Les acteurs politique, ceux de la société civile et bien d’autres se sont réunis il y a quelques jours, au cours d’un déjeuner-débat organisé dans le domicile de Djeukam Tchameni, président du Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance afin de créer ce qu’ils ont appelé « Cadre Citoyen de Concertation des forces et acteurs sociaux et politiques du Cameroun ».
Les contributions faites sous forme orale, écrite, vidéo et audio, provenaient aussi bien du Cameroun que des autres pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.
Elles ont permis, de l’avis de tous ceux qui ont été invités d’avoir des « échanges riches » autour, notamment de la question de la recherche d’un consensus sur les axes prioritaires de la lutte pour le changement qualitatif au Cameroun.
Constats préliminaires
L’existence d’une atmosphère d’insécurité généralisée au Cameroun
La persistance de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
L’arrogance du système néocolonial incarné par le régime en place qui refuse tout dialogue sincère et inclusif
L’existence d’une corruption endémique qui gangrène tous les secteurs de la vie sociale et politique
Le recul des libertés publiques et l’usage disproportionné de la force par les autorités civiles et militaires
La mainmise du régime en place sur le processus électoral au Cameroun, qui rend improbable un changement par les urnes
L’instrumentalisation des questions identitaires par le régime en place pour diviser les Camerounais
L’étranglement du peuple par la paupérisation généralisée et la mal-gouvernance
L’impossibilité pour une force sociale ou politique d’impulser toute seule les changements qualitatifs que les Camerounais appellent de tous leurs vœux
À l’issue des échanges, deux axes prioritaires d’action sociopolitique ont été définis
– L’urgence du retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
– La nécessité d’une rupture politique avec le régime néocolonial, hyper centralisé, dictatorial et corrompu.
Pour mettre cela en œuvre, les participants au Cadre Citoyen de Concertation ont décidé :
– D’inviter toutes les forces et actions favorables au changement à se concerter et à mettre en synergie leurs efforts.
– De se revoir dans un bref délai pour donner un contenu matériel aux résolutions prise ce jour.
Les participants
La rencontre de Douala a connu la présence des personnes telles que l’Honorable Kwemo Pierre président de l’Union des Mouvements Socialistes, Mme Marie-Louise Eteki présidente du CFA, Mme Kah Walla présidente du CPP, les anciens Bâtonniers Akere Muna et Yondo Black, Me Alice Nkom avocate, des militants sociaux tels qu’Hilaire Kamga, Maximilienne Mbe, Henriette Ekwe ou Mboua Massok…
Nicole Ricci Minyem