Depuis le lancement officiel de ses opérations commerciales, le Port enregistre des chiffres jugés «remarquables».
D’après la plaquette rendue publique par le Port Autonome de Kribi (PAK), ses performances réalisées ces derniers mois, sont telles qu’il y a eu 190 navires de tailles variées, traités depuis le 02 Mars 2018. 1 300 000 tonnes de marchandises ont été traitées en import comme en export par les nouveaux terminaux après 09 mois d’exploitation. Soit 80 000 tonnes de marchandises manutentionnées en dépit de la mise en exploitation tardive du Terminal polyvalent qui ne date que d’environ trois (03) mois.
Pour ce qui est du volume de marchandises embarquées sur les quais de Kribi, le PAK annonce une évolution constante. 40 000 tonnes au premier trimestre 2018, 270 000 tonnes au 2e trimestre, et 350 000 tonnes pour le troisième trimestre soit un taux de croissance moyen de plus de 300%. «Les volumes de marchandises débarquées ne sont pas en reste, ils s’établissent à 30 000 tonnes au premier trimestre, 247 000 tonnes au deuxième trimestre et enfin 225 000 tonnes. Soit un taux d’accroissement moyen de 360%», peut-on lire dans la plaquette du PAK.
Le nombre moyen d’escales mensuelles traitées dans ledit Port est de 26. Le nombre de destinations internationales couvertes au départ et à l’arrivée du PAK est de 50. Les principales destinations étant la Chine, le Vietnam, les Etats Unis, la France, les Pays Bas et l’Italie. Et, à l’arrivée, la Chine, l’Allemagne, la France, la Turquie et l’Afrique du Sud. Pour ce qui est du trafic de transbordement, il est passé de 3 441 EVP (équivalent vingt pieds) au mois de mars, à quelques 70 000 EVP au 30 octobre 2018. Cela indique le PAK, a été favorisé par le tirant d’eau et la position géographique du Port Autonome de Kribi, ainsi que la qualité des infrastructures, la compétitivité des tarifs et la qualité des services.
A ce qui est sus indiqué, il faut ajouter qu’il y a eu 100 000 conteneurs traités avec un délai de passage en import comme en export de 50% inférieur à Douala. D’après le Port les performances suscitées ont été possible grâce notamment à l’alliance avec le troisième armement mondial, CMACGM, aux efforts auxquels viennent s’ajouter les actions de prospection et de marketing intenses portées par le PAK à travers les quatre coins du monde.
Pour rappel la première phase de construction de ce port a couté 280 milliards de FCFA. Le PAK c’est 16 mètre de profondeur. Une caractéristique qui place l’infrastructure au rang d’un des ports les plus profonds d’Afrique. D’où son appellation de «Port en eau profonde». Cette zone portuaire occupe une superficie de 23 300 hectares. Il est prévu que 20 000 ha de terrains bruts soient mis en valeur à l’horizon 2040 pour les zones d’activités commerciales, logistiques et industrielles. «Pour rendre fonctionnel ces zones d’activités commerciales, logistiques et industrielles, le PAK travaille actuellement à la mise en place d’un important réseau d’infrastructures (dessertes routière et autoroutière, chemin de fer, système d’alimentation en eau potable, système d’alimentation en énergie électrique, etc.)», peut-on lire dans la plaquette du PAK.
Liliane N.