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Le Coronavirus laisse de plus en plus transparaître la vénalité qui habite certains Camerounais. Après la fabrication de la « chloroquine », le paiement indu des soins liés au Covid – 19, ces responsables exigent un argent qui n’a rien à voir avec les frais de scolarité aux apprenants afin qu’ils puissent bénéficier des cours  

 

Dès la reprise des cours le 01er Juin prochain, les enfants ne pourront avoir accès à l’enceinte de l’établissement, que s’ils s’acquittent de la somme de 1000 FCFA, pour l’achat des masques et autres matériels afin de lutter contre la propagation du Coronavirus.

C’est quoi cette nouvelle arnaque ?

Cette exigence a suscité la colère des parents d’élèves, dont certains, pourtant membre du bureau de cette association n’ont été informé à aucun moment – à l’instar de Pauline Ngo Mayag : « A quel moment s’est tenue la réunion au cours de laquelle cette décision a été prise ? C’est quoi cette autre arnaque ? Quels sont les masques qui coûtent 1000 frs et où sont – ils vendus ? Qui va percevoir cet argent et qui va s’assurer que les frais versés par les élèves va véritablement servir à l’achat de ce que je lis partout là ? Il faut arrêter avec cet esprit qui incite certains à vouloir profiter de la moindre occasion afin de s’en mettre pleins les poches… ».

A quel moment sont convoquées les réunions par les responsables de ces APEE ?

Ils sont nombreux, les parents qui sont montés au créneau après cette annonce, vraie ou fausse pour dire qu’à aucun moment, au cours de l’année qui s’achève et même pas lors des années antérieures, ils n’ont été conviés à une quelconque rencontre, initiée par les dirigeants de ces APE, alors qu’à chaque rentrée, de la sixième en terminale, les frais leurs sont exigés. A quoi sert cet argent ? Où va–t- il ? Aucun compte rendu n’a jamais été fait ni par le proviseur, encore moins par les responsables de ces associations.

Il faut sévir et durement

La sortie des ministres en charge de l’Education de Base et du Secondaire afin d’interdire cette levée de fonds est certes importante mais, de l’avis de tous, les initiateurs de cette arnaque doivent être suspendus et interpellés parce qu’ils vont certainement mettre en pratique leur plan, notamment dans les coins les plus reculés du pays, là où l’information peine à arriver et à temps.

La gratuité de l’école est déjà un leurre et si en plus, il faut arnaquer les parents qui ont tout mis en œuvre afin d’envoyer leurs enfants à l’école, avec ce que cela implique comme dépenses, il y’a lieu de prendre des mesures drastiques afin de brimer les sombres ambitions de ceux qui ont décidé de faire de cette crise sanitaire, une opportunité de s’en mettre plein les poches.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Anicet Ekane le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie affirme qu’il a également eu recours à la pharmacopée traditionnelle.

 

Comme Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, Anicet Ekane révèle les secrets de sa guérison. Le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), dont l’état clinique n’a été récemment que connu du grand public, affirme avoir reçu comme traitement, la chloroquine. Un médicament actuellement au centre des débats dans le protocole thérapeutique des personnes qui ont le virus du Covid-19. Et qui à en croire l’instruction faite par Paul Biya au Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation à se lancer dans sa production, a été adopté dans le traitement contre le Coronavirus dans notre pays. 

Anicet Ekane fait donc savoir qu’outre la Chloroquine, il a pris l’Azithromycine. Le président du Manidem précise qu’il a scrupuleusement suivi les recommandations. Toutefois, il affirme avoir associé à ces produits de la médecine moderne, la pharmacopée africaine. “J’ai pris la chloroquine et l’azithromycine... Je suis un habitué des tisanes, de la pharmacopée africaine et des inhalations avec des feuilles de goyavier, manguier, papayer. Je crois que ça m’a beaucoup aidé », déclare-t-il. 

En revenant sur les circonstances de sa contamination, Anicet Ekane croit qu’il a été contaminé à l’aéroport de Douala. Il s’y était rendu avant l’adoption de la mesure relative à la fermeture des frontières. 

« Je crois avoir chopé la maladie à l’aéroport international de Douala où je m’étais rendu avant la fermeture des frontières. 14 jours exactement plus tard, j’ai eu les premiers symptômes, à savoir une toux sèche, des picotements à la gorge avec une température avoisinant 38 degré...Après trois jours, la température a baissé, j’ai pensé que ça allait.  Mais, une semaine après, je ne me sentais toujours pas très bien. J’ai finalement décidé de me rendre à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Yassa pour des tests. C’est là-bas que j’ai été testé positif », raconte-t-il.

 

Liliane N.

 

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L’assurance est donnée par le Pr Jean-Louis Essame Oyono le Directeur de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales.

 

De la voix du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), on sait que le Cameroun fait recours à la Chloroquine, dans le protocole utilisé dans le traitement des personnes atteintes par la pandémie du Coronavirus. Le Minsante a de ce fait, fini par demander au Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi), de fabriquer ce médicament. 

En sa qualité de chef du département ministériel du Minresi, le Dr Madeleine Tchuinté dont la production était dores et déjà attendue, a évoqué un problème relatif au manque des matières premières. Et de passage sur les antennes de la Crtv la semaine dernière, indiquait que la Chine pourrait bien ravitailler le Cameroun. 

Le Pr Jean-Louis Essame Oyono le Directeur de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (Impm) confirme l’information, tout en indiquant que l’Inde aussi a été sollicitée. “La matière première a été commandée en Chine et en Inde et sera disponible dans les prochains jours”, a-t-il confié au journal en ligne l’économie. Le Directeur de l’Impm rassure sur la disponibilité du personnel qualifié et des équipements appropriés pour remplir cette tâche. Toutefois, il est dit que le Minresi espère bénéficier de l’Etat, un soutien financier.

Il convient de noter que le Cameroun n’est pas le seul pays au monde qui a besoin des intrants. De nombreux pays européens sont à la quête de ces intrants. Et la pandémie du Coronavirus révèle à la face du monde, la dépendance desdits pays de la Chine, de l’Inde, de l’Asie du Sud-Est, pour ce qui est de la production de certains médicaments. Nathalie Coutinet enseignante et chercheuse à l’Université Sorbonne-Paris Nord déclare qu’à l’heure actuelle, “les Etats-Unis ont déjà signalé une pénurie liée à l’arrêt de production en Chine en raison de ce virus”.

 

Liliane N.  

 

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Le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation fait face à un problème de matières premières, servant dans la fabrication de la chloroquine.

 

Le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi) de Madeleine Tchuenté n’a toujours pas débuté avec la fabrication de la Chloroquine. La Chloroquine selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) est utilisée dans le protocole thérapeutique des personnes souffrant du Coronavirus au Cameroun. En date du 7 avril 2020, le Minsante a sorti un communiqué dans lequel, il autorisait le Minresi à se lancer donc dans la fabrication de ce médicament. 

 

Alors qu’on s’attend à voir à l’oeuvre le département ministériel du Dr Madeleine Tchuenté, cette dernière vient d’évoquer un problème de matières premières nécessaires pour la production de la Chloroquine. Invité au journal de 20h30 de la Cameroon radio and television (Crtv), elle l’a clairement indiqué.

« On a tout ce qu’il faut pour fabriquer la chloroquine. Ce qu’il manque actuellement dans le monde entier et que tout le monde recherche, ce sont les intrants qui sont en Chine et en Inde. Si on avait mis en place les moyens, la Chine nous aurait déjà livrés les implants. Je pense que la Chine est prête à nous les livrer en deux semaines. On est train de les commander, vous savez que les frontières sont fermées. C’est un travail gouvernemental, qui se fait en collégialité sous la supervision de monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement », a-t-elle déclaré.

Coronavirus : Les anachronismes que Madeleine Tchuente défend corps et âme  

Toutefois, Madeleine Tchuenté affirme que son Ministère a déjà commencé à fabriquer une certaine quantité de ce médicament avec le stock des intrants disponibles. Seulement pour pouvoir répondre le moment venu, à la demande de ce produit qui risque d’être importante, avec le nombre de cas de personnes atteintes par le virus du Covid-19 qui ne fait qu’augmenter au Cameroun, il va falloir obtenir les matières premières voulues. 

« Le gouvernement veut qu’avant que ça n’atteigne le pic, qu’on puisse fabriquer notre propre chloroquine ici au Cameroun; si nous pouvons produire 8 millions de chloroquine par jour, nous pensons que nous pourrons être à la hauteur de servir tous les Camerounais et après 4 mois, peut-être les pays de la sous-région », a-t-elle ajouté.

Lutte contre le Covid 19 : Manaouda Malachie autorise le Minresi à produire la chloroquine  

 

Liliane N.


 
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La bonne nouvelle est tombée ce mardi. Un communiqué signé par le ministre de la santé donne permission au ministère de la recherche scientifique de produire l’hydroxy chloroquine et l’azythromicine pour accompagner le traitement des camerounais souffrant de Covid 19.

 

C’est une bonne nouvelle qui était, elle aussi, précédée d’une autre, l’annonce de la guérison totale de plus de 40 citoyens. Ceux-ci ont quitté les différents hôpitaux du Cameroun où ils étaient internés. Une bonne nouvelle qui prouve la pertinence et la qualité des soins appliqués avec la chloroquine et l’azythromicine. Un constat qui montre à suffisance combien ce protocole de soin adopté par le Cameroun porte ses fruits.  

Maintenant, le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM) de Yaoundé peut commencer la production des comprimés. D’après les annonces, ce sera 05 millions comprimés d’azythromicine, et 05 millions de comprimés d’hydroxy chloroquine. En plus de ces comprimés, le centre se dit également capable de produire 5.000 tests de détection du coronavirus par jour. Des équipements nécessaires à la politique de lutte contre ce virus.

Seulement, l y a un problème. Oui l’accord de production est donné. Mais à quand les moyens financiers et à quand le démarrage de la production ? Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas pour un avenir proche. Puisqu’il faudra dans un premier temps entrer en possession des fonds affecté à ce projet. Procéder à une révision des machines pour une mise à jour. Etant donné que ces machines n’ont pratiquement jamais fonctionnées.

Par la suite il sera question pour le ministère de la recherche scientifique de passer les commandes des intrants à ses partenaires internationaux. Il va encore falloir attendre quelques jours pour acheminer sur le territoire les intrants. Enfin, on pourra lancer la production des comprimés. Connaissant les lenteurs administratives au sein du ministère de la recherche scientifique, il n’est pas exclu qu’on attende un mois avant de commencer à voir sortir des machines du Minresi.

Quid de la qualité de ces médicaments qui seront produits par le ministère de la recherche scientifique ? C’est pour s’en assurer que le ministre de la santé a précisé que cette production se fera sous le contrôle scientifique du ministère de la santé. Une surveillance qu’on espère pointue pour que les comprimés camerounais connaissent aussi un bon accueil dans les pays voisins.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Madame le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation a visité ce jour à Yaoundé le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM). Cet institut à travers son centre de recherche sur les maladies émergentes aurait la capacité de produire plus de 6.000 comprimés d’hydroxy chloroquine par minute. C’est ce qu’ont fait savoir les chercheurs de ce centre au ministre de la recherche scientifique ce jour.

 

Il a fallu attendre qu’on soit à ce stade de l’évolution de la maladie dans notre pays pour que nos dirigeants nous fassent savoir qu’on peut produire les solutions au mal à domicile. Mieux vaut tard que jamais. Le centre IMPM a dans l’urgence tenu le 27 mars dernier sa 7e session extraordinaire. C’est au cours de cette session extraordinaire que le centre a décidé d’accompagner le plan de riposte du gouvernement. On a envie e se demander ce qu’ils attendaient depuis le début de la crise. Les résolutions de cette session étaient :

-          La décision d’appui au dépistage et au diagnostic. C’est alors que les braves chercheurs nous apprennent qu’ils sont capables de procéder à plus de 5.000 tests par jour. Or jusqu’ici, l’exercice d’examen des tests sont la propriété de l’Institut Pasteur de Yaoundé.

-          La fabrication de cinq million de comprimés de Chloroquine et de cinq millions de comprimés d’Azythromycine. Ce sont les deux molécules identifiés pour les soins du coronavirus. Une belle annonce. Puisqu’avec cette capacité de production, le Cameroun pourra desservir ses voisins qui sont déjà pris dans le filet du virus. Une bonne manne financière en vue, mais aussi l’assurance pour notre pays d’assurer une bonne prise en charge des patients contaminés au coronavirus.

 

Les chercheurs appellent à la participation des tradipraticiens

Par ailleurs les chercheurs du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation ont émis quelques recommandations. Ils souhaitent la réactivation et le renforcement de la collaboration entre le Ministère de la Santé Publique, le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et les tradipraticiens en vue d’une prise en charge efficace des personnes atteintes par ladite pandémie. Autre chose, ils demandent l’accélération de la mise en œuvre du projet – 71 des centres d’excellence de l’Union Européenne, en vue de la mise en place, sans délai, d’un Plan d’urgence nationale de lutte contre les pandémies.

 Au terme de cette visite, Madame le ministre Madeleine Tchuente fait savoir « je suis comme une équipe de lions indomptable à qui on demande de gagner la coupe du monde sans me donner les moyens. » Une main tendue vers la hiérarchie pour doter ces laboratoires de moyens nécessaires pour démarrer la fabrication des comprimés et l’effectivité des tests.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait savoir qu’il y a actuellement deux variantes de fausse chloroquine sur le marché.

 

Comme on pouvait s’y attendre, la Chloroquine jugée efficace dans le traitement du Coronavirus par certains chercheurs, à l’instar du Pr Didier Raoult, circule actuellement sur le marché camerounais, cependant sous des formes contrefaites.

Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait même remarquer, qu’il y a deux variantes de fausse chloroquine. Et celles-ci se retrouveraient même déjà dans des formations sanitaires. Pour attirer l’attention de l’opinion sur ce qui se passe, le Laboratoire a sorti un communiqué adressé aux populations et aux professionnels de la santé. 

« Les résultats des tests de ces deux présentations de chloroquine révèlent l'absence de toute substance active pharmaceutique. Par conséquent, sa prescription ou son utilisation à des fins thérapeutiques peut s'avérer dangereuse sur la santé des patients. Cette autre découverte survient au lendemain d'une alerte lancée par l'OMS sur la circulation des antipaludéens falsifiés au Cameroun, au Nigéria et au Tchad », peut-on lire dans le communiqué du Laboratoire parvenu à notre rédaction.

 Infos Santé : Le Pr Didier Raoult n’a pas alerté l’Afrique au sujet d’un vaccin anti Covid-19 empoisonné  

Tout en appelant les populations et les professionnels de la santé d’être plus vigilants et prudents, le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d'expertise rappelle aux deux cibles suscitées, qu’elles ne doivent s'approvisionner que dans les circuits autorisés par le Ministère de la Santé. 

Il convient même de rappeler, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé dans l’un de ses communiqués, a précisé que la Chloroquine ne doit pas être prescrite à titre préventif mais qu’elle doit être réservée pour un traitement curatif. Il a demandé aux professionnels de la santé, de ne pas prescrire aux populations des médicaments dont aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité. Cependant, sur le terrain, on note que ces recommandations du Ministre semblent tomber dans des oreilles de sourds.   

 

Liliane N.

 

 
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Le Dr Malachie Manaouda proscrit l’utilisation de la chloroquine à titre préventif.

 

Le débat sur l’utilisation de la chloroquine dans le traitement du Coronavirus ne cesse d’enfler. Ledit débat se passe aussi au Cameroun, étant donné que le pays fait également face à la pandémie. En conférence de presse du 25 mars 2020, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a indiqué que, pour ce qui est du cas de notre pays, l’utilisation de ce médicament ne doit se faire qu’exclusivement sur prescription médicale.  

Il convient de rappeler que dans l’un de ses communiqués sorti le 23 mars soit 2 jours avant la conférence de presse suscitée, le Minsante précisait que la chloroquine ne doit pas être utilisée à titre préventif. Dans ledit document, le Dr Malachie Manaouda révèle que ces derniers temps, des professionnels de la santé ont pris sur eux de prescrire à titre préventif la chloroquine aux populations. Il a de ce fait souligné que jusqu’ici, aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité d’un médicament connu, pour ce qui est du traitement du Coronavirus. 

Toutefois, il a précisé que des études récentes menées sur un nombre limité de sujets, font état de l’efficacité de la combinaison des médicaments hydroxychloroquine et azithromycine, dans le traitement curatif et non préventif du virus du Covid-19.

Le Dr Malachie Manaouda a recommandé aux professionnels de santé d’être responsable et de veiller au bon usage de ces médicaments en les réservant exclusivement aux déjà infectées. Il leur demande par ailleurs de suivre leur évolution clinique et biologique. Le but de ce suivi étant de pouvoir évaluer et rapporter tout événement lié audit traitement.

 

Liliane N.    

 

 
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Par décret, paru au Journal Officiel ce jeudi 26 mars, le gouvernement a autorisé la prescription de l'hydrox chloroquine aux patients atteints par le Covid-19.

 

C'est une petite victoire pour celui qui se bat pour la prescription de la chloroquine, depuis le début de la crise épidémique liée au nouveau coronavirus Covid-19. 

Le directeur de l'Institut Méditerranée Infection basé à Marseille, le Pr. Raoult, fervent promoteur de l'utilisation de cet anti-paludique, s'est aussitôt fendu d'un tweet de remerciement à l'attention du ministre de la Santé.

« Dans le cadre de l'urgence sanitaire, l'hydrox chloroquine peut être prescrite en traitement du COVID-19 » écrit l'infectiologue Didier Raoul.

« L'hydrox chloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile », détaille le décret, paru au Journal Officiel, le 26 mars. 

La distribution du traitement reste très encadrée. Il ne pourra être dispensé que par les "pharmacies à usage intérieur, comprendre au sein des établissements hospitaliers concernés.

Le décret précise qu'il s'agit des hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.

En ce qui concerne le médicament Plaquenil et les préparations à base d'hydrox chloroquine, elles pourront être dispensées par les pharmacies d'officine mais « que dans le cadre d'une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d'un renouvellement de prescription émanant de tout médecin ». 

Ces mesures s'appuient sur l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) publié mardi, excluant, hors protocole d'essai, l'utilisation de l'hydrox chloroquine en prophylaxie (prévention et traitement, ndlr) sauf pour les cas présentant des signes de gravité.

 

Corona Virus au Cameroun

Alors qu’on parle de la phase montante de cette épidémie, le Cameroun selon le ministre de la Santé Publique qui était face à la presse ce Jeudi a affirmé qu’il existe à ce jour,  88 cas de personnes atteintes dont 60 à Yaoundé, 25 à Douala et 03 à l’Ouest et deux décès. Et, l’on sait aujourd’hui qu’Achille Essome Moukouri, oncle de l’ancien international Camerounais est décédé à cause du Conona virus. Une reconnaissance de la vérité qui vient mettre fin au débat.

 

N.R.M

 

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C’est du moins ce qui couve depuis quelques jours maintenant. Après que la Chine ait annoncé avoir obtenu des résultats intéressants à la suite de l’administration de ce médicament chez certains patients testés positif au Coronavirus. Sur 100 patients, les 100 ont été complètement guéris. Et depuis deux jours, la Chine n’a plus enregistré de nouveaux cas d’infection.

 

Après l’annonce des chinois, c’est l’éminent professeur de médecine français Didier Raoult qui emboîte le pas des scientifiques chinois. C’est le lundi 16 mars dernier que le Pr. Didier Raoult annonce ses premiers résultats positifs de ses essais cliniques.

Sur 24 patients atteints par le Covid-19, les trois quarts n’étaient plus porteurs du virus au bout de six jours de traitement. Ce jeudi 19 mars, le Président Américain Donald TRUMP a suivi le mouvement enclenché par la Chine et le chercheur français. Donald TRUMP a approuvé le recours à la chloroquine pour le traitement du Coronavirus.

Son argument, « le médicament a montré des résultats préliminaires très très encourageants (…) Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement ». Un mouvement mondial s’accorde à désigner la chloroquine comme le remède miracle contre la pandémie du moment : le Coronavirus. Mais c’est quoi la Chloroquine ?

  Interview : La chloroquine pour soigner le coronavirus

La chloroquine est un antipaludique de la famille des amino-4-quinoléines. Elle a été largement commercialisée sous forme d’hydroxychloroquine ou de sels ; elle est avec la quinine, dont elle est un substitut synthétique, le traitement qui a été le plus employé, en préventif ou comme en curatif, contre le paludisme.

Elle est aussi très utilisée contre des maladies auto-immunes telles que le lupus et des maladies rhumatoïdes telle que la polyarthrite rhumatoïde. Elle montre in vitro des effets antiviraux, mais qu’on n’arrive pas ou mal à reproduire in vivo. Ses effets secondaires sont le plus souvent légers et transitoires mais ils peuvent être graves ; et la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité (donc tolérable).

Le surdosage induit notamment des troubles cardiovasculaires graves et potentiellement mortels qui explique que l'auto-traitement qui existait autrefois n'est plus recommandé. Dans le monde, elle est de plus en plus utilisée sous forme d'hydroxychloroquine qui est 2 à 3 fois moins toxique et mieux tolérée à dose élevée. Il est souvent vendu sous le nom produit « plaquenil ». C’est un médicament utilisé en Afrique et dans le monde depuis plus de 30 ans aujourd’hui.

 

C’est ce produit qui vient de connaître une nouvelle application. Celle dédiée aux soins du Coronavirus. Selon le Pr Didier Raoult : « C'est spectaculaire, la charge virale moyenne avec ce virus est normalement de 20 jours. (…) On a pu comparer la négativation du portage viral chez des patients qui ont suivi le protocole, avec des patients d’Avignon et de Nice qui n’ont pas reçu le traitement. Ceux qui n’ont pas reçu le Plaquenil sont encore porteurs à 90 % du virus au bout de six jours, tandis que ceux qui ont reçu le traitement sont 25 % à être positifs ». En attendant que les Etats puissent le mettre à la disposition des citoyens, on peut déjà entrevoir une lueur d’espoir quant à la porte de sortie de crise.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01