je rappelle qu’aux Etats-Unis d’Amérique, le Congrès a demandé que les réserves fédérales résolvent le problème sur le plan financier. La Banque centrale européenne a donné l’ordre aux Etats membres de l’Euroland, c’est-à-dire les pays membres de la banque centrale européenne n’appliquent plus ce qu’ils appellent, le critère de convergence. Ceci est destiné à leur donner la possibilité de ne pas avoir des problèmes d’argent pour distribuer des aides sociales. Il se trouve que nous avons une banque centrale, la Beac (Banque des Etats de l’Afrique centrale) », martèle le président de l’UPA. 

Coronavirus : Voici pourquoi le Cameroun ne doit pas fermer ses frontières  

Pour une fois, Hubert Kamgang demande dit, appeler la Beac de permettre à ses Etats membres d’avoir les moyens de distribuer des aides sociales car présage-t-il, « nous allons dans une situation qui va si on ne fait pas attention détruire tout le capital humain et même si la banque centrale parvient à survivre, elle ne servira à rien. Nous sommes à un stade où il faut sauver la population. Que les chefs d’Etats et les autorités de la banque centrale décide de sauver le peuple, de mettre tout le monde en confinement. Nous sommes entrain d’assister à une destruction de l’économie mondiale, dans une situation telle que à la fin de la première guerre mondiale, surtout à la fin de la deuxième guerre mondiale où tous les pays ont été détruits et il a fallu une trentaine d’années pour la reconstruction ». 

Précisons qu’à cette date (25 mars 2020), le ministère de la Santé publique informe que le Cameroun a enregistré 71 cas testés positifs au Covid-19. Le Gouvernement de la République continue sans relâche à appeler les populations à l’observance stricte des mesures d’hygiène et de distanciation sociale pour limiter les risques de propagation de cette pandémie.  

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus

C’était lors d’un point de presse donné ce Mardi à N’djamena par Bichara Doudoua Président de ladite chambre qui a profité de cette occasion pour faire quelques propositions

 

La déclaration 

« Le Conseil National du Patronat Tchadien salue la volonté des plus hautes autorités à circonscrire la pandémie du Coronavirus et éviter la contamination de toutes les couches sociales du pays. Il adhère totalement aux mesures sanitaires prises et appelle par conséquent toutes les entreprises adhérentes à faire montre de responsabilité sociale en respectant scrupuleusement les consignes sanitaires préconisées par le Gouvernement.

Par ailleurs, le Patronat porte à la connaissance de l’opinion nationale que cette pandémie impacte négativement l’économie tchadienne déjà en proie à la récession économique.

Conscient des conséquences négatives sur le quotidien des tchadiens qui se traduiront par une baisse drastique des activités et qui pourront mettre dans une totale précarité nombre de citoyens exerçant dans le secteur privé dans son ensemble, le CNPT suggère au gouvernement de créer les conditions d’une réflexion tous azimuts pour convenir d’un accompagnement spécifique à chacune des composantes socio-économiques du pays.

Le CNPT en sa qualité d’unique organisation nationale des employeurs affiliée à l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) se doit d’émettre des avis s’inscrivant dans le sens de limiter l’impact négatif de cette pandémie sur l’économie tchadienne comme le recommande le Bureau des Activités des Employeurs du Bureau International du Travail qui assurera la coordination du plaidoyer du secteur privé sur le plan international. 

Aussi, comme chaque gouvernement est appelé à prendre des mesures urgentes et appropriées afin de limiter l’impact négatif de la pandémie Coronavirus sur l’économie, le Patronat propose :

- L’ajournement des échéances de paiements des impôts directs et des charges patronales à travers une trêve fiscale,

- La mise en place d’un fonds spécial du Gouvernement pour aider les entreprises en difficulté

- L’examen concerté de la situation des salariés des entreprises mis en chômage partiel ou total à cause de la pandémie. 

- L’adoption d’une trêve sociale pour permettre aux mandants syndicaux, patronaux et gouvernementaux de se consacrer à la lutte contre la pandémie.

- La mise en place d’un comité de crise réunissant les trois mandants du dialogue social afin d’élaborer une stratégie efficiente de sollicitation des bailleurs de fonds pour éviter la faillite des entreprises et juguler la hausse des prix.

Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT) souhaite que le Gouvernement intègre dans sa stratégie des mesures d’urgence contre la pandémie ce volet financier dans le souci de sauver le maigre tissu économique de notre pays ».

 

N.R.M

 

 
 
Published in Corona Virus
Tagged under

Le nombre requis de personnes à trouver dans un taxi est dorénavant de quatre, y compris le chauffeur de taxi.

 

Hier 24 mars 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a pris des mesures à implémenter dans son secteur. Dans l’optique de lutter contre la pandémie du Coronavirus, le Mintransport a décidé que dorénavant, les surcharges généralement observées dans les taxis sont interdites. Juste 4 personnes doivent être vues dans ces engins de transport urbain. C’est-à-dire de façon plus précise, un taxi doit avoir 3 passagers soit 2 derrière et 1 sur le siège avant. 

 

Pour ce qui est du transport de masse, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena instruit désormais que les bus de 60 places, n’en portent que 50 passagers. Et pour les bus de 50 places, il faut porter juste 20 passagers. Du côté des motos taxis, le Mintransport demande qu’il n’y ait plus que 2 personnes sur l’engin, soit le conducteur et le client. 

 

Dans le communiqué qu’il a signé, Ernest Ngalle Bibehe Massena a également pris des mesures concernant les gares routières. Il demande donc de “veiller à l’encadrement par les autorités municipales, des accès auxdites gares”. Il demande aussi de “limiter le nombre de personnes à transporter à 50, pour les bus de plus de 50 places, limiter le nombre de personnes à 20 pour les bus de 30, 32 et 35 places”.      

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus
Tagged under
Page 32 sur 42






Sunday, 05 June 2022 11:01