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Le sélectionneur national  de l’équipe de basketball féminin a publié ce vendredi la liste  définitive des Lionnes qui défendront le Cameroun aux éliminatoires de l’Afrobasket Dames, Zone 4.  

 

La liste des  12 basketteuses camerounaises qui participeront aux Éliminatoires du  Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) 2019, Zone 4, Afrique Centrale, a été publiée ce vendredi 3 mai 2019 par la Fédération Camerounaise de Basketball (Fecabasket). Des 16  joueuses présélectionnées pour le stage d’une semaine qui s'est déroulé à Yaoundé, quatre ont été recalées. Il s’agit de Mogoun Raïssa de l’Université de Douala, Ngnawo Maeva de Nzui-Manto Bangangte, Kamgwo Suzanne Flore de l’Université Douala et Gano Jiogap Siloise d’Overdose Yaoundé.

L’équipe camerounaise affrontera ce  samedi 04 et dimanche 05 mai 2019, la sélection féminine de la République Démocratique du Congo (RDC) au  Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé. Le vainqueur de cette  double confrontation, représentera l’Afrique Centrale à la phase finale de l’Afrobasket. Le Gabon a été déclaré forfait pour des raisons financières. L’entraîneur national, Guy Moudio et ses filles ont l’avantage de jouer à domicile.

 

LA LISTE DES 12 JOUEUSES RETENUES

12 – AYANGMA SANDRINE
9 – ONGBAGNAMEN JULIENNE
6 – MUKOKO BALETA
44 – ACHIRI HEDRIS FRI
4 – NYINKEU SABEYA PAOLA
8 – MFOULA MARIE ANGE
1 – NGUKOUG SILATSA CARINE
10 – NGO NDJOCK MONIQUE
7 – ABENKOU ROSE
13 – MBONG LARISSA
15 – EBOGO AMANDINE
23 – MBAKOP CYNTHIA ORNELLA

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Après le stage de Yaoundé, l’équipe nationale du football féminin quittera le Cameroun pour l’Espagne le 14 mai prochain,  pour son ultime stage préparatoire.

 

Les Lionnes Indomptables de football ont bouclé ce vendredi 03 mai 2019, leur dernier stage local de préparation de la  Coupe du Monde 2019, au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé. Un stage entamé au mois de février dernier. Les filles  d’Alain Djeumfa bénéficieront de quelques jours de trêve, avant leur départ pour l’Espagne. En effet, c’est dans ce pays européen, que l’équipe camerounaise compte effectuer son ultime stage avant le départ pour la France, terre d’accueil de la prochaine Coupe du monde féminine de football,  prévue du 7 juin au 7 juillet 2019. Les Lionnes s’envoleront probablement, le 14 mai prochain. Au cours de  leur séjour, elles affronteront le 17 mai prochain à l’Estadio Pedro Escartin à Guadalajara,  la sélection féminine espagnole,  également qualifiée  pour la phase finale du  mondial.

 

C’est au terme de cette période de préparation,  que la liste définitive des joueuses retenues pour l’expédition française sera connue. Toutefois, les nations qualifiées avaient  jusqu’au 26 avril 2019 pour faire parvenir à la Fifa,  la  liste élargie des 35  joueuses présélectionnées. Une liste   dans  laquelle seront extraites  les 23 footballeuses  retenues  pour la compétition.

 Depuis le début du  stage à Yaoundé, le sélectionneur national a travaillé avec un groupe  de près de 30 personnes, constitué en majorité  des joueuses locales qui animent  le championnat national de première division de football féminin. Ce stage a été enrichi par la participation du Cameroun au tournoi international de Chine, qui a permis au groupe d’Alain Djeumfa, étoffé par des joueuses professionnelle  de côtoyer les sélections nationales. Les Lionnes avaient  été battues en finale par le pays hôte, la Chine.

 

Pour le Mondial, le Cameroun pourra compter sur  ses joueuses  professionnelles, entre autres, Aboudi Onguene, Ajara Njoya, Raïssa Feudjio, qui font la fierté de leur club dans les championnats européens. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada.

Lors de la dernière Coupe du Monde féminine en 2015, les Lionnes avaient  été éliminées  en  8e de finale par la Chine. Le  Cameroun est le deuxième pays africain, après le Nigeria en 1999, à accéder à cette étape de la compétition.

 

Marie MGUE

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Pour le compte de cette année, il est prévu la livraison de 14 ouvrages.

 

C’est dans le cadre du projet baptisé Accrow, que les dix régions du Cameroun doivent bénéficier de l’installation de ponts métalliques. Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 03 mai 2019, le coordonnateur de ce projet Abdoul Cherif explique l’importance de la construction de ces ouvrages. « L’importance économique de ces ouvrages va au-delà de leur longueur. Une route peut être dégradée, on réussira toujours à l’arpenter soit avec des motos, soit à pied mais lorsqu'il n’y a pas un ouvrage sur une rivière, c’est un problème. C’est dans ce sens que le Chef de l’Etat a voulu doter l’ensemble du territoire d’un ensemble de ponts pour désenclaver l’arrière-pays », déclare-t-il.

Le quotidien gouvernemental qui relaie aussi l’information, rapporte que le projet Accrow consiste à livrer et installer 3100 ml de tabliers métalliques sur 55 sites répartis dans les dix régions du Cameroun. Interrogé sur le procédé qui a conduit au choix des localités devant accueillir les ponts, Abdoul Cherif déclare «le besoin en termes de pont est énorme. L’idée au départ était de répartir les 55 ponts sur tout le territoire national, c’est dans ce sens qu’on avait à l’époque short listé 55 parmi le nombre de ponts nécessaires pour notre pays.

Il faut dire qu’après les études techniques, les études hydrologiques ont permis de rallonger la longueur des ouvrages, d’augmenter les quantités de mouvement des terres mais, les quantités ont réellement augmenté après les études techniques détaillées. Donc suivant le financement disponible pour Accrow, on ne pouvait fabriquer que 44 ponts, avec Ellipse, on ne peut démarrer qu’avec 19. On explore d’autres possibilités pour trouver les moyens et achever le projet de 55 ponts dont les études sont presqu’achevées ».

 

Liliane N.

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L’année prochaine, le complexe scolaire public de Baschéo fêtera ses 70 ans. Mais les bâtiments dévoilés jeudi présentent les allures et la fraîcheur d’une jeune demoiselle au sommet de son éclat. 

 
En effet, rapporte Cameroon Tribune, le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) a redonné de l’allant à cette structure composée de trois établissements d’Education de base (école publique primaire, école maternelle et école publique bilingue).
 
Au premier rang des invités de la cérémonie de rétrocession tenue jeudi à Baschéo, le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maïgari, lui-même ancien élève de l’établissement, retiendra à peine son émotion en découvrant le nouveau visage de la salle de classe où il a fait ses premiers pas.
C’est d’ailleurs à son épouse, Aminatou Bello Bouba, en sa qualité de représentante personnelle de la première dame, présidente fondatrice du Cerac, Mme Chantal Biya, que reviendra la charge de la coupure du ruban symbolique, en conclusion d’une cérémonie aussi dense que colorée.
 
« Alors que les anciens bâtiments datant de l’époque coloniale étaient tous défraîchis et pour certains inutilisables de par leur état de délabrement avancé, ce sont seize salles de classe flambant neuves qui sont sortis de terre à la place, avec un bureau administratif rénové, huit latrines aménagées et un point d’eau potable », décrit le journal. 
Et comme de tradition, le Cerac ne s’est pas arrêté à la structure. D’importants appuis matériels et didactiques sont venus compléter le don de la première dame à l’endroit des tout-petits de Baschéo. Des tables bancs, du matériel informatique, du mobilier de bureau et de salles de classe, des équipements électroniques, des manuels scolaires, de la logistique bureautique, du matériel d’entretien et bien d’autres équipements divers.
 
Et si les différents orateurs qui se succèderont à la tribune évoqueront des doléances concernant notamment le déficit en personnels enseignants, du maire de Baschéo aux élèves du complexe en passant par le directeur de l’école, la tonalité générale des discours sera à la gratitude envers la première dame, Chantal Biya.
Pour sa représentante personnelle, Chantal Biya par ce geste offre à la jeunesse de Baschéo « la chance d’avoir une éducation de qualité pour bien préparer votre retour ». En retour, Aminatou Bello Bouba leur transmettra le message de la présidente fondatrice du Cerac d’aimer le pays et d’en respecter les emblèmes, d’en jalouser le patrimoine et d’œuvrer au civisme en fuyant les discours d’appel à la violence et au désordre
 
Liliane N.
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C’est dans le cadre d’une conférence organisée ce jour, à l’amphithéâtre Hervé Bourges sous le thème : « Les Médias pour la Démocratie : Journalisme et Elections en temps de désinformation ».

 

Sur le plan mondial, la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse se déroule dans un contexte marqué par des crises de tout ordre. Le Cameroun n’est pas en reste. Conscients des enjeux que revêt cette profession, notamment au Cameroun où le concept de Démocratie est appréhendé de diverses manières, le Bureau Régional et Multisectoriel de l’Unesco a convié des acteurs clés de cette noble profession : le professeur Laurent-Charles Boyomo, Directeur de l’Esstic – Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication – Kinsley Nguangue, chef de département Journalisme et Communication à l’Université de Bué et, un homme de lois Me Claude Assira.

Dans des thématiques diverses, chaque panéliste a, devant les étudiants et quelques médias présents, développé des concepts qui ont permis de mieux comprendre les notions qui rentrent dans le thème de célébration de cette année.

Pour Me Claude Assira, « le Cameroun passe par des moments de grandes souffrances. Cela ne relève pas uniquement de la volonté ou encore, de la responsabilité sociétale du seul Journaliste ».  

L’homme de loi, affirme que « tous les acteurs de la société ont le devoir de faire chacun son métier. On ne saurait demander, aux journalistes plus qu’on ne demande aux autres acteurs de la vie en société. Proches du pouvoir ou non, la seule et unique responsabilité du journaliste est de respecter les canons qui régissent cette profession… Il est plus que jamais, important de les inviter à une éducation à la responsabilité sociale. C’est ce qui fait défaut à la plupart des journalistes. Le Cameroun a de très belles lois mais, beaucoup de choses restent à améliorer. Il est urgent de changer de manière collective, les mentalités… ».

Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication pense quant à lui que : « le journalisme est un métier. Le journaliste réel doit se distinguer, par rapport au panorama à l’ensemble de désinformation, par sa responsabilité. La responsabilité n’est pas l’auto censure, la responsabilité n’est pas une inquiétude intellectuelle, c’est la conscience de l’objectif pour lequel on donne une information, de ce à quoi on voudrait aboutir… ».

Alors que le Cameroun se prépare à organiser les élections régionales, municipales et législatives, le rôle du journaliste est très clair, selon l’Expert International en Stratégies de Communication : « Il y’a une logique morale qui est que le recoupement de l’information, le fait d’équilibrer l’information, ce sont des choses qui, de toutes les façons, lorsque le journaliste ne prend pas de responsabilité, il entre dans ce qu’on appelle les logiques fatales. On ne peut pas faire un métier au long cours, en étant un journaliste irresponsable, ou en se réclamant ou en se réclamant d’une sorte de délinquance inconséquente. Le journaliste donne l’information pour provoquer la discussion publique. Il s’agit pour le journaliste de ne pas se faire coincer en étant partisan… ».   

 

Etat de lieu

Les statistiques sont effroyables. Selon l’Unesco, « près de 100 journalistes ont été assassinés en 2018, alors qu’ils exerçaient leur métier. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux… ». Dans son message, le Secrétaire Général de l’Onu relève que : Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société toute entière qui en pâtit… ».

Les gouvernements et tous ceux qui font les lois, doivent dès lors comprendre que : « la Liberté de la Presse est une condition sine qua non de la Paix, de la Justice, du Développement Durable et des Droits de la personne… ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le Premier ministre, chef du gouvernement, l’a redit jeudi dernier, au cours du dîner officiel offert au nom du chef de l’Etat à Michelle Bachelet, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, en visite au Cameroun.

 

Lors de son toast, rapporte Cameroon Tribune, Joseph Dion Ngute a dit combien le gouvernement apprécie la présence de cette haute fonctionnaire onusienne. Michelle Bachelet qui arrive à Yaoundé, a rappelé le PM, alors que le pays qui anéantit progressivement la secte terroriste Boko Haram dans l’Extrême-Nord, fait face aux attaques sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

En outre, le Cameroun, évoque Joseph Dion Ngute, abrite et encadre plusieurs milliers de réfugiés et personnes vulnérables, promeut l’expression libre d’une presse florissante. Dans ces conditions, « Elections Cameroon a organisé avec satisfaction la dernière élection présidentielle, les forces de défense et de sécurité défendent la stabilité et l’intégrité du Cameroun avec professionnalisme, et le pays tient à son hospitalité légendaire », a rappelé le PM.

En clair, les pouvoirs publics sont engagés à promouvoir les droits de l’Homme, dans le respect des engagements internationaux que le pays a pris. Par ailleurs, tout est également mis en œuvre pour que les jeunes et toutes les autres couches défavorisées soient soutenus et encadrés. D'ailleurs, le visite officielle de Michelle Bachelet au Cameroun, a souhaité le PM, devra permettre d’apprécier tous ces efforts.

Michelle Bachelet a, quant à elle, clôturé son toast par deux expressions connues des Camerounais : « Bonne chance, on est ensemble ! ». Une bonne humeur partagée par l’illustre hôte et les personnalités conviées. Dans sa prise de parole, indique Cameroon Tribune, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme a exprimé toute sa gratitude au gouvernement camerounais pour l’accueil qui lui a été réservé.

Par ailleurs, elle a salué la disponibilité des membres du gouvernement pour leur ouverture aux échanges. Michelle Bachelet a en effet eu des audiences avec plusieurs ministres. Pour elle, ces rencontres lui ont permis d’apprécier l’engagement du Cameroun à respecter les normes internationales en matière de droits de l’Homme.

Les deux prochains jours - vendredi et samedi - de l’hôte du Cameroun s’annoncent aussi denses. Michelle Bachelet devra pour l’essentiel s’entretenir avec les leaders des partis politiques, les acteurs de la société civile et les autorités religieuses.

 

Otric N.

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Ces populations ont pu bénéficier de soins médicaux de la part de ces soldats qui veillent également sur eux sur le front du conflit qui les oppose au "ambazoniens". 

 

Lundi dernier, 29 avril 2019, les soldats du Bataillon d'intervention rapide (BIR) se sont déployés dans la région du Sud-Ouest, précisément dans la localité de Lokando II, commune de Mbonge, le département de la Meme. Alors que les sécessionnistes continuent leur sale besogne, paralysant les activités économiques dans plusieurs régions du Cameroun, les forces de sécurité restent loyales et ne se lassent pas de défendre les civils. Des exactions se multiplient au quotidien et lorsque les choses semblent se calmer, ces rebelles multiplient les embuscades, faisant ainsi perdurer les affrontements. Soldats et civils sont tués, villages entiers incendiés, économie en berne, perspective d’une rupture de confiance entre deux entités linguistique, sécession fortement envisagé, sont entre autres exactions menées par ces combattants. Ces militants pris pour cible de part et d’autres des extrémistes séparatistes et gouvernementaux : des cadres (maires, sénateurs…), familles des membres du gouvernement enlevées, domiciles incendiés…

Le conflit qui est né en fin 2016 par des revendications des avocats et enseignants, ne cesse donc ainsi de s'embraser, sous le regard plus ou moins approbateur des organisations humanitaires internationales telles que Human Rights Watch ou Amnesty International. Ces dernières, donnent de plus en plus l'impression d'avoir pris position et de faire partie de tous ces sponsors officieux grâce à qui les rebelles s'approvisionnent en matière de financement. 

Cette semaine encore, cette crise défraie la chronique au Cameroun. En effet, au moins 07 séparatistes ont été tués et plusieurs autres blessés dont certains ont réussi à s'enfuir. C'était au terme d'une opération militaire à Babesi département du Ngo-Ketundja région du Nord-Ouest dans la nuit de lundi à mardi. Selon une source militaire, l’armée a procédé à une opération de ratissage pour la sécurisation des personnes et des biens dans plusieurs localités du Ngo-Ketundja dont Ndop est la principale ville. Cette opération Rechercher opération a débouché sur le démantèlement d’un camp d’entraînement des sécessionnistes. Plusieurs armes et munitions appartenant aux séparatistes ont été saisies. 

En plus, l'ONG International Crisis Group dans son dernier rapport publié sur la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, dénombre 1 850 morts après 20 mois d’affrontements au Cameroun. Chiffre en majorité constitué de civils abattus froidement et sauvagement par les séparatistes. « Après vingt mois d’affrontements l’on dénombre 1 850 morts, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. » Selon le rapport de l’ONG, au moins 235 militaires et policiers, 650 civils et près d’un millier de séparatistes présumés ont été tués. Mais les autorités camerounaises, elles, estiment le nombre de morts à 1 600 donc 400 civils, 160 militaires et policiers et un millier de séparatistes, indique International Crisis Group. 

 

Voir en images de l'intervention du BIR à Lokande II, Mbonge : 

 

  

 

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L’ONG international qui dénonce cette restriction accuse le gouvernement camerounais de vouloir entraver l’émission de rapports sur les abus des forces de sécurité, au moment où le pays connait plusieurs troubles sociaux politiques.

 

« Interdire à notre chercheuse d’entrer sur le territoire constitue clairement un pas en arrière pour le Cameroun », a déclaré le 02 mai 2019 Philippe Bolopion, directeur adjoint du plaidoyer mondial au sein de Human Rights Watch. Selon ce dernier, « le gouvernement cherche à dissimuler aux yeux du monde les abus qu’il est en train de commettre, mais il n’y parviendra pas ». Human Rights Watch continuera à documenter et faire connaître les violations des droits humains au Cameroun, promet l’ONG.

En effet, apprend-on sur le site internet de l’organisation, le 12 avril dernier, les agents de l’aéroport international de Douala ont interdit à Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior de Human Rights Watch sur l’Afrique centrale, d’entrer au Cameroun. Ilaria Allegrozzi s’était pourtant vu délivrer un visa de trois mois le 25 mars 2019.

Dans sa demande de visa, elle avait expliqué qu’elle comptait se rendre dans les régions anglophones du pays pour mener des recherches au nom de Human Rights Watch sur les abus commis à la fois par les forces du gouvernement et des séparatistes armés, ainsi que sur l’impact de la crise sur les personnes handicapées.

À en croire Human Rights Watch, les agents de l’aéroport international de Douala n’auraient fourni à Ilaria Allegrozzi aucune explication sur le refus d’entrée sur le territoire camerounais. Malgré plusieurs demandes d’explications, l’ONG n’aurait reçu aucune clarification de la part du gouvernement sur le motif de sa décision de lui interdire l’entrée.

Depuis 2018, Human Rights Watch a publié un certain nombre de rapports sur les violations des droits humains commises aussi bien par les forces de sécurité gouvernementales que par les séparatistes armés, notamment un rapport exhaustif en juillet 2018 et plusieurs autres en 2019.

Deux jours avant qu’on interdise à Ilaria Allegrozzi d’entrer au Cameroun, le 10 avril 2019, Human Rights Watch a publié un court rapport sur l’attaque meurtrière menée le 4 avril par des soldats, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest du pays, tuant cinq hommes civils, dont l’un avait un handicap mental, et blessant une femme.

L’ONG précise sur son site internet que les organisations nationales et internationales de défense des droits humains ont un rôle important à jouer pour observer et rapporter la situation des droits humains, non seulement au Cameroun mais dans le monde entier. « En laissant les organisations de défense des droits humains fonctionner sans entraves, le Cameroun ferait preuve de sa volonté de soumettre à un regard rigoureux et indépendant les efforts qu’il accomplit pour se conformer au droit international relatif aux droits humains », rappelle Human Rights Watch.

 

Otric N. 

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Les athlètes camerounais ont décroché au total 15 médailles, dont deux en or, 6 en argent et 7 en bronze au Meeting international d’athlétisme pour personnes handicapées.

 

Le Cameroun a occupé la 11e place mondial, au classement général,   de la 4e  édition du Meeting international d’athlétisme pour personnes handicapées, disputée durant trois jours au Grand Stade de Marrakech, placée sous le Haut patronage du  Roi Mohammed VI. Le Cameroun a engrangé au total 15 médailles, dont deux en or, 6 en argent et 7 en bronze dans les épreuves de 100 m, 200 m, Saut en longueur, concours de Javelot, lancer  de poids et lancer de  disque.  « Cette édition était très relevée. Nous avons  eu 33 pays, parmi lesquels, les pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et autres. Tous les continents étaient représentés »,  a souligné un athlète.  En plus de ces récompenses, 4 athlètes camerounais ont obtenu des minimas qualificatifs pour les Jeux  Paralympique  Tokyo 2020. « C’est juste le fruit du travail fourni pendant plusieurs années. J’ai donné le meilleur de moi, je me suis surpassée. J’ai appliqué les technique  du coach,  qui heureusement était à mes côtés », a affirmé Viviane Bienvenue Mbida, l’une des athlètes Camerounais. Les Camerounais se sont imposés uniquement en athlétisme. 

Ces athlètes ont été reçus ce jeudi 02 mai 2019 à Yaoundé par le  président du Comité National Paralympique du Cameroun, Jean Jacques Ndoudoumou. « C’est énorme parce qu’on ne s’y attendait pas. Cela prouve bien qu’un travail est en train d’être fait dans notre pays et que ces jeunes ont des potentialités qui leurs permettent d’aller loin », dit-il. L’objectif de ces athlètes,  est de participer  aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020 et dans un futur proche, au Championnat du monde prévu à Dubaï en novembre 2019.

Pays hôte de  cette manifestation sportive internationale  qui  a réuni 350 champions, dont plusieurs recordmans et champions du monde représentant 33 pays, le Maroc a occupé la première place dans le tableau final des médailles. Les Marocains ont remporté  83 médailles, dont 26 en or, 35 en argent et 22 en bronze. La Tunisie est arrivée en deuxième position avec 29 médailles suivie de l’Algérie avec 14 médailles, confirmant ainsi la domination maghrébine sur ce meeting placé  sous l’égide du Comité paralympique international (IPC).  Cette 4e édition a enregistré plusieurs records mondiaux.

Outre le Cameroun, cette 4e  édition a enregistré la participation de plusieurs nations. entre autres,  Burundi, Congo, RD Congo, Ouganda, Côte d’Ivoire, Kenya, république Centrafricaine, Mali, Togo, Algérie, Tunisie, Libye, Kazakhstan, Inde, Iraq, Egypte, Ethiopie, Madagascar, Malawi, Namibie, Pakistan, Île Maurice, Rwanda, Sénégal, Grèce, Japon, Hongrie, Bahreïn, Oman, République Tchèque et Arabie Saoudite. 

 

Marie MGUE

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L’ONG International Crisis Group a publié jeudi un rapport sur la crise socio-politique qui fait rage en ce moment dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Elle dénombre de ce fait 1850 après 20 mois d’affrontements.

 

« Après vingt mois d’affrontements l’on dénombre 1 850 morts, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. » Selon le rapport de l’ONG, au moins 235 militaires et policiers, 650 civils et près d’un millier de séparatistes présumés ont été tués. Mais les autorités camerounaises, elles, estiment le nombre de morts à 1 600 donc 400 civils, 160 militaires et policiers et un millier de séparatistes, indique International Crisis Group.

L’ONG rappelle que la crise sociopolitique née en octobre 2016 s’est muée fin 2017 en un conflit armé. « Sept milices armées sont actuellement en position de force dans la majorité des localités rurales. Les forces de sécurité ont mis du temps à organiser leur riposte, mais depuis mi-2018, elles infligent des pertes aux séparatistes. Elles ne parviennent pourtant pas à reprendre entièrement le contrôle des zones rurales ni à empêcher les attaques récurrentes des séparatistes dans les villes », indique le rapport.

Pour sortir de cette impasse, International Crisis Group pense que les acteurs camerounais et internationaux devraient faire pression sur le gouvernement et les séparatistes, menaçant de sanctions, ceux qui feraient obstacle au dialogue et récompenser les moins intransigeants. Ainsi, entre la sécession voulue par les séparatistes et la décentralisation que propose Yaoundé, l’ONG indique que des solutions médianes doivent être explorées pour conférer plus d’autonomie aux régions.

Le conflit en cours selon l’ONG, met également en lumière les carences du modèle de gouvernance centraliste camerounais, et interpelle les autorités gouvernementales sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des minorités, des héritages coloniaux et des spécificités culturelles. Ainsi qu’une redistribution plus juste et équitable des richesses au Cameroun.

Dans ce processus, International Crisis Group estime que les acteurs internationaux, notamment les États-Unis, la Suisse, le Vatican, les Nations unies, l’Union européenne (en particulier la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni) et l’Union africaine, doivent continuer à encourager le gouvernement au dialogue. La combinaison de pression internes et internationale, insiste le rapport pourrait amener le gouvernement et les séparatistes à s’entendre. 

 

Source : Investir au Cameroun

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01