Ces accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, ont été conclus à Montréal entre le Cameroun, et le Congo, et la Guinée Equatoriale, le 27 et 28 septembre 2019.
Le Cameroun, représenté par le Ministre des Transports, a signé deux accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, le 27 et 28 septembre 2019 à Montréal au Canada. C’était en marge des travaux de la 40e Assemblée Générale de l’Organisation de l'aviation civile internationale (AOCI), a rapporté la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA). Le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a procédé à la signature de ces accords de coopération tour à tour avec, le Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande de la République du Congo, Fidèle Dimou, puis avec le Ministre de l’Aviation Civile de Guinée Equatoriale, Leandro Miko Angue.
Selon l’autorité aéronautique du Cameroun, ces accords définissent les modalités de coopération entre les centres de coordination de sauvetage de Brazzaville et le centre de sauvetage secondaire de Yaoundé ; ainsi que les modalités entre le centre de Yaoundé et celui de Malabo. Ils fixent également les conditions de mise à disposition, de déploiement, d’utilisation réciproque et de coordination, en temps de paix, de moyens de recherches et de sauvetage d’aéronefs se trouvant en situation de détresse dans les territoires des trois Etats.
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Dans la pratique explique la CCAA, le centre assurant la direction des opérations, peut solliciter l’assistance de l’autre centre en cas de détresse d’aéronefs. Et chacun des centres dans le cadre d’une opération SAR, mettra à la disposition de l’autre, les informations relatives à l’Etat de fonctionnement des moyens SAR dont il dispose.
Apres ces signatures, les Autorités Aéronautiques des trois Etats mettront sur pied des mécanismes de coordination pour une meilleure communication entre les différents centres de recherches et sauvetage. A terme, cette mutualisation des efforts de la sous-région va certainement apporter un plus dans la quête permanente de la mise aux normes telle que voulue par l’OACI.
Marie MGUE