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C’est à travers une correspondance rédigée il y a quelques heures que la maire a invité le roi des Bamoun à détruire cette infrastructure. Entre autres raisons évoquées dans sa correspondance, le désordre visuel, la récupération des attributs à la porte d’entrée manque de collaboration entre l’autorité traditionnelle et les populations.

 

L’essentiel de la correspondance

« Considérant que le lieu-dit « Porte d’entrée » de la ville de Foumban que j’ai la lourde responsabilité de représenter en tant que premier magistrat, a été en quelque sorte « assiégé » pendant plus de deux mois, du fait de l’activité que vous aviez pris sur vous d’y mener, que nous avons dénoncée ;

Ayant appris que le 14 Février 2021, vous avez dans un discours public, charge monsieur le Préfet de remettre « symboliquement » les clés de la Porte d’Entrée à Madame le Maire,

« Soulagés » que vous regagniez le palais et, en attendant de tirer toutes les conséquences fâcheuses voire dangereuses de cette « délocalisation » de vos loges ;

Veuillez, ne pas manquer de récupérer toutes les espèces de tableaux, sièges, figurines…que nous pensons que ce sont autant d’éléments de votre « prestige » qui vous accompagnent à l’instar de votre Cour ; Ils se trouveront mieux dans un musée ou Espace privé ;

En effet, pour les places Publiques, les populations doivent d’une manière ou d’une autre, être impliquées dans le processus aboutissant à leur aménagement ;

La ville par exemple, à travers les TDR précis, selon l’emplacement et la symbolique recherchés, lance un concours de présentation du Projet le meilleur et, celui qui va l’emporter sera en quelque sorte le résultat d’une appropriation collective. Aucune figurine donc, ni décoration d’inspiration inconnue n’ont leur raison d’être sur les murs de notre Porte d’entrée commune.

Pour dévoyer toutes les tensions comme celles qui y ont prévalues, et, en quelque sorte, en quête d’apaisement, la Commune se réserve le droit d’y apposer la croix de St André, en vous invitant sans délais, à libérer les espaces occupés ; à défaut, les dispositions seront prises à vos dépends, pour les y enlever… ».

Un bras de fer qui semble ne pas prendre fin

L’on se souvient qu’il y a quelques semaines, l’on a assisté à une scène qui mettait en action, Tomaîno Ndam Njoya – Maire de la Commune de Foumban, les autorités administratives et judiciaires, ainsi que les personnes envoyées par le Sultan - roi des Bamoun ; le point de divergence concernait aussi la réparation de cette porte et bien d’autres considérations.

Au vu de cette tension permanemment entretenue, l’on a bien envie de savoir, qui du Maire ou du Sultan a l’autorité légale de prendre en charge la réparation, l’entretien et l’embellissement de ce patrimoine culturel et traditionnel.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La décision a été prise de manière consensuelle ce Dimanche, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de cette formation politique.  

 

Une célébration sobre, du fait de deux évènements majeurs. D’abord le décès encore récent de son fondateur mais aussi, à cause de la crise sanitaire qui oblige qui soumet le monde entier à de nombreuses contraintes.

Selon Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc «  les activités marquant la Commémoration du 29ème anniversaire de l’Udc ont été conduites par Christophe Ndeuhela –2ème vice-président national et représentant de Cyrille Sam Mbaka qui n’a pu faire le déplacement pour cause de maladie.

Au téléphone, Mongwat Ahidjo a précisé que : « Compte tenu de plusieurs enjeux et défis de l'heure, Madame le maire de Foumban a été désignée pour assumer cette responsabilité. Décision prise par l'ensemble des membres du Bureau politique ».

 

Il était urgent de combler le vide

Ce dernier se faisait de plus en plus ressentir à l’intérieur du parti, des semaines après le décès du Dr Adamou Ndam Njoya. Ce qui a amené les membres du Conseil Exécutif ainsi que ceux du bureau exécutif à mener des concertations afin d’apporter une solution définitive à cette vacuité.

Au cours des assises tenues à Foumban, deux options ont été soumises à l’attention de tous les participants :    

L'organisation d'une convention nationale extraordinaire dans un mois. Un choix impossible à l'heure actuelle, puisqu’il n’est pas envisageable de rassembler plus de 400 personnes à cause du Covid-19.

La tenue d'un conseil exécutif national extraordinaire. Or, les mesures restrictives prises par le Gouvernement afin de limiter l’impact du Corona Virus interdisent également le regroupement de 150 personnes et plus.  

Il a donc fallu se plier à la dernière option ; celle de désigner un membre du Bureau politique pour conduire les affaires jusqu'à la prochaine Convention nationale qui va se tenir en 2021.

Il faut relever qu’il n’existe  aucune disposition qui oblige la poursuite du mandat du président national jusqu'à son terme, en cas de vacance. Et pour cause: en dehors du président national qui est élu durant la Convention nationale, tous les autres responsables sont nommés par ce chef du parti après son élection.

Par ailleurs, les textes prévoient que le président national peut mandater n'importe quel haut responsable pour représenter le parti (vice-président, élu, membre du bureau politique…).

Il est également important de relever que  depuis sa création, l’Udc n’a connu que trois vice-présidents nationaux: Cyrille Sam Mbaka -Christophe Ndeuhela - Tandja Tapaibo.   

 

Mésentente entre Patricia Ndam Njoya et Cyrille Sam Mbaka ?

A ce sujet, Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc est ferme : « Il n’existe aucun problème, de quelque nature que ce soit, entre Patricia Tomaino Ndam Njoya, membre du bureau politique mais aussi secrétaire national en charge des droits de l'homme dudit parti et le 1er Vice président de l’Udc. La gestion des instances dirigeantes du parti poursuit sans aucun couac et tous deux travaillent en toute intelligence pour implémenter les idéaux qui sont les nôtres ».  

L'Udc a, depuis son existence, trois vice-présidents nationaux: Sam Mbaka; Christophe Ndeuhela et Tandja Tapaibo.

Le 29ème anniversaire de cette formation politique, qualifiée par Samuel Eboua – Ex leader de l'Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès comme « véritable laboratoire de l'opposition camerounaise », a donné l’occasion à Patricia Ndam Njoya de revenir sur les faits marquants de son histoire, depuis la création le 26 Avril 1991 jusqu’à ce jour.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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L’épouse d’Adamou Ndam Noya le président de l’Union démocratique du Cameroun élue Député et Maire, a troqué son siège à l’Assemblée nationale pour la Mairie de Foumban.

 

Plus besoin de s’interroger sur le choix que doit faire Hermine Patricia Ndam Njoya. L’épouse du président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a décidé de ne plus siéger à l’Assemblée nationale. Elle avait posé une double candidature pour le compte de l’Udc, le parti politique fondé par son époux Adamou Ndam Njoya, qui aux dernières nouvelles, était souffrant. Les résultats des élections municipales et législatives étant connues, l’épouse de Ndam Njoya a été voté pour une place de Député à l’Assemblée nationale et une autre à la Mairie de la Commune de Foumban à l’Ouest. Elle a donc décidé de ne plus être Député. Elle est désormais le Maire de Foumban. Elle y remplace son époux Ndam Njoya qui était le Maire sortant de ladite Commune. 

 

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya ne pouvait donc pas être à la fois Député et Maire, du fait de la loi qui interdit ce type de cumul de fonctions, au Cameroun. L’article 24 de la loi du 29 décembre 2006, fixant les conditions d’élection de Député à l’Assemblée nationale stipule que: «le mandat de Député est [également] incompatible avec celui de Sénateur, les fonctions de Maires, de Délégué du gouvernement auprès d’une Communauté urbaine (aujourd’hui Maire de la ville Ndlr), de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective, avec les fonctions de président du conseil d’administration ou de statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise du secteur public ou parapublic». 

 

Pour parler en bref du nouveau Maire de Foumban, lors de la dernière mandature, c’est elle qui représentait l’Udc à l’Assemblée nationale. Elle a été élue Député de la nation pour la toute première fois en 1991. C’est l’année au cours de laquelle, elle a rejoint le parti politique de son époux. Elle a occupé le poste de secrétaire dans la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, de l’administration de la chambre basse. Elle a été aussi le porte-parole des Députés de l'Udc.

 

Liliane N.


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Cette députée de l’Union pour la démocratique du Cameroun (UDC) ainsi que ses autres collègues de l’opposition ont boycotté la séance d’adoption du budget de l’exercice 2020 dont le projet est porté par le Gouvernement. Pour elle, les procédures requises pour la préparation de la loi de finances n’ont pas respecté la réglementation en vigueur. 

 

D’entrée de jeu, Patricia Tomaïno Ndam estime, la présentation de cette loi, en ce moment reflète le manque de sérieux chez les gouvernants. « Comment on peut après quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire, qu’on commande le corps électoral et en même temps qu’on puisse demander aux députés d’adopter le budget en toute sérénité ? », s’interroge-t-elle abondamment. « Il est temps d’arrêter de se jouer des Camerounais, de tromper les Camerounais », souligne en outre la députée de l’UDC. 

Dans le camp du Social democratic Front (SDF), une députée a fait savoir au Président de l’Assemblée nationale que son parti partage le même point de vue que les autres formations politiques de l’opposition. 

Dans les rangs des représentants des gouvernants, c’est un sentiment de satisfaction qui prévaut. Les uns et les autres nourrissement le plein espoir de voir la séance aller vite au niveau de la chambre haute du parlement (Sénat). 

Lire aussi : Le budget du Cameroun de 2020 connaît une baisse de 260 milliards de FCFA par rapport à l’exercice précédent

 

Innocent D H

 

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Si à l’Union démocratique du Cameroun, on s’attendait entre autres à la révision de la Constitution, au Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, on aurait voulu qu’on procède à la révision des textes d’Elections cameroon.

 

La première session de l’année législative 2019 qui a commencé au parlement le 12 mars dernier s’est achevée le 10 avril en laissant de nombreux Députés de la Nation sur leur soif. Les questions relatives à un débat de fond portant sur la crise anglophone, le tribalisme, le Code électoral n’ont pas été à l’ordre du jour pourtant elles étaient très attendues. A l’Union démocratique du Cameroun (Udc) l’Honorable Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, indique qu’il était attendu qu’on parle de la révision de la Constitution et du Code électoral.

«J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.

J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale», déclare le Député de l’Udc.

En rappel, il faut savoir que lors de cette session de mars, les Députés et les Sénateurs ont adopté huit lois qui n’attendent qu’à présent qu’à être promulguées par le Président de la République. En attendant que cela se fasse, les Députés parlent de leur déception. Même ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont été laissés sur leur faim.

«Je crois que la décentralisation doit aussi être un instrument qui doit consolider notre intégration nationale et traduit une réalité du vivre-ensemble. A l’heure qu’il est, les textes que nous avons, notamment les textes d’Elecam, qui prévoient qu’il y ait une composition sociologique en rapport avec la réalité du terrain, ces textes à mon sens ont trouvé leurs limites. Il faut aller au-delà de cela. Il faut être plus audacieux, essayé d’encadrer par la loi par un certain nombre de choses. Je pense qu’il serait bien que dans toutes nos régions, on puisse retrouver toutes les sensibilités nationales», déclare le Député du Rdpc Albert Kouoh Dooh Collins. 

 

Liliane N.

    

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01