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L’information est contenue dans un communiqué diffusé ce jeudi, 30 janvier 2020 sur le site web de l’Assemblée nationale française. Des éléments permettent ainsi de renseigner sur la position de la France qui s’inquiète de la situation des droits de l’Homme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

Cette posture de la France sur le site internet de son Assemblée nationale, montre clairement que le pays d’Emmanuel Macron souhaite la fin de la crise au Cameroun qui dure depuis trois années, s’inquiétant de la situation des droits de l’homme dans la partie anglophone dans les deux régions anglophones du pays. Dans le communiqué diffusé ce jeudi, l’on découvre que la chambre parlementaire française condamne avec véhémence les graves violations des droits de l’Homme qui y ont enregistrées. « La France est profondément préoccupée par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun qui continue à se dégrader », lit-on sur le communiqué. 

Pour une résolution définitive de cette crise persistante, la France se dit prête à apporter tout le soutien qu’il faut au Cameroun dans le processus de dialogue. Il est important pour l’opposition camerounaise de pouvoir respecter la loi dans ses modes d’expression, fait savoir l’Assemblée nationale du pays d’Emmanuel Macron. Pour la France, il s’agit d’une position partagée par l’ensemble des membres de l’Union européenne (UE). 

L’Hexagone reste convaincue que face à la crise anglophone, la solution durable ne peut qu’être politique. Elle propose la poursuite d’un dialogue inclusif avec l'opposition tout en prenant en compte l'approfondissement du processus de décentralisation afin que les populations à la base puissent convenablement participer à la gestion des affaires publiques les concernant.  

 

Innocent D H

Published in Politique

Cette somme va servir aux enfants vivant avec un handicap et qui sont suivis à la Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam.  

 

Le contrat de don a été signé à la résidence de Tsutomu Osawa, Ambassadeur du Japon au Cameroun. La cérémonie a eu lieu le 29 janvier 2020, en présence de Valentine Asongtia, Inspecteur général du Ministère des Affaires sociales et représentant du Ministre.

Elle a rendu officielle la coopération entre le Japon et la Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam, située dans la région de l’Ouest. Les japonais donnent 76 000 euros soit environ 50 millions de Francs cfa, aux enfants de cette Maison qui vivent avec un handicap.

Avec cet argent, il sera question d’améliorer la formation offerte aux enfants vivant avec un handicap. Il sera également question d’améliorer le cadre de vie de ces enfants. La Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam va donc pouvoir agrandir son cadre et d'accueillir davantage de pensionnaires. Chantale Tchamba, la Directrice indique que l’institution encadre actuellement vingt-trois pensionnaires dont dix-huit enfants en internat et cinq en externat. Et à ce nombre, il faut ajouter les quarante-trois enfants recensés avec un handicap qui sont toujours en attente dans les familles. « Nous avons pu obtenir un terrain de 10 000m2 au quartier Ndiandam sur lequel nous récoltons des produits agricoles pour nourrir les enfants », a relevé Benoît Tegua Tatsena, le Directeur exécutif de la structure. 

Pour l’instant, les enfants ont été confinés dans un bâtiment doté d'une grande pièce. Cette pièce sert de dortoir et de réfectoire. Le don du Japon va permettre de construire quatre salles de classe, une salle d'enseignants, une salle de direction, deux magasins et treize toilettes pour accueillir 100 élèves. L'objectif étant de « fournir un cadre d'apprentissage pour que les enfants handicapés deviennent membres d'une société indépendante », a déclaré  l'Ambassadeur Tsutomu Osawa.

Il faut préciser que les enfants accueillis dans cette maison vivent avec des handicaps tels que l'autisme, le retard mental, l'infirmité moteur cérébrale, la trisomie 21.

 

Liliane N.

Published in Education
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C’est dans une lettre adressée au Président de la République que les étudiants et autres compatriotes vivant de ce côté disent attendre le soutien de leur pays étant donné qu’à ce jour, on compte à un peu plus de 7 783 contaminations, le nombre d'infections au coronavirus partout dans le monde.  

 

« À Son Excellence Monsieur Paul BIYA,

Président de la République du Cameroun.

Excellence Monsieur le Président, nous vous souhaitons à vous et à votre famille une bonne année 2020 pleine de santé et de bonheur. Nous nous permettons de vous écrire car la situation nous impose cette démarche inhabituelle.

En effet nous sommes des ressortissants Camerounais résidents en République Populaire de Chine qui pour la plupart sommes étudiants et Travailleurs.

Nous y sommes pour voler la flamme du savoir afin de venir aider notre pays à relever les défis du développement.

Excellence Monsieur le Président, nous sommes environ trois cents (300) Camerounais résidents dans la Province du Hubei en République Populaire de Chine, épicentre de l'épidémie du Coronavirus 2019 qui frappe notre pays d'accueil actuellement.

Les centres commerciaux, marchés, et moyens de transport étant à l'arrêt, nous sommes dès lors très anxieux pour la suite des événements.

Monsieur le Président, Wuhan est en quarantaine depuis le 23 Janvier 2020. Malgré nos nombreuses démarches (appels téléphoniques et correspondances) envers l’ambassade du Cameroun à Beijing, nous restons sans nouvelles ou réponses officielles pour nous rassurer ou donner des consignes humanitaires. 

 

Excellence, 

Le gouvernement chinois est à l'œuvre pour contenir l'épidémie, cependant elle continue de gagner du terrain et la psychose aussi.

Notre frustration est encore plus grande lorsque nos confrères de pays voisins reçoivent du soutien tant moral que matériel de leurs officiels. Nous refusons de croire que nous avons été abandonnés, c'est pourquoi nous voulons saisir cette opportunité pour lancer vers vous ce cri.

Nous souhaitons la mise à disposition d'un numéro vert pour tous les Camerounais de Chine et surtout le plus urgent, l'assistance avec le nécessaire en ce temps de crise: des masques, des désinfectants et de la nourriture car les boutiques se sont vidées et beaucoup d'entre nous ont épuisé leurs réserves. 

Nous savons que le père que vous êtes ne saurait voir ses enfants être confrontés à cette situation sans en être interpellé.

Nous avons foi Excellence Monsieur le Président que ce message vous parviendra.

Signé: Les membres du bureau de la Communauté Camerounaise de Hubei, Chine-

1. Dr. Pisso Nseke 

2. Jum Francis 

3. Christian Manga… ».  

 

N.R.M

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C’est un sacrilège, une offense grave. C’est ainsi que devrait être qualifié l’acte posé par les forces de l’ordre ce jeudi sur les enseignants camerounais qui ne demandaient qu’à faire le deuil de l’un des leurs.

 

Comment en est-on arrivé là ? Qu’est ce qui a bien pu passer dans l’esprit des responsables de la police et de la Gendarmerie qui ont décidé de verser des jets d’eau sur des enseignants ? Etaient-ce des grévistes, des politiciens revendiquant des prébendes électorales, des anarchistes, des casseurs, des têtes brûlées, des terroristes ? Quel mal causaient-ils à la société ? Quel danger représentaient-ils ? Pourquoi verser des jets d’eau sur un enseignant en uniforme ? Est-ce un crime que d’être en deuil ? Est-ce porter atteinte à la stabilité de l’Etat que de pleurer ?

Où est le respect dû ? Le respect de celui qui transmet le savoir. Où est passée la considération pour celui qui est responsable de former la jeunesse camerounaise, le Cameroun d’aujourd'hui et de demain ? Est-ce le nouveau son de cloche que le gouvernement camerounais veut donner ? Est-ce comme ça que les camerounais voudraient qu’on traite leurs enseignants ? Quelle crédibilité accorder à l’enseignement ? Le Cameroun ne vient-il pas détruire le reste de valeur qui restait encore à l’enseignant ? pourquoi est-on arrivé là ? Qui pense aux conséquences de cet acte policier regrettable ?

Quelle considération peuvent encore avoir ces élèves pour ces enseignants ? Comment comprendre que des enseignants font le deuil d’un élève qui a fait un excès de zèle allant jusqu'au meurtre et que les patrons de la police et de la gendarmerie du Cameroun reproduisent les mêmes comportements ? Si l’Etat peut verser de l’eau à un enseignant qui pleure, où vont-ils encore trouver du secours en cas de danger ? Vers qui les enseignants vont-ils se tourner ?

Quelle image ? Que veut-on renvoyer aux partenaires du Cameroun ? Ont-ils oubliés ce que la frustration des enseignants a entraîné dans les régions du Nord ouest et du Sud Ouest ? Ou alors, n’est-ce pas une stratégie pour mettre le feu aux poudres ? Sinon qu’est ce qui justifie d’attiser la colère des enseignants ? Serait-ce l’œuvre d’acteur tapis dans l’ombre qui ourdissent depuis longtemps ce qui est qualifié de « coup d’Etat scientifique » ? A qui profite cette situation de trouble ainsi orchestrée ? Surtout ne nous parlez pas de manipulation.

Difficile de comprendre cet acte d’affront posé par les forces de l’ordre sur ces personnes qui ont pour sacerdoce transmettre le savoir aux jeunes camerounais.

Lire aussi : Njoni Tchakounté Boris Kevin forever : L’enseignant assassiné par son élève a entamé son dernier voyage

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans un pamphlet ce seigneur de la craie, enseignant au Lycée de Maképè, résident à Douala a tenu à célébrer « ce héros national » parti très tôt alors qu’il avait encore, selon son collègue beaucoup de choses à donner aussi bien à ses élèves qu’à ses parents qui ont consenti d’énormes sacrifices, pour faire de lui le Monsieur qu’il était devenu.

 

Un hommage qu’il a élargi à tous les autres enseignants

« Njoni Tchakounté Boris Kevin, lâchement assassiné par son élève, j'ai décidé de sortir du silence dans lequel je m'étais muré, préférant accuser le coup.
Je souhaite rendre un vibrant hommage à ce héros national, n'étant pas sûr de pouvoir être présent à ses obsèques, encore moins de pouvoir l'accompagner à sa dernière demeure à Bazou, mais également à tous les enseignants du Cameroun.

En parlant d'eux, je ne peux m'empêcher de parler de héros nationaux. Car, qui d'autre que l'enseignant, dans la société, a pour matière première l'esprit humain ? Privilège qu'il partage avec le journaliste, dans une moindre mesure. Mais, avant d'en venir au cas de Njoni Tchakounté, j'aimerais m'attarder, un instant, sur l'altercation ayant opposé un collègue enseignant au sous-préfet d'Ayos, pour dire que l'ennemi n'est pas parfois à rechercher hors de la profession, mais d'abord dans la profession, au sein même des enseignants.

Pour parler trivialement, l'ennemi de l'enseignant, c'est encore l'enseignant. Sinon, comment comprendre que certains collègues de l'enseignant agressé par Mme le sous-préfet (notamment sa collègue de français) en viennent à penser et à dire qu'il n'aurait pas dû s'opposer à l'autorité de Mme le sous-préfet, sous le fallacieux prétexte qu'elle est la représentante du Chef de l'État dans son arrondissement (ce que personne ne lui discute, par ailleurs).

Seulement, il me vient à l'esprit les questions suivantes: qui incarne l'autorité dans la salle de classe, puisqu'il est question de conflit d'autorité ? Quant à l'enseignant, de qui tient-il son mandat pour pouvoir enseigner dans la salle de classe ? N'est-ce pas du même Chef de l'État, et ce par délégation de ses pouvoirs, tout comme le sous-préfet dans son arrondissement ? Pour en venir à Njoni Tchakounté (héros national), là encore que n'a-t-on pas entendu sortant de la bouche de certains enseignants: il est allé trop loin.

Lire aussi : Obsèques du Professeur Tchakounté : Les questions qui fâchent

Un certain délégué départemental des Transports de la MIFI, enseignant dans une autre vie (comme quoi, la bouche qui mange ne parle plus), a parlé des sévices corporels qui sont désormais interdits. Certes ! Admettons même que l'enseignant se soit servi de son compas pour mettre l'élève hors de la salle de classe, et que cela soit considéré comme un sévisse corporel. J'oppose à cet argument la présomption juridique qui veut que: « l'intention vaut le délit ».

Cela dit, l'enseignant de mathématiques qui se rend dans la salle de classe avec un compas, c'est dans quelle intention, si ce n'est pour dispenser son cours (le compas étant un outil de travail)? Quant à l'élève qui quitte le chez lui, pour son établissement avec un couteau dans son sac, c'est pour y quoi faire ? Alors, l'enseignant et son élève étaient-ils animés de la même intention ? Et même si l'élève ne s'était pas servi du couteau qu'il avait par devers lui, l'intention de s'en servir était déjà là. Et, c'est ce qu'ont compris, à juste titre, les responsables du Lycée d'Akwa-nord, en portant plainte à un élève s'étant rendu à son établissement quelques jours après le drame de Nkolbisson avec un couteau dans son sac.

Cher Njoni Tchakounté, je voudrais que tu saches, en guise d'Adieu, que tu meurs pour avoir fait le choix d'être enseignant dans le mauvais pays, au mauvais moment. Je ne sais pas s'il te sera encore possible d'exercer ta noble profession au pays des morts. Si tel est le cas, puisse-t-on avoir plus de considération pour l'enseignant au pays des morts qu'au Cameroun.
Repose en paix » !

 

N.R.M

 

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mercredi, 29 janvier 2020 12:14

Coronavirus : Le Cameroun en état d’alerte

Le Ministère de la Santé a mis sur pied un plan de riposte contre le coronavirus depuis le 22 janvier 2020.

 

Etant un partenaire commercial de la Chine de longue date, le Cameroun a pris aussi des mesures visant à barrer la voie au Coronavirus, qui sévit actuellement dans l’empire du milieu. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) en date du 25 janvier 2020 a posté un tweet sur son compte officiel Twitter. Dans ledit tweet, il indiquait que le pays se prépare par rapport à cette grippe. « Dans le cadre de la surveillance épidémiologique des mesures sont en cours pour prévenir toute importation éventuelle des Coronavirus chinois au Cameroun. Pour l'instant il faut se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes », pouvait-on lire dans le tweet du Minsante.

Ayant tenu une réunion avec les acteurs qui interviennent directement dans la lutte contre cette épidémie, le Dr Malachie Manaouda et ces derniers ont établi un plan de riposte qui vise les axes suivants : la coordination, la surveillance, le laboratoire, la prise en charge des cas et la communication. S’adressant au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Minsante a indiqué que le Centre Pasteur du Cameroun a les capacités de faire le diagnostic du coronavirus. « Des réactifs ont été commandés et seront disponibles dans les deux semaines qui suivent », a confié le Ministre Malachie Manaouda.

Aussi pour les plans d’actions mis en place le Minsanté a précisé qu’ils seront finalisés. Cela se fera dans les brefs délais. « Nous allons renforcer la surveillance au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires (Nsimalen, Douala, Garoua) et portuaires (Douala et Kribi). Nous allons adapter des outils de collecte des données (fiches de notification, fiche de déclaration de malade pour les voyageurs, définition des cas), former les équipes d'intervention et d'investigation rapides », a-t-il déclaré.

En bref le coronavirus fait partie d’une grande famille de virus respiratoires qui peuvent provoquer des maladies allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Pour l’heure, dans nos aéroports des contrôles au thermomètre laser sont effectués.

 

Liliane N.  

 

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La lecture du rapport 2019 sur la démocratie dans le monde récemment publié par l’Economist Intelligence Unit (EIU) fait découvrir que sur 50 pays africains ayant fait l’objet d’études minutieuses, le Cameroun occupe la 40ème place au classement. L’on retient qu’en outre, dans ce classement ne figurent pas les Seychelles, le Soudan du Sud, la Somalie, Sao Tomé et Principe.  

 

A l’analyse des faits, il est observé que le Cameroun a perdu quatre places au classement 2019. En 2018, pareil classement révélait qu’il occupait le 36ème rang, alors qu’au niveau de la sous-région Cemac, le pays est surclassé par le Congo (38ème place) et du Gabon (29ème position). Un constat se dégage néanmoins au niveau global de la zone, en effet, la Cemac n’occupe pas une position élogieuse dans le classement 2019 réalisé par l’EIU. La Guinée équatoriale, le Tchad et la RCA qui sont des pays appartenant à cette communauté économique occupent les quatre dernières places devant la RDC qui fait aussi parti de la Cemac. 

Les critères

Cinq catégories de critères sont mises en exergue dans le cadre de l’indice de l’EIU, apprend-on des sources claires. Il s’agit évidemment du processus électoral et pluralisme politique, des libertés civiles, du fonctionnement de l’appareil gouvernemental, de la participation politique des citoyens, et de la culture politique en général. Pour ce qui est des régimes, quatre types permettent de classer les pays, ce sont précisément : la pleine démocratie, la démocratie imparfaite, le régime hybride et celui autoritaire. 

S’agissant du critère portant sur le processus électoral, il faut dire que l’EIU pourra probablement s’appuyer en cette année 2020 marquée par la tenue du double scrutin législatif et municipale au Cameroun pour faire ressortir dans son prochain classement si le pays aurait gagné ou non des points dans la pratique démocratique. 

 

Innocent D H

 

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Avec l’affaire Maman NGUEA, du nom de cette brillante musicienne camerounaise qui se retrouve aujourd'hui malade, amputée de ses deux jambes et ne pouvant subvenir à ses besoins, les observateurs de la scène musicale camerounaise s’interrogent sur la manière dont les musiciens de chez nous gèrent leur carrière.

 

C’est la consternation ce 16 janvier 2020 quand on apprend que la deuxième jambe de l’artiste Nguea Laroute vient d’être amputée. L’émoi s’empare de toute la classe artistique camerounaise et de tous les mélomanes. Une seule question revient ; comment en est-on arrivé là ? Ça faisait quelques temps qu’elle appelait à l’aide par média interposé. A plusieurs reprises, on l’a présenté dans une situation d’indigences insupportable. Si le cas Maman Nguea était un cas isolé, on se serait dit qu’il s’agit de sa mal gestion de sa carrière à elle. Mais quand on égraine le chapelet de tous ces artistes musiciens qui s’en vont dans l’au-delà dans des conditions de pauvreté abjectes après avoir produits de grands succès musicaux, on se demande bien, qu’est ce qui ne va pas au Cameroun ?

Le hit-parade des noms dont la fin, dans des conditions similaires à celles de Nguea Laroute, a choqué plus d’un, montre le patriarche Messi Martin, le grand guitariste Tino Barosa, la Diva de la chanson camerounaise Anne Marie NDZIE (qui a eu la chance vers la fin de bénéficier d’un don d’une maison par le Chef de l’Etat), ou encore le jeune arrangeur de musique Bikutsi IMPERATOR. Ils sont nombreux qui sont encore à l’agonie, loin des caméras et des scènes où ils ont fait les beaux jours de la musique camerounaise hier.

Plusieurs raisons peuvent être évoquées pour chercher à comprendre ce qui ne va pas chez nous. D'aucuns parlent de la mauvaise organisation des sociétés de gestion collectives, voire même l’inexistence d’un véritable marché du disque au Cameroun. Par ailleurs, ces artistes n’ont pas eu la chance d’avoir autour d’eux une équipe de professionnels qui pourraient penser le développement de leur carrière, et pourquoi ? parce qu’il faut de l’argent à la base pour effectuer un financement en amont des activités. Avec la démission des producteurs et des mécènes, il est difficile sinon impossible de faire tourner l’industrie musicale du Cameroun.

Mais une lueur d’espoir existe. En observant la jeune génération des musiciens camerounais, tout porte à croire que malgré le mauvais tissu local, ils ne tomberont pas dans le piège de leurs aînés.

Lire aussi : Nguea Laroute malade, Valsero dénonce l’ "attentisme"

 

Stéphane NZESSEU

 

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La deuxième personnalité de la République n’est pas apparue en public depuis la session parlementaire de Juin – Juillet 2019 et, contrairement à son premier retour l’on a assisté à une arrivée discrète. 

 

Impossible d’avoir plus de précisions, malgré les sollicitations faites auprès des membres de  son entourage. Ce que quelques uns ont néanmoins consenti à dire, en exigeant que leurs noms ne soient point révélés c’est que le premier président du Sénat est bel et bien de retour dans son pays et que son état de santé s’est amélioré.  

Il faut dire que les nouvelles n’ont pas été très bonnes au cours des deux dernières années. Avant son départ pour la France, certains journaux avaient annoncé la mort de Marcel Niat Njifenji et, les réseaux sociaux en ont aussi fait large échos.

L’un des membres de son cabinet s’était même laissé aller à une confidence, en parlant d’évacuation sanitaire : « Cela fait presqu’un deux ans déjà que la santé de Marcel Niat Njifenji s’est faite de plus en plus chancelante. Après avoir souvent été interné dans un établissement hospitalier de Genève en Suisse, il serait, aux dernières nouvelles, à Paris…Et c’est vrai aussi qu’au début de cette année, les bruits de couloir annonçaient son retour et c’est chose faite depuis hier soir. Nous espérons donc qu’il va mieux ».

Va t-il prendre sa retraite et céder son fauteuil à celui qui a assuré l’intérim ?

Lors de la prestation de serment du Chef de l’Etat Camerounais, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018, c’est Aboubakary Abdoulaye qui l’avait représenté à l’hémicycle de Ngoa-Ekéllé. Il a en outre été absent lors des autres grands rendez vous au sommet de l’Etat, par exemple lors de la cérémonie de présentation de vœux au Président de la République.

Ce sont ces raisons qui ont conduit un homme de médias à faire cette réflexion : « La retraite n’est pas une punition dans ce pays et, il est important que certains commencent au sein de la sphère dirigeante à s’imprégner de cette réalité…Je pense qu’ils sont nombreux qui peuvent rester en retrait et se mettre à la disposition des jeunes générations qui viendront s’abreuver de leur savoir. Il faut penser à passer le relais… ».

Cependant, on n’en n’est pas encore là.  

Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat vient à peine de rentrer et nul ne saurait s’avancer par rapport à ce qu’il fera ou non, au cours des prochaines semaines. C’est encore la saison de la présentation des vœux et peut – être qu’une cérémonie sera organisée dans les tous prochains jours. Une manière pour la deuxième personnalité du Cameroun de faire sa rentrée et de se tenir prêt pour la session parlementaire de Mars 2020, au lendemain du double scrutin législatif et municipal.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Quelle image ? Et, ils sont nombreux qui se sont posés cette question, en voyant des vidéos circuler sur la toile. 

 

Le candidat pour un autre mandat de député aux couleurs du Social Democratic Front dans la circonscription de Wouri-Est (Douala 3 et 5) a posé cette action, lors du lancement de sa campagne en vue des législatives du 09 Février 2020 au carrefour Bonaloka.    

Peut être encouragé par la foule qui l’acclamait Jean Michal Nintcheu a trouvé opportun de sauter sur les pagnes du parti proche au pouvoir et ayant comme flocage, le visage du Président de la République et président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

Une attitude qui a suscité le courroux des militants de cette formation politique

« Pourquoi êtes vous surpris ? Depuis que ce monsieur est député, qu’avez- vous vu qu’il ait fait concrètement ? Quel est le bilan qu’il peut valablement vous proposer ? Aucun. Alors, pour se donner un peu de contenance il fallait bien qu’il fasse quelque chose qui pour lui revêt une quelconque symbolique mais, malheureusement, cela démontre uniquement la nature de l’individu et, je ne pense pas que logiquement, il faille faire confiance à un tel homme politique et je reste poli… », a écrit Aloïs Ntamack, vendeur d’ananas.

« Je ne sais pas s’il faille s’appesantir sur l’action de ce député mais, on ne peut s’attendre à autre chose de ce qui se présente aujourd’hui comme des hommes politiques mais pour ma part, je ne suis pas surprise. Fort heureusement, nous avons les dirigeants que nous avons mais, je suis certaine que si on donne le pouvoir à ces gens, on va vivre le véritable enfer au Cameroun…Il est évident pour moi que je ne peux donner ma voix à un individu pareil. Tu ne peux solliciter le suffrage des camerounais et croire que tu vas manquer du respect à tes contradicteurs… », laisse entendre Clarisse Mendo, militante d’un parti politique.

C’est un autre son de cloche au sein des rangs du SDF

Ses partisans, comme pour justifier cette action, affirme que : « On n’a pas vu autant de réactions lorsque le président de l’Assemblée nationale a déchiré les effigies du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ... Évitez – nous ces emportements de deux poids – deux mesures. Nous avons vu la même chose avec certains membres du gouvernement à l’instar de Mounouna Foutsou et du Dr Taïga... ».

C’est au cours de ce meeting de lancement que le  SDF a procédé à l’installation de quelques 200 militants du RDPC qui viennent de rejoindre le parti de Ni John Fru Ndi.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Parti politiques
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Sunday, 05 June 2022 11:01