Ce partenariat vise la promotion, la croissance et le succès continu du football au Cameroun et au Qatar.
C’est Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise football (Fecafoot) qui a rendu la nouvelle publique. En date du 8 mars 2020, la Fecafoot, l’instance qu’il dirige, a signé un accord de coopération avec la Qatar Football Association (Qfa). Comme mentionné ci-haut, il est question au travers de ce partenariat de promouvoir la croissance et le succès continu du football au Cameroun et au Qatar.
Il est également question de renforcer la coopération entre la Fecafoot et la Qfa. Cela devra se faire par l’échange d’expertises dans les domaines de l’arbitrage, la formation et la préparation des sélections nationales des deux pays. L’accord prévoit en plus de ce qui est suscité, la programmation de matchs amicaux entre les sélections et clubs des deux pays dont les dates seront fixées par une commission mixte.
L’accord passé par la Fecafoot la Qfa va tenir sur une période de trois années renouvelables. Du communiqué rendu public par Seidou Mbombo Njoya, on apprend que c’est en fait le fruit d’un processus de négociations qui a été entamées en avril 2019 entre les deux Fédérations.
« La convention de collaboration définit les domaines de coopération au niveau des dirigeants, des experts techniques, des arbitres, des entraîneurs et des joueurs entre les deux Associations. Il s’agit notamment : Des compétitions organisées par chaque Fédération, des cours techniques et pédagogiques, les séminaires et les conférences
Du partage d’expérience et d’expertise dans la construction et la gestion des infrastructures sportives, des équipements sportifs et scientifiques ; de la formation aux procédures techniques personnelles et organisationnelles; du partage d’expérience, d’expertise et de formation dans les domaines de la science du sport et de la médecine sportive dans le football », peut-on lire dans ledit communiqué.
Liliane N.
Le Ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a été reçu en audience par son homologue du Qatar mercredi dernier. C'était en marge des travaux de la 40e assemblée générale de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) tenue au Canada.
Selon les révélations faites par l'Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA): « Les échanges entre les deux ministres ont principalement porté sur la redynamisation de la compagnie aérienne nationale Camair-Co. C’est ainsi que des points sur la densification de la flotte, la formation du personnel navigant et technique, l’ouverture d’un centre de maintenance, l’accompagnement technique et l’ouverture du capital de la compagnie ont été évoqués ».
Au terme des échanges, le ministre qatari des Transports a fait des indications selon lesquelles, l’Émir du Qatar se dit favorable et disposé à accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses projets structurants, confie l'Autorité aéronautique civile du Cameroun. Le Cameroun serait même déjà en attente de l’arrivée d’une délégation qatarie « dans les tout prochains jours ». Au cœur du séjour en vue, l’évaluation des besoins de Camair-Co, dans l'optique d'assurer la densification de la coopération entre le Cameroun et le Qatar.
Le plan de redressement de la Camair-Co
Camair-Co traverse, il faut le dire des moments difficiles depuis le lancement de ses activités en 2011. Le cabinet américain Boeing Consulting a eu à proposer un plan de redressement de la compagnie aérienne nationale en 2016. Ce plan adossée sur une dette prévoyait entre autres, l’apurement de 35 milliards FCFA, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à douze aéronefs.
La coopération bilatérale entre le Cameroun et le Qatar en voie de redynamisation dans le domaine du transport aérien permettra certainement de faire en sorte que ce plan de redressement de la Camair-Co puisse véritablement être mis en œuvre.
Innocent D H
La Fifa qui avait présenté en mai une étude de faisabilité du passage de 32 à 48 équipes dès 2022 à l'ordre du jour dès son prochain congrès à Paris, en juin, a indiqué dans un communiqué que, « dans les circonstances actuelles, une telle proposition ne pouvait être mise en œuvre ».
« La Fifa et le Qatar ont conjointement exploré toutes les possibilités pour accroître le nombre d'équipes de 32 à 48 en impliquant des pays voisins », explique le communiqué. La Fifa et le Qatar ont « également étudié la possibilité pour le Qatar d'accueillir le tournoi à 48 équipes en abaissant notamment les exigences de la Fifa », ajoute l'instance. Mais une analyse commune a conclu qu'en raison « de l'avancée des préparatifs, plus de temps était nécessaire et une décision ne pouvait être prise avant juin. Il a donc été décidé de ne pas aller plus loin dans cette option ». Le Mondial-2022 au Qatar conserve son format original avec 32 équipes et « aucune proposition ne sera soumise au congrès de la Fifa le 5 juin à Paris », conclut l'instance.
Cette annonce sonne comme un échec pour le président de la FIFA, Gianni Infantino qui, s'était démené un peu partout dans le monde pour défendre son projet, avec apparemment l'appui de l'Arabie saoudite.
En effet, c’est lors de la promotion de la réforme en 2017, que la Fifa avait évoqué une répartition des 48 équipes en 16 groupes de trois lors de la phase de poules. Chaque nation aurait dû jouer deux matchs contre trois aujourd'hui pour se qualifier en seizièmes de finale et non plus en huitièmes.
Le projet de Gianni Infantino, se heurtait à un obstacle géopolitique majeur avec le blocus imposé au Qatar par plusieurs pays voisins. « L’implication de ces pays dans l’organisation du tournoi conjointement avec le Qatar implique la levée de ce blocus, en particulier la levée des restrictions sur les mouvements de personnes et de biens », soulignait ainsi l’étude de faisabilité soumise en mai aux membres du Conseil de la FIFA.
Cette étude de faisabilité consultée par l’AFP, assurait également qu’une Coupe du monde au Qatar avec 48 équipes au lieu de 32 générerait « entre 300 et 400 M USD (entre 265 et 354 M EUR) de revenus supplémentaires ».
Danielle Ngono Efondo