Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun « SYNAJIC » dénonce dans un communiqué l’attitude coupable de l’animateur de radio d’Amplitude FM à Yaoundé.
Le Synajic rame à contre courant du devoir de confraternité qui anime un certain nombre d’animateurs de la ville de Yaoundé quant aux cas Martinez Zogo. La raison est toute simple. Pour cette organisation, le Chef de Chaîne de la station de radio Amplitude FM a outrepassé son devoir d’informer et de dénoncer. Selon eux, l’homme de média a outragé gravement l’autorité du Directeur du cabinet Civil, par un comportement contraire à la déontologie et aux valeurs citoyennes. Un comportement que l’organisation qualifie de coupable.
« Faisant usage délibéré de ses structures, Sieur Martinez Zogo a arrosé sadiquement, et donc sans scrupules, une litanie injustifiée de propos, aussi bien dévalorisants, que malveillants, à la limite de l’opprobre dénigrant, à l’endroit de Mvondo Ayolo. » Dixit le président du SYNAJIC, Alex KOKO. Il poursuit en disant « sans maîtrise de soi, le mis en cause, a transformé l’espace médiatique en tenant des propos truffés de diffamations stériles et des calomnies insoutenables à l’encontre de Mme Ayolo, ce dans l’ultime but d’entamer la prestigieuse honorabilité d’un haut Commis de l’Etat et de son épouse. » Une accusation en règle, voir une quasi condamnation de leur confrère.
Seulement, cette sortie du SYNAJIC pose quelques problèmes et amène quelques interrogations. Au-delà de la littérature approximative usitée par l’auteur de cette plaidoirie, il apparaît clairement qu’il plaide pour la chapelle Mvondo Ayolo. Comment comprendre cette attitude tout aussi injurieuse et volontairement dénigrante d’un confrère en situation difficile ? On est au regret de se rendre compte que la profession aujourd’hui est réduite à un niveau de mendicité tel une organisation syndicale se trouve obligé de prendre la défense du bourreau de l’un de ses membres. Pas besoin de lire dans une boule de Crystal pour se rendre compte que cette sortie vise tout simplement à plaire au « démiurge » de Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence du Cameroun.
En l’état actuel des évènements, il est évident que l’animateur Martinez Zogo est seul dans sa position. Tous ses confrères (ou presque) lui demandent de se plier devant le DCC et d’implorer sa magnanimité. Comme pour affirmer implicitement qu’il est coupable de ce qui lui est reproché. Ce qui, si cela était avéré, est un manque de professionnalisme de la part du disciple de J. Remy Ngono. A la justice d’en décider.
Stéphane NZESSEU