C’est la substance d'un communiqué signé ce 13 octobre 2021 de Séraphin Magloire Fouda, président de la commission centrale de recrutement, par ailleurs secrétaire général des services du Premier ministre. 573 postes d’enseignants sont ouverts dans les universités d’Etat pour le compte de l’année 2022, informe ledit document.
A la lumière du communiqué de Séraphin Magloire Fouda, la répartition de ce recrutement dans les 8 universités d’Etat se fera ainsi qu'il suit : Université de Bamenda : 71 postes, Université de Buea : 76 postes, Université de Douala : 72 postes, Université de Dschang : 61 postes, Université de Maroua : 60 postes, Université de Ngaoundéré : 76 postes, Université de Yaoundé I : 76 postes, Université de Yaoundé II : 56 postes, et quota de régulation académique : 25 postes.
L'on apprend dans la foulée que, le processus de recrutement ainsi lancé devrait s’achever le 23 mai 2022 avec la publication des listes des personnes retenues, titulaires d’un doctorat ou d’un PhD, pouvant prétendre aux postes d’assistants, chargés de cours, maître de conférences, et de professeurs.
Piqûre de rappel, instruite en octobre 2018 par le Président de la République, Paul Biya, l’opération de recrutement spécial de 2 000 enseignants titulaires d’un doctorat/PhD dans la Fonction publique, participe de la volonté de l'Etat de résorber le déficit en enseignements dans les universités d'Etat du Cameroun et d'offrir qualité de formation aux étudiants pour avenir radieux.
Innocent D H
La décision portant suspension de ces établissements privés de l’enseignement supérieur a été rendue publique le 24 septembre dernier par le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minsup), le Pr. Jacques Fame Ndongo.
Il s’agit de l’Institut supérieur professionnel (région du Centre-Elig Essono) et de l’Institut supérieur Mingole (région du Littoral-Douala). Selon la décision du Chancelier des ordres académiques, ces instituts sont suspendus de toutes activités.
En effet, il leur est reproché, les « manquements graves aux conditions et obligations édictées par le décret N°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes et applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur ».
D’une durée provisoire de 30 jours, la mesure a pris effet depuis la publication du communiqué portant suspension de ces établissements. Le Pr. Jacques Fame Ndongo invite les promoteurs, à soumettre pour validation éventuelle, un plan de délocalisation de leurs campus respectifs à la Direction du développement de l’enseignement supérieur, structure en charge du fonctionnement des Institutions privées d’enseignement supérieur.
Ce n’est pas pour la première fois que des institutions privées universitaires sont épinglées par des sanctions du Minsup. A chaque fois que le Chancelier des ordres académique prend de telles mesures, une constance positive se dégage, il est question d’assainir cet ordre d’enseignement afin qu’il produise des résultats satisfaisants dans la formation des étudiants.
Innocent D H
Le projet validé par le Conseil des ministres doit passer devant la Conférence des présidents, avant son adoption. La réunion présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, a donné son avis favorable au projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables dans l’espace CEMAC (SCTC) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.
Suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la CEMAC et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région sera bientôt possible. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres sectoriels chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des Etats membres de la CEMAC qui s’est tenu le 6 août en visioconférence.
Occasion pour le ministre camerounais de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui présider les travaux, de déclarer : « Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD [Licence, master doctorat, Ndlr] notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants ».
Il s'agit ainsi d'une mesure proposée en avril dernier lors de la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale. Elle compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région Afrique centrale. Une mesure qui découle de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 visant à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité, et surtout en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.
L'on apprend également que trois autres projets ont été validés dans le cadre de la mise en commun du système d’enseignement supérieur dans le CEMAC. C'est celui portant création de la cellule communautaire assurance qualité dans l’espace sous régional. Un autre projet porte sur création du Label CEMAC de l’excellence confié à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), et du projet portant supplément au diplôme dans la CEMAC.
Innocent D H
Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur dénonce une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Il faut impérativement respecter les quotas d’heures de cours par enseignant. Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l‘Enseignement supérieur l’a rappelé à ses collaborateurs à savoir les recteurs, les chefs d’établissement et les chefs de départements des universités. Le membre du gouvernement observe observe qu’il y a une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Dans les détails, le Pr Jacques Fame Ndongo parle des heures supplémentaires « généreuses » allouées aux enseignants n’ayant pas atteint leurs charges horaires annuelles, des vacations qui ne sont pas justifiées par une absence ou une insuffisance avérée de qualification dans un département, de rémunérations entières des travaux d’encadrement de master et thèse « sans péréquation préalable » avec les charges de l’enseignant et enfin des activités qui rentrent normalement dans les obligations de l’enseignement, mais qui font l’objet de rémunération en plus du salaire mensuel.
Le ministre Fame Ndongo note que ces pratiques qu’il décrit, ne sont pas sans conséquences. Elles créent «de nombreuses frustrations ressenties par des enseignants, aggravent les difficultés financières des universités d’État du fait de l’accumulation de paiement des prestations académiques».
Le ministre rappelle donc à ses collaborateurs que d’après la loi de janvier 1993 sur le statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur, il faut accorder 150 heures de cours aux professeurs par année académique, 175 aux maitres de conférences, 200 heures aux chargés de cours et aux assistants des travaux dirigés.
Pour ce qui est de la rémunération des travaux d’encadrement, selon les textes en la matière, il faut 15h pour le mémoire dans les grandes écoles, 25 heures pour le mémoire de master, de DESS, de master degree avec thèse ou équivalent, 40 heures pour le mémoire de certificat d’études spéciales en médecine et 150 heures pour la thèse de doctorat ou de PhD.
Le Ministre Fame Ndongo appelle donc à une réduction de dépenses dites généreuses.
Liliane N.
Il s’agit d’une mesure prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
Jusqu’à nouvel ordre, le Ministère de l’Enseignement supérieur proscrit toute tenue de cérémonie de remise de diplômes. Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre de l’Enseignement supérieur a fait parvenir ce mardi 13 octobre 2020, une correspondance aux Recteurs d’Université, aux responsables des établissements supérieur à statut particulier, aux promoteurs des institutions privées de l’enseignement supérieur entre autres. Il est clairement précisé dans cette correspondance que l’interdiction des cérémonies de remises de diplômes relève des mesures gouvernementales adoptées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Aussi, le Ministre de l’Enseignement supérieur fait une autre recommandation toujours en rapport avec la lutte contre le Coronavirus aux responsables suscités.
«Je vous saurais gré des dispositions qu’il vous plairait de prendre, à l’effet de procéder à la remise des diplômes aux lauréats, dans le strict respect de la distanciation sociale, conformément aux prescriptions du Chef de l’Etat», a écrit le Ministre de l’Enseignement supérieur.
Liliane N.
Les observateurs avertis auront certainement bien compris, c’est pour la troisième fois que le prêtre jésuite adresse une correspondance au Pr. Jacques Fame Ndongo. Dans sa récente note épistolaire, père Ludovic Lado appelle le ministre de l’Enseignement supérieur à avoir recours à la sagesse divine pour pouvoir mieux abriter l’affaire Okala Ebodè du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont la soutenance de thèse de doctorat a été annulée à l’Université de Douala.
Concernant l’annulation de la thèse de doctorat d’Okala Ebodè, militant du MRC, le Père Ludovic Lado note un cas de figure d’injustice. De ce fait, le prêtre jésuite a décidé de rompre le silence. Il vient d’adresser une lettre au ministre de de l’Enseignement supérieur. En effet, Ludovic Lado demande au Pr. Jacques Fame Ndongo de faire attention avec l’injustice car dit-il, elle finit par conduire à des violences. L’homme d’église estime que le refus de laisser soutenir Okala Ebodè est lié à son appartenance au MRC.
C’est ainsi que le prêtre jésuite relève dans sa lettre, une multiplication des formes de violences ces derniers temps dans le pays. « Et il y en a de plus en plus dans ce pays où deux citoyens viennent de perdre la vie dans une bagarre pour 100 FCFA. Le fruit ultime de l’injustice est la violence. Si je comprends bien M. Okala Ebodè ne s’est pas admis lui-même au cycle de doctorat de l’Université de Yaoundé II, il y a quelques années (…) ».
Une situation qui amène Ludovic Lada à indiquer que la soutenance de thèse de doctorat de M. Okala Ebodè dûment programmée par les autorités académiques de l’Université de Douala pour ce 24 juillet 2020 n’a pas pu avoir lieu à cause des instructions venues des cercles de pouvoirs de Yaoundé. « Rien ne justifie une telle ingérence dans les affaires académiques, surtout quand on lit la lettre du Recteur de l’Université de Douala, le Pr. Magloire Ondoua, qui rappelle avec clarté que le dossier de thèse de l’impétrant a été régulièrement instruit et que les conditions académiques étaient réunies pour la soutenance de cette thèse », se désole-t-il.
Pour finir, le prêtre soupçonne un manque de neutralité politique dans le traitement du doctorant Okala Ebodè qui a déposé sa thèse depuis 2017. Toutefois, le Père Ludovic Lado adresse à Fame Ndongo, « j’ose espérer que le fait que l’impétrant et son directeur de thèse soient de hauts cadres du MRC, un parti qui cherche à détrôner le vôtre dans la vie politique du Cameroun, n’obstrueront pas votre jugement. Dieu n’aime pas l’injustice, et l’une des marques de la justice est l’impartialité ».
Innocent D H