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Idriss Njutapvoui Kpumie – Journaliste à l’Agence Ecofin s’est penché sur la question en posant la problématique de l’impact d’une telle situation au Cameroun.

 

« Voici une des conséquences du confinement pour le confinement :

Les prix du pétrole américain sont passés en dessous de 0 $ oui vous lisez bien Zéro Dollar le Baril.

En fait actuellement lorsque vous commandez votre pétrole aux USA, il y a des chances que le Producteur vous paye 37 $ pour chaque Baril

Pourquoi ???

Le confinement a immobilisé l'ensemble de la population américaine qui ne sort plus. Pour ceux qui connaissent les USA, c'est un pays très voiture, presque tout le monde roule en voiture au point où le permis de conduire est la principale pièce d'identification.

Quand les gens sont confinés, cela gonfle le stock des raffineries qui aujourd'hui ont explosé leurs capacités aux USA. Lors que les dépôts de raffineries sont aussi pleins à craquer, cela gonfle les stocks de production invendus des entreprises pétrolières.

Du coup c'est comme lorsqu'on a soif, la première goutte d'eau est trop bonne mais au milieu de la bouteille, vous êtes déjà dégoûtés.

Alors personne ne veut le pétrole américain et on se demande pourquoi au Cameroun, les prix n'ont pas encore baissé. Car selon les prévisions les plus optimistes, le baril de pétrole n'atteindra pas les 30 $ avant un certain temps.

Le gouvernement dira que cela entraîne une baisse des recettes budgétaires et donc il faut maintenir des prix élevés, pour soutenir les recettes fiscales.

Cependant, même là il y a un biais La base du prix du carburant qu'est le prix du pétrole a baissé. Donc même les dépenses pour avoir le carburant vont baisser. Ce qu'on perd en revenu on récupère en économie d'achat de produits pétrolier, notre premier poste des dépenses d'importation.

L'autre chose, c'est que je ne sais pas comment la SNH vend son pétrole, mais si c'est sur la base des contrats futurs, et que les cargaisons d'aujourd'hui ont déjà été acheté à un prix fixé sur le marché mondial, normalement, on ne devrait pas être influencé par les chutes de prix et donc l'impact sur le budget devrait être minime.

A ce moment, il serait opportun pour les économistes et autres experts de ces questions Camerounais de se pencher sur un tel sujet afin de proposer des solutions.

Leurs explications peuvent être d’un apport certain afin d’édifier monsieur tout le monde, afin que tous soient au même niveau d’informations. C’est ma modeste contribution sur le sujet ».

 

N.R.M

 

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Malgré les mesures restrictives auxquelles ils doivent souscrire à cause du Corona Virus les chrétiens ont tenu à honorer ce rendez vous.

 

Certes, ils ont dans leur grande majorité regardé messe et culte devant leur petit écran toutefois, certains se sont rendus dans les chapelles afin de vivre en direct, la solennité de l’instant.

Dans toutes les homélies, les prédicateurs ont relevé que le « Dimanche des Rameaux est la porte d’entrée par laquelle les chrétiens passent pour entrer dans la Semaine Sainte et donc, se diriger vers Pâques comme au temps de Jésus, à son entrée à Jérusalem, monté sur un petit âne marchant sur les manteaux étendus par la foule».

Ou alors, « Chaque année, l’Évangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem donne tout son sens à la bénédiction des Rameaux. Les chrétiens revivent les moments où la foule accueille Jésus dans la cité de David, comme un roi, comme le Messie attendu depuis plusieurs siècles. Ils acclament Jésus aux accents de « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et de « Hosanna » (de l’hébreu, cela signifie littéralement « Sauve donc ! », et c’est devenu un cri de triomphe mais aussi de joie et de confiance) ».

D’autres, en prenant quelques références bibliques, ont réaffirmé que : « Jésus est un roi mais un roi de paix, d’humilité et d’amour. Il est juste et victorieux, humble… ».

 

Quelques témoignages 

Les textes d'aujourd'hui qui ont d'ailleurs quelque chose en commun : 

1. Nous enseignent,  qu'avec le Seigneur nous ne pouvons jamais être confondus, dès lors qu’on se reconnaît et s’applique à être véritablement son serviteur, nourri sa parole. A cet égard, donc il nous demande de ne jamais nous révolter devant les épreuves.  Il faut écouter Dieu donc lui faire confiance,  s'abandonner à sa volonté.

2. Dieu me dit que Jésus est mon serviteur. Et si je veux  l'être aussi, que je porte ma croix comme lui. Ainsi, Jésus nous donne ici cette leçon d’humilité qui nous manque très souvent…

3. Le Seigneur, comme tous les jours, me fais signe. Ce signe, c'est la croix. Je suis Simon Pierre qui renie son Maître et Seigneur, je suis Judas qui le livre à vil prix, Je suis cette foule qui crie: à mort et que sais-je encore ? Mais aussi, je suis Gamaliel habité par l'Esprit, je suis cet inconnu chez qui le Seigneur mangera la Pâques, je suis madame Pilate, femme aux songes, je suis ces foules éprises de compassion pour celui qu'on mène au gibet de la croix…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le gouvernement d’Emmanuel Macron a doublé sa ligne téléphonique d’un service de signalement par écrit pour les enfants qui ne peuvent pas s’isoler pour appeler à l’aide.

 

En France, afin de répondre aux situations où, du fait du confinement,  les enfants victimes de violences  auraient du mal à s’isoler pour appeler à l’aide, le gouvernement a doublé sa ligne téléphonique « Allô enfance en danger » d’un service de signalement par écrit, , a-t-il annoncé, ce vendredi.

« Tu es un enfant,  un adolescent et tu penses être victime de violences ou que l’un de tes camarades est en danger, tu peux appeler le 119 à tout moment de nuit comme de jour,  (ton appel sera prioritaire), mais tu peux également nous écrire en utilisant le formulaire « besoin d’aide » », indique désormais le site allô 119.gouv.fr.  

 

Des risques qui « augmentent » en période de confinement

Cette nouvelle fonctionnalité a été mise en place pour permettre de « signaler plus discrètement » les violences, a expliqué dans un communiqué le secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet.

« En période de confinement, les risques de violences sur enfant augmentent et les occasions de les repérer diminuent parce que ceux qui s’en rendent coupables pensent être à l’abri au regard de la situation actuelle. Pour un enfant victime, son frère ou sa sœur, ou encore un conjoint non-violent, s’isoler pour signaler une violence par téléphone au 119 est difficile dans la période actuelle », a-t-il encore observé.

 

La priorité « aux signalements provenant d’enfants » 

Les faits signalés par écrit sur le formulaire en ligne « seront traités suivant un processus similaire aux traitements des appels, avec une priorité donnée notamment aux signalements provenant d’enfants », précise le secrétariat d’Etat. Le nouveau formulaire n’est cependant « pas destiné à gérer des situations de danger grave et immédiat sur un mineur », pour lesquelles il convient toujours de contacter les numéros d’urgence (17, 15, 18 ou 112).

Le 119, numéro gratuit et confidentiel lancé il y a trente ans, a reçu en 2018 près de 269.000 appels (737 en moyenne par jour), dont 12 % ont fait l’objet d’un traitement. « Face à une suspicion de violences sur enfant, seul un Français sur quatre déclare avoir le réflexe d’appeler le 119 ou de prévenir la police », a déploré Adrien Taquet.

 

N.R.M

 

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Il est bien beau de demander aux populations de rester chacun chez soi mais il est plus que jamais urgent que les autres à leur tour assument leurs responsabilités.

 

En l’occurrence, la société en charge de la distribution de l’énergie électrique dans les ménages. Il est incompréhensible qu’en plus de s’atteler à respecter autant que possible les règles et précautions formulées par Dion Ngute - Premier ministre – chef du gouvernement Camerounais et l’Organisation Mondiale de la Santé, les populations doivent en plus s’inquiéter de la manière de conserver durablement leurs provisions alors qu’elles  peinent déjà à joindre les deux bouts.

 

Les denrées alimentaires avariées

Il n’est plus envisageable d’acheter du poisson ou de la viande en quantité, encore moins les légumes et espérer tenir pendant 30 jours, pour ceux qui ont la possibilité de la faire.

Quand on a la chance d’en trouver de frais, il faut se dépêcher de les consommer sinon on court le risque de tout jeter dans les poubelles ou alors de s’alimenter avec des produits avariés.

Pourtant, qui peut se permettre un tel luxe ? A moins d’être un millionnaire et même. Tous les revenus seront affectés à l’achat des denrées alimentaires. Il ne sera plus question de faire le moindre projet d’avenir parce qu’on aura été incapable de faire la plus petite économie. 

Combien sont capables de s’offrir un groupe électrogène et d’y mettre du carburant au jour le jour ? Etant donné que c’est au quotidien qu’il faut faire face à la privation de ce produit de base. Que dire des factures qui sont servies ? Seulement qu’elles ne reflètent certainement pas la consommation mensuelle pour les Camerounais qui ont quelquefois l’impression d’étouffer.   

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Des populations confrontées à la flambée des prix de première nécessité dans les marchés

C’est un fait qui est de plus en plus important de relever. Ils sont nombreux, ces commerçants qui, du simple fait d’avoir entendu parler du confinement, ont tranquillement décidé de saisir cette opportunité afin de s’en mettre plein les poches. Ils augmentent les prix et jouent à cache – cache avec les responsables du ministère du Commerce qui n’y voient que du feu. Mais puisque les consommateurs doivent tant bien que mal survivre, alors ils se plient en ayant l’impression d’avoir été abandonnés à leur sort.

Voir des Camerounais qui sont tenus de se battre au quotidien, afin d’assurer leur survie en plus de faire face à la crise sanitaire mondiale sont des éléments qui doivent être pris en compte par les responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie et leurs collègues d’Énéo.

Ces propos ne reflètent en aucune manière de l’envie, encore moins un quelconque ressentiment mais, lorsqu’on n’est pas tenu de payer la moindre facture, lorsque du fait des fonctions ou des postes qu’on occupe, on sait que jamais on ne sera confronté à ce type de problème, il est important d’accompagner la volonté des uns et des autres en faisant convenablement son travail.

 

Nicole Ricci Minyem    

 

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Dans un récent entretien accordé par à JDC TV, Hubert Kamgang a indiqué l’intérêt pour le Cameroun de passer à un confinement total pour lutter contre le coronavirus. Le président de l’Union des populations africaines (UPA) s’appuie sur les mesures prises par les grandes puissances pour faire face à cette pandémie qu’il considère comme une troisième guerre mondiale. 

 

A la question de savoir si le confinement total ne serait pas suicidaire pour les populations camerounaises ? Hubert Kamgang répond : « nous constatons que les grands pays, ça a commencé par la Chine, ont mis les populations en confinement. Nous n’avons pas le choix que de passer par le confinement, évidemment, les difficultés viennent du fait que la très grande majorité de la population à plus de 95% qui vit n’a pas de revenu, n’économise pas. Les gens sont dans des dénuements total. Il est absolument indispensable que des mesures soient prises pour que les populations soient placées en confinement si nous ne nous voulons pas détruire la totalité du capital humain ». Le panafricaniste constate que les chiffres de contamination sont exponentiels. 

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Aides sociales

Cependant avant d’arriver à une décision de cette nature, il faut des mesures financières très importantes. Concernant, le Sénégal où le président Macky Sall a créé un fonds de riposte de 1000 milliards de FCFA, Hubert Kamgang, déclare : « je ne sais pas si 1000 milliards pourront résoudre les problèmes. Dans une situation comme celle-ci, si nous les panafricanistes, avions été écoutés, nous aurions notre banque centrale. Je rappelle qu’aux Etats-Unis d’Amérique, le Congrès a demandé que les réserves fédérales résolvent le problème sur le plan financier. La Banque centrale européenne a donné l’ordre aux Etats membres de l’Euroland, c’est-à-dire les pays membres de la banque centrale européenne n’appliquent plus ce qu’ils appellent, le critère de convergence. Ceci est destiné à leur donner la possibilité de ne pas avoir des problèmes d’argent pour distribuer des aides sociales. Il se trouve que nous avons une banque centrale, la Beac (Banque des Etats de l’Afrique centrale) », martèle le président de l’UPA. 

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Pour une fois, Hubert Kamgang demande dit, appeler la Beac de permettre à ses Etats membres d’avoir les moyens de distribuer des aides sociales car présage-t-il, « nous allons dans une situation qui va si on ne fait pas attention détruire tout le capital humain et même si la banque centrale parvient à survivre, elle ne servira à rien. Nous sommes à un stade où il faut sauver la population. Que les chefs d’Etats et les autorités de la banque centrale décide de sauver le peuple, de mettre tout le monde en confinement. Nous sommes entrain d’assister à une destruction de l’économie mondiale, dans une situation telle que à la fin de la première guerre mondiale, surtout à la fin de la deuxième guerre mondiale où tous les pays ont été détruits et il a fallu une trentaine d’années pour la reconstruction ». 

Précisons qu’à cette date (25 mars 2020), le ministère de la Santé publique informe que le Cameroun a enregistré 71 cas testés positifs au Covid-19. Le Gouvernement de la République continue sans relâche à appeler les populations à l’observance stricte des mesures d’hygiène et de distanciation sociale pour limiter les risques de propagation de cette pandémie.  

 

Innocent D H

 

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Dans une lettre ouverte la Député de la Nation a voulu attirer l’attention du Chef du Gouvernement sur un certain nombre de réalités liées à la vie quotidienne des Camerounais face à la crise sanitaire de l’heure.

 

« Monsieur le PM bonjour, vous vous portez bien je pense en tout cas c'est mon souhait.

En la date du 17 Mars 2020, vous vous êtes adressé à vos concitoyens que nous sommes en nous faisant savoir la teneur des décisions gouvernementales sous les hautes instructions du chef de l'Etat pour barrer la route à l'infection du covid 19. Monsieur le Premier Ministre, l'espoir que nous avions fondé sur ces mesures semble s'envoler au fil du temps et surtout face à la réalité de la progression de cette pandémie. La psychose gagne de plus en plus les consciences. Et c'est ce qui justifie ma lettre.

Monsieur le PM, j'ai adressé des correspondances à vos collaborateurs – Ministère de la Santé Publique, Ministère du Commerce et le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local en ma qualité d'actrice de la société civile dans lesquelles je leur fais des propositions concrètes de lutte pour maîtriser cette pandémie.

Monsieur le Premier Ministre j'ai envie de vous demander si vous avez visité nos marchés ? Nos lieux publics ? Nos services publics, trésorerie et banques commerciales (en cette période de salaire) ? En zone rurale nos marchés périodiques ? Oh que NON.

En revanche aucun de vos compatriotes ou la majorité ne prendra au sérieux ces mesures préventives si vous ne vous impliquez plus ; car leur négligence se justifie par votre laxisme et lenteur à l'action jadis constaté ; beaucoup estiment que c'est l'affaire des autres (nantis) ceci se dessine dès les premiers échanges avec eux. 

Alors Monsieur le Premier Ministre L'heure est GRAVE, sortez de vos protocoles classiques de gestion de crise, ils n'ont jamais été efficaces. Agissez promptement et soyez pro actif, prenez l'exemple des pays qui ont pu maîtriser l'évolution.

Toutefois, Où sont passées les séances de pulvérisation des lieux publics annoncées ? Où sont les kits de désinfectants dans nos services publics ? Où sont les mesures de confinement catégorisées? Que devient la sensibilisation des populations (le porte à porte) ? 

Nous avons déjà trop de problèmes pour en rajouter. Nous comptons sur vous car votre implication déterminera a coup sûr nos comportements.

Monsieur le Premier Ministre, je vous prie de recevoir ma parfaite considération ».

 

N.R.M

 
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Il semblerait que l’idée d’un confinement général soit de plus en plus envisagée et d’après des sources non officielles des mesures seront prises dans les prochains jours afin de contraindre les populations à respecter le mot d’ordre.

 

Cependant, on est en droit de se poser certaines questions notamment, la disponibilité de l’énergie électrique ou alors de l’eau courante. Lorsqu’on sait que ces services sont restreints et que les Camerounais sont au bout de chaque mois, obligés de payer des factures alors que les sociétés qui sont en charge de les leur fournir les privent de tout.

Et, lorsqu’on parle de confinement, cela sous entend un approvisionnement de quelques denrées de première nécessité (Poisson, légumes, fruits, produits laitiers…) qu’il convient de bien conserver. 

Comment peut –on y parvenir si on ne peut avoir l’énergie que trois jours sur sept ? !!! Pour des parents, rester cloîtrés chez soi avec des enfants à qui on ne pourrait donner le strict minimum ou alors des aliments avariés ouvre la porte à de nombreuses autres maladies qui vont s’ajouter au risque de contamination du coronavirus.

A l’Est Cameroun, au Littoral, dans le Centre et dans de nombreuses autres régions, les consommateurs ont à plusieurs reprises menacé d’organiser des grèves afin d’échapper à ce cercle infernal de coupure intempestive surtout lorsqu'on leur sert des discours creux.  Mais dans une posture citoyenne et républicaine, ils choisissent de prendre leur mal en patience en espérant que les autorités en charge de ce secteur vont prendre conscience des responsabilités qui sont les leurs, surtout en ces jours de crise sanitaire.  

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Que dire du manque d’eau potable ?

Elle a une couleur indéfinie et dégage parfois des odeurs pestilentielles  lorsqu’elle coule des robinets. Que dire  des larves qu’on détecte au fond des récipients lorsque le liquide est recueilli pour consommation ultérieure ? Chaque personne face à ce phénomène se souvient de ce cours enseigné par les maîtres de l’école primaire : Une eau potable est  inodore, sans saveur, limpide.

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Les responsabilités sont partagées  

Il est important voire primordial pour les populations, sur l’ensemble du triangle national de respecter scrupuleusement les règles prescrites par le gouvernement afin de venir à bout du Coronavirus.

Toutefois, elles ne pourront notamment se laver les mains, boire de l’eau, se désinfecter avec cette eau qui leur est servie dans les ménages. 

Que les uns et les autres arrêtent avec des discours qui n’ont de sens que pour eux, sans actions concrètes pour ces Camerounais qui souffrent le martyr.

Coronavirus : Le Ministre du Commerce ferme des boutiques à Yaoundé pour tromperie  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La Chine d’où est venue le virus du Covid-19 démontre aujourd’hui au monde entier, que la mesure du confinement porte ses fruits.

 

Et si les camerounais pouvaient voir comment les chinois se comportent face à la pandémie du Coronavirus qui est sans pitié. En respectant la mesure du confinement, les chinois ont réussi à limiter la propagation du virus du Covid-19 dans leur pays.

Cela fait déjà deux jours, où aucun cas de contamination à cette maladie n’a été recensé. La raison étant que le peuple de l’empire du milieu a accepté de se barricader entre les quatre murs. Les chinois ont compris la nécessité de ne pas se regrouper, de ne pas se promener dans les rues et de se faire les livrer les repas à domicile. Aujourd’hui, la Chine commence à reprendre petit à petit le cours normal de la vie. Wuhan l’épicentre de la pandémie laisse même entrevoir une fin de la mesure du confinement. 

Cependant que note-t-on chez nous. Des camerounais qui continuent de se balader dans les rues. Des jeunes qui quittent leur maison, se retrouvent au carrefour pour faire des commentaires. Des enfants qui jouent dans les quartiers.

  Cameroun : L’urgence du respect strict des mesures de prévention du Coronavirus

Au marché Mvog Ada ce matin du 20 mars 2020, un tenant d’une poissonnerie de ce côté affirme, qu’interdire aux gens de se regrouper n’a pas de sens. Il ne voit pas le bien fondé de la mesure des fermetures des écoles, des universités, la réduction du nombre de personnes dans les églises, les cérémonies de levées de corps. Pourtant cette mesure a sauvé de milliers de vies en Chine. 

Le gouvernement dans sa stratégie de lutte contre le Coronavirus, interdit les regroupements de plus de 50 personnes. Les autorités appellent la population à éviter les lieux peuplés. Le Ministère de la Santé n’a de cesse de rappeler que le respect des mesures prescrites par tous est nécessaire pour repousser la pandémie.

Coronavirus : Certains camerounais préfèrent visiblement périr 

 

Liliane N.  

 

 

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Dès l’annonce de cette nouvelle exceptionnelle par le gouvernement de la république dans la nuit de ce mardi, nombreux sont les conducteurs de taxis qui disent leurs colères. Ils envisagent le manque à gagner considérable ce d’autant plus qu’ils ne savent jusque quand va durer les mesures de confinement.

 

Joseph Foyou est chauffeur de taxi dans la ville de Yaoundé depuis 7 ans aujourd’hui. Il a ses habitudes dans la ville et il connaît très bien les saisons de vaches grasses et les saisons de vaches maigres. C’est ce conducteur expérimenté qui nous a conduit dans la nuit d’hier entre le quartier Emana et celui de Mvan.

Une fois dans son véhicule, c’est le journal du 20 h du poste national qui s’achève. Le ministre de la santé publique venait de décrire quelques applications des précautions préconisées par le gouvernement. Joseph quant à lui est dans tous ses états.

Sans attendre qu’un des passagers lui pose la question, il commente les décisions qui viennent d’être communiquées : « Les responsables du gouvernement ci sont même comment ? Quand ils prennent les décisions est ce qu’ils pensent même aux gens comme nous. Aux chauffeurs de taxi. Ils se disent que nous on va vivre comment ? ».

L’homme âgé d’environ 40 – 45 ans nous fera savoir dans la suite des conversations qu’il est un père de famille. Qu’en plus de son épouse qui se bat quand même, il a trois bouches à nourrir. Or ces enfants qui ne vont plus à l’école de manière subite, il faut qu’il voye comment faire pour les encadrer.

« Un taximan gagne son argent au jour le jour. Il n’a pas un salaire qu’on lui donne à la fin du mois comme les fonctionnaires. Même ceux qui ont des patrons et qui ne sont pas propriétaires de leurs véhicules, on les paye ne fin de journée sur la base des recettes qu’il a engrangée dans la journée. Il va faire comment pour vivre s’il n’y a pas moyen de travailler convenablement ? ».

Et quand on lui rappelle que l’exercice de leur métier n’est pas interdit mais qu’il s’agit juste de mesures de précautions pour la santé du plus grand nombre, il se dit d’accord.

« Mais c’est trop strict. Bien dites-moi, on nous demande de ne pas surcharger. Ok ! C’est pour éviter la contamination n’est-ce pas. Maintenant imaginons que nous soyons juste cinq dans la voiture. Si un d’entre nous est contaminé qu’est ce qui va empêcher que nous le soyons ? Vous voyez que ce n’est pas un problème de surcharge ».

« Ces enfants qui n’iront plus à l’école là sont une grande source de revenu pour nous. Or quand ils ne vont pas à l’école comme ça le régime de notre activité baisse. Puisque dès 6 heures tu pouvais faire deux à trois tours avec les élèves et étudiants. Avant de venir transporter les travailleurs vers 7h30. Et dire que c’est le même schéma en après-midi, vous-même voyez comment ça nous pénalise ».

Toutefois, Joseph comprends que la décision est prise et qu’il faudra s’y faire. Il envisage trouver des alternatives pour s’en sortir durant cette période qui s’annonce très difficile.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01