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Entretien avec Wiilam Douandji, architecte et membre de l’Ordre National des Architectes du Cameroun

jeudi, 17 octobre 2019 08:40 Nicole Ricci Minyem

En marge de l’annonce de l’organisation du 1er symposium International sur le patrimoine architectural et la modernisation des villes camerounais comme vecteur du développement économique, nous avons eu un échange avec William Douandji, Architecte.

 

-         Merci de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse. Qui est William Douandji ?

Merci madame pour l’honneur que vous me faites. Je suis William Douandji, je suis architecte, président d’une commission à l’Ordre National des Architectes du Cameroun. Lors de la rencontre avec la presse ce jour, il était question de présenter les grandes lignes du symposium qui est en route, mis en place par l’Onac et qui devrait se focaliser sur l’héritage de notre passé architectural et les réflexions qui permettent d’envisager une ville moderne au Cameroun, à travers ces éléments de notre passé.

 

-         Quelles sont les thématiques qui vont être développées au cours de ces assises ?

Au Cameroun, dans le passé, il y a eu des sociétés qui ont vécu, qui ont eu des points sur lesquels elles ont achoppé et d’autres sur lesquels elles ont eu des réussites spectaculaires, tant sur le plan scientifique que sur la représentation plastique. Et nous souhaitons que dans l’environnement camerounais, la neutralité ou l’incertitude identitaire actuelle laisse progressivement place à cette nouvelle conquête qui permet que notre passé nous aide à nous montrer que le parcours de nos ancêtres et leur réussite sont bien repris par ceux  qui ont succédé et que nous réussissons à les transmettre aux générations futures. Voilà notre idée et, il suffit de regarder les traces de notre passé architectural, d’entendre les philosophies qui ont sou tendu l’organisation spatiale des sociétés et des regroupements et de savoir qu’on ne part pas de rien.

Je veux aussi souligner qu’il y’aura la présentation des idées parce que le monde est entrain de tendre vers une sur urbanisation. Statistiquement, on estime que 70% de la planète va vivre dans les villes, aux alentours des années 2050, le challenge est lancé, parce que ces villes, telles qu’elles existent, ont un niveau de croissance, qui réclame des ressources autant conceptuelles que matérielles, dont il faut savoir se servir avec stratégie, pour ne pas être battue dans cet autre challenge.

Il est important de relever que l’ONAC se veut une force de proposition, qui travaille pour susciter auprès des décideurs, auprès des intervenants divers de l’espace urbain, une sorte de secousse et de remise en question au regard de ce que nos villes donnent comme spectacle. Il nous a paru important de commencer à faire notre effort pour corroder l’amateurisme qui a gangrené et détruit villes jadis très belles et bien organisées. Et, ça commence par des concepts, il y aura une manifestation à travers les plans de probation des sols, les documents stratégiques urbaines et de développement urbain qui seront les outils des mairies, des communautés urbaines…Tous ces acteurs doivent participer et être touchés par les produits que le symposium va générer.        

 

-         Pensez vous qu’il soit aujourd’hui possible de changer la configuration des villes camerounaises ?

Si l’intervention dans le périmètre urbain était laissée aux architectes, tout irait très vite, parce qu’ils sont assez conscients des enjeux. Mais malheureusement, plus de 90% des constructions au Cameroun sont faites sans architectes. Et, elles sont un peu dans le cycle de l’amateurisme et très inconscientes des impacts et des conséquences qui pourraient en découdre.   

 

-         Quelles sont les principales difficultés que les architectes rencontrent ?

Sur le plan de la pratique même de la profession, les blocages sont nombreux mais, pour ce qui a un impact sur les villes, les deux principales choses qui bloquent, c’est l’accès à la commande privée, qui représente 80% des ouvrages bâtis et qui n’est pas tout à fait maîtrisé. On ne sait pas si c’est la compétition, si c’est des gré à gré particulier… Et le fait qu’en général, les intervenants ne sont pas en majorité des architectes.

Le deuxième aspect c’est l’indisponibilité de l’information réglementaire. Au Cameroun en général, pour avoir l’information, c’est un peu laborieux. Donc, si toutes ces choses étaient réglées, que tout le monde avait le même niveau d’informations, au moins on serait au courant et au moins, les choses ne seraient pas faites sans évocation des risques de ne pas respecter tel ou tel texte.     

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est le message à retenir des échanges qu’a eu Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec une délégation des membres du Congrès…

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