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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), élite de la région a remis samedi dernier, un important don de kits de protection et d’hygiène aux districts de santé les plus touchés par cette pandémie dans la région. Les bénéficiaires de cet appui ont salué l’action du donateur au cours d’une réception qui a connu la présence du secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba. 

 

Le don offert par le Minader aux districts de Santé les plus touchés par la Covid-19 (Garoua I et II, Ngong et Guider) est constitué de 2 000 masques, 20 000 gangs, 300 combinaisons, 300 sur blouses, 300 sur chaussures, 20 pots de chlore, 04 atomiseurs et 04 pulvérisateurs. Du matériel réceptionné par la Délégation régionale de la Santé publique du Nord qui devra permettre de booster la performance de ces formations sanitaires dans la lutte contre cette pandémie. « Le ministre vient en appui à ce que le Gouvernement est déjà en train de faire. Il voudrait permettre que la Covid-19 qui, aujourd’hui n’épargne personne soit boutée hors de la région du Nord », déclare David Hinsia, représentant personnel du Minader. 

Les bénéficiaires saluent à sa juste valeur le don reçu. C’est ce que l’on retient des propos du Délégué régional de la Santé publique du Nord, Dr Djamilatou Leila, « à ce jour nous sommes à 119 cas confirmés positifs dans la région du Nord avec 11 décès. Cet important appui va nous accompagner dans la prise en charge des patients ». 

Le secrétaire général des services du Gouverneur de la région du Nord, Julien Doumba qui prenait part à cette réception de don, a rappelé la nécessité impérieuse de continuer sans relâche le combat contre le coronavirus en insistant sur l’observance des mesures barrières édictées par le Gouvernement. 

Signalons qu’outre le geste de cette élite de la région, d’autres fils et filles de la région volent régulièrement au secours des populations dans la lutte contre le coronavirus. La semaine dernière par exemple, c’était la sénatrice Djidjatou Oumarou qui a remis des kits d’hygiène à la Mairie de ville de Garoua. 

 

Innocent D H 

 

Published in Corona Virus
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Le ministre de l’Agriculture et du développement, Gabriel Mbaïrobe a révélé lundi dernier que le budget pour l’exercice 2020 de l’Etat du Cameroun consacre une enveloppe d’un peu plus d’un milliard de FCFA pour la promotion de la culture de l’anacarde. C’était au cours de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés tenue à Yaoundé. 

 

L’information rendue publique par le ministre camerounais de l’Agriculture entre en droite ligne de la « stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde » au Cameroun. Adoptée le 17 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale politique camerounaise, cette stratégie de promotion de la culture de l’anacarde a été élaborée avec le concours de la coopération allemande. 

A en croire les informations recueillies auprès des concepteurs de ce projet d’envergure, il a pour objectif de rendre visible le Cameroun sur le marché mondial de l’anacarde, à partir de l’exercice 2023. Dans cette optique, le pays compte se positionner en s’appuyant sur les expériences acquises par d’autres pays reconnus producteurs de l’anacarde (noix de cajou), appelée « or gris ». 

Pour traduire sa vision dans les faits, le 10 juillet 2019, le Cameroun a intégré le Conseil international du cajou, en abrégé CICC. Il s’agit d’une organisation qui regroupe les producteurs de l’anacarde. Tous les pays regroupés œuvrent pour le développement de cette culture de rente. C’est le cas de la Côte d’ivoire qui est citée par les pays africains producteurs de noix de cajou et dont les revenus contribuent énormément à la croissance économique. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

Les ministres en charge de l'agriculture, de l'élevage, du cadastre et des affaires foncières ont animé hier mardi 22 octobre 2019, la journée du foncier, de l'agriculture et de l'élevage organiser par le groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala.

 

Quelles sont les dynamiques et les réformes récentes dans le foncier, l’agriculture et l’élevage au Cameroun ? Quelles perspectives portent-elles pour les entreprises et pour le développement des chaînes de valeurs agro-industrielles ? Telles sont les questions auxquelles on tenter de répondre les trois membres du gouvernement camerounais en charge de ses secteurs, hier mardi 22 octobre 2019 à Douala, la capitale économique du pays.

Gabriel Mbairobe de l’Agriculture, Dr Taïga de l’Élevage et Henri Eyebe Ayissi des Domaines et des Affaires foncières ont été invités par de DG du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), qui poursuit ainsi sa politique de coopération avec les autorités publiques.

En effet, le (Gicam) dans une note officielle à ce sujet explique :"La dynamique actuelle des échanges entre les membres du gouvernement et le patronat s’explique essentiellement par l’importance du dialogue État – secteur privé comme instrument d’amélioration des politiques publiques. (…) Notre pays fait actuellement face, sur le plan économique, à des défis de plusieurs ordres qui commandent une interaction plus régulière et plus fertile entre les principaux acteurs qui l’animent".

 

Marcel Ndi

 
Published in Agro-Industrie

En conférence de presse le 10 octobre dernier, Gabriel Mbaïrobe, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué que les chiffres parlant de malnutrition au Cameroun deviennent inquiétants.

 

Il faut faire attention et prendre des précautions pour remédier au problème. C’est ce qui ressort du message du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) qui face à la presse la semaine dernière, parlait du taux de malnutrition au Cameroun. Selon Gabriel Mbaïrobe, les statistiques révèlent qu’il y a 31,7% d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de retard de croissance. 12% d’adultes sont obèses. Et 32% de la population sont en surpoids. C’est donc en se référant sur lesdites statistiques, que le Minader a indiqué que notre pays en matière de malnutrition, a atteint la cote d’alerte.

La circonstance le permettant, Gabriel Mbaïrobe a pointé du doigt les éléments conduisant à l’état de malnutrition. « Les plus évoquées sont les mauvaises pratiques d’hygiène, l’utilisation inappropriée des produits agrochimiques, les changements d’habitudes, les mauvaises techniques de stockage, de transformation, d’emballage et d’entreposage des aliments », a-t-il cité. A cela, il faut ajouter la mauvaise qualité d’aliments avec lesquels les populations doivent conjuguer.

« Nous pouvons y parvenir et nous y croyons en essayant de combattre la malnutrition à la racine. C’est-à-dire revoir les politiques agricoles. Afin que nous arrivions à produire des aliments de qualité pour renforcer la productivité végétale et animale », a indiqué le Ministre.

La conférence de presse du Minader a été organisée en prélude aux journées- mondiales axées sur l’alimentation. Il faut souligner que le 16 octobre prochain, le Cameroun va célébrer la journée mondiale de l’Alimentation (Jma). Cette célébration sera la 39e du genre. Elle a pour thème : « Agir pour l’avenir, une alimentation saine pour un monde sans faim ». La Jma sera couplée à la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, instituée en décembre 2018. Le thème retenu pour cette année est : « Sécurité alimentaire des aliments, c’est l’affaire de tous ».

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

Le trihebdomadaire L’œil du Sahel  a fait écho dans l’une de ses parutions, d’une correspondance datant du 27 septembre 2019. L’on apprend dans cette correspondance que Gabriel Mbairobe, le Ministre camerounais de l’Agriculture, a autorisé la mise à disposition à Wassandé, localité située dans la région de l’Adamaoua, d’une parcelle de 5000 hectares au profit de la société turque Paksan Tekstil Sanayii pour exploitation agricole.

 

Selon les informations relayées par le trihebdomadaire L’œil du Sahel, la parcelle de 5000 hectares dont il est question, est destinée à la réalisation d’un projet de production du maïs à l’échelle industrielle. Dans les prescriptions ministérielles, les investissements en vue entrent en droite ligne de la mise en valeur du site concerné. Il s’agira ainsi, d’une production industrielle du maïs sur « au moins 500 hectares de terres », pour un début, et lesquels investissements devront être effectifs « au plus tard en 2020 ».

Il faut dire qu’à Wassandé, l’État du Cameroun depuis quelques années y conduit un programme d’installation de jeunes agriculteurs, sur les décombres de l’ancienne Sodéblé. Le journal L’œil du Sahel fait préciser que l’industrialisation de la production du maïs ne soit pas une mauvaise nouvelle car les rares personnes au courant de l’arrivée prochaine de la société Turque Paksan Tekstil Sanayii ne sont pas d’accord sur la manière anarchique dont les terres sont attribuées à Wassandé.

L'urgence de ce projet réside dans le fait que premièrement, Paksan Tekstil Sanayii doit occuper et réaliser dès l’année 2020 une mise en valeur du site et la production industrielle de maïs sur au moins 500 hectares. Deuxièmement, il faut souligner qu’il s’agit aussi  d’une instruction donnée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, au cours d’un conseil de cabinet tenu en début de cette année 2019.

L’offre en maïs inférieure à la demande

Pour Hamadama Hassan, élu local : « Il y a un cafouillage à Wassandé au sujet des attributions de sites. Normalement, c’est un domaine national et non une propriété du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). C’est le Sous-préfet et le Préfet qui le gèrent, et logiquement, c’est à eux d’attribuer les espaces. Mais le Sous-préfet n’est pas souvent consulté, et c’est quand il y a des problèmes qu’on requiert son intervention. Normalement, il faut une commission multipartite pour voir la situation et élire des sites avant de les octroyer à qui que ce soit », déplore-t-il.

Des données bien renseignées indiquent qu’au Cameroun, la production de maïs qui oscillait officiellement autour de 1,8 million de tonnes en 2013 ne satisfait pas la demande qui, quant à elle est estimée à environ 2 millions de tonnes lorsqu’on tient compte des besoins de l’industrie brassicole sur le plan local. Il s’agit d’un déficit de production de 200 000 tonnes de maïs. Un manque qui, très souvent est dû à des semences traditionnelles toujours prisées par les producteurs au détriment des semences améliorées offrant des rendements plus intéressants et à l’absence de producteurs à l’échelle industrielle. Le but final de ce projet est de satisfaire la demande des agro-industries et des populations. Il est attendu de lui que la filière soit boostée. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

Le budget et le plan d’action du projet relatif à la production du matériel végétal ont été déterminés lors du comité de pilotage présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), mercredi dernier à Yaoundé.

 

D’après le ministre Gabriel Mbairobe, qui a présidé le tout premier comité de pilotage du Projet d’appui à la production du matériel végétal de qualité (Papmav-Q), ce dernier va apporter une réponse à la problématique de la disponibilité du matériel végétal de qualité, en ce qui concerne notamment tout organe végétal tel que les boutures, les greffons et les embryons, susceptibles de se reproduire.

 

« Le projet qui se déroule dans les 10 régions du pays vise à mettre à la disposition des coopératives, des producteurs et autres instituts de recherche, des semences répondant aux critères de pureté, de faculté germinative et de bon état sanitaire », rapporte Cameroon Tribune.

 

Selon Evelyne Ouakam Namegne, la coordonnatrice du Papmav-Q, le budget 2019 du projet est entièrement financé par le budget d’investissement public du Minader et est estimé à 1,7 milliard de F pour les investissements et à 58,4 millions de F pour le fonctionnement. « Pour cette année, 16 cultures ont été retenus par le projet, et le budget va être consacré à l’achat et à la distribution des semences y relatives. Il s’agit entre autres du maïs, de la banane-plantain, des pommes de terre, du manioc, du kolatier greffé, du champignon, du cacao et du café », a-t-elle déclaré.

 

Le chronogramme 2019 prévoit, l’acquisition et la distribution à différents programmes de 298 tonnes de maïs composites et 38 tonnes de sorgho, de plus d’un million de plants certifiés de bananier-plantain, de 400 plants certifiés de kolatier greffé et de 1,7 millions de boutures certifiées de manioc.

 

Le Minader, qui était assisté du ministre délégué chargé du développement rural, Clémentine Ananga Messina, a recommandé à la coordinatrice du projet de répartir efficacement le budget pour éviter la sous-consommation des financements tout en mettant l’accent sur les semences de riz, et de maïs très sollicitées. Ceci, en vue de limiter le recours aux importations massives.

 

Rappelons qu’en fonction des commandes du MINADER, l’IRAD produit chaque année des quantités de semences à diffuser à la veille d’une campagne agricole. Ce sont des variétés améliorées dont les rendements sont connus. Ils viendront en appui aux détenteurs des variétés locales. Le but étant d’accompagner et de suivre en cas de besoin. Les producteurs de semences locaux en activités, bénéficient d’un suivi sur les variétés disponibles localement en très faible quantité, tout comme sur celles qui sont certifiées.

 

Otric N.

 

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Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe,  l’examen des appuis offerts par son département ministériel en 2018 a abouti à une situation pas très reluisante.

 

En effet, il s’avère que les conditions d’éligibilité d’appuis de projets sont souvent variables d’un projet à un autre. L’on a aussi observé que certaines organisations de producteurs sont devenues des « bénéficiaires récurrents » et spécialisées dans la recherche de subventions.

 

Autres constats faits : la procédure de soumissions des demandes d’appuis et les modalités de sélection des projets à financer ne sont pas suffisamment connues du public. L’on note également que les services centraux sont généralement inondés des demandes d’appuis ne transitant pas par les structures déconcentrées. Et aussi que certains appuis concernant les intrants agricoles (matériel végétal ou semences) arrivent parfois en retard par rapport au calendrier agricole, réduisant considérablement leur valorisation.

 

Afin d’inverser cette tendance, il devient pressant de veiller à la régulation des conditions d’octroi des intrants et matériels agricoles. Gabriel Mbairobe l’a soutenu mercredi dernier à Yaoundé alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consolidation et de validation technique du manuel de procédure des subventions des intrants agricoles. Un document qui vise plus d’efficacité et d’efficience permettant l’augmentation de la productivité nationale.

 

D’après lui, il est question de « revoir dans sa globalité, le dispositif d’octroi des appuis pour une utilisation à la fois efficace et plus efficiente, permettant d’augmenter la productivité agricole au plan national ». C’est à ce titre qu’un comité vient d’être mis sur pied et qui conduira au processus d’élaboration du manuel. Ce document préparé par le cabinet Egis permettra également de promouvoir un développement harmonieux et durable des différentes filières.

 

L’on retient que la formulation du manuel de procédure s’appuie sur le guide des subventions agropastorales, élaboré et validé par le Minader et la Minepia en 2018. Il définit notamment les six principes directeurs pour l’octroi des subventions agropastorales par l’ensemble des subventions des intrants agricoles.

 

Rappelons qu’au Cameroun, l'agriculture est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables.

 

Otric N.

Published in Economie

C’est sous ce signe que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a lancé la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales le 15 mars 2019 à Bangangté, dans la région de l’Ouest.

 

L’opérationnalisation de la révolution agricole. C’est le cap visé par le gouvernement en 2019. Il s’agit en fait, selon Cameroon Tribune, d’opérer une véritable révolution agricole en modernisant les moyens de production et en transformant davantage les produits agricoles du terroir.

En lançant vendredi dernier à la place des fêtes de Bangangté, département du Ndé, région de l’Ouest, la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales (Ouest, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Littoral, Centre, Est et Sud), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a insisté sur ce concept cher au chef de l’Etat qui, lors de son discours de fin d’année le 31 décembre 2018 a prescrit de «revoir à la hausse nos objectifs de production» afin d’infléchir la tendance sur les importations.

Accompagné d’une forte délégation, Gabriel Mbairobe a tout d’abord rappelé le bilan positif de 2018, caractérisé entre autres par l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières agricoles, la promotion de nouvelles spéculations, le développement des chaînes de valeurs agricoles, la formation et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole (570 jeunes agriculteurs ont été installés dans neuf sites aménagés et 2399 jeunes ont été formés et insérés dans le secteur agropastoral)…

Au cours de cette campagne, le Minader entend poursuivre les réformes engagées. Notamment intensifier et renforcer la productivité des principales filières de production et particulièrement le riz et le maïs; lutter contre l’insécurité alimentaire notamment dans les zones à risque ; poursuivre et intensifier le développement des chaînes de valeur agricole…

Gabriel Mbairobe a aussi annoncé la mise à la disposition de semences aux producteurs, ainsi que du matériel végétal de qualité. Soit 1 202 tonnes de semences certifiées de maïs composite, 1 094 000 plants de bananier plantain, 665 tonnes de semences de pommes de terre certifiées, 1 200 000 plants certifiés de cacao, 1 700 000 boutures certifiées de manioc, 205 000 plants certifiés de caféier arabica et 95 000 boutures certifiées de caféier robusta.

Les producteurs agro sylvo-pastoraux de l’Ouest, par la voie de leur porte-parole, Elisabeth Peufo, souhaitent la mise en œuvre de la banque agricole promise par le chef de l’Etat et l’irrigation des bassins de production pour permettre la production agricole en saison et en contre-saison, ainsi que l’aménagement des points d’eau potable, le financement et les appuis adaptés au calendrier agricole… Des appuis matériels et financiers ont été remis aux producteurs.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01