Le projet validé par le Conseil des ministres doit passer devant la Conférence des présidents, avant son adoption. La réunion présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, a donné son avis favorable au projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables dans l’espace CEMAC (SCTC) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.
Suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la CEMAC et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région sera bientôt possible. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres sectoriels chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des Etats membres de la CEMAC qui s’est tenu le 6 août en visioconférence.
Occasion pour le ministre camerounais de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui présider les travaux, de déclarer : « Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD [Licence, master doctorat, Ndlr] notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants ».
Il s'agit ainsi d'une mesure proposée en avril dernier lors de la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale. Elle compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région Afrique centrale. Une mesure qui découle de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 visant à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité, et surtout en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.
L'on apprend également que trois autres projets ont été validés dans le cadre de la mise en commun du système d’enseignement supérieur dans le CEMAC. C'est celui portant création de la cellule communautaire assurance qualité dans l’espace sous régional. Un autre projet porte sur création du Label CEMAC de l’excellence confié à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), et du projet portant supplément au diplôme dans la CEMAC.
Innocent D H
C’est la substance d’un décret signé ce mercredi, 30 décembre 2020 par le Chef de l’Etat et dont copie vient de parvenir à notre rédaction. Pour l’essentiel un constat se dégage, Paul Biya harmonise l’âge de départ à la retraite à 60 pour les fonctionnaires des catégories A et B et à 55 ans pour ceux des catégories C et D.
Du décret signé ce mercredi par le Président de la République, l’on apprend : « J’ai signé ce jour un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. 60 ans pour les agents des catégories A et B ; 55 ans pour les catégories C et D », a posté Paul Biya sur son compte Facebook.
Cet acte présidentiel au-delà d’une coïncidence de calendrier est perçu comme un cadeau des fêtes de fin d’ânée offert par le père de la Nation aux fonctionnaires de son pays. Et puisque que cette décision était souhaitée depuis plusieurs années par ceux qui en bénéficient aujourd’hui. En un mot Paul Biya est sorti de son silence pour leur dire « je vous ai compris et j’agis ».
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute a quant à lui signé ce mercredi, un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du Code de travail. Selon le texte, l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du code de travail à compter du 1er janvier 2021, harmonisé à (60) ans pour le personnel des catégories « 8 » à « 12 » et à (55) ans pour le personnel des catégories « 1 » et « 7 ».
Piqûre de rappel, Paul Biya avait déjà procédé au relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires du corps de la santé publique et celui du personnel médical qui ont désormais une période d’exercice de fonction plus longue. Conformément au décret, présidentiel du 03 juillet dernier, l’on apprenait que : l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires de la santé publique est désormais de 60 ans pour les personnels des catégories A et B. Cet âge est de 55 ans pour les personnels des catégories C et D. Une mesure étendue au personnel des corps de la santé publique qui bénéficient à la date d’entrée en vigueur de ce décret d’une prolongation formelle d’activité valide. S’agissant du personnel médical et paramédical relevant du Code du Travail, l’admission à la retraite se fera ainsi qu’il suit : 60 ans pour le personnel des catégories 8 à 12 ; 55 ans pour le personnel des catégories 1 à 7.
Innocent D H