L’accident de la circulation s’est produit à Nkong-Tok, dans la matinée du dimanche 17 janvier 2021.
6 personnes ont été tuées hier 17 janvier 2021 dans un accident de circulation qui a eu lieu à Nkong-Tok. Selon nos sources, l’accident en question a été causé par la collision, entre un Bus de l’agence « Global voyages », venant de Yaoundé, et une voiture de tourisme Toyota Rav 4, en provenance de la ville de Douala. Selon la brigade de gendarmerie de Boumnyebel, l’accident s’est produit vers 10 heures du matin.
« Après le choc, le grand bus a trainé l’autre petite voiture sur environ 600 mètres. Toutes les six personnes à bord de la Rav 4 sont mortes sur place » a confié une source au sein de la gendarmerie nationale au journal Cameroon info net. Quatre victimes décédées ont pu être identifiées. Deux ne l’ont pas encore été.
Retrouvez ci-dessous les noms des victimes déjà identifiées :
Samuel Pimbog
Serge Ndaga
Odile Mboe
Anastasie Ndzie
Cet accident de circulation n'est pas le seul qui s'est produit dans la journée du 17 janvier 2021. Selon des sources, sur le même axe Douala-Yaoundé et précisément au lieudit Ebombe, il y a eu un autre accident qui a fait près de 5 morts et des blessés. Ici, il se trouve qu'un car de transport en commun a fait un tonneau. Ces accidents viennent remettre à l’ordre du jour la question de la responsabilité des usagers de nos routes surtout de nos axes. Car les premiers éléments d’enquête sur l'accident de Nkong-Tok mettent en cause l’excès de vitesse. « Le véhicule de tourisme qui roulait à vive allure a tenté un dépassement avant de se retrouver nez-à-nez avec le bus quand sa roue s’est éclatée », ont indiqué des témoins. Pour celui d'Ebombe, des témoins affirment que le car de transport en commun roulait à vive allure.
Les accidents sus rapportés font partie des tous premiers enregistrés en début de cette année 2021. Il convient d'indiquer que selon le Ministère des Transports, en moyenne 1200 personnes périssent chaque année dans des accidents sur nos routes. Et c’est ce qui constitue la troisième cause de mortalité au Cameroun. Les dégâts matériels dus à ces accidents sont estimés à plus de 100 milliards de francs CFA par an (184 millions de dollars), selon des chiffres de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun.
Liliane N.
Le drame s’est produit au levée du jour ce mercredi, 13 mai 2020 sur l’axe routier Bafoussam-Mbouda. Un camion semi-remorque aurait perdu le contrôle avant d’aller percuter des gamins qui se rendaient dans leur champ, à en croire l’information publiée sur le compte Twitter de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Selon les faits, le chauffeur de la semi-remorque aurait perdu le contrôle de son véhicule et celui-ci est aller achever sa folle course sur le trottoir. Elle percute ainsi 05 enfants qui se rendaient au champ aux environs de 05 heures et 30 minutes ce mercredi. Cet accident produit entre Mbouda et Bafoussam, paralyse la circulation sur cette ligne, rapporte nos confrères de la Crtv.
Indiquons qu’il s’agit là, d’un autre accident de trop sur nos routes qui sont quasiment devenues des hécatombes ces derniers temps. Le 09 mai dernier au village Ngamboula sur l’axe Mandjou-Batouri, à une vingtaine de kilomètres de Bertoua, la cité capitale de la région de l’Est du Cameroun, un autre accident de la circulation a causé la mort de personnes ainsi que nombreux blessés. A l’origine, un grumier roulant à vive allure a fini par écraser un car de l’agence de voyage Saviem, appartenant à Alliance voyage garé sur un trottoir.
La récurrence des accidents sur nos routes interpelle ainsi chaque citoyen à prendre la mesure de la situation et à adopter des comportements plus responsables car comme le dit bien l’artiste, « la route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause de nos maladresses ». Que ce soit à moto, à pied ou à voiture, le maître mot reste, la vigilance. Les parents notamment doivent jouer pleinement leur rôle dans le contrôle des mouvements de leurs enfants pour que ceux-ci ne soient pas exposés aux accidents.
Innocent D H
Le drame est survenue ce vendredi matin sur l’axe Yassa Ndokoti. Une jeune étudiante est passée de vie à trépas de manière fortuite. Une simple négligence lui a coûté la vie.
Ce vendredi matin, dans la ville de Douala, une jeune étudiante s’est réveillé comme les autres jours de la semaine pour vaquer à ses obligations académiques. Sortie de chez elle, elle va emprunter une moto pour se rendre en cours. Le moto taximan prend la route de Yassa en allant vers Ndokoti. Le jeune conducteur de moto est plutôt modéré dans sa conduite. Seulement, arrivé au sommet de la première côte juste après la descente de Yassa, précisément près de la grande plaque publicitaire qui barre la route au niveau de la station service total, quelque chose de terrible va se produire.
Un camion de transport de marque Mercedes termine lui aussi son ascension. Parvenue au niveau de la moto il klaxonne fort comme pour demander à la moto de lui céder le passage. Malheureusement, prise de panique, la jeune étudiante va sauter de dessus la moto. Créant par son geste brusque un mouvement qui va faire déraper le moto taximan et son engin avec. Le chauffeur de camion surpris par ce qui se passe devant lui n’a pas le temps de freiner que son véhicule vient de passer sur le corps de la jeune étudiante qui s’était retrouvé renversée sur la chaussée. Dans un geste brusque comme pour essayer de rattraper ce qui peut l’être, ayant freiné, le camion va s’arrêter sur le bras du jeune conducteur qui se mettra à crier de toutes ses forces.
Cette scène macabre se déroule devant des conducteurs de moto taxis postés au carrefour qui est à ce niveau. Il faut dire qu’une grande route est en construction pour desservir le stade Japoma. Et cette route en chantier donne sur cet axe Yassa Ndokoti. Juste à quelques mètres du lieu où s’est déroulé l’accident. Les moto taxis ont rapidement accouru à la rescousse des accidentés. Alors que rien n’était plus possible pour la jeune fille, ils ont essayé de dégager le bras du jeune homme et fait appel aux forces de l’ordre. La police sur les lieux a procédé au constat.
Seulement, les populations ont failli s’en prendre aux forces de police. En effet, alors que le blessé gisait dans son sang et avait besoin d’être transporté d’urgence à l’hôpital, les policiers présents ont refusé de transporter l’accidenté dans leur véhicule. Il a fallu que ce soit un privé qui le fasse pour que ce jeune homme ait une chance de survivre. Et les observateurs de la scène de se demander si les voitures de l’Etat ne peuvent pas servir pour aider un camerounais dans la détresse ?
Le jeune homme va être conduit dans un centre de santé de la place.
Stéphane NZESSEU
Une mise en scène d’un accident de la circulation impliquant véhicules et moto, a été organisé samedi dernier à Garoua, à l’initiative des forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ainsi que des acteurs du secteur des transports routiers. Il est question de minimiser les risques d’accidents surtout rendus à quelques semaines des fêtes de fin d’année.
Ces derniers temps, les cas d’accidents de la circulation sont devenus monnaie courante sur certaines routes urbaines dans le Nord. Des accidents qui seraient dus en grand nombre au non-respect du code de la route par certains usagers. « Le code de la route a cette particularité de nous familiariser avec la signalisation. Les panneaux de signalisation nous indiquent les situations que nous pouvons connaître au cours de notre trajet. Il y a par exemple, la limitation des vitesses, le passage clouté, le passage à niveau etc. », explique Francis Assam Awong, Commandant de la compagnie constat d’accidents au groupement régional de la voie publique et de la circulation du Nord à Garoua.
Pour réduire considérablement les risques d’accidents routiers surtout ceux faisant impliquer des camions transportant des produits dangereux comme le carburant, une simulation d’un accident de la circulation a été organisée à Garoua dans la cité capitale de la région du Nord. Une initiative des forces de maintien de l’ordre et de sécurité en collaboration avec certains acteurs du secteur des transports. Selon Dahirou Djintoing, formateur sécurité routière, « c’est une alerte pour les usagers de la route qui savent désormais comment faire en cas de survenance d’un accident de la circulation. Ils ont vu comment les sapeurs-pompiers, l’hôpital régional, la police et la gendarmerie se sont déployés sur le terrain dans cette simulation afin de secourir les victimes, mais surtout protéger les populations sur le risque d’incendie du liquide inflammable transporté par un camion ».
Un exercice de mise en scène qui permet ainsi de doter les usagers de la route, des moyens efficaces et efficients pour éviter d’éventuels hécatombes sur les voies publiques dans la région du Nord en cette période cruciale de la veille des fêtes de fin d’année.
Innocent D H
La principale information que l’agence de voyage tient à faire savoir, c’est qu’elle est elle aussi victime dans cet accident. L’accident a été causé par le car Toyota Hiace de couleur rouge. Et c’est ce car qui a perdu quatre de ses passagers. Donc il n’est pas question de laisser croire que l’agence Général Express Voyages traîne une mauvaise réputation d’insécurité dans le transport.
Au-delà de l’acte de communication, qui est devenu très régulier depuis la vague d’accidents de la circulation d’il y a quelques années, il faut reconnaître que Général Voyages a fait d’énormes avancées dans son management. Aussi, pour le bien-être de ses clients, l’agence a construit un nouveau terminal d’embarquement au quartier Mvan-Yaoundé. Un complexe moderne et futuriste.
Voici l’intégralité du communiqué de la Direction Générale de Général Express Voyages :
« La direction générale de la compagnie de transport interurbain Général Express Voyages porte à l’attention de l’opinion publique qu’en date du 1er juillet 2019, aux environs de 6h30, un malheureux accident impliquant un de ses véhicules immatriculé OU332AU est survenu au lieu-dit Boumnyebel sur la nationale n°3.
En effet, le véhicule de marque TOYOTA Hiace de couleur rouge immatriculé CE028EL en direction de Douala a percuté son bus sur le flanc et a fini sa course hors de la chaussée faisant parmi ses occupants 3 décédés sur place et de nombreux blessés. Une quatrième personne va succomber de ses blessures un peu plus tard à l’hôpital.
Tout en regrettant ces pertes en vies humaines enregistrées dans le véhicule Toyota Hiace. La Direction Générale de la compagnie Général Express Voyages adresse ses sincères condoléances aux familles éprouvées et souhaite une prompte guérison aux blessés.
En outre, nous regrettons les commentaires dénaturés accompagnés d’images fabriquées n’ayant aucun rapport avec l’accident sus-évoqué et diffusées par des individus sur les réseaux sociaux.
Général Express Voyages remercie sa clientèle et le grand public pour leur sens de discernement ; les invite à ne pas céder à cette manœuvre diffamatoire et les rassure de toujours leurs donner davantage satisfaction par la grâce de Dieu. »
Stéphane NZESSEU
Selon plusieurs médias, un terrible accident de la circulation a eu lieu dans l’après-midi du dimanche eu lieu dit Lagoué, à un (01) kilomètre de Baham, dans l'Ouest du Cameroun. Le bilan provisoire fait état de près de 20 morts, et plusieurs blessés graves.
Des témoins du drame, ont rapportés que le camion qui roulait à vive allure est entré en collision avec le Coaster appartenant à l’agence « Sincérité Voyages », ce dernier transportant plusieurs passagers. Les chauffeurs des deux véhicules n’ont pas survécu eux aussi au choc. Le bilan pourrait encore s’alourdir.
La circulation a été sérieusement perturbée sur cet axe (Douala-Bafoussam). Des images publiées sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, laissent voir les voitures dans un piteux état, des accidentés couchés dans une marre de sang et des militaires venus au secours de ces derniers.
Notons cependant que, ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur nos routes surtout en période de vacance. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018. Ainsi, la route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Pourtant, des dispositions sécuritaires sont prises chaque année pour éviter ces accidents de la circulation, mais ces mesures sont toujours transgressées.
Prenons par exemple le cas de la limitation des vitesses. Alors que, celle-ci est de 100 km/ heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/ heure. À cette cause, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules, manque d’éclairage, petitesse des voies de communication, la liste n’est pas exhaustive. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme qui est en tête.
Liste des victimes :
Danielle Ngono Efondo
Le détachement de la mission « Bravo » et « Alpha » était récemment sur les Nationales n°5 et n°3. Et selon Gérard Awong, chef de détachement de la mission « Bravo », la gendarmerie est déterminée à réduire le nombre d’accidents sur nos routes durant cette période.
L’accent est mis sur les excès de vitesse, la surcharge et les pneus usés, infractions qui reviennent. « La campagne de sécurisation routière (…) se situe dans le cadre de la stratégie globale de réduction des accidents sur les voies routières, mise en place par le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed). Nous nous sommes assigné un certain nombre d’objectifs sur cet axe routier (Douala-Bafoussam), en particulier celui de relever les infractions à l’origine des accidents », indique- t-il.
L’officier précise qu’il faut rester vigilant : les usagers multiplient des astuces pour échapper au contrôle. Le chef d’escadron a ajouté qu’ils sont aussi dans une dynamique pédagogique, qui consiste à sensibiliser les conducteurs. Lorsque le message ne passe pas, c’est la répression, ce que regrette l’officier supérieur.
Même son de cloche du côté du chef du sous-détachement de la mission « Alpha » déployé sur la Nationale n°3 Douala-Yaoundé, non loin de la Dibamba. Ainsi, le capitaine Elizabeth Madop Eyack estime que « l’objectif n’est pas de se substituer aux agents de recouvrement du Minfi mais de dissuader les délinquants à travers l’application intégrale du dispositif répressif. »
Ceci, précise-telle, afin de parvenir à un retour à une conduite responsable et au civisme des usagers. Si certains usagers saluent l’action de la gendarmerie, ils déplorent toutefois le manque de signalisation horizontale et verticale pour le respect du code la route.
La route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018.
Une série de réformes diverses ont pourtant été mises en place pour sécuriser la circulation sur nos routes. Objectifs, atténuer, voire mettre fin aux accidents mortels ou non au Cameroun. Dans cette lancée, plusieurs secteurs du transport ont été réformés.
Le premier secteur est celui du permis de conduire. Pour sécuriser le circuit d’obtention de ce document, un système d’informatisation a été mis sur pieds. Malheureusement, la fraude perdure. Les adeptes des raccourcis continuent d’alimenter les mailles du système qui laisse passer du mauvais grain.
Concernant la visite technique, le ministère des Transports rassure. D’après l’instance en charge de l’État technique des véhicules au ministère des Transports, un accent est mis sur le processus d’obtention des visites techniques. « Le Mintransports a fait un appel à manifestation internationale de l’une des meilleures structures dans la sécurisation des processus d’obtention des visites techniques pour sécuriser tout le processus d’obtention des visites techniques au Cameroun », soutient le responsable. Pourtant, plusieurs accidents sont dus à un défaut de visites technique. Le cas le plus récent est celui du bus de l’agence Garanti Express qui a perdu ses freins et qui a ôté la vie à trois nobles citoyens. C’était lundi dernier, au quartier Nsam à Yaoundé.
Quant à la limitation des vitesses qui est 100 km/heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/heure. Les mauvaises habitudes ont la peau dure. À ces causes, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules et d’éléphants, le manque d’éclairage, la petitesse de ces voies de communication, la liste n’est pas exhaustif. Et le nombre de morts aussi. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme.
Otric N.
Au centre de l’attention, dimanche soir lors du match nul du PSG contre Strasbourg, lors duquel il avait marqué puis empêché un but de Christopher Nkunku, Éric Choupo-Moting accumule les ennuis. Selon le journal Le Parisien, Jeudi vers 10 h à Saint-Germain-en-Laye, l’attaquant camerounais est entré en collision avec un autre automobiliste. L’accrochage a eu lieu à l’avenue du président Kennedy, une rue en sens unique qui mène au Camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG.
Légèrement touché aux cotes et après s’être plaint des cervicales, le conducteur aurait été pris en charge par les pompiers tandis qu’Éric Maxime Choupo-Moting serait parti, demandant au bras-droit d'Antero Henrique, Jaime Texeira, de se rendre sur les lieux pour régler le problème.
Une attitude qui pourrait coûter cher au joueur parisien, puisque le quotidien précise que le commissariat de Saint-Germain-en-Laye, en charge de l'affaire, devra juger si cet acte pourrait être considéré comme un délit de fuite.
Notons également que, depuis son arrivée au Paris Saint Germain l’été dernier, l’international camerounais Éric Maxime Choupo-Moting fait l’objet de nombreuses critiques aussi bien de la part des fans du club de la capitale française, que de la part de la presse. Cet acharnement aux allures racistes mérite des interrogations.
Danielle Ngono Efondo