Ce 15 Mai Joseph Dion Ngute est entre autres revenu sur les décisions prises par le Chef de l’Etat, notamment par rapport à la reprise éventuelle des cours le 1er Juin prochain et des mesures qui doivent être mises en afin de protéger les enseignants et les apprenants…
« Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez déjà, le Cameroun, au même titre que de nombreux Etats dans le monde, fait face depuis quelques mois à la pandémie du coronavirus.
Le point actualisé de l’évolution de cette pandémie dans notre pays fait état de 2 910 cas déjà répertoriés. A date, 1 697 patients ont été déclarés guéris, alors que 139 sont décédés. Le taux de létalité s’élève à 4,7%, tandis que le taux de guérison se situe à près de 60%. Quant à notre capacité actuelle de dépistage, elle s’améliore au fil du temps.
La livraison dans les prochains jours de kits supplémentaires déjà commandés devrait permettre d’accroître substantiellement notre capacité de dépistage.
Par ailleurs, le Comité Scientifique mène une réflexion sur la prise en compte des produits issus de la pharmacopée traditionnelle dans le protocole de soins.
Comme nous pouvons le constater, le taux de guérison du coronavirus ne cesse de s’améliorer.
Toutefois, l’augmentation continue du nombre de personnes infectées nous incite à redoubler de prudence, d’ardeur et de persévérance, dans la mise en œuvre des actions engagées au titre de la lutte contre ce virus.
C’est pour cette raison que le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, a décidé de proroger, pour une durée de 15 jours supplémentaires, renouvelable en cas de nécessité, les mesures encore en vigueur dans le cadre de la lutte contre la Covid -19.
Il convient de rappeler qu’au regard des difficultés éprouvées par les entreprises dans certains secteurs d’activités et les ménages, le Chef de l’Etat a décidé, le 30 avril dernier, d’assouplir quelques-unes des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, et d’accorder diverses facilités aux secteurs fragilisés par cette pandémie.
Les mesures de soutien prises en faveur des ménages et des entreprises ont trait à l'augmentation du niveau des allocations familiales, à l’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales, au report du paiement de certaines taxes et à diverses exonérations fiscalo-douanières.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant des établissements scolaires et universitaires, ainsi que des grandes écoles et des centres de formation professionnelle, dont la fermeture a été prononcée le 17 mars 2020, le Président de la République a décidé de leur réouverture, à la date indicative du 1er juin 2020, en fonction de l’évolution de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Cependant, dans le souci de respecter les mesures de distanciation sociale et d’éviter une propagation du virus en milieu scolaire, le Chef de l’Etat a décidé que la reprise des cours, dans l’enseignement primaire et secondaire, concernera exclusivement les classes d’examen, dans les deux sous-systèmes d’éducation.
Dans le sous-système d’éducation francophone, il s’agit du Cours moyen deuxième année, pour l’enseignement primaire, et des classes de troisième, de première et de terminale, pour l’enseignement secondaire.
Dans le sous-système d’éducation anglophone, il s’agit de Class Six, Form 5 et Upper-Sixth.
Des dispositions appropriées seront prises par le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires, pour assurer la bonne répartition dans les salles, des élèves concernés par la reprise des cours, en respectant les règles de distanciation sociale.
Le Président de la République a également instruit les Ministres en charge du secteur éducatif, de prendre toutes les mesures utiles et nécessaires visant à rendre disponibles, à l’entrée de chaque établissement public ou privé scolaire et universitaire, les kits sanitaires requis tels que les gels hydro-alcooliques, les thermoflashs, les bacs à laver les mains.
Il demeure entendu que le port du masque de protection sera obligatoire pour les élèves, les étudiants et le personnel d’encadrement, dans les enceintes scolaires et les campus universitaires.
Je voudrais préciser à ce sujet que les parents d’élèves qui le souhaitent pourront fournir des masques de protection à leurs enfants.
Ceux qui n’en disposeront pas se verront octroyer gracieusement des masques dans leurs établissements de référence, selon des modalités à préciser par les Ministres compétents.
Le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires veilleront également à la clôture de l’année scolaire 2019/2020 et à la remise des bulletins aux élèves des classes intermédiaires du primaire et secondaire, sur la base des évaluations réalisées au cours du 1er et du 2 e trimestre.
Pour ce qui est de la remise des bulletins, je précise qu’ils seront retirés dans les établissements scolaires par les parents d’élèves ou leurs représentants, suivant une programmation à définir par les Chefs d’établissement. L’objectif étant d’éviter les regroupements dans les enceintes scolaires.
Mesdames et Messieurs,
Sensible à la détresse de ses compatriotes retenus à l’étranger pour différents motifs à la suite de la fermeture des frontières, le Chef de l’Etat a instruit la prise en charge par le Gouvernement de leur rapatriement.
Le premier contingent de 795 de nos compatriotes a regagné le Cameroun, au courant des mois de mars et d’avril 2020.
Les opérations de rapatriement du deuxième contingent ont démarré le 09 mai dernier, et ont permis le retour au pays de 930 camerounais, soit un total de 1 725 personnes déjà rapatriées.
Elles ont été prises en charge, dès leur arrivée au Cameroun, conformément au protocole sanitaire et de confinement en vigueur. Le recensement de nos compatriotes qui sont encore bloqués dans différents pays se poursuit, à la diligence de nos représentations diplomatiques, en vue de leur rapatriement.
Pour conclure, je voudrais une fois encore en appeler à notre responsabilité commune et individuelle, pour œuvrer à la limitation de la propagation de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Ainsi que je l’ai dit à plusieurs reprises, la prévention est et demeure la principale arme à la disposition de tous et de chacun.
C’est pour cela que je voudrais inviter de nouveau chacun et chacune d’entre nous, au respect scrupuleux des gestes barrières et des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre cette maladie ».
N.R.M
C’est la substance du point de presse de ce 15 mai 2020, donné par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Après les 2 milliards de F de matériels octroyés aux 360 Communes du pays, Paul Biya le Président de la République a décidé de faire un autre geste, qui s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), a annoncé que le Chef de l’Etat met à la disposition des dix régions du Cameroun, un don de 2 millions de masques de protection.
« Le président Paul Biya a décidé de monter d’un cran dans la sensibilisation des populations contre les dangers du COVID-19. C’est pourquoi il a instruit le ministre de l’Administration Territoriale, qui est chargé de la Protection civile, de procéder ce jour à la distribution de 2 millions de masques dans les dix régions. Le premier stock de 500 000 masques quitte Yaoundé ce jour à destination des dix régions », a fait savoir le patron de l’Administration territoriale.
D’après le Minat, les masques du Président de la République seront en priorité remis aux couches jugées défavorables. Ils seront également remis en premier lieu, dans les espaces où règne une grande promiscuité. Pour ce qui est de la région du Centre, 50 000 masques seront distribués. Ils seront donnés dans les principaux marchés de la capitale camerounaise, notamment le marché central de Yaoundé, le marché du Mfoundi, marché Etoudi, marché Mokolo, marché Mvog-Mbi, marché Elig-Edzoa, marché Messassi, marché du 8e arrondissement, marché Mvog-Ada, marché Ekounou, marché Biyem-Assi, marché Essos. Chacun desdits marchés recevra 1000 masques.
Les associations des conducteurs de moto-taxis, des chauffeurs de taxis, des Bayam-sellam, et des personnes handicapées recevra chacune un stock. Il faut rappeler que c’est depuis le 13 avril 2020, que le port du masque a été généralisé pour les espaces ouverts au public, au Cameroun.
Liliane N
Ce vendredi, 15 mai 2020, Christian Penda Ekoka devait être entendu à la direction de la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le procureur de la République du Mfoundi. Cette audition est finalement reportée à une date ultérieure, à en croire l’information publiée par nos confrères du journal Le Messager.
L’audition du Président du Comité de gestion de l’Opération dénommée Survie Cameroun par la Police judiciaire vient d’être sine die. Pour l’instant aucune information ne filtre sur les mobiles du renvoi. Toutefois, il convient de rappeler fort opportunément que dans la convocation notifiée par Jacques Dili, le Commissaire divisionnaire, directeur de la Police judiciaire à Christian Penda Ekoka, celui-ci a été invité ce vendredi à être entendu dans le cadre de « l’ouverture enquête minutieuse et approfondie » sur la collecte de fonds destinée à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Si Penda Ekoka n’as pas finalement été auditionné, tel n’est pas le cas de son camarade du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Alain Fogué. Le trésorier du parti de Maurice Kamto a quant à lui été entendu par la Police judiciaire ce jeudi, 14 mai 2020. « Escroquerie du peuple camerounais », « suspicion de blanchiment de capitaux » et « financement de la résistance aux institutions de la République », sont les charges retenues contre le militant du Mrc, font savoir des sources crédibles.
Créée en avril dernier par Maurice Kamto, « Survie Cameroun, Survival initiave » avait pour mission de combattre les effets néfastes multiformes du coronavirus à en croire son fondateur. Très rapidement, l’association qui a eu à ouvrir des comptes auprès de certaines banques notamment Afriland First Bank, et opérateurs de téléphonie mobile, a été interdite par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Celui-ci a relevé à mainte reprises le caractère illégal de cette association. Le ministre a d’ailleurs inlassablement instruit à Afriland First Bank, opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Orange Cameroun) de procéder à la clôture et au gel des comptes ouverts sous le couvert de « Survie Cameroun-Survival initiative ».
Paul Atanga Nji avait également dans une correspondance demandé au ministre des Finances de solliciter auprès de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités de « survie Cameroun-Survival initiative » et au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne à l’origine des activités financières obscures de ladite association.
Le 30 avril dernier, un don de matériels de lutte contre la Covid-19 remis par « Survie Cameroun » a été refusé par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Christian Penda Ekoka repartait du cabinet du Minsante avec une cargaison de 10.000 masques barrières, 6.800 masques chirurgicaux et 950 tests de dépistage de Covid-19. Le ministre en charge de la Santé envoyait alors Penda Ekoga chez le Minat.
Innocent D H
Selon nos confrères du site d’information Cameroun web, qui relaient à leur tour la primeur de l’information publiée par le journal l’anecdote, sauf changement de calendrier de dernière minute, le Président de la République devrait s’adresser aux Camerounais la semaine prochaine à la veille de la célébration de la 48ème fête nationale du pays. L’information est aussi apprend-on confirmée par un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Dans un contexte où le monde en général, le Cameroun en particulier sont secoués par la pandémie du coronavirus, le Chef de l’Etat, Paul Biya opte pour la préservation des vies humaines sans discrimination aucune. C’est un secret de polichinelle, il a mis la croix sur les manifestations publiques qui devraient conduire à une communion de l’ensemble des forces vives sur l’ensemble du triangle national. Il ne s’agit pas ici d’une décision propre au Cameroun comme le pourraient penser certains. Plusieurs pays ont déjà opté pour la mise en berne des festivités de leur fête nationale. A titre illustratif, la Russie, le Sénégal et bien d’autres de par le monde. Il est sans doute question pour ces pays de rester en phase avec les règles barrières prescrites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Un discours très attendu
Le discours du Chef de l’Etat est donc très attendu et viendra donner une saveur spéciale à la célébration de cette édition de la fête nationale de l’Unité. Pour de nombreux Camerounais, ce sera l’occasion pour l’homme du Renouveau de faire le point sur l’état de la Nation sous les prismes politique, sécuritaire et surtout sanitaire. Paul Biya pourrait notamment revenir sur les résolutions du Grand dialogue national, le code général des collectivités territoriales décentralisées qui fait la part belle aux communes, le plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lancé depuis quelques semaines, sans oublier évidemment le plan de riposte du Cameroun contre la Covid-19. Tous ces sujets auront certainement pour socles, l’Unité nationale, mieux l’intégration nationale à l’heure où le vivre ensemble reste et demeure un ingrédient indispensable pour le développement. Il sera donc question une fois de plus pour le père de la Nation de condamner les tares telles que, le sectarisme, le tribalisme, le népotisme, la corruption, l’injustice et bien d’autres maux qui tentent de gagner l’esprit de certains compatriotes.
Des observateurs avertis estiment aussi que le discours du Chef de l’Etat permettra de montrer que le Cameroun est bel et bien un Etat de Droit. Il tranchera ainsi sur l’hypothèse d’une prétendue vacance à la présidence dont semble entretenir certains opposants politiques aux agendas cachés.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public ce Jeudi Benjamin Mboutou a cité les sanctions qu’encourent tous ceux qui refusent de se plier aux mesures de protection qu’impose le Covid 19 à partir de Lundi prochain
La quintessence de son message
« Suite au relâchement qui est observé dans l’observance des mesures de lutte contre la pandémie du Corona Virus, notamment de ce que sont les mesures barrières et d’hygiène, il sera procédé dès Lundi 18 Mai, à un contrôle systématique du port obligatoire du masque et du respect de la distanciation sociale dans les lieux publics tels que : les marchés, les débits de boisson et les autres entres de loisirs.
En tout état de cause, les personnes retrouvées en ces lieux en violation des mesures susvisées seront interpellées. Leur libération n’interviendra qu’après qu’elles se soient conformées à celle – ci.
Selon que ces interpellations se dérouleront dans des débits de boisson, les éléments des Forces de maintien de l’ordre procéderont immédiatement à la fermeture desdits débits de boisson… ».
« On ne peut boire sa bière avec le masque »
C’est la principale raison avancée par les adeptes de « Bacchus » qui, depuis le 30 Avril dernier, agissent comme s’ils étaient incarcérés dans une prison de haute sécurité et que les mesures prises par le Chef de l’Etat sont une délivrance.
Au-delà du fait que certains agissent comme si la pandémie est un triste souvenir et que les risques de contamination sont désormais nuls, d’autres donnent l’impression de défier la mort en permanence. Ils semblent dire que « quitte à succomber, atteint par le Corona Virus, autant mieux y aller après avoir bu, sans tenir compte de rien d’autre que du plaisir éphémère qu’offre l’alcool ».
Une inconséquence terrifiante
Lorsqu’on parcourt les commentaires sur les réseaux sociaux, suite aux décisions prises par les Préfets du Mfoundi et du Wouri, l’impression qui ressort selon Nathanêl Kwedi – Acteur de la Société Civile est que « Quelques individus pensent qu’en agissant avec cette défiance permanente, ils font du mal au Gouvernement incarné par le Président de la République. Je m’avance peut être trop en le laissant entendre mais c’est comme si en refusant de se plier aux règles qui leurs sont bénéfiques à eux et à leur entourage, ils punissent ceux qui ont la charge de conduire ce pays. Je me pose dès lors la question de savoir si ceux qu’ils veulent voir à la tête du Cameroun seront capables de les ramener à la vie » ?
Le Covid – 19 est une réalité, il est important pour tous de se plier aux mesures barrières afin de se protéger et protéger l’entourage.
Nicole Ricci Minyem
Pour la seule journée du 13 mai 2020, le Cameroun a enregistré 154 nouveaux cas testés positifs. Le Ministère de la Santé recommande le respect scrupuleux des mesures barrières et de ne sortir des maisons qu’en cas d’extrême nécessité.
Pour le Ministère de la Santé, les camerounais doivent tous rester mobilisés et engagés dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour la seule journée du 13 mai 2020, le pays a enregistré 154 nouveaux cas positifs. Le respect des mesures barrières est plus que recommandé surtout en ce moment où, la contamination est devenue communautaire. Cet élément est largement pris en compte par le Ministère. C’est la raison pour laquelle, il prévoit pour les camerounais bloqués à l’étranger et qui seront ramenés au pays, le dépistage à l’aéroport, la prise en charge des cas positifs, de même que la décontamination des espaces et bagages.
Pour ce qui est des décédés dans la journée du 13 mai, le Cameroun a compté 3 personnes. Le 12 mai, il y a eu un total de 11 patients décédés, avec 111 cas positifs. Le Dr Panne Mahamat, Directeur de la Promotion de la santé au Ministère de la Santé publique qui a fait le point journalier, a appelé les populations à plus de vigilance et à plus de responsabilité dans leur vie au quotidien. « Nous leur rappelons également que chacun est plus que jamais responsable de sa santé, de celle de sa famille et de son entourage. C'est ensemble que nous gagnerons le combat ardu contre la pandémie de Covid-19 dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Le 13 mai 2020, les chiffres rendus publics par le Ministère de la Santé ont révélé que le pays a enregistré un nombre total de 10 personnes guéries. Le 12 mai, on comptabilisait 19. Rendu donc à ce jour, le Cameroun compte un total de 2954 cas confirmés, 1553 guéris et 139 décès.
Liliane N.
Le syndicat ne comprend pas la décision du Dr Malachie Manaouda de fermer la Polyclinique Marie O’.
Pour marquer son désaccord avec la décision du Ministre de la Santé (Minsante), le syndicat national des médecins du Cameroun (Synamec) envisage de tenir une manifestation ce 14 mai 2020, devant la Polyclinique Marie O’. Pour le Synamec, le Dr Malachie Manaouda a adopté une décision qui met en mal ladite Polyclinique, pourtant, il n’y a eu aucune irrégularité que ce soit dans la prise en charge du patient ni dans la pratique médicale.
“Le bureau du SYNAMEC a reçu ce matin (Hier 13 mai 2020, Ndlr) le Dr Roger Ngoulla dans le cadre des événements récents autour de la PEC du Covid-19 à la Polyclinique Marie O. Après avoir été édifiés sur les différents cas cliniques et à la vue des dossiers médicaux qui nous ont été présentés, le bureau n'a relevé aucune irrégularité dans la PEC et la pratique médicale. Étant donné qu'aucune enquête n'a encore été menée et que notre confrère n'a pas eu l'occasion d'être entendu par les institutions (ONMC et MINSANTE), nous sommes surpris de la décision de la tutelle de la fermeture dès demain 12h de la Polyclinique Marie O”, peut-on lire dans le communiqué du syndicat signé par le Dr Philippe Ngandeu, le Secrétaire général.
Pour tenir donc la manifestation de ce jour, le Synamec lance un appel en direction de tous ses membres. “Par conséquent le bureau du SYNAMEC appelle tous ses membres et assimilés à se retrouver à la Polyclinique Marie O en blouse blanche demain jeudi 14 mai 2020 à 11h afin de marquer notre désaccord pour une fermeture arbitraire d'une structure sanitaire. Cette mobilisation devra se faire dans le calme, le respect des institutions de la république et des gestes barrière”, a écrit le Dr Philippe Ngandeu.
Liliane N.
Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) indique que ce prix a été arrêté après, l’évaluation des coûts variables et invariables de l’entreprise.
Le coût d’un masque facial de la Cicam fixé à 1300 Fcfa fait débat. En ce temps de pandémie qui a entraîné une crise sanitaire, la situation économique de plus d’un camerounais n’est pas reluisante. Assez donc critiqué pour ce prix-là, Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cicam a rencontré la presse.
Il explique ceci « je vous dirais que pour arriver aux masques, j’achète du coton fibre à Sodecoton, j’achète les drogues et colorants, j’achète les matières de préparation, je paie les salaires, je paie l’électricité à plus d’un milliard par an, je paie le gaz industriel à plus d’un milliard par an, je paie les pièces de rechange, je paie le fil 1500, je paie l’eau , je paie les emballages, je paie les frais de distribution. C’est ce qui justifie le prix de 1300 FCFA ».
Même si la plupart des camerounais trouvent que 1300 FCFA est un peu trop, le Dg de la Cicam pense le contraire. Il fait une comparaison avec les masques importés actuellement vendus en pharmacie.
« Quand vous prenez les masques fabriqués par les unités industrielles à l’étranger qui sont vendus dans nos pharmacies, un masque c’est pour trois heures et il coûte 1000F. La CICAM a opté pour la production des masques en tissu lavables 15 fois. Ça signifie que si vous voulez couvrir le mois, vous avez 1300F x 2, ça vous fait 30 jours et pour 2600F. Si vous voulez comparer, au lieu de 4000F/jour pour quatre masques en trois heures à la pharmacie, le prix de la CICAM c’est un masque pour 86F/jour », déclare-t-il.
Liliane N.
Le projet de construction d’un port en eau profonde dans la cité balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun est dans l’air du temps. Parfaite illustration, la publication récente du décret portant organisation autonome le Limbe (PAL) par le Président de la République, Paul Biya.
Le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe dans une interview accordée au quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune a révélé quelques pans du projet de construction du port en eau profonde de Limbe. Selon le membre du Gouvernement, les études de faisabilité y relatives, « menées il y a plus de 10 ans (et qui) ont estimé la construction du port en eau profonde de Limbe à environ 400 milliards », sont en cours « d’actualisation depuis octobre 2019 ».
L’infrastructure portuaire en gestation dans la ville de Limbe sera spécialisée dans le transport des produits lourds. Il s’agit entre autres des hydrocarbures, du fait de sa proximité avec la Société nationale de raffinage(Sonara), des produits agricoles. A ce titre, la région du Sud-Ouest dispose d’un atout indéniable dans la mesure où elle abrite d’immenses plantations de bananes. En autre, elle est un important bassin de production de Cacao au Cameroun.
Si le projet venait à être matérialisé, le pays de Paul Biya pourra compter deux ports en eau profonde. Le port en eau profonde de Limbe viendra alors s’ajouter à celui de Kribi (dans la région du Sud) dont la deuxième phase de construction a été relancée en février 2020, apprend-on de sources internes au Port. En mars dernier, Alain Mpila Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au Port autonome de Kribi (PAK) confiait que ces travaux initialement prévus pour 42 mois, devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. Ce qui laisse tout de même espérer la livraison du chantier en 2023.
Ces infrastructures futuristes contribueront donc le moment venu à conforter davantage la posture du Cameroun en tant que plaque tournante des échanges économiques dans la sous-région Afrique centrale.
Innocent D H
Le drame s’est produit au levée du jour ce mercredi, 13 mai 2020 sur l’axe routier Bafoussam-Mbouda. Un camion semi-remorque aurait perdu le contrôle avant d’aller percuter des gamins qui se rendaient dans leur champ, à en croire l’information publiée sur le compte Twitter de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Selon les faits, le chauffeur de la semi-remorque aurait perdu le contrôle de son véhicule et celui-ci est aller achever sa folle course sur le trottoir. Elle percute ainsi 05 enfants qui se rendaient au champ aux environs de 05 heures et 30 minutes ce mercredi. Cet accident produit entre Mbouda et Bafoussam, paralyse la circulation sur cette ligne, rapporte nos confrères de la Crtv.
Indiquons qu’il s’agit là, d’un autre accident de trop sur nos routes qui sont quasiment devenues des hécatombes ces derniers temps. Le 09 mai dernier au village Ngamboula sur l’axe Mandjou-Batouri, à une vingtaine de kilomètres de Bertoua, la cité capitale de la région de l’Est du Cameroun, un autre accident de la circulation a causé la mort de personnes ainsi que nombreux blessés. A l’origine, un grumier roulant à vive allure a fini par écraser un car de l’agence de voyage Saviem, appartenant à Alliance voyage garé sur un trottoir.
La récurrence des accidents sur nos routes interpelle ainsi chaque citoyen à prendre la mesure de la situation et à adopter des comportements plus responsables car comme le dit bien l’artiste, « la route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause de nos maladresses ». Que ce soit à moto, à pied ou à voiture, le maître mot reste, la vigilance. Les parents notamment doivent jouer pleinement leur rôle dans le contrôle des mouvements de leurs enfants pour que ceux-ci ne soient pas exposés aux accidents.
Innocent D H