Cette plateforme est appelée «Peace crusaders».
La résolution de la crise sociopolitique qui paralyse depuis trois années déjà, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest préoccupe non plus seulement les autorités du Cameroun. C’est ce que démontre la naissance de la nouvelle plateforme «Peace crusaders», qui veut à sa façon apporter sa contribution au retour de la stabilité dans les deux régions anglophones. Ladite plateforme est composée des leaders de la société civile à savoir des femmes, des jeunes et des religieux. Une réunion a été tenue vendredi dernier. Il a été question de mettre en œuvre des actions qui se feront avec l'appui du Système des Nations unies.
Lors de ladite réunion, à laquelle ont aussi pris part des journalistes et des blogueurs faisant partie de «Peace crusaders», il a été dit que le souhait est d’apporter leur contribution à la résolution pacifique des conflits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais aussi la région de l'Extrême-Nord. Pendant deux jours, une trentaine d'entre eux se sont donc retrouvés à Yaoundé, au cours d'un atelier organisé par le Système des Nations unies. L’objectif est de contribuer à créer une ambiance générale d'empathie avec les victimes, d'apaisement du climat social, d'atténuation, voire d'arrêt de la violence et des messages de haine dans les médias.
La rencontre ouverte jeudi dernier a permis à chaque participant de donner sa perception des diverses situations de conflit. Mieux, d'être édifié sur les conséquences actuelles des conflits. D'une région à l'autre, elles diffèrent. De manière générale, elles se résument à des déplacements internes ; au coût de vie plus élevé dans certains centres urbains ; à la dépression et au traumatisme des victimes; à des violences physiques et sexuelles ; à l'insécurité alimentaire ; à la radicalisation de la jeunesse; à la destruction des infrastructures de base, entre autres.
Liliane N.