C’est ce que Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons affirme.
Au tout début de l’application et l’implémentation sur le terrain des mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre le Coronavirus, les tenanciers de débits de boisson interpellaient déjà les autorités. Ils indiquaient qu’étant obligés de fermer désormais leurs débits de boisson à partir de 18 heures, ils n’arrivent plus à faire leur chiffre d’affaires. De nos jours, ils sont rendus à ne réaliser que 20% dudit chiffre d’affaires. L’une des causes étant qu’ils indiquent que c’est à partir de l’heure de fermeture aujourd’hui adoptée, qu’ils recevaient la majorité de leur client.
Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons, affirme qu’à l’heure actuelle, si cette pandémie devait encore durer, de nombreux bars soit 50%, vont se voir contraint de mettre la clé sous le paillasson.
“Je n’ai pas dit que ce secteur va mourir. Si beaucoup résistent encore aujourd’hui, c’est parce qu’avant les mesures de fermeture, l’activité marchait très bien. La plupart du temps, les débits de boissons ne vivent pas au jour le jour. La plus grosse charge dans cette activité c’est le loyer or certains paient le loyer pour 6 mois voire un an à l’avance. Cela fait seulement un mois que la maladie fait sa mue, donc, les tenanciers de débits de boisson ont encore quelques mois devant eux. Cependant, si la crise perdure, je peux vous dire qu’au moins 50% des bars vont fermer”, déclare-t-il.
Roger Tapa fait remarquer que si la pandémie ne s’achève pas de sitôt, il n’y a pas que les bars qui vont fermer, les employés seront aussi affectés.
“L’autre manque à gagner qui est peu visible c’est que les employés des bars sont rentrés en chômage technique. Donc nous avons là de nombreux emplois qui ont été perdus. En dehors de ça, il ne faut pas aussi négliger les commerces qui s’installent autour des débits de boissons tels que les rôtisseries et autres qui pourvoient de nombreux emplois. Toutes ces activités qui tiraient leur plus grande clientèle du fonctionnement des bars sont aujourd’hui en déroute”, déclare-t-il.
Liliane N.