Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé indique qu’il y a aussi 19 tests douteux qu’il va falloir refaire.
Comme à l’accoutumée, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante) tient la population informée sur le nombre de personnes présentes au Cameroun et qui sont touchées par le Coronavirus. Dans un tweet de ce matin de 31 mars 2020, il annonce que le pays enregistre désormais 193 cas. On est passé de 142 à 193. La raison étant qu’il y a eu des tests effectués sur les voyageurs placés en quarantaine dans des hôtels de la ville de Yaoundé. Ils étaient 91. Et 51 sont positifs. Il y a 19 cas douteux. Et 24 ne sont pas porteurs du virus du Covid-19.
La pandémie du Coronavirus semble donc gagner du terrain dans la ville de Yaoundé. Il faut rappeler que la semaine dernière, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi avait été obligé de mettre en garde à vue des prostituées qui allaient courtiser les voyageurs mis en quarantaine. Les résultats de leur test n’étant pas encore connu, il y a lieu de s’interroger sur ce que pourrait devenir la ville de Yaoundé, si ces belles de nuit ont été en contact avec ceux de 51 voyageurs testés positifs au virus du Covid-19.
Toutefois, il faut dire que les autorités notamment le Minsante, semble plus préoccupé par la ville de Douala. Car il a été décidé qu’une opération de traque de personnes susceptibles d’avoir le Coronavirus aura lieu dès le mois prochain dans la capitale économique. Douala a reçu plusieurs voyageurs venant des pays touchés par la pandémie et qui sont entrés au pays avant le 17 mars 2020. Ceux-là sont allés en famille sans aucune précaution. Les agents de santé communautaire qui vont être mobilisés pour cette opération, feront du porte à porte dans l’ensemble des quartiers de la ville.
Liliane N.
C’est l’initiative qu’ont eu plusieurs femmes d’une église de réveil située à Bonabéri. Elles prient, louent le Seigneur et pousse la voix à l’évangélisation pour sanctifier la nation et sanctifier les cœurs des citoyens qui acceptent Jésus Christ.
Des chants de louanges percent le silence de la rue désormais peu fréquentée de Bonabéri. Plusieurs motos taxis ont garé leurs engins. Les taxis jaunes sont de plus en plus rarissimes sur la chaussée. Et pour cause, les mesures restrictives du ministre des transports ne fait pas l’affaire pour plusieurs. Donc, durant la grande partie de la journée, la rue était calme. Jusqu’à ce que vienne ces cris de joies ou de regrets ou encore de requêtes.
Des requêtes à l’endroit de l’Eternel des Armées qui du Haut de sa Majesté observe et voit les hommes attendre avec beaucoup de crainte, d’être bouffés par la peur d’être contaminé. Les requêtes dont le contenu est la miséricorde, la pitié de celui qui est le maître de la félicitée. Et pour que les requêtes soient bien entendues par le Créateur, les femmes qui constituent ce groupe d’intercesseuses rivalisaient d’ardeur. Au point où on croirait qu’il faut crier le plus fort pour que sa requête arrive en premier. Et puisque leurs seules voix ne suffisent pas, elles ont ajouté à l’épreuve un micro et un baffle qui tonne. Un véritable show pour le peu de « benskineurs » qui ont bravé l’adversité des restrictions de circulations. Au milieu du grand chœur pouvait s’échapper des intentions ainsi formulées « Seigneur arrête le glaive de cette maladie sur le Cameroun ». Un cri salutaire. De nature à susciter de la joie dans les cœurs de ceux qui écoutent.
La joie, c’est elle qui était la plus présente en ce début de soirée sur les rues de Bonabéri. Par ces chants bien évidemment, mais aussi par des danses et des prédications de foi. « Donnez vos vies à Jésus ». Car bien évidemment, on ne sait pas si la fin sera demain. L’on ne sait si l’on sera compté parmi le nombre des bénéficiaires de la miséricorde divine. Du moins il faut mettre toutes les chances de son côté. Pour que si choix le grand Architecte de l’Univers devait faire, que vous soyez dans les petits cahiers de ceux qu’il chérit, qu’il sacrifiera peut-être en dernier. La prière et l’action de grâce s’est élevée ce soir sur Bonabéri. Devant des badauds qui je l’espère ont fini par donner leur vie à Jésus Christ.
Stéphane NZESSEU
La réunion a eu lieu il y a quelques heures au ministère de l’Administration Territoriale visait à mettre en application l’option de la Décentralisation pour venir à bout de la pandémie.
La lutte contre le Corona Virus, on le constate ne saurait plus être la seule affaire du gouvernement Central. Les chiffres qui sont rendus public au quotidien rendent compte du nombre des personnes atteintes et ces derniers donnent froid au dos, surtout lorsqu’on sait que les vecteurs de propagation ( Les personnes venues des pays fortement atteints) ont cru bon de trouver refuge dans l’arrière pays, mettant en danger la vie de leurs concitoyens.
Conscient de cela mais également du fait que les Camerounais, dans leur grande majorité refusent de respecter les consignes données, les autorités ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d’impliquer de manière officielle, les patrons des régions qui certes, abattent déjà un gros travail.
Les mesures prescrites et rendues publiques par le Premier Ministre et l’Organisation Mondiale de la Santé doivent impérativement rentrer dans le quotidien des populations même si cela doit se faire à leur corps défendant, avec le paiement des amendes, en plus de l’emprisonnement de tous ceux qui agissent en défiant l’autorité.
Ces dispositions doivent s’appliquer dans les marchés, les zones de fortes affluences à l’instar des agences de voyage mais également dans les ventes à emporter, les restaurants…
En faisant un tour dans certains coins chauds, l’on s’est parfois rendu compte que bien que fermés de l’extérieur, les consommateurs d’alcool ont trouvé le moyen de rester confiner par dizaine dans des bars et après avoir longuement levé le coude, ils ressortent par des portes dérobées.
Par ailleurs,
Les gouverneurs et autres autorités administratives et traditionnelles doivent dorénavant se rassurer que dans les hôpitaux, tout est mis en place afin d’assurer le suivi des personnes détectées positives.
Au cours des prochaines semaines, il y’aura des descentes dans les quartiers et lieux d’habitation sur l’ensemble du triangle national. Une opération qui va permettre de mettre la main sur ceux qui pensent jouer aux plus malins.
Un autre aspect a été relevé au cours de la rencontre de ce Dimanche. C’est cette spéculation que certains opérateurs économiques véreux veulent instaurer alors que sévit la crise sanitaire. Quelques uns ont été pris la main dans le sac et le ministre du Commerce a procédé à la fermeture de leur commerce.
D’autres ont jugé opportun de se lancer dans la fabrication des faux médicaments, faisant prévaloir cette « vénalité bestiale » qui les caractérise sans tenir compte des conséquences de leurs actes.
C’est à ces défis et à bien d’autres que les gouverneurs des régions vont faire face au cours des prochaines semaines et chacun, dans sa zone de compétence doit être à même de les relever.
Nicole Ricci Minyem
Le personnel du centre de santé de Baleng serait mis en quarantaine à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Ces personnes ont été en contact avec un malade infecté et l’une d’entre elles a déjà été contaminée, apprend-on.
Les sources sus évoquées font savoir que ces informations sont tenues du délégué régional de la Santé publique pour l’Ouest. « Un cas positif au Covid-19 a été confirmé au Cma de Lafe-Baleng », confie l’autorité sanitaire. Celui-ci, informe par ailleurs, ce cas « est un personnel de santé en service dans ledit centre ». Les informations font également état de ce que ce personnel a été infecté par le 3ème cas positif de Covid-19 au Cameroun pendant le séjour de ce dernier du 18 au 23 mars 2020 au Cma.
« Tout le personnel de cette structure a été exposé », pense le délégué régional qui préconise d’ailleurs, « la mise en quarantaine de tout le personnel » du Cma de Lafe-Baleng. Le délégué demande ainsi, le prélèvement systématique de l’ensemble du personnel de cette structure et la désinfection du centre. Il invite par ailleurs tous les patients ayant été consultés dans ce Centre de se faire connaître.
Il faut dire que la ville Bafoussam, cité capitale de la région de l’Ouest où le troisième patient a été transféré est actuellement l’un des foyers de propagation du Covid-19 au Cameroun. Ce dimanche, deux cas y ont été détectés à en croire les sources sanitaires.
Notons que selon un tweet du ministre de la Santé publique (Minsante) ce 30 mars 2020, le Cameroun a enregistré 3 nouveau cas de plus, soit un total de 142. Le Dr. Manaouda Malachie précise également, que nous comptons une dizaine de malades guéris et que le Gouvernement s’active dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Le Minsanté ne se lasse pas de sensibiliser les populations, « pour vous protéger et protéger les autres, soyons responsables. Respectons les règles d’hygiène et ne sortons que si c’est vraiment nécessaire », écrit-il.
Innocent D H
L’information est donnée par le porte-parole officiel de la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine.
La République populaire indique être arrivée au bout du combat qu’elle menait depuis la fin de l’année dernière. D’après le porte-parole officiel de sa Commission nationale de la santé, le pays ne connaît plus la pandémie dans son territoire.
Dans un briefing, il a indiqué qu’au 28 mars, le nombre de cas confirmés de virus était inférieur à 3 000. Il a souligné que la Chine a réussi à stopper la propagation du virus du Covid-19. Aussi, elle n’a plus connu de nouveaux cas de contamination.
Pour ce qui est des toutes dernières données, il est dit que ce pays partenaire du nôtre avait alors enregistré environ 82 000 cas positifs de Covid-19. Il y a eu depuis le début de l’épidémie, 75 576 patients guéris, 3 300 personnes décédées.
Il convient de rappeler que la Chine a dû prendre une mesure drastique: celle du confinement total. Les citoyens de son pays ami du Cameroun, ont été tenus de rester cloîtrer chez eux. Avec des mesures d’accompagnement comme la distribution de la ration alimentaire, ledit confinement s’est voulu un peu plus facile.
Dans une de nos publications de la semaine dernière où nous parlions de la Chine, nous faisions déjà remarquer que du fait des résultats escomptés, les autorités pensaient déjà à lever le confinement total dans la localité de Wuhan, qui avait été présenté comme l’épicentre de la pandémie.
Toutefois en ce moment où, la Chine se réjouit d’avoir mis fin au Coronavirus dans son territoire, une polémique enfle en ce qui concerne le nombre exact de ses morts. Notre confrère Europe 1 rapporte que si les autorités chinoises ont annoncé près de 3.300 morts à Wuhan, un journal basé à Pékin révèle que plus de 6.500 urnes funéraires ont été livrées ces dernières semaines.
Liliane N.
Ce fonds de solidarité va recevoir toutes les contributions possibles qui seront par la suite utilisées pour assumer les dépenses liées à la riposte du Coronavirus.
C’est hier que l’opinion a appris que Paul Biya le Président de la République a décidé de créer un fonds de solidarité qui va servir dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. La création de ce fonds vient sûrement du fait que les dépenses liées à cette pandémie sont énormes.
Il y a de cela une semaine où l’opinion a été tenue informée de ce que coûte un patient souffrant du virus du Covid-19. C’est en moyenne 4 millions de FCFA qui sont dépensés pour un seul cas suspecté et placé en quarantaine, rapportent des sources. Et cet argent est déboursé par les pouvoirs publics.
Le Pr Pierre Joseph Fouda qui est le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé a fait des précisions sur ce que peut coûter la prise en charge d’un patient du Coronavirus. Il faut souligner que sa formation sanitaire fait partie de celles qui accueillent les malades du Coronavirus dans la ville de Yaoundé.
Selon le Professeur, un patient coûte environ 300 mille FCFA toutes les 24h, pour ce qui est de sa prise en charge. « Au bas mot, l’État camerounais débourse au moins 4 200 000 FCFA afin que le patient atteint de Coronavirus recouvre la santé. J’exclu dans cette enveloppe globale, les frais d’alimentation et de la literie qui ont offerts gratuitement... », déclare-t-il.
Le fonds de solidarité aujourd’hui créé sera sans nul doute d’un grand apport dans la lutte à mener contre la pandémie. Il va recevoir toutes les contributions et permettre d’assumer les dépenses liées à la riposte contre le COVID 19. La Crtv rapporte que “le confinement des passagers des vols du 17 mars à Yaoundé et Douala a coûté jusqu’ici 630 millions de FCFA”.
En rendant public l’annonce de la mise sur pied du fonds sus mentionné, le Dr Malachie Manaouda qui fait généralement un point de presse quotidien, a souligné que les aspects scientifiques n’échappent pas à l’urgence de la coordination des actions.
Liliane N.
Selon les informations publiées par les autorités béninoises sur le site dédié à la gestion de la pandémie, une personne est sortie du Centre de traitement après avoir été de nouveau testé négatif au coronavirus. Ce qui permet ainsi au Bénin de confirmer son premier cas de guérison.
Une bonne nouvelle qui vient du Bénin en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la confirmation par les autorités de ce pays d’un premier cas de guérison lié au Covid-19 dans la journée du dimanche 29 mars 2020. Ces sources font savoir que le pays compte à date officiellement 06 cas confirmés de coronavirus dont un de guérison et zéro décès.
Dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Bénin, le président Patrice Talon a pris d’importantes mesures. L’établissement d’un cordon sanitaire autour des grandes villes dont la capitale Porto-Novo et la ville économique de Cotonou, constitue l’une des décisions prises. Le Chef de l’Etat béninois dans une adresse à la Nation, a également indiqué que son pays ne dispose pas des moyens nécessaires pour procéder au confinement total de ses populations comme d’autres pays l’ont fait jusqu’ici.
Patrice Talon invite par ailleurs ses compatriotes aux respects stricts des mesures barrières prescrites par les professionnels de santé afin de stopper la propagation de la maladie dans le pays.
Innocent D H
Les propriétaires des débits de boisson appellent le gouvernement à l’aide.
Les propriétaires de débits de boisson affirment qu’ils broient du noir. Ils ne s’en sortent pas avec la mesure ordonnant la fermeture des débits de boisson à partir de 18 heures. Ils déclarent qu’ils ne parviennent plus à faire leur chiffre d’affaire. La raison étant que la durée d’ouverture de leurs espaces de vente de boisson ayant été réduite. Toutefois, ils sont conscients du danger qui guette le Cameroun et du bien-fondé de cette mesure de lutte contre la propagation du Coronavirus.
« Nous savons que cette mesure est nécessaire mais nous ne parvenons plus à faire notre chiffre d’affaires. Avant cette mesure, les travailleurs, les véritables clients arrivent souvent à partir de l’heure à laquelle il nous est demandé de fermer. En semaine, la moyenne des recettes était environ de 250.000 Fcfa et le weekend de 350.000 Fcfa. Les jours où la chance nous sourit, nous atteignons tout au plus 75.000 Fcfa. Tout ce que nous espérons c’est que cette mesure n’ira pas au-delà de 15 jours. Pour qu’on tienne jusqu'au bout l’Etat doit faire quelque chose », explique dans les colonnes du quotidien Le Jour Bruno, un gérant d'un snack à Soa.
D’autres propriétaires de débits de boisson indiquent avoir été contraints de se séparer de la plupart de leurs employés. Ils affirment qu’ils ne peuvent plus garder les effectifs de jours normaux, parce qu’ils ne sont plus capables de payer ces derniers. Si rien n’est fait pour eux, ces tenants de bars indiquent qu’ils vont devoir faire face aux convocations de non-respect des engagements, très prochainement. Pour cela donc, ils sont nombreux à solliciter le soutien du gouvernement pour pouvoir joindre les deux bouts.
Liliane N.
Le député de la Sanaga Maritime était ce samedi 28 mars dans sa circonscription pour mener des actions de sensibilisation question de prévenir et prémunir les populations contre ce virus qui causent de nombreuses pertes en vies humaines dans le monde.
L’adage est bien connu. « Si chacun balai la devanture de sa maison, tout le village sera propre ». C’est cette logique participative qui a conduit l’honorable François BIBA dans ses terres. Le weekend était mouvementé dans la localité d’Edéa et ses environs.
Le néo député de la circonscription est allé aux côtés de ses populations pour mener le combat contre le coronavirus. L’honorable François BIBA, élu PCRN n’y est pas allé seul. Avec lui, de nombreux autres militants et sympathisants du parti de Cabral Libii dont l’épouse de ce dernier.
L’équipe de sensibilisation a disposé dans quelques points de la ville, des points de distribution d’eau coulante avec tout à côté du savon et du nécessaire pour se nettoyer les mains. L’équipe de sensibilisation a accordé un intérêt particulier à l’explication en « BtoB » aux populations le bien fondé des mesures d’hygiène qu’il faut continuer de mener même à la maison.
Les volontaires ont rencontré toutes les franges de la population et élargi ainsi le spectre des camerounais qui se lèvent pour combattre contre ce virus dangereux. Les équipes de volontaires ont également procédé à la distribution gratuite de morceaux de savons à plusieurs fils et filles de la Sanaga Maritime. Un geste symbolique qui sera certainement catalyseur de nouveaux comportements dans la ville d’Edéa et les villages environnants.
Rappelons que la tranche d’âge qui souffre le plus de cette maladie qui s’attaque très vite aux voies respiratoires reste les seniors. Ils sont ceux qui payent le plus le tribut de ce fléau. Or nos seniors sont très nombreux dans l’arrière-pays, dans nos villages.
Alors, toutes mesures susceptibles de barrer la route à cette maladie pour qu’elle n’atteigne pas nos villages, sont à saluer. Sinon, c’est alors qu’on enregistrera le maximum de décès dans notre pays. Et nous courrons par ailleurs le grand risque de perdre une bonne partie de notre bibliothèque, de notre patrimoine traditionnel, national. Dans ce sens, l’acte posé ce samedi et ce dimanche dans la Sanaga Maritime par l’Honorable BIBA et ses équipes sonne comme une interpellation à l’endroit des autres représentants du peuple, mais aussi des magistrats municipaux.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé précise que le Cameroun enregistre aussi une dizaine de cas de guérison.
Alors qu’hier soir encore 29 mars 2020, le Ministre de la Santé indiquait que le Cameroun comptait un total de 113 cas de personnes testées positives au virus du Covid-19, ce matin, sur son compte Twitter, il fait savoir que la situation a évolué. On est rendu à 142 malades du Coronavirus. D’où le rappel de l’importance du respect des règles d’hygiène, qu’il n’a de cesse de faire depuis le début de la pandémie au Cameroun.
Les nouvelles au sujet de la pandémie du Coronavirus qui gagne du terrain dans notre pays, ne sont pas entièrement mauvaises, dans son récent tweet fait ce matin du 30 mars 2020, le Dr Malachie Manaouda indique que le Cameroun a aussi une dizaine de personnes guéries.
« Pour vous protéger et protéger les autres, soyons responsables. Respectons les règles d'hygiène et ne sortons que si c'est vraiment nécessaire. A ce jour, nous avons 3 cas de plus, soit un total de 142 mais nous comptons une dizaine de malades guéris. Le gouvernement s'active », a écrit le Dr Manaouda Malachie sur son compte Twitter.
Il convient de noter qu’au vu de la propagation de la maladie, le Ministère de la Santé a décidé d’adopter et d’adapter sa stratégie de lutte contre le Covid-19 à la réalité actuelle. Il a fait savoir que cette stratégie sera composée de quatre axes. Ces axes sont la recherche active et précoce, la prise en charge qualitative, la régulation sociale et gouvernance et la redevabilité.
Il faut aussi souligner que ce weekend, le Ministre Malachie Manaouda, le Ministre de l’Administration territoriale, les gouverneurs des régions et des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé se sont retrouvés dans le cadre d’une concertation. Il s’est agi de se demander « comment amener les camerounais à respecter les 13 mesures barrières édictées par le gouvernement ».
Liliane N.