Selon les informations publiées par notre confrère Le Bled Parle, le médecin personnel du Chef de l’Etat est décédé aux premières heures de ce vendredi, 22 mai 2020. Marius Etoundi s’en va quelques semaines après la disparition du pilote de Paul Biya, Benoit Betam et de son conseiller technique Tikela Kemone.
A en croire ce site d’information, le médecin colonel Marius Etoundi, originaire de Konabeng dans l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, région du Centre s’en est allé très tôt ce vendredi, 22 mai 2020 aux environs de 02 heures. Cette même source informe avoir appris que le médecin en charge de la Santé du Président Paul Biya pendant des décennies, a rendu l’âme à l’hôpital central de Yaoundé et aurait été enterré quelques heures après. Ce qui amène certaines personnes à croire à un décès des suites de la Covid-19, mais aucune information ne confirme cette thèse.
Le 23 avril 2020, c’était Benoît Betam, le Commandant à bord de l’avion présidentiel qui est mort à Douala des suites d’un arrêt cardiaque. Certaines révélations après sa disparition renseignent sur la version des faits du pilote de l’avion présidentiel conservée pendant 16 ans.
« En résumé, peu après notre décollage de Nsimalen, nous avons eu un problème technique. Il s’agissait en fait d’un problème de volets de bord d’attaque qui sont restés bloqués en position intermédiaire. Mon équipage, assisté par le médecin accompagnateur n’a pas réussi à résoudre dans un premier temps le problème. Il s’agissait en fait d’un moteur d’entraînement des volets qui était grippé. Par radio, j’ai pu joindre notre maintenance à Douala qui m’a confirmé avoir la pièce de rechange en magasin et pouvoir nous dépanner en 30 minutes. J’ai aussitôt informé notre passager VIP de la situation. Le choix étant de revenir sur Nsimalen, de continuer sur Paris avec la panne, c’est-à-dire, en volant très bas avec une vitesse très réduite, ou alors de venir à Douala pour un dépannage rapide. Je crois que sa décision de venir à Douala était la plus sage. Bien entendu après avoir mis en alerte les autorités locales. Mais seulement deux minutes avant l’atterrissage à Douala, nous avons réussi à débloquer les volets et nous avons mis le cap sur Paris que nous avons atteint après 05 heures 45 minutes de vol sans autre incident. Maintenant, qu’un pilote affirme qu’on peut effectuer un long vol avec une telle anomalie, et de surcroît avec un VIP à bord, c’est quand même surprenant », apprend-on.
Indiquons aussi que, la mort a emporté 01er mai dernier, Tikela Kemone, Conseiller technique à la présidence de la République. Celui-ci s’en est allé des suites de maladies, ont indiquées de sources crédibles.
Innocent D H
Paul Biya l’a relevé dans son discours le 19 Mai dernier, une adresse presqu’entièrement consacrée à la crise sanitaire qui affaiblit aussi bien les Etats que les personnes qui ont malheureusement été atteintes.
Le Président de la République a été le premier à poser la pierre d’un édifice qu’il espère solide dans la lutte que le Cameroun mène contre le Covid 19 : « Depuis l’apparition de cette pandémie dans notre pays, à côté des mesures de protection dont j’ai déjà parlé, un Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus a été mis en place. J’ai pris des dispositions pour que, dans la limite de nos moyens présents, il soit alimenté, dans un premier temps, à hauteur d’un milliard de francs CFA. En fonction de l’évolution des besoins sur le terrain, des ressources nouvelles pourraient y être apportées… ».
Un geste qui a été suivi par de nombreux autres, aussi bien de la part de ses concitoyens que des amis du Cameroun, d’ailleurs félicités et remerciés pendant l’allocution présidentielle : « C’est pour moi le lieu de féliciter les concitoyens qui ont déjà versé des contributions. J’invite ceux qui le peuvent, à en faire autant. La solidarité nationale l’exige… Nous avons eu également la satisfaction de recevoir l’aide et les encouragements de pays amis, d’organisations internationales, de dirigeants d’entreprises nationales et étrangères, ainsi que de diverses personnalités comme M. Jack Ma de la fondation Ali Baba. Je veux ici les remercier en votre nom ».
L’implication de tous est nécessaire au cours des prochains mois
Au-delà du Fonds Spécial de Solidarité, le Président de la République a continué à s’investir, en offrant du matériel pour lavage de mains à ses concitoyens, sur toute l’étendue du territoire national. Et, malgré quelques sons discordants relevés à certains endroits, il est apparu évident que ces présents ont été reçus avec beaucoup de joie, par les uns et les autres, qui n’ont cependant pas manqué d’en demander plus.
C’est dans la même logique que les investisseurs publics et privés, les Organisations de la Société Civile, quelques responsables de partis politiques, des individus apportent au quotidien, sacs de riz, sceaux, morceaux de savon, gels hydro alcooliques, masques dans chaque villes et villages du Cameroun.
Au-delà des divergences de tout ordre, la Société Bantou à laquelle appartiennent les Camerounais a toujours su se montrer solidaire, faisant face aux crises ou problèmes auxquels elle est confrontée.
C’est cet esprit que le Président de la République a sollicité le 19 Mai dernier, à l’endroit de tous car, c’est ensemble qu’on est fort.
Nicole Ricci Minyem
« Ma raison d’être chers compatriotes, c’est vous. Bonne fête de l’Unité Nationale ». Telle est la quintessence du message que les Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont tenu à donner aux Camerounais en cette veille de célébration de la 48ème édition de la Fête de l’Unité Nationale.
Devrait-on se limiter à ces quelques individus qui s’incrustent au sein de tous les corps de métier, afin de décrédibiliser ceux qui choisissent d’exercer avec Amour, Abnégation, Fidélité ?
Bien évidement Non. Et, c’est le cas pour ces Jeunes Hommes et Femmes qui, en décidant de porter la tenue du Bir, se sont engagés à faire abstraction de leur vie, de leurs projets, pour se mettre au service de leur pays et de leurs concitoyens.
Depuis 20 ans, ils constituent l’ultime rempart qui protège les domiciles et défend le sanctuaire laissé par les ancêtres.
Ces Camerounais qui, bien que profondément touchés par les larmes versées par leurs parents, leurs conjoints, leurs enfants, leurs amis se mettent comme des boucliers entre les balles de ces forces obscures qui attaquent de toutes parts, cette terre riche, de ses hommes, de sa diversité culturelle, de ses us et coutumes pour des raisons opportunistes qui ne seront profitables qu’à eux ainsi qu’à leurs commanditaires.
L’esprit qui les anime, la passion qui les consume, l’Amour du Cameroun qui les dévore, les valeurs qui leur sont inculquées depuis le début du recrutement spécial, pendant la formation et sur le terrain se ressentent au quotidien. Ces qualités sont plus perceptibles, plus concrètes, plus présentes lorsqu’intervient l’Ultime Sacrifice.
Des professionnels qui mettent l’être humain au Centre de leurs actions
Bien que dotés des matériels importants, des équipements et d’un armement sophistiqué, des hélicoptères, avions et drones de combats, ils s’en servent uniquement pour combattre les ennemis du Cameroun.
Sur le terrain, ils apparaissent comme des éducateurs, construisent ponts – routes – bâtiments, ils font des dons aux Camerounais dans l’arrière pays, n’hésitent pas à arborer la blouse du médecin, le temps de prodiguer des soins à ceux qui souffrent.
L’on aime toujours se rappeler de l’histoire de cette dame en pleine détresse, qui a pu sereinement donner naissance à son bébé grâce à une patrouille d’éléments du Bataillon d’Intervention Rapide.
Elle avait dû marcher pendant des heures, en quête d’un centre de Santé après avoir fui les terroristes qui s’étaient installés dans son village, tuant, pillant Hommes, femmes, enfants et bébés.
Des actes comme celui là se comptent par centaines de milliers, depuis 20 ans car, comme ils le disent : « Nous sommes les Hommes, les Soldats - Fleuron populaire de l’Unité Nationale ».
Nicole Ricci Minyem
Dans les colonnes de nos confrères du « Messager », les membres de cette organisation de la société civile constituée des ressortissants camerounais de la diaspora pour la promotion des valeurs démocratiques ont saisi le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Le résumé des motifs de cette plainte contenue dans cinq pages
« Mettre en cause l’État du Cameroun, certains de ses dirigeants, les autorités militaires ainsi que tous les autres acteurs impliqués dans la crise dite anglophone et dans les violences ayant suivi le contentieux de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018…
Depuis fin 2016, il se vit dans les régions anglophones du Cameroun notamment les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise dite anglophone, qui remonte à la période où les avocats, les étudiants et des enseignants anglophones ont commencé à protester contre leur sous-représentation au sein du gouvernement central et leur marginalisation culturelle par ce dernier ».
Doigts accusateurs pointés contre les Forces de Défense et de Sécurité dans les zones en crise
Dans le document, ils prétendent que : « La réponse des forces de sécurité gouvernementales a notamment consisté à tuer des civils, à incendier des villages et à recourir à la torture et à des détentions arbitraires. La crise anglophone, aux dires de certaines ONG, auraient fait 12 000 morts depuis la fin de l'année 2016… ».
Prétendue promotion des valeurs démocratiques
Les rédacteurs de cette plainte se sont basés, selon certains hommes de loi, sur l'universalité du droit en matière de Dénonciation de Crimes contre l’humanité, Crimes de guerre et Génocide au Cameroun.
Installés au niveau de la diaspora, ils disent qu’ils se sont uniquement basés sur les rapports des Ong afin de porter toutes ces accusations contre le Gouvernement Camerounais, ainsi que sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Dans ce qui apparaît comme une volonté manifeste d’installer une certaine classe politique à la tête du Cameroun, ils n’ont eu de cesse de multiplier des actions, afin de ternir l’image de ce pays que nombreux ont toujours considéré comme l’Afrique en miniature.
Ils disent promouvoir les « valeurs démocratiques » cependant, à aucun moment, ils n’ont fait mention des actions qu’ils ont menées : la Casse des ambassades, l’agression verbale et physique des Camerounais en France avec en tête le Chef de l’Etat… Leur implication dans l’insécurité qui règne dans les régions du Nord et du Sud Ouest à travers l’achat des armes qu’ils offrent aux terroristes ».
Il est fort probable que les membres du Conseil des Camerounais de la Diaspora attendent des mois, voire des années avant de voir prospérer une telle plainte.
Nicole Ricci Minyem
L’index annuel des Etats les plus fragiles dans son rapport 2020 classe le Cameroun à cette position. Les guerres dans les régions anglophones et dans l’Extrême-Nord, sont les différents facteurs qui permettent d’expliquer l’aggravation du rang du pays de Paul Biya dans ce classement d’ordre mondial, à en croire ce rapport.
Le rapport 2020 de Fragile States Index (Fsi) examine la capacité des Etats à prévenir ou à faire face aux crises qu’ils traversent. Il excipe que le Cameroun occupe la 11ème place peu enviable des pays les plus fragiles au monde. Le pays de Paul Biya partage cette position avec le Burundi aux côtés des Nations comme le Yémen, la Syrie, la République centrafricaine ou encore le Tchad. Le Fsi justifie le classement du Cameroun par la guerre séparatiste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le chapitre dédié au Cameroun est intitulé « Le langage de la guerre ». Il pose que « la montée en puissance des séparatistes, exigeant la sécession du pays à majorité francophone, a été démontrée par leur capacité à bloquer efficacement les élections législatives et municipales de février dans les régions à majorité anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Dans le document sont cités les faits rapportés par Human Rights Watch. En réaction selon l’ONG, la « réponse des forces de sécurité a été de plus en plus lourde à mesure que le conflit de quatre ans s’intensifie y compris les exécutions extrajudiciaires, la torture et l’incendie de village ».
Le rapport explique les entraves du Gouvernement à une réponse humanitaire internationale, en citant un responsable de l’Onu au Cameroun. « Ils ne veulent pas que les regards extérieurs y voient ce qui se passe », a confié le responsable. Résultats, le pays compte 2 millions de personnes touchées par ce conflit. 600 000 enfants ne sont pas scolarisés et seulement 34% des formations sanitaires sont fonctionnelles.
Le document relève également que la guerre contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord a contribué à aggraver le rang du Cameroun dans ce classement.
Innocent D H
Dans une lettre rédigée le 14 mars 2019 et adressée aux responsables des hôpitaux Publics, Manaouda Malachie avait interdit la séquestration des malades.
« J’ai l’honneur de Proscrire, pour compter de la date de signature de la présente lettre, la Séquestration des patients indigents dans les formations sanitaires publiques…Bien vouloir, toutes affaires cessantes, libérer tous les patients qui se trouveraient ainsi retenus dans vos formations sanitaires respectives, en raison de leur insolvabilité, et me rendre compte instamment de vos diligences et des coûts relatifs ».
Un an et quelques mois plus tard les instructions du ministre de la Santé Publique sont foulées au pied
« Les mauvaises habitudes ont la peau dure » dit l’adage. Le témoignage et l’appel à l’aide de Trésor Elome n’est qu’une goutte d’eau dans un vaste océan car, elles restent nombreuses, ces personnes qui restent prisonnières dans les hôpitaux du Cameroun, pour défaut de paiement des factures. Confrontées à leur « misère » et ayant besoin de soins, elles sont tenues de garder la bouche close.
Humiliés, l’honneur bafoué, ployant le dos sous le fardeau des insultes et autres quolibets certains personnes de santé n’hésitent pas à narguer les malades en leur faisant comprendre que le Ministre de la Santé Publique est dans son bureau à Yaoundé et que sur le terrain la réalité est toute autre.
Après avoir asséné cette Vérité, il leur est demandé de s’acquitter des factures et dans le cas contraire, ils sont retenus jusqu’au paiement intégral de ce qu’ils doivent. Et parfois, ces frais s’accumulent au fur et à mesure que le (la) malade est retenu (e).
Quel a été le rôle des services sociaux au sein des hôpitaux ?
Voilà des parents qui ont démontré qu’ils ont la volonté de s’acquitter de leur dette, malheureusement, cela ne semble point émouvoir. Comment peut –on avoir à cœur de séparer une maman de son enfant, à cause d’une « sombre » histoire d’argent ?
Dans le secteur de la santé, l’assistante sociale peut exercer à l’hôpital, en clinique, en maison de retraite ou même en libéral. Au sein des établissements, elle « a pour mission de faciliter les formalités à effectuer par les patients et leurs familles pour l’obtention de prestations et d’aides de tous types : administratives, sociales, financières … ».
Au regard de cette actualité permanente, qui met au devant de la scène ces malades, ces mamans et leurs bébés retenus dans les hôpitaux à cause de l’inexistence ou la modicité des moyens financiers, il est de plus en plus évident de douter que les Services Sociaux jouent pleinement leur rôle :
- Humaniser les hôpitaux
- Découvrir les causes sociales qui entretiennent et aggravent la maladie
- Résoudre les difficultés morales et matérielles qui s’opposent au traitement
- Aiguiller les malades sur les services et établissements dont ils relèvent
- Faire agir simultanément toutes les œuvres qui peuvent venir en aide à la famille
- Remettre la famille en état de se suffire à elle-même…
Il apparaît évident, au regard de ce énième témoignage que les instructions fermes du Ministre de la Santé Publique ne sont pas respectées par ses collaborateurs.
Vivre et mourir avec sa maladie
Au-delà de l’appel à l’aide lancée par cette maman de 27 ans, il y’a ces dizaines de Camerounais dont les maladies sont exposées à la face du monde, au cours des émissions télévisées produites par les confrères. Les plateaux de télévision sont leur dernier recours, après avoir écumé les hôpitaux en quête de soins et reçu une seule et même réponse : Avez-vous de l’argent ? Êtes-vous en mesure de vous acquitter du coût qu’implique le mal dont vous souffrez ?
Dans la plupart des cas, la réponse est négative et, pour une maladie qui pouvait être éradiquée si la prise en charge avait été immédiate, le (la) malade est obligé (e) de recourir à d’autres moyens : marabouts – prières – auto médicamentation…
Un chantage opportuniste
Malheureusement, en cette période crise sanitaire, le moindre reproche adressé au personnel de Santé donne lieu à un « chantage » et pour les futures mamans et même pour les personnes souffrantes, le message est clair : Si l’on n’a pas un carnet avec de bonnes adresses, si on est pauvre (pour parler trivialement) et qu’on manque d’argent, alors ce n’est pas la peine de prétendre à des soins de qualité. La seule option qui reste est de faire appel à la solidarité des uns et des autres et prier, tout en gardant la Foi.
Audience : Le tête à tête entre Manaouda Malachie et Nourane Fotsing
Nicole Ricci Minyem
Le don du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) servira dans la mobilisation des caravanes sonores pour leur déploiement à travers villes et campagnes du Cameroun. Objectif contribuer efficacement dans la sensibilisation des populations sur l’impératif du combat commun contre la pandémie de coronavirus.
Ce don est prioritairement accordé aux quatre régions d’intervention de l’Unicef au Cameroun. « Le ministère de la Communication dans sa volonté de sensibilisation des communautés sur les gestes barrières définies par le Gouvernement et sur les mesures de précaution par rapport à cette transmission de la Covid-19 a décidé de pouvoir sensibiliser l’ensemble des communautés au niveau de chacun des districts sanitaires du pays. Nous n’apportons qu’une contribution à cette sensibilisation qui va se faire aux travers des caravanes. Mais, notre don va concerner plus particulièrement les villes de Yaoundé, Douala ainsi que les quatre régions prioritaires de notre programme de coopération à savoir l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord », explique Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun.
Les 300 mégaphones mis à la disposition du ministère de la Communication par l’Unicef, arrivent au moment où le taux de contamination au coronavirus augmente à une vitesse exponentielle au Cameroun. Selon les chiffres officiels, le pays va bientôt franchir la barre de 3500 cas. Les pouvoirs publics à leur niveau continuent d’intensifier la sensibilisation pour mettre hors d’état de nuire ce virus mortel qui est déjà à l’origine de la disparition de près de 145 personnes au Cameroun en l’espace de 02 mois seulement.
Le coronavirus anéantit des systèmes de santé déjà fragiles, plus de 6000 enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, à en croire les prévisions de l’Unicef.
En rappel, l’Unicef est un organisme du système des Nations unies qui travaille dans 190 pays et territoires pour sauver des vies d’enfants en défendant leurs droits.
Innocent D H
La décision de mettre en quarantaine tous ceux qui ont été en contact avec le pasteur Frankline Ndifor Afanwi a été prise par le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e.
Si le flou persistait encore sur la réelle cause du pasteur Franklin Ndifor Afanwi, aujourd’hui, il n’y a plus lieu de polémiquer. L’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018 est bel et bien mort des suites de Coronavirus. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e vient d’ordonner la mise en quarantaine de sa famille, mais aussi des membres de son église, la Kingship international Ministry. Cette décision vise en fait à limiter les risques de contamination. Etant donné que les proches du défunt pasteur et ses fidèles ont été en contact avec lui et sont de ce fait, potentiellement porteurs du virus de la Covid-19. Déjà sur instruction de l’autorité administrative, le domicile du défunt a été désinfecté.
Le pasteur Franklin Ndifor Afanwi est revenu de l’étranger le 17 mars 2020. Il était à bord des vols suspects qui sont arrivés à Douala, à la date suscitée. Selon nos sources, après son arrivée au Cameroun, il a juste passé quelques heures à l’hôpital et il n’a pas été confiné. Il est donc décédé au matin du samedi 16 mai 2020. Ses ouailles ne voulaient pas qu’il soit inhumé. Ils affirmaient que grâce à leur prière, il finira par revenir à la vie. Après de longues heures de tension entre eux, les autorités et la police, Franklin Ndifor Afanwi a été évacué puis enterré au cimetière de Bonabèri.
Son décès comme ceux de toutes les personnalités qui décèdent des suites de Covid-19, a rendu triste de nombreux camerounais. Parmi ces camerounais qui ont appris avec consternation la nouvelle, il y a eu Joshua Osih qui, a tenu à présenter ses condoléances à la famille du défunt pasteur. “J'ai appris avec tristesse le décès de M. Franklin AFANWI NDIFOR. C'était homme à l'intelligence remarquable, sociable et doté d'un grand cœur. Je salue la mémoire d'un homme politique qui aura marqué à sa manière la vie de notre pays”, a écrit le vice-président du Social democratic front.
Nécrologie : Le Pasteur Franklin Ndifor Afanwi est décédé
Liliane N.
Le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDHL) du Cameroun a tiré sa révérence ce lundi dans une clinique à Yaoundé à l’âge de 74 ans. En cette période plombée par la Covid-19, des rumeurs ont annoncé que Chemuta Banda serait mort des suites de cette pandémie, cependant une source proche de la famille du défunt a démenti cette information.
Le président de la CNDHL du Cameroun, Chemuta Divine Banda s’est éteint des suites de maladie. En cette période marquée par la propagation du coronavirus, une source proche de sa famille souligne que Chemuta Banda n’est pas mort du coronavirus.
C’est depuis 2003 que Chemuta Divine Banda présidait aux destinées de la Commission nationale des Droits de l’Homme, institution qui a pour vocation, de veiller au respect des Droits de l’Homme au Cameroun. Certaines sources informent que cette commission souffrait de manque de visibilité du fait de la réduction de son budget de fonctionnement.
L’une des principales missions à laquelle a pris part Chemuta Banda avant sa mort, c’est sa participation à la Commission d’enquête sur le massacre de Ngarbuh. Les conclusions de la commission d’enquête mixte sur cette affaire survenue le 14 février 2020 ont engagé la responsabilité de certains militaires camerounais dans la mort de 13 civils.
Le Cameroun perd ainsi un intellectuel de haut vol. Le président de la CNDHL était nanti d’un doctorat en administration publique entre 1987 et 1992 à Nova University aux USA. Sur le plan professionnel, il fut entre autres, chargé d’affaires du Cameroun à la Haye (Pays-Bas) de 1990 à 1993 ; chef du Service des ressources humaines de l’OIAC à la Haye (1993 à 1998) ; ministre plénipotentiaire au ministère des Relations extérieures, cabinet du ministre d’Etat (1999-2003).
Innocent D H
Le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’est rendu ce 18 mai tour à tour à la Délégation générale à la Sûreté nationale et au Ministère de l’Administration territoriale.
Maurice Kamto à chercher à voir Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn). Selon nos sources, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est fait accompagner par une délégation. Cependant, d’après ce que rapporte Olivier Bibou Nissack le porte-parole de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, c’est en vain qu’il a cherché à rencontrer le Dgsn.
Maurice Kamto s’est aussi rendu au Ministère de l’Administration territoriale (Minat), pour voir Paul Atanga Nji. De ce côté aussi, selon son porte-parole, le déplacement du président du Mrc a été vain.
« Nous sommes arrivés, et nous avons fait les formalités nécessaires, pour une part, déposer le courrier dont le président élu était le porteur, et faire les démarches pour remplir une demande d’audience. Le président élu est venu pour rencontrer le MINAT. Il se trouve que personne ne veut nous remettre ce formulaire de demande d’audience. Nous sommes allés au secrétariat du ministre, et le secrétariat nous a renvoyés chez les policiers qui sont commis à la distribution de ces formulaires. Nous sommes allés chez ces policiers, ils nous ont renvoyés au secrétariat. Et là-bas, nous n’avons pas eu une suite favorable que celle-là. Nous avons insisté sur le fait que c’est le président Maurice Kamto lui-même qui veut rencontrer le MINAT, mais rien », a raconté Olivier Bibou Nissack.
Selon certaines indiscrétions, Maurice Kamto cherche à voir les autorités pour l’opération de collecte de fonds Survie Cameroun Survival Initiative qu’il a lancée, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Cette opération a été qualifiée d’illégale par Paul Atanga Nji qui a à de mainte reprises, appelé à sa suspension.
Liliane N.