Le procès de sept soldats accusés d'avoir tué deux femmes et deux enfants (une petite fille et un bébé), dans le village de Zelevet, dans le Nord du Cameroun, s'est ouvert mardi au tribunal de Yaoundé et a été renvoyé au 16 septembre.
L'affaire remonte en juillet 2018 lorsqu'une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, présente des hommes de l’armée camerounaise tirer à de nombreuses reprises sur deux femmes et leurs deux enfants. Pendant plusieurs mois, les autorités camerounaises ont dans un premier temps démenti que ces horribles actes aient été commis par l'armée, déclarant qu’il s’agissait d’une « fausse nouvelle ». Mais, très tenace, Amnesty International a révélé des éléments de preuve digne de foi mettant en cause la responsabilité de l’armée camerounaise, et les autorités ont par la suite annoncé que les sept soldats apparaissant dans la vidéo avaient été arrêtés et qu’ils seraient poursuivis en justice.
Leur procès s’ouvrait donc hier mardi 27 août. Une première victoire selon Samira Daoud, directrice régional adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale, joint au téléphone par RFI.
« C’est un pas très positif dans le sens de la justice le fait que des militaires, accusés d’actes que nous avions dénoncés déjà depuis plusieurs années, soient traduits devant les tribunaux et répondent de leurs actes. Nous attendons, évidemment, que ce procès soit un procès équitable, que justice soit rendue pour les victimes, qu’il y ait des réparations pour leurs proches ». A-t-elle déclaré.
« Ce que nous attendons aussi, c’est que ce procès serve un petit peu d’exemple et de signal fort en direction de l’ensemble des forces de sécurité. Beaucoup jouent un rôle absolument crucial, évidemment, dans la défense des populations qui sont menacées, soit par Boko Haram dans l’extrême-nord, soit aussi par les séparatistes armés dans le sud-ouest ou dans le nord-ouest. Mais il y a des éléments des forces de sécurité camerounaises qui procèdent à des actes d’une grande brutalité et qui tombent sous le coup de la loi », a-t-elle ajouté.
Pour conclure : « Il est très important qu’à l’avenir ces personnes qui commettent ces actes soient poursuivies et que l’on n’attende pas qu’une vidéo les montrant visage découvert, qui circule partout dans le monde, soit disponible. Il n’y a pas toujours des vidéos de ces actes-là et cela ne doit pas être le seul déclencheur de poursuites judiciaires ».
Ouvert donc hier, le procès a de nouveau été renvoyé. « Le tribunal militaire de Yaoundé a annoncé le renvoi d’office de toutes les affaires qui devaient être jugées mardi au 16 septembre pour cause d’indisponibilité de madame la présidente », selon un communiqué dont l’AFP dit avoir consulté.
Danielle Ngono Efondo
Ce retour au pays natal du premier contingent a eu lieu en présence des autorités nigérianes, camerounaises et du HCR dans le cadre de l’accord tripartite qui les lie.
Le tout premier contingent des réfugiés nigérians constitué de 135 personnes, à bord d’un avion de la Nigeria Air Force (NAF) 917, a décollé de Maroua jeudi dernier à 16h pour le retour au pays natal, le Nigéria. C’était en présence d’une forte délégation d’autorités de la république fédérale du Nigéria, conduite par la ministre des Affaires humanitaires, de la gestion des catastrophes et du développement social, Hajia Sadiya Umar Faruk et des autorités camerounaises avec comme tête de file le gouverneur de la région de l’Extrême- Nord, Midjiyawa Bakari et bien évidement les responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) dont Mylène Ahounou est chef de la sous-délégation de Maroua.
« Beaucoup d’émotion au cours de cette cérémonie d’au revoir. Entre la joie de retrouver leur terre natale et la douleur d’abandonner des personnes avec lesquelles l’on avait commencé à se familiariser, les sentiments étaient partagés chez ces 135 premiers volontaires », commente Cameroon Tribune. Certains n’ont du reste pas manqué d’écraser des larmes au cours de cette cérémonie. Cependant, chez les personnels chargés de procéder à cette opération, l’on veillait à ce que tout se passe très bien.
Ce voyage qui inaugure le retour des réfugiés nigérians en séjour au Cameroun depuis 2013 suite aux exactions de Boko Haram permet de constater le retour de l’accalmie dans certaines localités jadis sous le joug des terroristes. Ce premier départ, par voie aérienne, est la concrétisation de l’accord tripartite signé entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR le 2 mars 2017.
Ce contingent est constitué de Nigérians originaires de l’Adamawa State qui vivaient dans l’Etat de Burnu à la naissance du conflit. Leur retour vers le Nigeria devait les mener vers Yola, capitale du Burnu State avant d’être acheminés vers leurs lieux de résidence définitive. « Tous ceux qui voudront repartir seront pris en charge progressivement jusqu’à rapatriement complet des volontaires », a indiqué l’émissaire du gouvernement nigérian.
En termes d’assurance et d’intégration de ces réfugiés, en dehors des conditions liées à l’accès aux services sociaux de base qui ont été prises. « Ils auront dès leur arrivée, des kits d’accueil, des appuis financiers et même des lots de terre pour redémarrer leur vie », a précisé la ministre Hajia Sadiya Umar Faruk. Voilà pourquoi elle a tenu à remercier l’Etat du Cameroun pour cette hospitalité remarquable et a souhaité que ce partenariat perdure.
Otric N.
Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun est revenu de cette visite d’inspection satisfait par rapport à l'état d'avancement des travaux.
C’est le 26 août 2019, que Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale (Pan) est allé regarder le site qui va abriter les services du Secrétariat général de la chambre basse du Parlement. Ledit site se trouve au quartier du Lac à Yaoundé. L’ouvrage qui compte 75 bureaux a ravi Cavaye Yéguié Djibril. Le Pan n’a pas manqué de le faire savoir à la presse. Il a aussi souligné son étonnement face à l’état d’avancement des travaux.
« Je ne m’attendais pas à trouver de tels investissements à moins d’un an. Ce qui a été fait est satisfaisant», a déclaré le Pan. Présent au cours de cette visite du Pan, l’Honorable Théodore Datouo, vice-président de l'Assemblée nationale, a laissé entendre que l’opération relative au recasement de la chambre basse tire déjà à sa fin. «Si les recasements évoluent très bien, d’ici la fin du mois, on aura terminé avec cette phase. La déconstruction et la démolition des bâtiments qui existent actuellement sur le site de l’Assemblée nationale démarreront à la mi-septembre. En attendant le démarrage des travaux de reconstruction du siège », a-t-précisé.
Pour la petite histoire, le site de recasement de l’Assemblée nationale est composé d’un bâtiment principal de type R+1 totalement refait. Il y a un autre en contrebas. On trouve aussi quatre bâtiments entièrement construits en matériaux provisoires peints en blanc et bleu. Ils accueilleront tous les services rattachés au Secrétariat général de la chambre basse. Il s'agit notamment : des Directions des Affaires générales, du Budget et de la Solde, des services techniques communs et de la comptabilité matière. Les conseillers techniques ainsi que les chargés de missions y seront également logés. Les travaux de l’ouvrage ont débuté le 10 juin 2019.
Il convient de rappeler que le recasement des services suscités de l’Assemblée nationale est dû d’une part à l’incendie qui a réduit en cendres la façade arrière du bâtiment principal du Palais de verre de Ngoa Ekellé. Cet incendie s’était déclaré dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 novembre 2017.
Liliane N.
Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, le patron de la division de la communication du ministère des Finances du Cameroun a fait la lumière sur les listes en circulation sur la toile.
A la faveur du début des publications des travaux du ministère des finances sur le comptage physique des fonctionnaires et agents de l’Etat, des listes ont circulé sur la toile présentant des noms de personnalités publiques qui seraient des fonctionnaires fictifs émargeant dans le fichier solde de l’Etat indûment. Interrogé sur l’origine de ces listes, Gédéon Adjomo, chef de la division de la communication au ministère des finances répond :
« Les listes en circulation ne sont pas du ministère des finances. Pour de personnes qui sont régulières sur les réseaux sociaux, et qui soit un temps soit peut attentif, se rendra compte que ces listes circulent sur les réseaux sociaux depuis des années. Souvenez vous que lorsque nous avons lancé l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat en 2018, certains plaisantins se amusés à diffuser cette liste sur les réseaux sociaux, certainement dans l’intention de nous distraire du travail que nous étions en train de faire. Mais je dois dire c’est une liste qui n’a rien de fiable. »
L’origine de ces listes sur la toile remonte à 2015. Selon le Celcom du Minfi, « C’est une liste qui avait été publiée en 2015 dans le cadre de la mise en exécution du projet SIGIPES II. Et il était question à l’époque de faire basculer les données d’ANTILOPE à SIGIES II, il a fallu convoquer certains agents publics à venir confirmer de manière physique pour que les données soient plus fiables. »
Au même moment, il ne faut pas occulter la réalité des fonctionnaires fictifs dont l’entourloupe occasionne un grand trou dans les caisses de l’Etat. Gédeon ADJOMO : « le problème des fonctionnaires fictifs est bien réel. Et c’est d’ailleurs le champ de bataille de l’actuel ministre des finances. C’est la raison pour laquelle il a lancé en 2018 une action de recensement physique des agents de l’Etat. Ces travaux ont donné lieu à des résultats que vous aurez dans les jours à venir. »
D’après le patron de la cellule de communication du Minfi, il n’est pas question de se fier aux listes en circulation. De plus, il faut redoubler de vigilance pour ne se laisser tromper par tout ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux.
Stéphane NZESSEU
Revenu au sein de la prison centrale de Kondengui avec d’autres militants exfiltrés au même moment que lui au soir du 22 juillet 2019, le premier Vice Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’exprime à nouveau et envoi un message fort aux résistants.
C’est le tout premier message de Mamadou Mota depuis son exfiltration sous des allures de torture au jour des troubles au sein de la prison centrale de Kondengui les 22 et 23 juillet 2019. Le Vice Président adresse sa missive aux résistants camerounais dans le monde entier. Les premiers mots de Mota sont « Je voudrais rassurer chacun de nous que ni l’oppression, ni l’acharnement n’entacheront ma détermination à poursuivre le combat (…) Faut-il le dire à mes amis politiques et à l'ensemble des Résistants que les murs les plus solides tombent par leurs propres fissures ? Ceux qui ont choisi le chemin de l’arbitraire, de la dictature et de l’arrogance périront par leurs propres turpitudes. »
Mamadou Mota commence par un appel au rassemblement autour du président du MRC Maurice Kamto. Pour lui c’est une exigence pour la sauvegarde et la pérennisation de la lutte dans laquelle le parti est engagé. C’est un devoir de mémoire que de poursuivre la résistance : « Que chaque unité, chaque fédération, chaque amoureux de notre NATION s’engage d’avantage dans la résistance sans offenser l'autre car c'est réunis que nous continuerons d'engranger des victoires. C'est davantage un devoir moral et une nécessité de survie dans la situation où les corbeaux politiques manipulent la loi comme à l’époque de l’Apartheid, du nazisme et de l’esclavage. Nous avons le devoir de refuser de laisser à nos enfants une maladroite et cruelle dictature en héritage. Nous avons le devoir de refuser de laisser à nos enfants une maladroite et cruelle dictature en héritage. Nous serons complices par notre silence. Refusons de nous taire. Evitons de normaliser la misère, la souffrance, la dictature et la tricherie. »
Dans la foulée Mamadou Mota parle de la torture qu’il a subie au Secrétariat d’Etat à la Défense entre les mains des forces de défenses camerounaises. « J’ai particulièrement subi les pires atrocités que l’on ne saurait faire subir à un être humain quel que soit son péché. Mais sachez-le aussi, c’est la sueur nécessaire pour déraciner une perfide et odieuse dictature (…) Ceux qui tuent sans nécessité nos compatriotes, qui les emprisonnent en utilisant une justice tribalisée, une police toute aussi tribalisée ne vous louperont pas dans le macabre projet. »
Mamadou Mota termine sa lettre en invitant chaque jeune camerounais à se poser les questions sur les raisons du retard du développement de leurs régions respectives. Ils se rendront alors compte de ce que l’élite au pouvoir a décidé de spolier exprès la Nation pour des intérêts égoïstes. D’où son appel à a poursuite du combat.
Stéphane NZESSEU
Ils étaient au total 320 pèlerins et officiels qui ont constitué la première vague de retour de la Mecque.
Le Hadj 2019 est fini. Les fidèles musulmans qui y ont pris part, commencent à revenir au Cameroun. Le premier contingent donc, qui a foulé le territoire national le 25 août 2019, a été reçu à l'aéroport international de Douala, par Samuel Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral. Ils étaient 320, pèlerins et officiels, qui constituaient la première vague de retour du Hadj. Arrivés à 15h à bord d’un vol d’Ethiopian Airlines à l’aéroport international de Douala, descendant la passerelle, on pouvait voir des visages marqués par la fatigue, mais heureux d’avoir accompli le cinquième pilier de l’Islam. Heureux d’être désormais des « El Hadj » pour les hommes et « Hadja » pour les femmes. Heureux aussi d’avoir reçu les écritures sacrées en cadeau lors du pèlerinage. Comme Hadja Zenabou Lamère Moussa, qui tient son Coran d’une main ferme : « Ça s’est très bien passé. On a bien travaillé. Il n’y a pas de malade, on est revenu en bonne santé et satisfaits. »
Par la voix d’El Hadj Amadou Njankouo, pèlerin et encadreur pour le contingent de l'Ouest, ils ont fait savoir au patron du Littoral que le pèlerinage s’est bien passé. Ils ont exprimé leur joie d’avoir accompli le cinquième pilier de l'Islam. Aussi ils sont rentrés tout heureux parce qu’ils portent désormais le titre de «El Hadj» pour les hommes et «Hadja» pour les femmes. Leur fierté est aussi dû au fait qu’ils ont reçu les écritures sacrées en cadeau lors du pèlerinage.
El Hadj Amadou Njankouo, a également parlé du gain de ce voyage en terre sainte de l'Islam. « Nous avons ramené de la Mecque une prière d'exhortation du Seigneur pour la paix dans notre pays. C'était la principale préoccupation de la délégation camerounaise », a-t-il déclaré. Il convient de rappeler que de nombreux fidèles musulmans avaient indiqué lors de leur départ, qu’ils vont porter à la Mecque, le sujet relatif au retour et au maintien de la paix au Cameroun.
Les pèlerins ont par ailleurs remercié le gouvernement pour l’encadrement. Des remerciements qui ont été bien accueillis par le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Le patron de la région du Littoral a salué le fait que les pèlerins camerounais aient pris du temps pour prier pour la nation et pour le Président de la République.
Pour le bon déroulement du Hadj 2019, les pèlerins camerounais ont bénéficié avant leur départ pour la Mecque d’un important soutien du Chef de l’Etat, Paul Biya. Le package du président remis aux encadreurs est constitué de l’Ihram (vêtement sacré de pèlerinage), des chaussures, d’une ceinture, d’un sac et de cinq litres d’eau bénite (Zam-Zam).
Selon le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, le chef de l’Etat reste constant dans sa sollicitude à l’endroit de ses compatriotes musulmans qui effectueront le Hadj. Il a prescrit que toutes les dispositions soient prises pour que rien n’entrave le bon déroulement du voyage à la Mecque.
A titre de rappel, c’est le 29 juillet 2019, que le premier contingent des fidèles musulmans a quitté le Cameroun à bord d’un vol d’Ethiopian Airlines. Le deuxième contingent est parti le 30 juillet et le dernier le 03 août 2019.
Liliane N.
Invité par le premier ministre japonais Abe Shinzo, à chanter devant les invités et autres chefs d’États africains à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra du 28 au 30 août 2019 à Yokahama au Japon, le célèbre artiste camerounais Richard Bona a décliné l’invitation.
Selon les informations collectées, l’artiste camerounais Richard Bona, qui a la nationalité américaine ne se produira plus devant les invités et autres chefs d’Etats attendus au Japon à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra demain mercredi 28 août 2019.
La présence du président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya serait à l’origine de ce refus a-t-on appris. En effet, il se trouve que Richard Bona, qui a soutenu la candidature de Maurice Kamto aux dernière élections présidentielles a une dent contre Paul Biya et son régime. Ce dernier reproche au régime Biya d’avoir rejeté sa demande de visa alors qu’il voulait assister aux obsèques de sa mère au Cameroun.
Il faut noter que, les rapports entre le régime Biya et l’artiste se détériorent au fil du temps. Les premiers indices apparaissent lorsque, le président de la République, en 2015, décide d’attribuer une médaille d’Officier de l’Ordre et de la Valeur à Bona, en guise de reconnaissance de la Nation pour l’ensemble de son œuvre artistique. Mais ce dernier va décliner cette reconnaissance.
Il s’avère donc que Richard Bona ne veut plus associer son image à celui du Cameroun. On se souvient qu’en juillet 2017, après la publication sur la page officielle du président Paul Biya, d’une vidéo présentant la richesse culturelle, géographique, agricole ainsi que quelques icones camerounais telles que Roger Milla, Richard Bona, Adolphe Teikeu, Manu Dibango, Grâce Decca etc. Bona avait crié sa colère « A M. Biya et son gouvernement… je vous prie immédiatement de retirer mon image de votre vidéo. Le droit à l’image oblige !!! »
« Et c’est toujours vous qui recommencez. Encore et encore… Que cherchez-vous ? Je n’ai pas pu accompagner ma mère vers sa dernière demeure parce que certains membres du régime ont décidé qu’officieusement ou officiellement je suis personne ‘’NON GRATA’’ au Cameroun… Ce que j’ai respecté en silence. Aussi, j’avais dit ne plus revenir tant qu’on exige un visa à l’un et pas à d’autres. Maintenant de voir ce gouvernement afficher mon image ?? U got to be… Kidding me. Non non non je n’en veux pas…. Avait-il écrit sur son Facebook.
« Ou sont passés vos grands artistes ??? Et votre nouvelle génération aux abonnés INCULTE… ?? Ou encore vos chanteuses qui brillent que par leur nudité ?? Tel est réellement le nouvel ordre culturel 237. Ceux-là feront un beau casting pour vous vidéos. Pas moi (…) » Avait-il conclut. On comprend dès lors la réaction de Richard Bona face à l’État du Cameroun.
A propos de TICAD
La Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique (TICAD), est une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations Unies, le programme des Nations unies pour le développement, la commission de l’Union africaine et la banque mondiale.
Après les 4èmes et les 5èmes conférences organisées en 2008 et 2013, la 7ème édition se tiendra également à Yokohama, du 28 au 30 août 2019. Plus de 4 500 participants sont attendus.
Danielle Ngono Efondo
Au Cameroun, depuis bientôt trois ans, une guerre a éclaté loin des regards extérieurs. Tenues à l’écart des médias, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest ont basculé dans un conflit d’où ne sont dévoilées sur les réseaux sociaux que quelques rares et horribles images d’exactions. Entre les groupes armés qui combattent pour l’indépendance de ces deux régions et les forces armées camerounaises, les civils paient le prix fort. Selon le quotidien Cameroon Tribune et d’autres journaux parus le 26 août, la Belgique et la Norvège sont accusées de soutenir les sécessionnistes.
Selon le quotidien Info Matin, la Norvège est accusé de soutenir le terrorisme au Cameroun et de soutenir les sécessionnistes. « Le premier ministre norvégien, Erna Solberg, et son gouvernement ont octroyés la nationalité de leur pays à un homme qui a du sang sur la main et qui est également sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice camerounaise. » A écrit le journal.
De même, l’hebdomadaire L’indépendant soutient que, « Lucas Ayaba Cho, le leader de la branche armée séparatiste, depuis son exil norvégien, intensifie des menaces pour une non reprise de l’école lors de la rentrées scolaire 2019-2020, sous un mutisme ambiguë de sa terre d’asile. »
« Au mépris du mandat d’arrêt international émis contre lui, le terroriste Lucas Ayaba Cho coordonnateur de deux camps de mercenaires dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, commanditaire des viols sur mineures, de l’exécution des policiers, gendarmes et militaires, des incendies des écoles et des hôpitaux est tranquillement hébergé par le premier ministre norvégien. » Ecrit pour sa part la République Presse.
La Belgique lui aussi sur le banc des accusés…
Le premier ministre belge est lui aussi sur le banc des accusés. Le journal Sans Détour a indiqué « Mark Bareta et le premier ministre belge sont sur le banc des accusés ». De même, dans une lettre, Marcus Ngwa, un élève de Bamenda interpelle le terroriste réfugié en Belgique et le premier ministre belge pour qu’ils laissent les enfants aller à l’école dans les régions dites anglophone et exige la mise en application du mandat d’arrêt international lancé contre ce séparatiste.
« Comment la Belgique soutient les ambazoniens. En donnant la nationalité à Mark Bareta le gouvernement belge laisserait il comprendre tout simplement qu’il soutient les terroristes qui ont mis le Nord-Ouest et le Sud-Ouest à feu et à sang ? » S’interroge Génération Libre.
De part ces quelques extraits, on comprend désormais le rôle que joue la Norvège et la Belgique dans la crise anglophone qui sévit et qui a déjà poussé plus de 530.000 personnes à quitter leur foyer, a fait 1.850 morts en vingt mois, selon l’ONU et le centre d'analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG).
Notons ici que, ce qui débuta comme une lutte des citoyens du Sud du Cameroun pour leur souveraineté a dégénéré en crise générale. Des groupes rebelles cherchant à mettre fin à ce qu’ils considèrent comme la domination du Sud anglophone par le Nord francophone ont pris les armes contre les forces de sécurité du gouvernement, provoquant des centaines de morts et forçant des milliers de personnes à fuir. Les usines ont fermé, les routes sont devenues impraticables, les entrepôts ont été détruits et les chauffeurs de camion sont victimes d’enlèvements contre rançons.
La rentrée scolaire 2019-2020 est menacé, malgré l’appel des autorités administratives et religieuses de reprendre les cours.
Danielle Ngono Efondo
Les évêques de la circonscription ecclésiastique du Nord ouest se sont réunis en fin de semaine dernière à Bamenda. Au cours de ces assises, ils ont demandé aux sécessionnistes de cesser la guerre et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre les cours.
C’est le 23 août dernier que les évêques de la province ecclésiastique du Nord-Ouest se sont séparés après plusieurs jours de conclaves. Le principal point à l’ordre du jour, trouver les voies et moyens pour instaurer un climat de dialogue dans la région. Dialogue entre les ambazoniens et le gouvernement de la République.
Selon plusieurs sources, au cours de ces prises de paroles lors de ces échanges, Monseigneur George Kuo a de nombreuses fois interpellé les sécessionnistes en les exhortant à permettre aux enfants de reprendre les cours dès la rentrée prochaine. Un discours qui corroborait simplement les propos tenus quelques jours auparavant par le curé de la paroisse de Saint-Paul de Kikaikom, par Kumbo, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest Cameroun.
Il faut rappeler que Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, avait alors temporairement fermé la paroisse Saint-Paul de Kikaikom, après l'enlèvement du curé par les combattants d' « Ambazonie » Mgr George Nkuo avait pour un temps fermé les portes de la paroisse Saint-Paul à Kikaikom et emporté le Saint-Sacrement. Cette décision était intervenue après l’enlèvement du curé de la paroisse, le révérend Dieudonné Bomye, le mardi 06 août 2019 par des combattants séparatistes alors qu'il se trouvait à son domicile. Il a ensuite été retenu captif jusqu'au samedi 10 août, date à laquelle ses agresseurs l'ont libéré. D'après certaines sources, il a été kidnappé après avoir exhorté ses chrétiens, à l'église, à envoyer leurs enfants à l'école. L'assistant du prêtre a été également enlevé mais libéré le même jour.
Une situation par laquelle est aussi passé le patron du Diocèse de Kumbo qui sera kidnappé à son tour par les combattants séparatistes. Il sera lui également relâché quelques temps après. Mais la position de l’Eglise sur a question est claire : il faut que les enfants des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne connaissent pas une autre année blanche. Et l’église compte continuer à procéder à la sensibilisation des acteurs question d’encourager le maximum de militants ambazoniens à épouser la cause. Seulement, le pari est encore loin d’être gagné.
Stéphane NZESSEU
Il y a quelques semaines, l’établissement de micro-finance Express Union, a lancé la toute première application d’Afrique centrale (EUMM sur WhatsApp) susceptible de transférer de l’argent via WhatsApp.
Avec pour principal cheval de bataille la satisfaction de sa clientèle, EXPRESS UNION innove encore et donne aujourd’hui la possibilité à tous ses clients Express Union Mobile Money de transférer de l’argent, de consulter leur solde, de régler leurs factures, de payer les frais de scolarité et universitaires, d’envoyer de l’argent à l’international, de payer les allocations familiales, d’accéder au service après-vente à partir de leur compte EU Mobile Money sur WhatsApp et ceci dans les pays Cameroun, Gabon, Congo, Tchad et République Centrafricaine.
« Express Union confirme sa position de leader avec cette innovation d’un nouveau genre qui est en réalité le tout premier service financier en Afrique centrale accessible sur WhatsApp. Désormais, effectuer un transfert d’argent est aussi simple et facile que faire un WhatsApp à un proche », a expliqué la direction générale d’Express Union, le 20 août, par voie de presse.
Ainsi, pour bénéficier des avantages de EUMM sur WhatsApp, il suffit d’enregistrer le numéro 237 674.94.52.82 dans vos contacts ou allez directement sur http://wa.me/237674945282 puis d’envoyer un premier message à ce numéro sur WhatsApp. La plus-value est claire et novatrice.
Ayant bâti sa réputation en devenant le premier acteur privé dans le transfert d'argent au Cameroun, et même en Afrique Centrale, EXPRESS UNION continue de faire de la résistance, malgré un environnement devenu très concurrentiel dans son secteur. Pour apporter ainsi un plus, l’établissement de microfinance a lancé la toute première application d’Afrique centrale (EUMM sur WhatsApp) une expérience client époustouflante optimisée grâce à l’intelligence artificielle.
Express Union est une entreprise camerounaise spécialisée dans l'Envoi Rapide d'Argent. la société propose également des services de microfinance depuis 2006.
À l'origine, elle est spécialisée dans l'envoi rapide d'argent et son rayon d'action est le territoire camerounais dont elle est leader sur le marché.
Danielle Ngono Efondo