L’évaluation des travaux sur le site choisi a été faite jeudi dernier par le directeur général de la Magzi, Christol Georges Manon.
Il a bravé les obstacles de la forêt primaire du village Meyos-Yemvak, à un jet de pierre du centre-ville de Meyomessala. Christol Georges Manon, directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi), qu’accompagnait le souspréfet, Jean Claude Eloundou, a parcouru les 4,190 km de linéaire de la zone industrielle en création à Meyomessala.
Dans les chiffres il y’a quatre-vingt-trois bornes étalées sur un périmètre de quatre kilomètres cent quatre-vingt-dix mètres avec une longueur de mille deux cent cinquante mètres et une profondeur de huit cent mètres soit une superficie totale de cent hectares.
Un parcours du combattant qui a permis au directeur général, de se rendre compte de l’état d’avancement de la matérialisation de cette zone industrielle de plus de 100 hectares, rapporte Cameroon Tribune. « Je rentre satisfait de ce que j’ai vu le travail abattu sur le site est un travail de professionnel », déclare-t-il au terme de sa visite.
Il faut relever que les travaux de matérialisation qui s’effectuent sur le terrain sont un préalable au processus de sécurisation du site. Après des études de faisabilité du projet de création d’une zone industrielle à Meyomessala, études réalisées par un cabinet d’experts, il est maintenant question de matérialiser le site, afin de sortir un rapport de synthèse, étape préalable à l’adoption finale qui ouvre directement les portes à la mise en œuvre de la création d’une zone d’activité à Meyomessala.
Le site retenu se trouve à Meyos-Yemvak, un village situé à deux kilomètres sur l’axe de Sangmélima, par Koum-Yetotan. Pas moins de 100 hectares vont être retenus. Pour le chef de village de Moyos-Yemvack, « nous souhaitons très rapidement l’étape des indemnisations. Nous voulons que cette société la MAGZI vienne transformer les conditions de vie des populations ».
Des inquiétudes qui trouveront bientôt une réponse appropriée. Assurances faite par le patron de la MAGZI. Selon Christol Georges Manon, « nous allons signer les documents et après cela nous allons les transmettre aux autorités pour la suite de la procédure qui consiste en la signature du décret d’expropriation et d’indemnisation qui va vraiment enclencher le processus d’aménagement qui va commencer ».
Il s’agit d’un projet qui aboutira à terme, selon Christol Georges Manon, à la construction d’une zone industrielle, d’une part, et permettra l’aménagement d’une zone d’activités industrielles, d’autre part. Il sera question de faire de la ville de Meyomessala, une ville rayonnante et durable, grâce à ses potentialités économiques, sa position géographique et des équipements présents. Un accent sera mis dans l’amélioration du cadre de vie de l’habitat, l’amélioration des conditions économiques et de l’intégration sociale urbaine. Le projet, selon les experts, s’étendra dans sa réalisation complète jusqu’en 2030.
Otric N.