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Toutes les couches de la société se sentent concernés par cette grande fête du football annoncé au Cameroun. Même ceux des citoyens privés de libertés croit qu’il peut avoir pour lui des retombées positives à l’issue de cet CAN.

 

Nous le rencontrons fortuitement dans les encablures de la prison centrale de New Bell. Juste à l’entrée de la célèbre prison, des camions déchargent des morceaux de bois de chauffage. Du bois nécessaire à la préparation des repas de la prison. Pour effectuer la manœuvre qui consiste à vider les camions pour ranger les morceaux de bois à l’intérieur de la prison, des prisonniers sont sollicités. Et le prisonnier que nous nommons Aloys fait partie de ceux qui sont à la tâche. Bénéficiant d’une certaine confiance des gardiens de prison qui sécurise l’opération, Aloys pour sa pause pouvait déambuler et « taper les divers » avec d’autres badauds. C’est sur ces entre faits que nous nous retrouvons à discuter avec ce dernier.

Pour le jeune homme « Paul Biya a bien fait de faire venir la CAN au Cameroun. Même si ça a d’abord échoué la première fois, je suis sûr que cette fois ci sera la bonne. J’ai confiance ». Aloys est de ce type de prisonnier qui a réussi à gagner la confiance des gardes par sa bonne conduite et sa grande responsabilité. « C’est vrai que je suis en prison, mais les hôpitaux qu’on va arranger vont aussi nous profiter, regardez comme il y a de nouvelles routes et les infrastructures, même si ça ne nous profite pas directement, ça aide les membres de nos familles qui vont gagner un peu plus d’argent pour nous en donner aussi. Vous voyez que nous profitons aussi quelque part. »

Mais le grand souhait de notre ami Aloys, « moi je prie que les lions gagnent la coupe à domicile. Parce que je suis sûr que si les lions gagnent, le Président Paul BIYA va décréter beaucoup de grâce présidentielle et de remise de peines. C’est aussi comme ça que nous allons profiter de la fête. » Ce qui n’est pas mal comme préoccupation. Encore que le Chef de l’Etat peut aussi le dire avant le début de la fête du sport. « En plus nous les prisonniers, il y en a, qu’on appelle souvent pour travailler dans certaines tâches pendant ces grands événements. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le rapport a été rendu public jeudi et comme d’habitude, cette Ong laisse entendre que « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… ».  

 

Dans le document, on peut lire que : « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… Des analyses suggèrent une réduction des quantités importantes d'argent qui circule dans la politique au profit de la promotion d'une politique inclusive, car la prise de décisions est essentielle pour lutter contre la corruption… ».

Cas du Cameroun

Avec une note de 25 sur 100, le Cameroun est classé 153ème sur 180, une position qu’il partage avec la République Centrafricaine et les Comores. Après sa dégringolade à la 145ème place en 2016, (26/100), une position qui, selon les experts de l’IPC, « suggère une fois encore l’insuffisance des réformes entreprises en dépit des mécanismes d’intégrité mis en place par son gouvernement… ».  

Dans le même document, les rapporteurs regrette le fait que « Malgré le vote en juillet 2016 d’un nouveau code pénal internalisant certaines infractions de la convention des Nations Unies contre la corruption, il est regrettable que de nombreux instruments manquent au dispositif de lutte contre la corruption, tels que la Loi anti-corruption, la non ratification de la Convention de l’Union Africaine contre la corruption, la non application de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs, l’absence d’incrimination contre l’enrichissement illicite et la protection juridique des lanceurs d’alerte, de militants anticorruption, des enquêtes et de journalistes rapportant des cas de corruption… ».  

Concernant toujours le 237, l’IPC  laisse entendre « qu’au-delà, la notation du Cameroun reflète une variété d’observations portant sur une manière dont le climat social, politique et économique affecte la compétitivité dudit pays… ».

En 2019, plus des deux tiers des pays ont obtenu un score inférieur à 50, avec un score moyen de 43

L’indice 2019 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu).

Depuis 2012, on note une amélioration considérable du score de l’IPC par certains pays à l’instar de la Côte d’Ivoire (35/100), du Sénégal (45/100) et la Suède, tandis que des pays tels que la Syrie, le Yémen et le Sud Soudan ont décliné de manière significative.

Cette année encore, le Danemark et la Nouvelle Zélande obtiennent les scores les plus élevés avec une moyenne de 88 et 87 respectivement pour les deux pays. La Syrie, le Sud Soudan et la Somalie occupant les dernières places avec 13, 12 et 9 respectivement. Par la même occasion, l’Ong a lancé une campagne de communication pour sensibiliser à la lutte contre la corruption.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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« En regardant l'image de ce journaliste camerounais menotté, conduit comme un condamné à mort qui va vers son lieu d'exécution, on peut bien se poser la question de savoir si le Cameroun n'a pas décidé de renoncer totalement au droit. Un délit de presse est-il devenu un crime au Cameroun ?

 

Nous ne cesserons de rappeler qu'il existe une loi au Cameroun qui encadre les délits de presse c'est à dire les infractions commises par les journalistes dans l'exercice de leurs fonctions. C'est la loi 90/052 du 19 décembre 1990 sur la communication sociale. Cette loi fixe la procédure à respecter en matière de délits de presse, entendu les diffamations et autres propagation de fausses nouvelles commises par les journalistes ou des personnes intervenant dans des médias et presses. Cette loi n'a jamais été abrogée. Cette loi dit que si un journaliste fait l'objet d'une plainte d'avoir porté atteinte à l'honneur et à la considération d'autrui, il a cinq jours pour rapporter les preuves devant un juge. SI le journaliste rapporte ces preuves, il n'aura commis aucune infraction, car c'est travail de relater les faits de société.

En réalité, tant que le journaliste n'a pas été soumis à l'obligation de produire des preuves devant un juge, on ne saurait dire qu'il a tenu des propos diffamants. Arrêter un journaliste et le mettre sous mandat de détention provisoire par un acte du parquet, alors qu'il n'a pas encore eu la possibilité de produire ses preuves, qu'il ne peut d'ailleurs produire que devant un Juge du siège, seul habileté à statuer pour dire si une preuve est fondée ou pas, relève de la tropicalisation du droit au Cameroun.

C'est le règne de la terreur contre la liberté d'expression.

Jamais, au grand jamais, on ne peut mettre une personne en détention provisoire pour des faits supposés de diffamation ou autres délits de presse, car ces infractions ne peuvent être en aucun cas suspectées. Elles ne peuvent exister ou être constituées uniquement que quand le journaliste n'a pas pu rapporter la preuve du caractère avéré des faits qu'il a relatés devant le juge du siège. La loi ne prévoit pas que le procureur puisse demander ou examiner les preuves produites par un journaliste ou toutes autre personne poursuivie pénalement dans le cadre des délits de presse. Ce n'est pas de la compétence des procureurs d'examiner le caractère fondé ou non des preuves en droit pénal.

Or l'infraction de diffamation ou celles autres de délits de presses ne seront retenues que si le journaliste est dans l'incapacité de produire les preuves devant un juge. C'est pourquoi on ne peut parler par exemple de tentative de diffamation. Cette infraction ne se suspecte pas. Ainsi, elle ne saurait donner lieu à une détention provisoire. S'il est du droit de toute personne ayant été victime de diffamation de déposer une plainte, il est néanmoins du devoir des magistrats d'appliquer la loi et non de vouloir préserver leurs carrières en violant allègrement les lois qu'ils sont censés protéger, au point de se demander à quoi aura servi leurs fastes cérémonies de prestation de serment comme magistrat. Triste.

Où va le Cameroun avec cette magistrature à plat ventre devant les hauts fonctionnaires de l'exécutif ? »

Lire aussi : Affaire Martinez Zogo : Le SYNAJIC accuse l’animateur et le jette à la vindicte de Mvondo Ayolo

 

Par Me Christian Ntimbane

 

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Le capitaine de l’équipe camerounaise a remporté la quatrième étape de la course ce jeudi. Le camerounais a été le plus rapide pour la première fois dans cette compétition.

 

C’est pour la toute première en 15 ans d’existence de la tropicale Amissa Bongo qu’un coureur de l’Afrique Centrale, plus encore du Cameroun remporte ne serait-ce qu’une étape dans la compétition. C’est une prouesse historique pour la Tropicale Amissa Bongo. Le capitaine de l’équipe du Cameroun est à sa 10e participation. Il faut dire qu’il s’est fait une bonne expérience de la course et précisément de ce trajet de la quatrième étape de la course.

L’étape LAMBARENE - MOUILA

Le départ a été effectivement donné à 10h08. Dès le 5e Kilomètre, première attaque de 2 coureurs : Koné (Burkina) et Nzafahwanayo (Rwanda). Le peloton est vigilant et revient sur le duo de tête quelques kilomètres plus loin. A la 10e borne, nouvelle tentative avec cette fois El Kouraji (Maroc) et Vlcak (Dukla). Comme avant, le peloton réagit et revient sur les 2 hommes de tête. Le peloton est très étiré, l'allure très rapide. Aucune échappée ne peut prendre forme. Les coureurs se tiennent. Au niveau du kilomètre 28, un groupe d'une quinzaine de coureurs prend légèrement de l'avance sous l'impulsion de Areruya (Rwanda). Mais le peloton ne semble pas encore disposé à les laisser partir. Regroupement général au bout de 2 kilomètres de courses.

Entrée en jeux de Kamzong …

Quatre bornes plus loin (32e), 4 coureurs tentent à nouveau leur chance: Areruya (Rwanda), Kamzong (Cameroun), Sabbahi (Maroc), A.Nikiema (Burkina). L'avance du quatuor de tête passe la barre de la minute. Le peloton ne parvient pas à les rattraper comme précédemment. Le peloton ralentit clairement son allure, les 4 échappés s'organisent parfaitement. L'équipe d'Erythrée du maillot jaune contrôle l'allure du peloton. Les 4 coureurs de tête continuent de collaborer. Dès le kilomètre 80, il y a un écart de 5 secondes 45 tierces entre les échappés et le peloton. Au kilomètre 100, l'écart n'évolue pas, il est de 5'40'' entre les 4 coureurs échappés et le peloton. L'avantage des coureurs échappés augmentent encore et passe la barre des 6'. Clovis kamezong Abessolo est toujours dans le trio de tête des 4 échappés.

Une échappée record ...

A 40 kilomètre de l'arrivée, les 4 coureurs échappés poursuivent leur progression. Ils collaborent toujours parfaitement. L'écart est reparti à la hausse, plus de 8'. A 25 KM de l'arrivée - L'écart est de 7'40''. Les 4 coureurs échappés devraient se disputer la victoire de l'étape. A 20 kilomètres de l'arrivée, les 4 échappés filent vers Mouila. Il n’y a plus de doute, le vainqueur de l’étape sera parmi les quatre. Il n'y a jamais eu plus de deux coureurs africains à gagner une étape de la Tropicale depuis 2006. Le record de 3 victoires africaines est proche à Mouila! L'Erythrée a déjà gagné 7 fois une étape de la Tropicale, le Maroc et le Rwanda 2. Aucune victoire pour le Cameroun et le Burkina. Les 4 leaders auront réalisé une échappée de 160 kilomètres au total. Un record sur la Tropicale. 4 derniers kilomètres, les échappés préparent le sprint final.  Au niveau des deux (02) derniers kilomètres, les 4 toujours ensemble. Dernier kilomètre! Le sprint final va être lancé. Les 4 coureurs ont ralenti. Chacun jauge les forces en présence. Attaque de Areruya, il est suivi par Sabbahi. Nikiema lâche prise. Kamzong revient au train sur les 2 hommes. Sabbahi lâche à son tour. Kamzong se rapproche de Areruya. Et c’est au corps à corps que les deux hommes vont franchir la ligne d’arrivée. Le camerounais passera quelques tierces seulement avant son suivant.

VICTOIRE DE KAMZONG.

LA PREMIÈRE POUR LE CAMEROUN.

Lire aussi : Tropicale Amissa Bongo : l’Erythréen Natnael Tesfazion vainqueur de la 2e étape 

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les travaux de la première session ordinaire du Conseil National de la Décentralisation au titre de l’année en cours, présidés par le Premier Ministre, Chef du gouvernement avait pour cadre  la salle des Conseils de cabinet. 

 

Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour

- Le compte rendu des activités du Secrétariat Permanent du Conseil Nationale de la Décentralisation pendant l’inter session par le Secrétaire Permanent du CND

- L’exposé du ministre de la Décentralisation et du Développement Local sur le thème : « Le Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées : Outil de modernisation de l’architecture de la décentralisation au Cameroun »

L’exposé du ministre des Finances sur le thème : « Mise à disposition des ressources financières aux collectivités Territoriales Décentralisées : Etat des lieux et perspectives ».

En prononçant son discours, Joseph Dion Ngute a reprécisé le cadre dans lequel se sont déroulées les assises de ce 21 Janvier 2020. Elles interviennent au lendemain de la tenue du Grand Dialogue National mais surtout, après l’adoption par l’Assemblée Nationale et le Sénat, du projet de loi portant code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, suivi de la promulgation le 24 décembre 2019, par le Président de la République.

Comme mentionné dans le communiqué de fin, le chef du gouvernement a en outre relevé que « ladite loi induit un changement de paradigme de la part des acteurs en charge de la mise en œuvre de la décentralisation en même temps qu’une parfaite maîtrise des ressources humaines et financières dédiées à cette politique publique, compte tenu des avancées décisives qu’elle suscite à travers entre autres, le statut de l’élu local, l’attribution des ressources financières nouvelles et substantielles pour le financement de la décentralisation ainsi que l’octroi d’un statut spécial aux régions du Nord Ouest et du Sud Ouest … ».

Dans le même document, il est noté que : « le Secrétaire Permanent a contribué à la codification du processus de décentralisation, notamment à travers l’actualisation du projet de décret fixant les modalités de collaboration entre les Collectivités Territoriales Décentralisées et les Services Déconcentrés de l’Etat, qui a été soumis à la sanction de la hiérarchie ainsi que la finalisation du projet de décret fixant les modalités de Centralisation, de répartition  et de renversement du produit du droit d’assises spécial, destiné au financement de l’enlèvement et du traitement des ordures, au bénéfice des Collectivités Territoriales Décentralisées … ».

D'autres points figurent dans le compte rendu des assises et qui à plus ou moins court terme visent l’implémentation réelle du processus de Décentralisation au niveau des Collectivités Territoriales.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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C’est une fermeture provisoire qui va s’étendre sur une période de six mois.

 

C’est une information que Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a rendu publique par voie de communiqué. Dans ledit communiqué signé le 21 janvier 2020, le Ministre informe le public qu’il n’aura plus accès au Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé. Pour justifier cette décision, Mouelle Kombi évoque le programme permanent d’entretien et de maintenance des infrastructures sportives. Toutefois il convient de préciser qu’il ne s’agit que d’une fermeture provisoire qui s’étend sur une période de six mois.

« Il compte sur la bonne compréhension de tous, étant entendu que la fermeture ponctuelle périodique ainsi programmée, vise à faciliter la conduite d’activités de maintenance d’usage, utiles et nécessaires, pour garantir la continuité du bon état de fonctionnement de ladite infrastructure sportive. Il rappelle que cette infrastructure fruit d’importants investissements publics, mérite une attention particulière et permanente », peut-on lire dans ledit communiqué.

Dans son communiqué, le Minsep interpelle aussi les acteurs du mouvement sportif et autres utilisateurs potentiels du Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé. Il leur demande de bien vouloir prévoir la programmation de leurs activités sur d’autres espaces dédiés pendant toute la période de fermeture.

Il faut souligner que le Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé fait partie des infrastructures retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations que le Cameroun va abriter en 2021.

 

Liliane N. 

 

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L’annonce de leur retour au pays a été faite par le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé.

 

C’est par un tweet que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a rendu public, le retour au Cameroun des jumelles Eyenga et Bissie. «Pour ceux qui en doutaient, j’ai le plaisir de vous annoncer le retour à Yaoundé, des bébés qui étaient siamois au départ et qui venaient d’être récemment opérés», a tweeté le Minsante.

Il convient de rappeler qu’Eyenga et Bissie qui ont vu le jour le 06 novembre 2018 dans un centre de santé à Ayos, dans la région du Centre, ont quitté le Cameroun, l’année dernière, pour une opération visant leur séparation. Sorties du ventre de leur mère en étant collées par le foie et l’abdomen, les anciennes siamoises ont été transférées à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pour une meilleure prise en charge. C’était le 12 novembre 2018. Le Pr Fru Angwafo III, Directeur de cette formation sanitaire maîtrisant leur cas, a déclaré « elles avaient ce qu’on appelle une omphalite. Nous avons soigné cela et au fur et à mesure, d’autres problèmes de santé dont des infections virales ont fait leur apparition. Au cours de cette hospitalisation, nous avons fait ce qui est nécessaire pour leur santé… Nous pensons pour ce cas précis, que la séparation vaut la peine. Le foie étant fusionné partiellement, la séparation est possible ».

Les plateaux techniques de nos hôpitaux ne pouvant pas rassurer d’une opération de séparation réussie, Eyenga Bissie ayant bénéficié d’une évacuation sanitaire ont finalement été suivi à Hospices civils de Lyon en France. Leur dossier d’évacuation avait été conjointement validé par le Ministère de la Santé et le Ministère des Finances. Les jumelles ont été opérées par une équipe composée d’une vingtaine de spécialistes constituée de pédiatres de radiologues d’anesthésistes et d’infirmières. Après l’opération, elles ont passé du temps en famille d’accueil.

Lire aussi : Santé : Les deux petites sœurs siamoises opérées avec succès

 

Liliane N.

 

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Me Yondo Black affirme que la mort «précoce» de l’avocat qui défendait les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, laisse un grand vide dans le monde judiciaire.

 

Comme tous les avocats qui se sont exprimés jusqu’ici sur la mort de Me Sylvain Souop, l’avocat Yondo Black affirme que le Barreau du Cameroun connaît une grande perte. Cette affirmation, il la justifie en indiquant que son défunt confrère avait non seulement une parfaite maîtrise du droit, mais aussi, des dédales des règles de procédure. Yondo Black dans son hommage, salue le courage avec lequel l’avocat faisait face à l’adversité. Il souligne que le défunt parvenait toujours à s’en sortir dans notre pays « où le Pouvoir Exécutif, omnipotent et omniprésent, a propension à tout régenter et n’hésite pas à tenir sous influence les autres pouvoirs d’Etat, à savoir le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ».

Pour Me Yondo Black au vu de ses qualités, Me Souop était sans nul doute, un avocat hors du commun. Il avait le sens du discernement. Il possédait le réflexe juridique. Ce qui fait que son départ laisse aujourd’hui un grand vide dans le monde judiciaire. « Sa courtoisie, sa pondération et son mot juste en ont fait un membre incontesté du Conseil de l’ordre des Avocats au Barreau du Cameroun, maîtrisant à souhait nos règles de déontologie et ‘’l’amicus curiae’’, fondement de notre Confraternité », déclare Me Yondo Black.

Dans l’hommage qu’il rend à Me Sylvain Souop, Me Yondo Black ouvre aussi une brèche à la polémique qui entoure son décès. En reconnaissant qu’on peut mourir suite de tout, l’avocat Yondo Black indique pour sa part, que cette mort rend actuelle, les problèmes des formations sanitaires publiques du Cameroun.

« Cette mort nous interpelle tous... Elle pose le problème de nos structures médicales, des moyens mis à la disposition de notre corps médical pour prodiguer des soins appropriés aux camerounais malades eu égard à l’importance des fonds que le Gouvernement met à contribution pour des soins prodigués à l’Etranger à des rares privilégiés du pays ; on fait très souvent état de milliards de francs CFA. S’il y a dans cette mort, une faute médicale, celle-ci engage la responsabilité civile de l’Etat du Cameroun. Qui paiera l’ardoise ? Qui en sera la victime, naturellement la famille de Me Sylvain SOUOP, mais aussi le Barreau du Cameroun qui pleure son talentueux Confrère, sans oublier le Camerounais et les sociétés, futurs plaideurs, qui resteront sevrés de l’assistance et des conseils d’un brillant Avocat en défense de leurs intérêt », ajoute-t-il.

Me Yondo Black n’écarte pas également la thèse du complot largement relayé dans les réseaux sociaux. « Me Sylvain SOUOP a dirigé de main de Maître la phase judiciaire de la résistance nationale contre le hold-up électoral à la tête d’un collectif des Avocats, et ne pouvait de ce fait que s’attirer les foudres de tous ceux qui se trouvent dans le camp d’en face. Sa mort viendrait-elle de ce côté ? », poursuit-il.

Lire aussi : CAN 2021 : Le décès de Me Souop inquiète les footballeurs internationaux

 

Liliane N.

 

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Après avoir triplé leur aide au Cameroun pour la lutte contre le Vih/Sida, les américains ont décidé d’élargir la coopération militaire.

 

Dans un communiqué presse qui date du 21 janvier 2020 parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun informe l’opinion nationale et internationale de la décision prise, d’élargir et de renforcer la coopération militaire avec le pays. Cela se fera grâce au fait que le mandat des États-Unis à la tête du Secrétariat du Groupe des Amis du Golfe de Guinée du G7 ++, co-présidé par le Gabon, a débuté ce mois. Il faut savoir que le Groupe susmentionné,  a en charge la coordination de l’appui des partenaires internationaux aux normes de sécurité maritime. Le communiqué de l’Ambassade précise que cela a été convenu par les Chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest et du Centre lors d'un sommet à Yaoundé en 2013.

« Le Groupe des Amis du Golfe de Guinée du G7 ++ contribue à sécuriser le golfe de Guinée contre les menaces de piraterie, vols à main armée et autres activités maritimes illicites. En créant les conditions d'une meilleure sécurité maritime, ce Groupe favorise la prospérité et la croissance économique de tous les pays du golfe de Guinée », peut-on lire dans le communiqué.

Dans le document les américains rappellent ce qu’ils ont fait dans le cadre de leur coopération militaire avec le Cameroun. Par exemple,  ils revendiquent une contribution qu’ils jugent importante à la sécurité maritime du Cameroun. « En 2016, nous avons financé la création de six centres d'opérations maritimes à Limbe, Douala et Kribi qui permettent de mener des opérations navales en mer, et nous continuerons à assurer la maintenance et la formation de ces centres cette année. Jusqu'en 2017, les États-Unis ont appuyé l'armée camerounaise avec plusieurs bateaux à coque rigide de classe Defender pour des patrouilles en mer. L'un des bateaux Defender a été utilisé lors du sauvetage de plus de 100 victimes de naufrage en août 2019, après qu'un bateau en provenance du Nigéria a chaviré près de Limbe », peut-on lire dans le communiqué  de l’Ambassade.

 Les américains révèlent que la marine camerounaise prévoit acheter cette année, deux patrouilleurs américains de 110 pieds pour accroître sa capacité à patrouiller dans la zone économique exclusive du pays.

Lire aussi : Coopération : Les américains triplent leur aide Vih-Sida au Cameroun

 

Liliane N.

 

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Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun « SYNAJIC » dénonce dans un communiqué l’attitude coupable de l’animateur de radio d’Amplitude FM à Yaoundé.

 

Le Synajic rame à contre courant du devoir de confraternité qui anime un certain nombre d’animateurs de la ville de Yaoundé quant aux cas Martinez Zogo. La raison est toute simple. Pour cette organisation, le Chef de Chaîne de la station de radio Amplitude FM a outrepassé son devoir d’informer et de dénoncer. Selon eux, l’homme de média a outragé gravement l’autorité du Directeur du cabinet Civil, par un comportement contraire à la déontologie et aux valeurs citoyennes. Un comportement que l’organisation qualifie de coupable.

« Faisant usage délibéré de ses structures, Sieur Martinez Zogo a arrosé sadiquement, et donc sans scrupules, une litanie injustifiée de propos, aussi bien dévalorisants, que malveillants, à la limite de l’opprobre dénigrant, à l’endroit de Mvondo Ayolo. » Dixit le président du SYNAJIC, Alex KOKO. Il poursuit en disant « sans maîtrise de soi, le mis en cause, a transformé l’espace médiatique en tenant des propos truffés de diffamations stériles et des calomnies insoutenables à l’encontre de Mme Ayolo, ce dans l’ultime but d’entamer la prestigieuse honorabilité d’un haut Commis de l’Etat et de son épouse. » Une accusation en règle, voir une quasi condamnation de leur confrère.

Seulement, cette sortie du SYNAJIC pose quelques problèmes et amène quelques interrogations. Au-delà de la littérature approximative usitée par l’auteur de cette plaidoirie, il apparaît clairement qu’il plaide pour la chapelle Mvondo Ayolo. Comment comprendre cette attitude tout aussi injurieuse et volontairement dénigrante d’un confrère en situation difficile ? On est au regret de se rendre compte que la profession aujourd’hui est réduite à un niveau de mendicité tel une organisation syndicale se trouve obligé de prendre la défense du bourreau de l’un de ses membres. Pas besoin de lire dans une boule de Crystal pour se rendre compte que cette sortie vise tout simplement à plaire au « démiurge » de Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence du Cameroun.

En l’état actuel des évènements, il est évident que l’animateur Martinez Zogo est seul dans sa position. Tous ses confrères (ou presque) lui demandent de se plier devant le DCC et d’implorer sa magnanimité. Comme pour affirmer implicitement qu’il est coupable de ce qui lui est reproché. Ce qui, si cela était avéré, est un manque de professionnalisme de la part du disciple de J. Remy Ngono. A la justice d’en décider.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01