Ces chiffres sont issus de la communication de la Délégation générale de la Sûreté nationale (DGSN). Des passeports biométriques déjà disponibles en souffrance au Centre national de Production des Passeports (CNPP), dans les commissariats à l’Emi-immigration du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.
Deux mois seulement après la mise en service du Centre national de production des passeports (CNPP) le 1er juillet 2021, la délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) invite déjà les usagers à venir retirer leurs passeports déjà disponibles. Selon la DGSN, près de 13 000 passeports sont en souffrance. Elle exhorte les usagers à respecter cette dernière étape du processus d’enrôlement.
L'infrastructure inaugurée le 25 août dernier, est dédiée à la production des passeports biométriques. Elle est constituée notamment de deux centres d’enregistrement à Yaoundé et à Douala, et prévoit la construction ou la réhabilitation de 8 centres régionaux et de plusieurs postes dans les principaux consulats et ambassades du Cameroun à l’étranger.
Les responsables du consortium INCM-Augentic, partenaire privé chargé du projet, assurent que depuis son entrée en service la production d’un passeport biométrique ne nécessite au maximum que 48 heures. Le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, lors de l’inauguration du CNPP soulignait l'avantage qu'offre le passeport biométrique, « L’enrôlement en ligne des demandeurs limite considérablement la production de liasses documentaires et réduit les délais d’attente, tout en simplifiant la procédure ».
Innocent D H
Le nommé Georges Ebogo prenait un vilain plaisir à se faire passer pour plusieurs personnalités de la république pour escroquer de l’argent à ses victimes. Il a été présenté à la presse ce lundi 30 août, 2021 à l’immeuble siège de la Délégation générale à la sureté nationale à Yaoundé.
En trois mois, Georges Ebogo, âgé de 38 ans a réussi à escroquer plus de 4 million de FCFA à ses victimes. Selon des informations révélées par le Commissaire de police Vincent de Paul Meva, chargé de la cellule d’enquête au cabinet du Délégué général à la sureté nationale, le présumé hors la loi se faisait passer pour le Directeur du cabinet civil, l’ambassadeur du Cameroun en France ou encore le Contre-Amiral Joseph Fouda.
Arrêté par les forces de sécurité le 20 août dernier à Douala, il a été présenté à la presse à Yaoundé ce lundi matin.
La supercherie a d’abord été découverte par l’une des personnalités dont Georges Ebogo usurpait le titre- le vrai chef de la mission diplomatique du Cameroun en France, S.E. André-Magnus Ekoumou qui a vite fait de le dénoncer pour usurpation de titre et escroquerie.
« Le Délégué général à la sureté nationale a reçu une première dénonciation de M. Ekoumou qui est l’ambassadeur du Cameroun en France. Ce dernier dénonçait un numéro de téléphone, disant que l’utilisateur se présente comme étant l’ambassadeur du Cameroun en France. Il posait un certains nombres de problèmes, notamment que le chef de l’Etat a donné des rendez-vous avec des personnalités… » A révélé le Commissaire de police Vincent de Paul Meva.
Après une deuxième dénonciation d’un avocat basé en France, la police va intensifier les recherches qui vont conduire à l’interpellation de Georges Ebogo le 20 août dernier a Mboppi à Douala. L’exploitation de ses conversations sur Facebook va révéler qu’il crée de faux profils avec des photos de personnalités tel que mentionné plus haut.
Le présumé usurpateur de titres sera présenté au procureur de la république ce lundi avant d’être déféré au parquet de Ndokoti à Douala, ou il a été interpellé. Il va être jugé pour "usurpation d'identité et escroquerie ".
Ariane Foguem
Délocalisé de la Direction générale à la sûreté nationale, le nouveau centre de production de passeport au Cameroun se trouve à Etoudi.
En dépit des changements récemment décidés par le président de la République, les camerounais n’ont pas perdu le temps pour aller à la quête du passeport, document qui leur permet de se déplacer dans tout le monde entier. Ils ne sont pas allés à la Direction générale à la sûreté nationale (DGSN) sise au centre-ville de Yaoundé, mais plutôt au quartier Etoudi, où a été construit le nouveau centre de production de passeports camerounais. C’est un ouvrage qui a ouvert ses portes hier 1er juillet 2021. Il tient en haleine ceux de nos compatriotes qui ont déjà foulé son sol.
«Cette infrastructure moderne offre un meilleur accueil aux demandeurs de passeports, et réduit considérablement les délais de délivrance des titres de voyage désormais ramenés à 48h», a expliqué une source à la cellule de la Communication et des Relations publiques.
Il convient de rappeler que depuis hier 1er juillet 2021, selon l’ordonnance du président de la République, le droit de timbre sur les passeports nationaux a été fixé ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires à 110 000 FCFA. Il n’est donc plus à 75 000 FCFA. Aussi, les nouveaux passeports biométriques sont désormais produits et délivrés aux demandeurs en 48 heures après la présentation des documents requis. Ils sont produits par le consortium INCM-AUGENTIC avec lequel la DGSN a signé un contrat le 17 septembre 2020, sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya. Les premiers passeports sont annoncés pour ce vendredi 2 juillet 2021.
Liliane N.
Ces commissaires et officiers de police issus de la promotion 2018-2020 viennent de recevoir leurs épaulettes à l’Ecole nationale supérieure de Police de Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie qui a connu la présence du Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguelé et du représentant du secrétaire général de la Présidence de la République.
Du sang neuf dans les rangs de la Police camerounaise. 264 commissaires et officiers de police de la promotion 2018-2020 viennent de triompher au cours d’une cérémonie déroulée dans le strict respect des mesures barrières à cause de la pandémie du coronavirus. Cérémonie empreinte de sobriété marquée par la présence de Martin Mbarga Nguelé, délégué général à la sûreté nationale et celle du représentant du Secrétaire général de la Présidence de la République.
Notons que les 10 premiers de chaque contingent ayant obtenu une moyenne comprise entre 15 et 17,5/20 ont reçu leurs épaulettes et des exemplaires du code de déontologie policière des mains du DGSN. Pour ce qui est des 95 commissaires et officiers de police de nationalité congolaise ayant interrompu leur formation à cause du coronavirus, ils seront fixés sur leur jour de triomphe dans les prochaines semaines à Brazzaville, la capitale de leur pays, apprend-on.
Au moment où l’on enregistre de plus en plus des cas d’insécurité dans les villes du Cameroun, ces nouveaux hommes et femmes viendront considérablement renforcer les ressources humaines déjà existantes. Rappelons qu’en septembre 2019, 4894 élèves gardiens de la paix arrivés en fin de formation au Centre d’instruction et d’application de la Police de Mutenguene avaient reçu leurs épaulettes. Sur la rigueur de la formation reçue, le commissaire divisionnaire, Pierre Nith confiait : « nous avons mis l’accent sur les différents aspects liés à la formation professionnelle, à savoir le renseignement, la police judiciaire, la sécurité publique, le maintien de l’ordre. Mais nous avons insisté sur le contexte sécuritaire dans le cadre de la formation militaire, afin que les élèves s’adaptent au nouveau contexte et qu’ils ne soient pas surpris par l’environnement hostile qui les attend sur le terrain ».
Innocent D H
Le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’est rendu ce 18 mai tour à tour à la Délégation générale à la Sûreté nationale et au Ministère de l’Administration territoriale.
Maurice Kamto à chercher à voir Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn). Selon nos sources, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est fait accompagner par une délégation. Cependant, d’après ce que rapporte Olivier Bibou Nissack le porte-parole de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, c’est en vain qu’il a cherché à rencontrer le Dgsn.
Maurice Kamto s’est aussi rendu au Ministère de l’Administration territoriale (Minat), pour voir Paul Atanga Nji. De ce côté aussi, selon son porte-parole, le déplacement du président du Mrc a été vain.
« Nous sommes arrivés, et nous avons fait les formalités nécessaires, pour une part, déposer le courrier dont le président élu était le porteur, et faire les démarches pour remplir une demande d’audience. Le président élu est venu pour rencontrer le MINAT. Il se trouve que personne ne veut nous remettre ce formulaire de demande d’audience. Nous sommes allés au secrétariat du ministre, et le secrétariat nous a renvoyés chez les policiers qui sont commis à la distribution de ces formulaires. Nous sommes allés chez ces policiers, ils nous ont renvoyés au secrétariat. Et là-bas, nous n’avons pas eu une suite favorable que celle-là. Nous avons insisté sur le fait que c’est le président Maurice Kamto lui-même qui veut rencontrer le MINAT, mais rien », a raconté Olivier Bibou Nissack.
Selon certaines indiscrétions, Maurice Kamto cherche à voir les autorités pour l’opération de collecte de fonds Survie Cameroun Survival Initiative qu’il a lancée, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Cette opération a été qualifiée d’illégale par Paul Atanga Nji qui a à de mainte reprises, appelé à sa suspension.
Liliane N.
Martin Mbarga Nguelé, le délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) vient d’éventrer un réseau de corruption qui entoure les procédures de délivrance du passeport. Ce qui permet d’ailleurs de se rendre compte qu’il n’existe pas de passeport express au Cameroun.
Selon les informations puisées à bonnes sources, la mafia autour du passeport camerounais a été éventrée quand « une étudiante camerounaise qui réside au Canada, arrive au Cameroun pour renouveler son passeport. Elle pose le problème à l’une de ses connaissances qui est policière. Cette dernière lui fait savoir qu’elle a un contact qui peut lui faire établir un passeport « express » en deux jours à condition qu’elle lui donne 400 mille FCFA ».
A la suite de cette proposition, l’étudiante qui trouve le montant exorbitant décide de saisir le délégué général à la sûreté nationale. Martin Mbarga Nguelé, va immédiatement ordonner l’ouverture d’une enquête en vue du démantèlement du réseau de corruption concerné, raconte l’enquêteur en chef du cabinet du Dgsn, le commissaire Vincent de Paul Meva’a. Cette enquête a permis de mettre aux arrêts deux fonctionnaires de police.
Procédure
Sur la procédure d’obtention du précieux document, un officier de police ayant requis l’anonymat nous confie, « au Cameroun, pour établir un passeport biométrique, le coût normal est de 75 milles FCFA et il faut attendre 03 mois, voire plus. Cependant, tu peux faire un passeport express à 150.000 FCFA délai 01 à 03 semaines maximum. Mais en réalité, le passeport « express » n’existe pas. Il existe juste des personnes qui permettent d’accélérer la procédure et écourter les délais et cela s’appelle la corruption », note-on.
A titre de conseil, cet officier déclare, « maintenant, commencez vos démarches en temps et en heure pour ne plus vous retrouver à donner des sommes d’argent de dessous de tables à des personnes véreuses et escrocs ».
A propos du mode opératoire du réseau de mafia, l’officier cité haut souligne, « certains employés de la Dgsn profitaient de la forte demande pour faire ce qu’ils appellent passeport « express », afin de soutirer le plus d’argent aux usagers. Par exemple, ces arnaqueurs opéraient en sollicitant 75.000 FCFA pour le passeport normal, délivré en 06 mois après dépôt de dossiers. 200.000 FCFA pour le passeport « express » délivré un mois après dépôt des dossiers. 300.000 FCFA, passeport « express », délivré une semaine après dépôt de 500.000 FCFA, le passeport « Turbo » quelques heures après le dépôt d’un million de FCFA. Passeport « Turbo terminator », tu envoies un sms avec tes données d’identité et une photo passeport, 30 minutes après, tu as ton passeport », découvre-t-on.
Innocent D H
Le numéro vert mis à la disposition des usagers au Cameroun est le 1550.
L’établissement des documents d'identification pose souvent problème aux usagers. Ces documents d’identification sont entre autres la carte nationale d'identité (Cni), la carte de résident, la carte de réfugié, la carte professionnelle et la carte de séjour. Parfois les populations se plaignent de la durée d’établissement de la Cni et ne savent pas à quel saint se vouer. Pour mettre chaque usager au parfum des procédures liées à la confection de ces documents d’identification, la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) s’est dotée d’un call center qui répond au numéro 1550.
Sur la motivation de la mise en place dudit call center, le Commissaire divisionnaire Albert Bernard Djella, responsable du Centre national de production des titres identitaires explique dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune : « on s'est rendu compte qu'il y avait un manque de communication, et on a jugé utile de renseigner les usagers sur cette question, mais aussi, d'avoir une interactivité avec les demandeurs de titres. Ce qui est tout à fait normal à l’heure actuelle où, tout va vite sur les réseaux sociaux.
Lire aussi : Violation des feux de signalisation : Mbarga Nguele met la police en mode répression
Donc, il faut communiquer. Le 1550 est un numéro gratuit pour les demandeurs de ces documents d'identité qui en général ont des problèmes. Par exemple, si leurs cartes ne sortent pas, c'est sûrement à cause des problèmes de fraude pour la majorité d'entre eux. Donc, ils peuvent appeler ce numéro et éventuellement, on leur donnera la position de leurs titres identitaires. Si la carte est en cours de production, s'il y a un problème, s'il y a une double identité, ou usurpation d'identité, bref s'il y a un souci, ils seront renseignés ».
Ce call center est logé au Centre national de production des titres identitaires. Ledit Centre est situé à Yaoundé au lieu-dit «Derrière combattant». Il fonctionne depuis le 28 août 2019. Il enregistre en moyenne 350 à 400 appels par jour. Le service fonctionne avec deux équipes, de 7h30 à 12h30 et de 12h30 à 17h.
Liliane N.
Sur instruction de Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), les éléments de la police sont en route pour lutter contre la violation des feux de signalisation. Ils le font dans le cadre d’une opération qui a débuté à Yaoundé la capitale et va s’étendre plus tard dans les autres villes du Cameroun. Dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Christophe Fokwa Mikem Commissaire de police principal, chef de la brigade des contrôles à la division spéciale des contrôles des services à la Dgsn fait savoir qu’au premier jour de cette opération, il y a 57 contraventions enregistrées. Toutefois rendu à plus de deux semaines, les chiffres commencent à baisser. « A Yaoundé, ils n’en font qu’à leur tête. Ce qui est à l’origine de plusieurs accidents de la circulation. Le chef de corps a ainsi demandé qu’on y mette un terme », déclare Christophe Fokwa Mikem.
Il faut souligner que les personnes arrêtées en flagrant délit, en guise de contravention, sont tenues de verser la somme de 25 000 F au Trésor public. Et sur les lieux du délit, aucune transaction financière entre policiers et automobilistes n’est visible. Pour que cette opération de lutte contre la violation des feux de signalisation réussisse, il a été associé au Groupement régional de la voie publique et de la circulation du Centre, la police des polices qui est aussi sur le terrain.
On note également que pour la réussite de ladite opération, dans l’optique de contrecarrer les velléités de trafic d’influence et de corruption, entre autres, la vidéosurveillance a été mise à contribution. Edouard Betchem Commissaire de police, Commandant de la compagnie de surveillance de la voie publique, fait savoir que la vidéo est là pour les usagers qui ne reconnaissent pas avoir violé le feu. Cela signifie que la police est mieux parée et a les yeux partout. D’où la nécessité de respecter le Code de la route.
Liliane N.